C’était pour la fête des pères…
… et permettre à « ma nichée » de m’offrir de
bon cœur quelques « affreusetés » autour d’une bonne table, non sans
avoir eu l’ambition d’aller faire un tour au salon du Bourget, histoire de s’en
mettre plein la vue et les tympans.
Décevant, d'ailleurs Le Bourget : Si la patrouille de Gauloisie est toujours superbe en démonstration, même si on a pu voir voler l'A350 précédant l'A380, le Rafale et l'A400M, pour ce qui est des matériels militaires étrangers, il n'y avait à se mettre sous la mirette que le ... J17 et quelques antiquités de la dernière guerre mondiale !
Embargo et crise diplomatique obligent, imagine-je.
Décevant, d'ailleurs Le Bourget : Si la patrouille de Gauloisie est toujours superbe en démonstration, même si on a pu voir voler l'A350 précédant l'A380, le Rafale et l'A400M, pour ce qui est des matériels militaires étrangers, il n'y avait à se mettre sous la mirette que le ... J17 et quelques antiquités de la dernière guerre mondiale !
Embargo et crise diplomatique obligent, imagine-je.
Et puis, pour tout dire, les odeurs de postcombustion
et de kérosène imbrûlé, même si ça ne vaut pas celles de mon « maquis-Corsu »,
parfois, ça me manque aussi.
Ah les bonnes odeurs de crasse et de gaz d’échappement
parigots !…
Enfin, passons.
« Ma nichée », quand elle est parigote,
niche dans un appartement cossu racheté avec les queues de la vente de mon « cruttiu »
où nous vivions jusque-là.
Un peu surpris, je constate que la cage d’escalier est
en chantier.
D’abord, « ils » changent le tuyau de plomb
chargé de véhiculer le gaz vers la gazinière depuis les tréfonds du sous-sol de
la voie publique.
Attention, comme les anciens étaient prudents avec les
explosifs, ils avaient partiellement enchâssé le « bidule » dans une
cavité creusée dans le mur et l’avaient recouvert d’un capot inamovible avec des « fenêtres »
bouclées pour manipuler les vannes d’arrivée en toute sécurité.
« – Et pourquoi
ils changent les tuyaux ? Ils fuient ?
– Même
pas ! C’est contre le saturnisme : Ils retirent tout ce qui est en plomb
pour mettre de l’acier !
– Ah
oui ? Parce que tu suces ton tuyau en plomb, toi ? Ou tu « bois »
le gaz qui y circule ? »
D’autant que l’acier, ça s’oxyde, ça rouille alors que
le plomb est inerte chimiquement…
Notez que le plomb de récupération est probablement
refondu en balle de fusil-mitrailleur : C’est bon pour la paix mondiale, ça !
Que je me souviens encore de chez mes parents :
Un coup, il fallait des tuyaux en plomb pour trimballer le gaz de ville, un
autre en caoutchouc – à changer tous les dix ans – pour le gaz de Lacq, puis de
nouveau des tubulures en PVC pour la gaz algérien, qu’à force, chez moi, j’avais
carrément tout à l’électricité sauf l’eau chaude sanitaire et le chauffage
fonctionnant à la vapeur livrée par le CPCU parigot !
Quand ça voulait bien fonctionner…
Ensuite, le petit ascenseur était en panne : Or,
moi et mon « double-quintal », on n’aime pas du tout « les
montées ».
Et sans ascenseur, je fais souffrir les marches des
escaliers inutilement.
Le « bidule », en panne, l’est en mode « révision
inopinée » du vendredi soir : Le gars était parti sans le remettre en
marche à 15 heures 30, après avoir fait ses travaux de vérification…
Le bordel des 35 heures et la conscience
professionnelle du « petit-personnel », je ne vous raconte même pas !
« – C’est le contrôle
mensuel !
– Il n’est
pas annuel, chez toi ?
– Non,
partout tous les mois. C’est l’abonnement d’entretien chez l’ascensoriste qui
est obligatoire et annuel ».
Très au courant, « ma nichée ».
Comment est-il possible que le législateur, dans « son
immense sagesse » ait imposé une telle obligation ?
Un petit détour par « service public.org » confirme
qu’il est obligatoire de vérifier « toutes
les 6 semaines » (et non mensuellement) la qualité de la fermeture des
portes d’un ascenseur.
Je m’étais déjà fait la réflexion en découvrant la
première fois l’engin que, si il avait été remis aux normes « handicapé »
par les précédant propriétaires (des histoires d'accès aux boutons de commande, des arrêts-palier au millimètre près qu'on en compte les hertz du treuil), de toute façon, il était trop petit pour
accueillir un fauteuil roulant.
En revanche, les meks s’étaient payés une rampe
obligatoire pour franchir les quelques marches de dénivelé à l’entrée de l’immeuble.
