La
semaine italienne…
Miss « Ségololo » a failli provoquer un incident diplomatique
grave. Enfin disons que la « presse aux ordres » des
« Gaulois », toujours aussi experte à faire prendre des vessies pour
des lanternes par le « bon peuple » que, manifestement, on abrutit
toujours plus, a réussi le tour de force d’une tempête sui generis dans un verre d’eau, un événement majeur des relations
gallo-romaines du moment.
C’est assez comique, parce qu’en Italie, l’affaire du Nutella, c’est tout
juste si ça a pu faire sourire les plus « nationalistes » d’entre les
« ritaux ».
Soyons sérieux, la pâte à tartiner, même là-bas, ça a le même goût et
c’est toujours aussi dégueulasse.
Un attrape-touriste tout au plus : On y préfère bien plus le Sprizt
avec tout plein de glaçons quand il fait chaud.
Passons, j’ai donc découvert un peu ahuri qu’après avoir inventé la
« taxe Nutella » (si tôt abandonnée que l’idée de sa création a été
émise), les autorités gouvernementales gauloises, un peu à court d’idée
consensuelle en ces temps si difficiles, pour faire passer la prochaine réforme
de la retenue à la source – on y reviendra, bien sûr – ont laissé entendre que
le Nutella serait interdit !
Non mais…
Et devinez pour quelle raison ?
Un produit tellement peu diététique qu’il est considéré comme un
danger-grave par tous les nutritionnistes du monde pour la santé de toutes les « chères
têtes-blondes » ?
Même pas !
Le Nutella « déforeste » la planète !
Mais si !
Grave, là…
C’est dire l’implication écologiste de la « Miss » : Elle
veut des forêts plein partout et le palmier à huile favorise et accélère les
déforestations !
Puisqu’elle vous l’affirme.
Et personne d’aller comprendre que l’huile de palme, c’est comme l’huile
d’olive : Pour en fabriquer, il faut planter des arbres idoines et
presser, pressurer leurs fruits !
Fabuleux…
En revanche, pour avoir de l’huile de colza, de maïs, de soja, de
tournesol que sais-je encore, là il faut arracher les arbres pour y cultiver
des oléagineux à leur place !
On est bien en pleine « cruchitude-attitude » de
« néo-sachant » qui décidément se comporte comme autant d’analphabète.
Et dire qu’elle a failli être élue Président…
En bref, les gaulois, ils ont bien que ce qu’ils méritent : Une
succession de « non-choix » !
Soit un excité du bocal et de la talonnette en la personne de
« Bling-bling », soit la meuf – celle qui n’a rien dans le cerveau –
au « capitaine de pédalo ».
Et à eux tous, ils peinent quand même de finir de vous ruiner !
C’est que l’écologie, c’était le thème de la semaine dernière !
Pensez donc : « Poux-tine » passe visiter le pavillon russe
de l’expo-de-Milan ; il en profite pour aller en serrer 5 au premier
ministre local, puis va jusqu’à Rome recommencer la manœuvre pour desserrer, un
peu, son isolement diplomatique auprès du Président-rital, et hop, il se pointe
au Vatican avec une heure de retard…
On peut comprendre, l’aéroport de Rome, en ce moment, c’est le
boxon : Ils ont fermé une des aérogares pour cause d’incendie préalable et
que ça a pollué le bâtiment de suies néfastes à la santé des personnels qui y
vaquent.
Passons, ce n’est pas le plus grave.
Ce qui reste de tout ça, c’est la nouvelle encyclique papale assez
formidable.
Je croyais qu’il était chrétien, celui-là, puisque je le suis moi aussi
pour être un « papiste » indécrottable.
Eh bien, j’en reste sur le kul pour tout vous dire !
Plus centaine de page pour nous rappeler la vision christique du jardin
d’Éden.
Après tout, dans la Genèse, il est clairement dit, me souvins-je encore,
que le Créateur, dans son immense miséricorde, offre à sa créature la planète
toute entière à sa libre disposition.
