Alors que c’est le
meilleur moteur du progrès !
Les « Gaulois-de-Gauloisie » ne savent pas tout ce qu’ils
doivent à leur SNCF-gauloise !
Ils la considèrent comme d’un monstre… ferroviaire, et pire que tout en
situation de monopole. Un mammouth hypertrophiée, mal gérée, surendettée, qui ne
doit son salut qu’à la générosité obligée des contribuables et à l’absence de
concurrence et qui abuse de cette situation inique.
Je lisais encore récemment un « papier » qui raillait le
« service rendu » aux « usagers ». Pas des clients qui
payent pour un service, non, des « usagers » qui payent quand même,
mais seulement un petit-bout : Pas fou, « le client est roi », alors
que l’usager, qui use ou non de la beauté du « service public », c’est
qu’il est de toute façon assumé !
Un usager qui paye. Mais pas le vrai prix, sans ça, ils ne prendraient
plus jamais le train !
Et ça donne : « Votre attention
s’il vous plaît… Suite à un problème sur la ligne… Suite à la préparation du
train… Suite à des travaux sur le réseau… Suite à un problème de personnel… Le
train en direction de Pétaouchnock-les-bains-de-pieds aura 20 minutes de
retard. »
Un président d’association de défense des usagers tempête : « Les passagers qui empruntent (telle) ligne pour aller travailler vivent un enfer
quotidien (…). Et, tant que la
SNCF n’aura pas de concurrent, elle continuera à faire ce qu’elle veut ! »
Il me fait rire : Même l’éventuel concurrent roule derrière les
wagons de la « SNCF-Gauloise » qui fait ce qu’elle veut (SNCF pour
Société Nationale de Casse et de Fauche, parce que je ne vous raconte pas le
boxon dans le fret : Ils sont encore capables de perdre un train entier de
bouteilles d’Évian, leur meilleur client, avant qu’il n’arrive à destination…),
alors ça ne changera pas grand-chose, finalement.
Quant aux rames dans lesquelles les « usagers » transitent
serrés comme des sardines, les places réservées dans des wagons qui n’existent
pas, les problèmes de fermeture de portes liés à un trop-plein de voyageurs
sont également au programme sur divers tronçons.
« Des millions de passagers
vivent cet enfer quotidien dans tout le pays. »
En Picardie, le directeur général de la « SNCF-gauloise » chargé
des trains régionaux et Intercités a été sommé, fin mars, de se présenter
devant le Conseil régional pour expliquer la thrombose du trafic : Retards,
rames vétustes tombant fréquemment en panne, difficultés de maintenance et
erreurs dans la gestion des personnels sont à l’origine des difficultés, a-t-il
admis !
Mêmes problèmes en Aquitaine : « La
ligne Bordeaux-Le Verdon-sur-Mer est à pleurer ! » déplorent les « usagers »
en comptant le délabrement du réseau et les 630 trains supprimés en 2014.
Dans le Var, les « usagers » ont calculé que seulement 42 % des
trains étaient à l’heure en février et mars 2015.
Un audit interne de la SNCF-gauloise, dévoilé au mois d’avril dernier par
Mediapart, révèle que les trains roulent sur de l’à-peu-près.
Des boulons manquent sur les voies ferrées, d’autres sont desserrés.
Ces « manques importants dans la
veille technique » entraînent un niveau de sécurité « éloigné de l’objectif », indique le rapport.
Parfois, ces dysfonctionnements prennent une dimension spectaculaire et
tragique, comme à Brétigny où, en juillet 2013, la défaillance d’une éclisse a
entraîné la mort de 7 personnes et des dizaines de blessés, dont 9 graves.
Ailleurs, les morts sont plus discrètes.
Comme à Bourron-Marlotte-Grez où, en avril de cette année, une jeune femme
de 31 ans, a été happée par un train alors qu’elle circulait sur un passage
piétonnier.
Déjà en 2012, un homme de 24 ans avait été percuté au même endroit.
Drame également à La Fère, dans l’Aisne, où, faute d’équipement approprié,
un handicapé de 32 ans a percuté imprudemment un train le 16 avril dernier,
alors qu’il traversait la voie sur son fauteuil roulant.
Le suicidaire…
Sur la sellette depuis des années, les passages à niveau nourrissent aussi
les cimetières. En 2014, SNCF Réseau a recensé une centaine de collisions.