Sans doute pour permettre aux « PMR »
(Personnes à Mobilité Réduite) d’accéder aux boîtes aux lettres et au
local-poubelle !
Innovation intéressante quand on n’habite pas là,
faute d’un ascenseur assez grand.
Même la machine à laver, il a fallu la monter « à
dos d’homme » par l’escalier…
Cette histoire d’ascenseur est une décision prise à la
suite d’un accident dans une cage d’ascenseur d’une HLM de banlieue « urbaine
sensible », où un enfant était mort parce que les portes s’étaient ouvertes sur
une cage vide.
Parce qu’un ascenseur, sans doute fortement dégradé
par des locataires indélicats et leur trafic de drogue avait causé un drame,
une réglementation coûteuse était imposée à tous les propriétaires d’ascenseur
en milieu normalement soigneux !
Fabuleux de trisomie-appliquée.
C’est comme pour les gilets fluo dans les voitures ou sur les scooteurs, le triangle obligatoire dans le coffre ou l'alcooltest dans la boîte à gants, voire les papiers de cigarette qui vous font inhaler des saloperies chimiques, comme si il n'y en avait pas déjà assez, pour qu'elle s'éteigne toute seule si vous ne tirez pas dessus, depuis qu'une mère de famille avinée s'est endormie avec sa clope allumée et s'est immolée par le feu et par inadvertance en cramant tout son immeuble : C'est vous dire si elle était plombée ou déjà en coma éthylique avancée.
Ou cette idée récente et absurde d'interdire le casque à écouteurs sous le casque à moto des deux-roues, des fois que ça ne permette pas d'entendre la dangerosité de l'environnement immédiat : Demain, ils vont interdire aux sourds de se déplacer sur les trottoirs !
Alors bien sûr, la lutte contre le saturnisme des tuyaux gazeux c'est devenu une priorité : Des gamins auraient pu lécher le plomb…
Ou cette idée récente et absurde d'interdire le casque à écouteurs sous le casque à moto des deux-roues, des fois que ça ne permette pas d'entendre la dangerosité de l'environnement immédiat : Demain, ils vont interdire aux sourds de se déplacer sur les trottoirs !
Alors bien sûr, la lutte contre le saturnisme des tuyaux gazeux c'est devenu une priorité : Des gamins auraient pu lécher le plomb…
Tu sais, ils sont tellement kons, les « petits-d’homme »
de la génération actuelle, qu’ils passent leur journée à lécher les tuyaux.
Normal, leurs parents n’ont même la présence d’esprit
de les surveiller !
Il s’agit donc pour les (co)propriétaires d’une
dépense imposée par l’État, dont le caractère superflu apparaît manifeste dans
la plupart des cas. Or, vous le savez, la « Gauloisie-dispendieuse »
est déjà un des pays les plus officiellement taxés du monde, ce qui fait que « l’exception
culturelle gauloise que le monde entier nous envie » provoque, parmi les
pays industrialisés, d’un des revenus effectivement disponible des plus
faibles.
Mais vous n’êtes aucunement libre d’une partie de
l’affectation de ces revenus disponibles à cause de normes vous imposant des
dépenses contraintes et obligées que vous n’auriez pas entreprises sans cela.
À part ça, on vit dans un pays réputé « trop
libéral-avancé » par ses propres élites de gôche qui en redemandent…
Dès lors votre fameux revenu « librement utilisable »
est encore plus faible que ce que disent les statistiques officielles…
En contrepartie, les lobbies qui ont su vendre ces
obligations de contrôle et autres types de dépenses contraintes au législateur
sont gagnants.
Alors qu’en toute bonne logique, ces dépenses
devraient donc être considérées, du point de vue du contribuable comme d’un
impôt, et du point de vue des récipiendaires comme d’une subvention.
Il va sans dire que ce n’est de toute façon pas le
cas.
Et des dépenses contraintes, il y en a des dizaines,
toujours plus chères et récurrentes. Par exemple, le contrôle technique
automobile a vu sa périodicité renforcée depuis son instauration (aujourd’hui 4
ans pour le premier contrôle puis deux ans ensuite). Et la commission
Européenne parle de ramener cette périodicité à un an.
Que l’instauration initiale ait permis d’éliminer
nombre d’épaves roulantes de nos routes est indéniable, mais n’irions-nous pas un
peu trop loin, comme pour les ascenseurs ?
Plus personne n’aurait-il le bon sens d’entretenir son
véhicule tous les 15.000 km ?
C’est là la difficulté avec les contrôles de sécurité
: Il est impossible de décréter par la norme quel est « le juste niveau ». Par
contre, les professionnels du contrôle, lobbys bien organisés, ont intérêt à ce
qu’il y en ait toujours plus.