« Libre » d’en disposer comme il peut…
Qu’il se démerde avec ça, Lui plus Pilate que Ponce, il s’en lave les
mains.
Et que voilà que c’est ce qu’il fait, l’Homme, quitte à en faire une
poubelle, mais le Pape « François 1er » n’hésite pas à
emboîter le pas d’opinion, des opinions rien de plus, scientifiques parfois
controversées.
Notez que se rappelant de l’épisode, également controversé de Galilée, il
finit par alléguer que « l’Église n’a pas
la prétention de juger des questions scientifiques » (VI, III, 188) – on
est donc bien dans le domaine de l’opinion – son encyclique témoigne en fait du
contraire puisqu’elle prend directement parti sur la question climatique (le « réchauffement » serait indiscutable)
avec comme conséquence, entre autres, le fait que le principe de précaution
doit être respecté (V, III, 186).
Un truc inventé par « le Chi » il y a quelques années avec la
taxe sur les billets d’avion…
Quelle conversion au chiraquisme !
Car l’essentiel de l’encyclique, au lieu de nous parler d’amour du
prochain, au moins du respect d’autrui, quelles que soient sa religion et sa
couleur de peau, concerne l’« écologie
profonde » qui y est développée en réponse à la « détérioration globale de l’environnement ».
Celle-ci devrait entraîner un changement « dans le comportement de l’humanité » pour mettre fin à la « culture
du déchet » et aboutir au « développement
durable ».
Bon, jusque-là, pourquoi pas : Si le pape veut voter pour « konstat-sot »
ou « Sicile-du-flot-vert », je reste assez chrétien et même « Républicain-démocrate »
pour respecter ses choix.
Mais là, il va carrément plus loin : Le « modèle actuel de production et de consommation » (I, I, 26) doit
être changé !
Aïe …
C’est à se demander (respectueusement) s’il a jamais consulté un « bon »
manuel d’économie et surtout s’il a jamais ouvert les yeux sur le monde qui
l’entoure.
« Le tout est supérieur à la partie
» (IV, I, 141) ; « la qualité
de l’eau disponible se détériore constamment » (I, II, 30) ; « les personnes marginalisées sont toujours
plus nombreuses » (IV, IV, 158) ; etc.
On dirait du « Mes-Luches » !
On savait que ses maîtres mots sont la critique radicale de
l’individualisme et le rejet obsessionnel de l’« argent », un peu comme notre « Capitaine de pédalo » avant
qu’il ne se fasse élire…
« Mais ça, c’était avant ! »
Depuis, vous aurez noté qu’il a un peu, un peu évolué : Même ses
ministres usent et abusent encore et en famille des facilités républicaines
pour assister à un match de foot, préparer une énième rencontre sportive…
avec du pognon pas à eux !
Ainsi, le 16 mai 2013 dans un discours devant plusieurs ambassadeurs, le
Pape avait déclaré que la pauvreté devenait plus criante et qu’une des causes
de cette situation se trouvait dans le rapport entretenu avec l’argent. Il
rejetait le « fétichisme de l’argent
» et la « dictature de l’économie sans
visage » : Vous reconnaissez les mots, au moins ?
Il constatait que si le revenu d’une minorité s’accroissait de manière
exponentielle, celui de la majorité s’affaiblissait, et que ce déséquilibre
provenait d’idéologies promotrices de l’autonomie absolue des marchés et de la
spéculation financière !
Le 22 septembre suivant, il dénonçait l’idole qu’était l’argent et le
chômage « conséquence d’un choix mondial
» et d’un système économique dans lequel l’argent commandait !
Le 25 novembre 2014, dans un discours devant le Parlement européen, il
critiquait l’individualisme et la revendication toujours plus grande de droits
individuels au profit de la culture de l’opulence.
Enfin, le 1er décembre suivant, il abhorrait une nouvelle fois
le « Dieu argent ».