Elles ont provoqué la mort de 25 personnes et 17 blessés graves.
Mieux que les « Vélib’-parigots » (et sans compter les
traumatismes crâniens graves).
Pour réduire le nombre de victimes, la SNCF met au point des détecteurs de
présence. Ils préviendront le « cheminal » aux commandes de son convoi dès qu’un véhicule
est stationné sur les rails et stopperont le train avant même que l’obstacle soit
visible.
Alors que ces équipements sont déjà installés dans certains pays de
l’OCDE, comme le Japon, la SNCF prévoit de les tester à partir de … 2016 !
Après les suicides (un par jour en moyenne), ces collisions sont la
seconde cause de mortalité ferroviaire.
Moins tragiques, les incidents se multiplient à l’intérieur des convois où
les passagers ont le sentiment d’être traités comme du bétail. La ligne
permettant aux pèlerins de se rendre à Lourdes transporte 6 millions de fidèles
tous les ans.
Les problèmes s’y multiplient. Parmi d’autres griefs, le père Luciano
Mainini dénonçait des wagons de voyageurs stoppés en pleine chaleur pour
laisser la priorité à… des trains de marchandises !
Il a tort : Le bétail sur pied est mieux traité…
Fin 2014, la SNCF a envoyé à la réforme les trains équipés d’une voiture
ambulance. Ils permettaient aux handicapés lourds de se rendre dans la cité
mariale.
Dorénavant, c’est le TGV ou rien.
Ce choix ne fait pas l’affaire des grands malades, car la porte d’entrée
des trains à grande vitesse, moins large que celle des trains Corail, est trop
étroite pour leur donner accès aux wagons.
Par ailleurs, l’entreprise parvient à faire patiner ses trains sous un
soleil de plomb. En cause, la lubrification des roues. « Tous les trains ont besoin d’un système de graissage entre la roue et
le rail pour limiter l’usure », indique-t-on à la SNCF.
La chaleur « rend l’huile plus
fluide et provoque des amas de graisse sur certains endroits du rail, le tout
engendrant des défauts d’adhérence sur la ligne » !
Ces problèmes de lubrification sont peu de choses par rapport à ceux des
postes d’aiguillage. Le 23 juillet 2014 restera ainsi de sinistre mémoire pour
les usagers du train : Ce jour-là, ils ont été des dizaines de milliers à
poireauter sur les quais de la gare d’Austerlitz après l’incendie d’un poste
d’aiguillage de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Boire un petit coup dans les postes d’aiguillage est assez fréquent à la
SNCF si l’on en croit la vidéo cachée faite par un « cheminal », et
mise en ligne par Le Point.fr, en juin 2014.
On y voit une bouteille d’eau minérale dans laquelle les « cheminots »
(des « lavabos », un « lavabal » ; idem pour les
« traminots » et les cheminots…) d’un poste de Paris-Ouest puisent à
intervalles réguliers pour se rincer la glotte. Elle contient du
rhum-piment-citron. À un moment, un aiguilleur est sur le point de diriger un
train sur une mauvaise voie. Il se rattrape in
extremis et se ressert un petit gorgeon pour se remettre de ses émotions…
Autre méfaits : Les caténaires. Une vraie malédiction ! En avril
2015, un train a dû être stoppé en pleine voie au niveau de Saint-Ouen-l’Aumône
(Val-d’Oise) et ses passagers évacués. En 2008, des problèmes du même type
avaient déjà paralysé le trafic à la gare de Paris-Montparnasse et à Aubagne.
Depuis, les incidents se répètent, comme en Bretagne, où la rupture d’un
élément a provoqué l’interruption du trafic durant 24 heures entre Paris et
Brest, en février dernier. En janvier, c’était une caténaire défaillante qui
avait provoqué l’interruption du trafic dans le tunnel sous la Manche. Une
habitude à prendre… En novembre 2014, 1.300 passagers de l’Eurostar venant de
Londres étaient déjà restés bloqués durant 6 heures à Lambersart (Nord) pour la
même raison. Encore le mois dernier, 1.800 passagers, dans trois convois TGV,
sont restés bloqués une partie de la nuit sur la ligne Paris-Bordeaux pour les
mêmes raisons de caténaire fragile…
Après le déraillement de Brétigny, en 2013, la SNCF a affirmé que le
nombre d’anomalies « notables » recensées en 2012 se limitait à 126. Faux, a
rétorqué la CGT-cheminots ! Selon elle, plus de 1.000 incidents de
sécurité, dont 211 déraillements, ont été enregistrés en 2013.