Mais si les dépenses contraintes se bornaient à
quelques contrôles de sécurité superflus, il ne vaudrait même pas la peine d’en
parler.
La normalisation galopante étend le concept de dépense
contrainte au-delà du raisonnable, et les prétextes liés au « développement durable » en fournissent
la « justification ».
Ainsi, fin 2014, le législateur, au nom de nos peurs
climatiques (probablement infondées – mais c’est un autre débat – puisque « l’autorité »
s’appuie sur la peur et non la raison pour les imposer…), a… imposé une « obligation de rénovation énergétique »
de tout bâtiment d’habitation insuffisamment isolé de son point de vue, pour le
parc locatif avant 2020, pour le parc résidentiel à l’occasion de toute vente
ou succession : Je sais, pour vendre mon « cruttiu », il a fallu
que je fournisse quantité d’expertises antitout, y compris le risque de
tremblement de terre, et les inondations (à Paris, vous demande-je un peu !)
mais aucunement du risque relatif aux sous-sols, dont on sait qu’ils sont troués
de toutes parts, parfois à peine remblayés, pour cause de présence d’anciennes carrières
et autres catacombes !
Ne sautez pas en l’air de joie trop vite pour ce qui est des
bilans énergétiques, le dernier volet ne sera obligatoire qu’à partir de 2030,
mais d’ici là, la loi peut encore être durcie…
Cette loi s’applique indifféremment pour les logements
situés dans le grand nord ou en Provence, et impose une performance énergétique
finale indépendamment de sa rentabilité.
Or, les expériences internationales montrent que le
rendement financier des investissements en isolation des bâtiments existants
est très faible.
Et il est probable que d’ici 2030, nos technologies de
production d’énergie auront encore progressé et rendront sans intérêt une
partie de ces investissements, sans oublier que la disponibilité énergétique
(nouvelles filières nucléaires, etc.) sera améliorée, rendant caduc le discours
hallucinant actuellement tenu par nos dirigeants sur la nécessité de rationner
notre usage de l’énergie.
Les « déclinistes »
sont comme la mauvaise herbe : Ils ont la vie dure !
Et ils étouffent durablement les « bonnes-pousses »…
L’objectif de 500.000 logements/an, à un coût de 15.000
euros par logement, représentent tout de même plus de 7,5 milliards annuels,
qui seront répartis entre les propriétaires d’une part, mais aussi tous les
contribuables, puisque des carottes fiscales seront mises en œuvre pour « aider
» les propriétaires concernés.
C’est évidemment un trompe l’œil : Deux-tiers des
logements devant y passer, le crédit d’impôt d’une année sera les impôts d’une autre,
imposé à quasiment tous les propriétaires !
Il s’agit donc de montants de dépenses contraintes
considérables, dépenses qui ne seraient pas engagées dans un contexte de choix
réellement libre.
Et je peux vous dire que la konne de sirène d’alarme-incendie
« obligée », celle imposée à tous depuis l'avinée qui s'est endormie avec sa clope allumée, elle fonctionne jusqu’à épuisement à vous rendre sourd
et inaudible toute instruction d’évacuation quand vous faites cramer votre steak
sur son grill.
Même qu’après l’avoir mise sur le balcon, elle a
consenti à n’émettre plus que des « bips » d’agonisant, pour avoir
épuisé sa pile et fait s’alarmer le voisinage pour rien, tous hébétés, aux
fenêtres !
Même que sur la fin de l’épisode, totalement assourdi par l'épisode, j’ai cru qu’il s’agissait
d’une souris inopportune : Je n’ai plus l’ouïe de mes jeunes années !
Bon en attendant, normes anciennes ou nouvelles, à
part le steak, on est tous ressorti bien vivant de ce week-end tonitruant…
Le législateur, toujours dans « son immense
sagesse » (formule « obligatoire, consacrée et politiquement correcte » quand
on parle de lui) préfère toujours la voie « brutale » et contraint chaque année
des dizaines de millions de citoyens et des centaines de milliers d’artisans et
d'entreprises à respecter la dernière norme nouvelle.
Et pourtant, depuis des décennies, ceux-là s’obstinent
à ne pas brûler ni polluer.
En revanche, ils sont des dizaines de milliers à
devoir fermer leurs portes, ou à engager des dépenses qui auraient été mieux
employées ailleurs.
Là encore, ces dépenses contraintes des professionnels
concernés ne sont pas considérées comme un impôt, mais elles devraient l’être.
Les dépenses contraintes de ce type sont innombrables,
personne ne peut les énumérer toutes. Mais ce petit panorama de « l’impôt
déguisé » ne serait pas complet sans une autre famille de « prélèvements
furtifs » liés, une fois encore, à l’immobilier, que vous soyez pensionné ou encore actif.