Personne ne lui a donc jamais dit que l’argent n’était qu’un moyen, un outil,
qui finançait le progrès technologique, la connaissance scientifique ouverte au
plus grand nombre sortant de l’obscurantisme pour aller vers la, « les
lumières » de la connaissance ?
Dans son encyclique, le Pape repend ses thèmes de prédilection : Critique
de la « finance » – sans que l’on
sache ce dont il s’agit précisément, mais un peu de démagogie ne fait pas de
mal… – et du consumérisme (I, III, 34), de la spéculation (I, VI, 56), de
l’individualisme et de l’égoïsme (IV, V, 162), du marché (VI, I, 203), etc.
Le Pape ne nie pas le progrès technique, mais il prétend que la « croissance de ces deux derniers siècles n’a
pas signifié sous tous ses aspects un vrai progrès intégral ni une amélioration
de la qualité de vie » (I, IV, 46).
Aïe, dis-je !
Quant à l’amélioration de la qualité de vie, il s’agit sans doute d’une
tragique erreur : « François 1er » s’est-il demandé quelle
était la « qualité de vie » d’un
paysan ou d’un ouvrier dans les divers pays européens au début du XIXème
siècle ?
Il n’était pas né, alors il ne se souvient plus très bien…
Pourtant, le moindre ouvrier gaulois d’aujourd’hui présente une qualité de
vie inconnue d’un « bourgeois » d’il
y a deux siècles !
Et cela grâce au « modèle de développement » que le Pape vitupère…
Quelle cécité !
Quant au nombre de pauvres en proportion de la population mondiale, il est
descendu à un niveau historiquement bas, toujours grâce au même modèle !
Et ça va continuer si personne n’entrave le mouvement.
La grille de lecture que fait « François 1er » de la
civilisation occidentale paraît se calquer, de façon assez étonnante, incroyable
même, sur une vision gôchiste des années 1960-1970 !
C’est quasiment du « lambertisme-avancé ».
Ainsi, lorsqu’il reprend l’interrogation des évêques de Nouvelle-Zélande
qui se sont demandés ce que le commandement « tu ne tueras pas » signifie quand « vingt pour cent de la population mondiale consomme les ressources de
telle manière qu’il vole aux nations pauvres, et aux futures générations, ce
dont elles ont besoin pour survivre » (II, VI, 95), il reprend le schéma
crypto-marxiste de la lutte des classes adaptée au Tiers-monde, victime des
méchants capitalistes occidentaux…
Euh, « tu ne tueras pas »,
les curetons de mon enfance, en catéchisme ne m’avaient pas ouvert les yeux de
la sorte : Moi je pensais qu’il s’agissait seulement de ne pas ôter
volontairement la vie à autrui !
L’accident de la route ou même « médical », ce n’est pas visé…
Oui mais bon alors, si la Saint-Père se convertit sans prévenir au
proto-néo-post-colonialisme anticapitaliste sans prévenir, a-t-il au moins
quelques solutions – de celles « qui marchent » – à nous
proposer ?
La remise en question générale des «
modèles de développement, de production et de consommation » (IV, I, 138) ?
L’interventionnisme économique (III, III, 129) ?
La priorité au transport public (IV, II, 153) ?
La mise en place d’une « autorité
politique mondiale » dans la lignée de certains de ses prédécesseurs (V, I,
175) ?
Enfin et surtout « une certaine
décroissance dans quelques parties du monde » (V, IV, 193) ?
Un « décliniste »
de plus ?
Critiquer les « mythes » de la modernité « individualisme, progrès indéfini, concurrence, consumérisme, marché
sans règle » (IV, II, 210), c’est bien charitable, mais il semble manquer
cruellement, dans cette encyclique qui prétend défendre « les sans-dents »
– le leitmotiv Papal – une analyse des causes du développement, donc des rapports
entre richesse et pauvreté.
Pourquoi et comment devient-on riche ?