Et dire que les mêmes nous assuraient, après la catastrophe d’octobre 1999
en Angleterre, qu’elle était la conséquence de la privatisation des chemins de
fer britanniques et qu’une telle chose ne pouvait bien sûr pas arriver avec un
« service public » attaché aux valeurs sécuritaires qui lui
sied !…
Car, pour faire face, les prix des billets augmentent alors que la « qualité
de service » ne cesse de se dégrader : Voilà le constat que dressent les
millions de passagers contraints de prendre le train pour aller travailler.
Selon un sondage Ipsos d’avril 2014, 69 % d’entre eux estiment que
l’ouverture à la concurrence est le seul moyen de parvenir à une baisse des prix,
à moins de retards et à moins de grèves.
La grève ! Comme les saisons, elle revient immanquablement dans le
calendrier de la SNCF-gauloise, généralement en période de vacances, pour mieux
pénaliser les familles. La dernière, celle de juin 2014, a coûté plus de 200
millions d’euros à l’entreprise publique, l’équivalent du prix de 7 rames de
TGV ou de 10 trains neufs pour l’Île-de-France.
Fin 2014, la dette totale de la SNCF frôlait les 45 milliards d’euros,
dont 37 milliards d’euros pour SNCF Réseau, le gestionnaire des voies, capable
de construire des gares dans lesquelles ne peuvent pas rentrer le matériel
roulant.
Mais si !
Chaque année, l’ardoise monte de 1,5 milliard supplémentaire. Alors, améliorer
la productivité ? Mission impossible ! Si, après une perte de 180 millions
d’euros en 2013, elle est parvenue à dégager un bénéfice de 605 millions
d’euros en 2014, ce n’est pas en améliorant sa productivité, mais en se
développant à l’étranger grâce à l’argent du contribuable.
La SNCF, via sa filiale Keolis, a décroché de nouveaux contrats au
Royaume-Uni et aux États-Unis, et son chiffre d’affaires a progressé de 20 % à
5,6 milliards d’euros en 2014. Voici 10 ans, l’opérateur qui emploie 60.000
salariés réalisait 64 % de son activité en « Gauloisie-ferroviaire »
et le reste à l’étranger. Cette proportion est désormais de 50/50 et près de la
moitié du personnel est employée à l’international.
SNCF Logistics est implanté dans plus d’une centaine de pays. L’année
dernière, elle a vu son chiffre d’affaires atteindre les 8,8 milliards d’euros.
Sa marge opérationnelle s’est améliorée. De zéro en 2009, elle est passée à 130
millions en 2012, puis à 400 millions en 2014.
Autrement dit, quand la « SNCF-Gauloise » est confrontée à la
concurrence, elle sait y faire.
Mais pas en « Gauloisie-gréviste » et monopolistique…
Faut-il encore voir le bon côté des choses, SVP ! Si au fil du temps,
le nombre de personnes présentes sur les voies a diminué, si les contribuables
attendent toujours de voir les effets de la « mise à plat » promise par
Guillaume Pepy, le pédégé, en revanche ils n’ont pas eu à attendre pour compter
les gares et les lignes fermer : Six lignes, dont Caen-Le Mans-Tours et
Bordeaux-Clermont-Ferrand-Lyon, la suppression de 50 % des trains sur la ligne
Paris-Troyes, fermetures de lignes en Bretagne (Quimper-Landerneau), et dans le
sud (Montréjeau-Luchon/ Béziers-Clermont-Ferrand), fermetures des gares comme à
Quillan (Aude)…
Toutes ces lignes seront-elles remplacées par des trajets en car ?
Contrairement à la Deutsche Bahn qui va étendre son réseau (+ 25 %) d’ici
à 2030 pour lutter contre la concurrence du car, la SNCF n’a pas caché son
intention de profiter des effets de la loi « Mc-Rond ».
Le monde à l’envers : On coupe les branches mortes et il se passe
« des choses ».
Car ce serait même dommage d’omettre tous les aspects bénéfiques que
l’entreprise nationale aura permis de développer grâce à son mode de
fonctionnement et de management si particulier, qui font vraiment de « l’exception
culturelle-gauloise » une réalité reconnue de tout le reste du monde.
Prenez les horaires, rarement tenus. Eh bien grâce à eux, les entreprises
ont appris à s’adapter à tout ! Si c’est bel et bien un facteur de stress
supplémentaire, c’est aussi une méthode (pas très agréable mais diaboliquement
efficace) pour forcer ces entreprises à penser à toutes les redondances
possibles dans leurs chaînes logistiques, à ne surtout pas les faire reposer
uniquement sur les services calamiteux fournis par la SNCF ou ses filiales. Ou
encore à proposer aux employés-clés des solutions nombreuses de télétravail,
les rendant moins sensibles à ces variations d’horaires, dont la société nationale
n’est jamais responsable !
Les grèves ont poussé les uns et les autres à trouver d’efficaces systèmes
de contournement. Entre la marche à pied, le vélo ou la voiture, on ne compte
plus le nombre de gaulois qui grâce à la SNCF, ont durablement appris à se
passer de ses services.
Les tarifs illisibles et prohibitifs par ailleurs, ainsi que la fermeture
régulière de petites lignes inter-régionales, ont permis l’émergence d’une
concurrence solide et directe de la voiture et de l’avion.
C’est ainsi que les low-costs se sont développés précisément pour proposer
un prix inférieur à celui des trains : Bien qu’élevés, ils restaient inférieurs
à ceux des lignes régulières. Et même lorsque les compagnies aériennes
régulières parvenaient à s’aligner avec les tarifs de la SNCF, leur éloignement
des centres villes jouait en leur défaveur. Il fallait un prix franchement
inférieur pour justifier l’avion plutôt que le train. Dans ce cadre, le temps
que la SNCF a mis pour comprendre sa clientèle aura laissé une marge de
manœuvre décisive aux compagnies aériennes à bas coût dont on connaît,
maintenant, la réussite ainsi construite.
A posteriori, ces compagnies peuvent dire merci à
l’entreprise nationale.
De toute façon, pour un Paris-Toulouse, même en comptant le temps
d’approche de l’aéroport, le TGV ne tient pas la distance avec ses 5 heures
omnibus depuis Bordeaux.
En outre, le développement du covoiturage doit beaucoup au fléau SNCF.
Blablacar est un concurrent direct de la SNCF (cette dernière s’en plaint même !)
et cette société constitue une alternative solide qui n’aurait jamais pu
émerger dans un contexte où le train serait rapide, ponctuel, efficace et bon marché.
À la limite, les Gaulois peuvent clairement bénir la SNCF pour ce gain en
autonomie insoupçonnable qu’ils auront développé, contraints et forcés, grâce
aux surprises permanentes que leur a imposées l’entreprise publique.
Quant aux grèves, c’est le covoiturage qui s’impose en réponse et devient son vecteur
évident de lien social ! Combien d’usagers ulcérés et de consommateurs
bafoués auront appris à former une association loi 1901, le « B.A. Ba »
du « vivre ensemble », à rassembler leurs innombrables plaintes et à
rediriger leurs multiples frustrations par des actions de groupe ?
N’y a-t-il pas là autant d’opportunités pour les citoyens de se parler, de
se grouper, de se retrouver et de discuter pour savoir comment se passer de la
SNCF, ou en obtenir réparation ?
Cette multiplication des grèves et des incidents de travail permettent de
diffuser en plus une image assez exacte et de plus en plus précise de la valeur
des « syndicats de la maison ».
Qui aurait cru, il y a trente ou quarante ans, que ces syndicalistes se
battraient pour le maintien, à tout prix, d’une liste d’avantages de plus en
plus en décalage avec les réalités que connaissent les Gaulois du secteur privé
?
Sans la multiplication de leurs actions souvent iniques ou scandaleuses,
voire leur « droit de retrait », qui aurait pu croire que ces
syndicats roulaient non sur des rails, mais sur l’or et sur les riches
dotations que l’entreprise leur octroyait pour assurer une (toujours plus
fragile) paix sociale ?
Ainsi, chaque nouveau conflit, chaque nouveau jour d’arrêt de travail pour
des demandes toujours plus révoltantes ou loufoques, auront augmenté le nombre
de contribuables et d’usagers de leurs sévices décidés à leur faire rendre
gorge.
Chaque entreprise qui aura mis la clef sous la porte par la faute, directe
ou indirecte, de l’un de ces conflits à rallonge de la SNCF, c’est autant de
salariés et de patrons marqués à vie par l’idée qu’une privatisation de tout ce
bazar s’impose au plus vite.
Chaque étudiant qui aura loupé son examen ou son concours parce qu’arrivé
en retard (ou pas du tout) suite à « un
mouvement de grève d’une certaine catégorie de personnel », c’est autant de
personnes dont la vie, dramatiquement impactée, ne versera pas une larme
lorsqu’il s’agira de démanteler cette caricature d'entreprise.
Alors oui, certes, la SNCF apporte presque tous les jours son lot de
misères à ceux qui doivent en devenir « l’usager ». Mais comme le dit
l’adage, les poisons qui ne tuent pas rendent plus fort. En matière de
transports, grâce à la SNCF, les « Gaulois » sont devenus des
demi-dieux de la débrouille : C’est là qu’il faut remercier la compagnie.
Et si l’on veut « éduquer » les jeunes de la bonne manière, à
mon sens, il ne faudrait pas privatiser cette grande-ékole des délires, juste
la réduire à l’en faire devenir un « musée » !
Parce que bon, peut-être que ça vaut un bon impôt, finalement.
Enfin, ce que j’en dis … Je n’en paye plus en
« Gauloisie-prospère » et là où je vis, comme c’est à peu-près
pareil, je roule à pied où sur mon « tas de boue à roulettes » à des
horaires où les routes sont dégagées.
C’est mieux pour le moral et j’arrive « moins stressé »…
En 25 ans j’ai vu se dégrader très sérieusement le niveau de prestation offert entre Le Havre et Paris, l’une des lignes les plus rentables de l’Hexagone avec des trains toujours "bourrés".
RépondreSupprimerIl faut bien financer les TGV avec les lignes classiques qui gagnent de l’argent…
Nous avons maintenant des trains deux étages avec des sièges première quasiment identiques aux sièges de la seconde classe mis à part la couleur et le prix : 90 euros en A/R première et 60 euros en seconde !...
Le niveau est vraiment lamentable : les sièges ne sont même pas inclinables en Première (alors qu’en Norvège les seconde classe ont des sièges spacieux et inclinables…).
Fort heureusement, je vais à Paris seulement une ou deux fois par an…
En Blablacar, il y a demain 17 juin près de 19 covoiturages entre le Havre et Paris pour un prix compris entre 12 et 13 euros.
Les autos sont presque toutes complètes.
Ce n’est pas grand-chose par rapport au nombre de passagers qui voyageront en train mais l’économie et significative (plus de 50 %) pour les budgets tendus.
La SNCF est à l’image du pays qui va à « vau-l’eau »…
Et demain ce sera « Air Transe »…
Il faut dire aussi que la ligne aérienne du havre (Octeville ?) au Bourget, actuellement détournée sur Pontoise pour cause de salon aéronautique, proposée par Air-Transe (et vos kilomètres-gratuits en qualité "d'ex", elle n'est pas terrible : Il faut pousser à la main l'engin et pédaler en cabine si les vents sont trop forts !
SupprimerC'est ça ?
J'avais les mêmes sur Calvi-Balagne Sainte-Catherine... dans le temps, parce que le train, il ne traverse pas non plus la Méditerranée...
Bon passons, j'avoue que le TER sur Lisieux, Caen, Louviers, ou Bagneux, ce n'est pas non plus le top.
D'autant qu'il y en a qui vont à Montparnasse à l'allure d'une escargot (plus d'1 heure pour Mantes-la-Jolie) et d'autres qui vont aussi vite que mon "tas de boue à roulette" sur Saint-Lazare : Du grand n'importe quoi !
En revanche, un TGV, quand ça ne crame pas, c'est quand même assez passionnant qu'on aille au sud, à l'ouest ou à Strasbourg ! Une heure pour Reims : je ne peux pas faire mieux par l'A4...
Et puis, les retours sont bien plus rapides, parce que l'accès à la kapitale, c'est toujours l'enfer...
Personnellement, j'hésite : Le train, ça devrait être réservé aux marchandises et les passagers, ils font TGV ou avion sur de longues distances (plus de deux heures).
D'ailleurs, le réseau du XIXème siècle, il est totalement obsolète : la preuve, il a fallu tracer de nouvelles lignes au milieu de rien pour aller à Marseille ou Rennes.
Un truc qui va mourir à petit feu.
Un peu comme feu Air-Inter : Plus que 3 ou 4 navettes, n'est-ce pas ?
Bonne journée à vous !
I-Cube