Ainsi, pour financer les quotas de logements sociaux
imposés par la loi SRU (renforcée par les lois « Sicile-Du-flot-vert »),
de nombreuses agglomérations imposent à tout constructeur de logement en
programme collectif de vendre à perte une partie de sa production à des
bailleurs sociaux, publics ou privés, ne laissant aux promoteurs d’autre choix
que de répercuter la perte sur les mètres carrés privés de l’opération : C’est
dans les permis de construire délivrés par toute municipalité « compétente & responsable ».
Bien sûr, on ne dit surtout pas aux acheteurs qu’une
partie de leur achat servira à subventionner un voisin électoralement,
socialement éligible aux aides au logement. Et voilà comment un peu partout le
prix du m² des opérations neuves, pourtant déjà élevé, est majoré de 300 à 400
euros du mètre, soit 10 à 15 % de majoration par rapport au prix qu’il serait possible
de proposer sans ce transfert.
Là encore, ce prélèvement n’apparaît dans aucune
statistique de prélèvement obligatoire !
L’aide perçue par les bénéficiaires de logements
bonifiés n’apparaît dans aucun livre comptable de subventions publiques.
Pourtant, il s’agit bel et bien d’un impôt déguisé…
Mais l’économie se venge, puisque malgré des taux
d’intérêts historiquement faibles, la construction ne redémarre décidément pas,
la « majoration furtive SRU » faisant sortir le prix du mètre carré de la zone
de solvabilité d’un nombre croissant de ménages.
Conclusions : Les « impôts déguisés »
voire « furtifs » ne sont pas meilleurs pour l’économie que les
impôts visibles.
En revanche, ils appauvrissent tout le monde, même les
« sans-dents », faute de réponse adéquate aux besoins des électeurs !
C’est vous dire si j’en rigole bien fort…
Ce petit panorama improvisé ne serait pas complet si on
ne rappelait pas les effets du rationnement du foncier constructible par nos
lois de gestion du sol sur le prix des logements.
Cette augmentation a finalement représenté, en sommet
de bulle, un surcoût d’environ 45 milliards d’euros annuels (plus de 2,25 % de
notre PIB…) du groupe des acheteurs de logement vers celui des vendeurs…
Sans oublier les marges artificiellement gonflées des
intermédiaires.
Or, statistiquement, le groupe des vendeurs est plus
riche que celui des acheteurs, puisque ces derniers incluent les primo-accédant
qui ne possèdent rien, alors que les vendeurs incluent ceux possédant des
logements multiples, des promoteurs, et des gagnants à la loterie des terrains
« devenus constructibles ». La norme induit donc un transfert parfaitement antisocial
et totalement invisible du point de vue des comptes publics, d’un groupe vers
un autre, favorisant paradoxalement ... les « nantis » , quand ils peuvent réaliser leur patrimoine dans de bonnes conditions, ce qui n'est pas toujours le cas quand ils sont pressés, faut-il reconnaître !
Fort, n'est-ce pas, quand on n'aime pas les riches.
Notons qu’en fait, il n’existe ni en « Gauloisie-richissime », ni dans des pays comparables, aucune étude sérieuse pour quantifier le coût réel de ces « impôts-cachés » imposés aux ménages et aux entreprises, et il n’y a pas de moyen de l’approcher par le raisonnement, car il est à peu près impossible d’en déterminer le périmètre.
Fort, n'est-ce pas, quand on n'aime pas les riches.
Notons qu’en fait, il n’existe ni en « Gauloisie-richissime », ni dans des pays comparables, aucune étude sérieuse pour quantifier le coût réel de ces « impôts-cachés » imposés aux ménages et aux entreprises, et il n’y a pas de moyen de l’approcher par le raisonnement, car il est à peu près impossible d’en déterminer le périmètre.
Cela doit représenter certainement plusieurs points de
PIB, à en juger par les montants identifiés sur le seul secteur du logement.
Il y a sûrement des domaines où des normes opèrent une
redistribution forcée vers des groupes bien précis sans que personne n’en ait
conscience.
Sauf quelques opportunistes qui se plantent au milieu de
la « niche » à subvention déguisée…
Ce que j’en dis, c’est que tout politicien digne de ce
nom et soucieux réellement du bien-être de ses citoyens-électeurs devrait se
pencher sur cette question, et réfléchir à une philosophie de la norme moins
coûteuse, fondée plutôt sur la qualité de l’information sur les produits et
services échangés, que sur l’obligation coercitive de suivre perpétuellement
les délires croissants d’une normalisation bureaucratique rigide.
La chasse aux impôts cachés devrait être une priorité
des politiciens au même titre que la baisse des impôts officiels (qui n’est toujours
pas à l’ordre du jour).
Notez que pour ça, il faudrait tout d’un coup qu’ils
deviennent intelligents : Et là, c’est décidément loin d’être gagné.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire