Avertissement
: Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure
construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec
des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou
existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur
la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Cette affaire aura en réalité commencé en novembre 2016.
La nouvelle était arrivée jusqu’au Kremlin : « Charlotte »
l’agent « très spécial » des services très secrets français, membre d’un
service qui n’existe même pas, qui n’est pas issu du 11ème de choc,
ni du SA de leur contre-espionnage, après une disparition restée inexpliquée au
cours d’un vol transatlantique depuis un avion commercial, était
miraculeusement réapparu au milieu de l’Océan Indien après plusieurs mois
d’absence.
Ce qui avait tiré une réflexion au maître des lieux du genre, « mais il est increvable celui-là »
et de rajouter « dommage qu’il ne
soit pas né Russe ».
Des propos confidentiels qui ont exfiltré vers quelques services du
renseignement russes et ils sont si nombreux.
Le dossier avait été sorti des archives où on pouvait se rendre compte que
le bonhomme avait un pedigree « hors normes » pour travailler aussi
pour la CIA américaine, le SIV papal, les SIS britanniques et encore réalisé quelques
prouesses d’ingénieur aéronautique pour les chinois…
Une perle.
Ces derniers l’ont d’abord fait voler sur leur dernier prototype de
chasseur en cours de développement à l’époque, le J21, et l’avaient envoyé ensuite
en Corée du Nord à sa demande pour aller corriger le dictateur local, alors que
Sukhoï l’avait également invité à voler sur un prototype de 5ème
génération, le T50[1]…
Le FSB découvre à cette occasion qu’il a déjà un « officier traitant »
de la maison en la personne d’Irina Dichnikov, elle-même en couverture d’ingénieur
chez l’avionneur russe.
Le FSB l’aura envoyée avec pour mission de reprendre contact avec Paul de
Bréveuil, dit « Charlotte » (du nom de la patrouille de
super-étendard qui avait sauvé la vie d’un pilote américain à l’occasion d’une
mission contre des Talibans entre le Pakistan et l’Afghanistan).
Seulement, l’officier Dichnikov était revenue de Paris sans la moindre
information utile.
Black-out total, « Charlotte » ne voulait plus être vu en sa
compagnie.
D’après les rapports, elle était pourtant devenue sa maîtresse d’un moment
après leur première rencontre sur un salon du Bourget et le « brave »
ne serait pas insensible aux charmes féminins. Tous les charmes féminins,
puisqu’on supputait des « conquêtes » par dizaines, place Loubianka…
Si « la cible » se voulait mystérieuse, c’est qu’il y avait des
renseignements à saisir, à glaner en déduisit un officier du FSB.
Oui mais lesquels ?
Et comment savoir puisque le lien de première-main était devenu obsolète ?
À force de « gratter », une petite cellule s’était constituée
autour de ce dossier, menée par le capitaine « Igor », un bon élément.
Pour découvrir que la CISA, l’une des sociétés de « Charlotte »,
était dirigée par un ancien amiral français à la retraite, Gustave Morthe de
l’Argentière, et s’occupait de gérer un « Big Data » antiterroriste
pour le compte des services de sécurité français.
Au moins un temps…
Parce que ledit logiciel de traitement d’un « big data » aurait
été cédé à « Pamentir », un fournisseur de la NSA américaine au moment
de la disparition de « Charlotte »…
Et le bonhomme aurait depuis et de nouveau disparu aux îles Chagos, un
archipel sans intérêt, sans ressource peuplé de quelques militants autochtones « agités »
et sans financement, œuvrant pour un rattachement à l’Île-Maurice, plantée au
milieu de l’Océan Indien sous les tropiques, à proximité de l’équateur.
Le seul intérêt de l’archipel reste d’accueillir la base de Diego Garcia
louée aux américains, posée nettement plus au sud.
En « grattant » encore un peu plus et en faisant tourner les
yeux des satellites-espions vers ce petit bout précis de l’archipel, à quelques
centaines de kilomètres au nord-ouest de Diego Garcia toujours sous
surveillance, le GRU (le renseignement militaire russe également mobilisé), y
détecte effectivement une activité inaccoutumée sous la surveillance conjointe
des marines britanniques – qui exerce la souveraineté sur ces îles – et de l’aviation
américaine, au sud-est.