Pourquoi reste-t-on pauvre ?
À quoi sert-il de devenir hyper-riche ?
Il est manifeste que le Pape n’en a aucune idée.
C’est le développement qui est exceptionnel dans l’histoire de l’humanité
et « François 1er » devrait en prendre conscience, car c’est
lui qui finance et motive la recherche de solutions pérennes pour le plus grand
bien de l’humanité toute entière et toujours plus nombreuse qui cherche encore
et toujours à satisfaire ses propres besoins…
Passons !
Le plus drôle, c’est le paragraphe le plus antilibéral qui allègue de
l’incompatibilité entre libéralisme et défense de l’environnement : « Il faut toujours se rappeler que « la
protection de l’environnement » ne peut pas être assurée uniquement en
fonction du calcul financier des coûts et des bénéfices. L’environnement fait
partie de ces biens que les mécanismes du marché ne sont pas en mesure de
défendre ou de promouvoir de façon adéquate ».
Dit autrement c’est la « conception magique du marché » qu’il
faut rejeter et qui laisse à penser que les problèmes se résoudront tout seuls
par l’accroissement des bénéfices des entreprises ou des individus.
« Est-il réaliste d’espérer que
celui qui a l’obsession du bénéfice maximum s’attarde à penser aux effets
environnementaux qu’il laissera aux prochaines générations ? Dans le schéma du
gain il n’y a pas de place pour penser aux rythmes de la nature, à ses périodes
de dégradation et de régénération, ni à la complexité des écosystèmes qui
peuvent être gravement altérés par l’intervention humaine. » (V, IV, 190)
Il ne rigole pas, là, en plus…
C’est assez étonnant d’obscurantisme !
Qui a dit que l’individualisme, attaché consubstantiellement à la personne
humaine que le Pape prétend pourtant défendre, est synonyme de liberté ?
Liberté à l’image du Créateur originel des religions monothéistes.
Que Liberté, individuelle veut également dire « responsabilité »
individuelle.
Et que s’il est question de sanctionner des comportements déviants d’un
libre-arbitre destructeur ou seulement ravageur, ne serait-ce que pour être
dissuasif, il reste évidemment chrétien d’autolimiter sa propre liberté quand
elle nuit à autrui : Chacun sait cela, sans avoir à en appeler à une
autorité mondiale, supranationale, ou Papale, ni encore moins à devenir « décliniste »
à en souhaiter « une certaine
décroissance dans quelques parties du monde » (V, IV, 193).
C’est finalement la liberté, et le respect du droit privé de la propriété
de ce qu’on met dans sa bouche, que le Saint-Père semble ne plus reconnaître.
Le droit de vivre est un droit absolu, et le remettre en cause par respect
premier de l’environnement, puisque la planète est un don de Dieu fait aux
hommes dont ils sont responsables, certes, mais d’abord un moyen de faire vivre
sa créature !
Va falloir que j’aille à Rome lui expliquer que ces impératifs sont loin
d’être contradictoires, au contraire.
Je suis d’ailleurs sûr qu’il sera d’accord avec moi.
Vous pariez combien ?
Toujours une bouteille d’eau de Zilia (zéro-nitrate) ?
Enfin bref, une semaine hilarante : Le Pape rencontre Poux-tine »,
le tsar du FSB ex-KGB, et il en devient « écolo » en diront la
plupart.
Un des problèmes de l’écologisme des « bobos », c’est qu’il mène
tout droit à la « cruche-attitude » : En témoigne « Ségololo ».
Perso, je pense que tous ces gens-là devraient causer du stock limité de
phosphore, sous toutes ces formes, parce qu’on le balance à la mer et qu’il n’y
a plus que 340 ans de stock.
Et sans phosphore, aucune vie n’est possible, même sur la planète bleue.
C’est LE facteur limitant de l’avenir de l’humanité que tout le monde veut
ignorer.
C’est ce que je lui dirai.
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