Pas moyen d’aller « discrètement » faire croiser un
« chalutier-espion-ravitailleur » dans ces eaux sans attirer
l’attention. Quant à détourner un sous-marin de ses zones de patrouille
habituelles, la marine s’y opposait pour des raisons d’intendance : les
observations satellitaires devaient suffire à comprendre ce qui se passait
là-bas.
Ce qui n’est pas faux…
Par ailleurs, d’autres rapports indiquaient que « Charlotte »
était devenu probablement archi-milliardaire. Vraisemblablement à la suite de
la vente de son logiciel autorisée par le ministre des finances et de
l’économie de l’époque, depuis devenu de son côté président de la République
Française, son « complice »[2].
Ensuite, avec semble-t-il avec des opérations spéculatives sur le Bitcoin
juste avant que sa valeur ne s’effondre, le tout cantonné sur un support juridique
Luxembourgeois, les fonds gérés par une britannique elle-même fichée par les
services, sa fortune aurait été démultipliée sans qu’on puisse en évaluer le
volume et l’étendue…
La Grande-Bretagne, une fois de plus, là où toutes les pistes finissent
par aboutir quelle que soient les époques, finalement !
Impossible d’en savoir plus dans ces conditions, sauf à noter une montée
en puissance dans le capital de NVIDIA, et là encore avec une sortie récente,
avant que la valeur ne s’effondre à son tour.
NVIDIA est une entreprise qui imprime des cartes graphiques jusque sur la
plupart des PC du monde et les « mineurs » de Bitcoin en font un
usage immodéré pour crypter les transactions des blockchains de la
crypto-monnaie…
Ça consomme beaucoup d’énergie et de mémoire informatique, ça encombre les
réseaux câblés et, avec le récent effondrement du Bitcoin et dans son sillage
celles des autres crypto-monnaies, les transactions ne sont plus aussi
lucratives que précédemment, ce qui a ralenti la progression du cours de
l’action NVIDIA qui en est venu à se retourner…
D’autant que les chinois, gros clients de ces cartes, s’étaient mis à les copier
en catimini.
Que fait donc « Charlotte » aux îles Chagos, un cœur de l’empire
britannique battant pour les Mountbatten, à bâtir une piste d’avions et autres
travaux de terrassement, alors qu’on le dit – d’après des rumeurs à confirmer –
sur le coup du rachat d’une compagnie de croisière, toujours et encore anglaise,
et qu’il n’a plus besoin de s’activer pour gagner sa pitance quotidienne comme
des milliards d’êtres humains sur cette planète pour faire partie du club des
2.200 milliardaires que porte le globe terrestre ?
Le FSB se renseigne également de son côté : il a une femme restée à
Paris avec leurs deux enfants en bas-âge, mais elle est en permanence
« sous protection ». Les « extraire » pourrait s’avérer
compliqué, voire désastreux.
En effet, on aura noté que son épouse a été récemment opérée en Californie
pour lui remettre droite sa jambe[3].
Or, cette jambe aurait été cassée et mal remise à l’occasion d’une
opération initiée par les collègues nord-coréens en vue de
« soumettre » l’agent « Charlotte ».
Une idée qui a tourné au fiasco désastreux : « Charlotte »
aurait été allé libérer la mère de ses gamins tout seul jusqu’au fin fond du
bled algérien, aurait massacré le commando de kidnappeurs et serait ensuite
allé à Pyongyang – mais là ce n’est pas encore confirmé – mettre une raclée au
dictateur coréen en paiement de son initiative malheureuse !
Un « dur », implacable…
Ce qui paraît aberrant quand on connaît les mesures de sécurité qui
entoure le jeune dictateur, mais tout ce qu’on sait qui a pu être confirmé,
c’est que Kim-Jong-Un avait disparu peu après des écrans radars pendant
quelques semaines et est bien réapparu en public avec une canne pour forcer encore
un peu plus les mesures de rétorsions à l’encontre de son entourage habituel et
relancer sa course aux armements nucléaires…
Au grand-dam de l’administration américaine et de la communauté
internationale du moment devenue aveugle puisque Pyongyang dissimule désormais
nettement mieux ses laboratoires de recherche militaire, ce qui était jugé
positif par le service parce que ça mobilisait la puissance américaine sur un
front inattendu et ouvert sans support ni de Pékin, ni de Moscou !
Il n’y a peut-être pas que du faux dans toutes ces informations…
Plus fort et plus récemment, d’après quelques « taupes » du
service, au sein même des services de Makarond à la Présidence de la République
française qui semble s’en méfier pour une raison qui n’aura pas filtré, on
rapporte que le président aura été « impressionné » par la
détermination de leur officier supérieur à faire la peau à toute personne,
ascendants et descendants inclus, qui tenterait de le contraindre…
Probablement un fait à rattacher à la démission du CIMA de l’époque, mais
dont on n’a peut-être pas perçu les vrais « liens de causalité »[4].
Juste une rumeur, car il n’y aurait aucune raison que les deux hommes se soit
rencontrés.
Jugement impromptu du maître du Kremlin qui se tient au courant par
épisodes, « c’est probablement vrai.
Ce gars-là, je l’ai déjà dit, est « hors normes », capable de
l’inattendu pour protéger sa famille. Une menace à ne pas prendre à la légère
avec ce diable d’homme… »
On laisse tomber, alors ?
« Pas nécessairement. Mais ce
n’est sans doute pas la meilleure façon de le suborner. Trouvez-moi une astuce
sous fausse bannière pour le faire sortir du bois ! »
Il en a de bonne l’ex-lieutenant-colonel du KGB…
« De toute façon, ce qui nous
intéresse, ce n’est pas lui mais, d’une part ce qu’il est allé faire en Chine à
la suite de son passage éclair en Corée, d’autre part ce qu’il fait en ce
moment à travers sa boîte d’informatique, et enfin ce qu’il prépare dans
l’océan indien avec les anglais. Le reste, ma foi… »
Pour la première question, les services savent à peu près : il a fait
voler un prototype autour du globe en vol extra-atmosphérique et hypersonique.
On l’a vu passer sur les radars de veille et d’alerte.
« Mais les chinois n’ont pas
refait voler ce prototype depuis… »
Ce qui expliquerait peut-être aussi leurs « percées »
inattendues sur les technologies des missiles hypersoniques et leur prochain
vol vers la face cachée de la Lune…
Le prototype n’aurait aucun intérêt exploitable.
Pour la seconde, on peut tenter de cracker ses serveurs avec l’armée des
trolls dont dispose les services.
« Vous pouvez toujours tenter
de le faire, mais vous n’y parviendrez pas : il s’agit d’un as. »
Et si c’est le cas, ce serait aussi prendre le risque de se dévoiler…
Par ailleurs « l’armée de trolls » reste avoir un autre
objectif bien plus vaste pour la sécurité de la Russie : désorganiser les
pays à l’occasion de leurs élections successives en vue de fragiliser les blocs
géopolitiques…
Pour la troisième, il faudrait pouvoir l’approcher.
Et de conclure une fois de plus : « Vraiment dommage qu’il ne soit pas né russe, celui-là… »
Les instructions sont revenues comme d’une énigme avec cet ordre absurde :
« se montrer intelligent »…
Espionner, voire retourner, un agent apparemment assez exceptionnel pour
impressionner l’un des leurs qui se maintient à la tête de l’État depuis de si
nombreuses années, sans pour autant se faire prendre la main dans le sac, parce
que le maître du Kremlin ne tient pas à subir le sort que celui du dictateur
Nord-coréen, ce serait presque « mission impossible ».
Qui ne tente rien, n’a rien…
« On ne touche pas à un seul
cheveu de sa famille » : c’est de toute façon trop dangereux et
contre-productif sur le plan psychologique. Or, c’est ce qu’il y a en
préparation qui intéresse les responsables, le contenu de sa tête, pas le reste
qui ne justifierait pas une « mission spéciale ».
Il ne s’agirait pas de la « mettre en vrille » la cible
avec un cas cornélien à résoudre…
Pourtant les services savent y faire, mais ils manqueront de temps, les
français mettront alors tout en œuvre pour récupérer leur agent ou… le
neutraliser, « l’effacer », l’abattre !
Il s’agit donc d’être plus malin en mobilisant les « têtes
d’œuf » des services, de tous les services.
Qui ont une très, très longue histoire…
[1] Cf.
« Les enquêtes de Charlotte », épisode « Au nom du père (tome
II) » aux éditions I3
[2] Cf.
« Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit - suite »
aux éditions I3
[3] Cf.
« Les enquêtes de Charlotte », épisode « Laudato sì…
» aux éditions I3
[4] Cf. «
Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit - suite » aux éditions I3
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