Je suis en vacances depuis quelques jours…
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une
fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de
l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Parti loin de mes contraintes quotidiennes, quelle que part autour du
globe. Peu de monde sait où, et ça me convient très bien comme ça.
D’ailleurs, même pas moi ne sais si je reviens, où et quand : la vie
décidera à ma place, comme elle a toujours fait de ma pauvre destinée sans
intérêt.
Néanmoins, je vous laisse quelques billets pour le reste de l’été.
Comme à l’accoutumée en cette période et depuis quelques années, il s’agit
d’un roman (sans aucun intérêt pour le destin de l’humanité…).
Tout est parti d’un « mystère » assez incroyable : le 4
mars 2018, Sergueï Skripal (ancien agent de renseignement militaire russe puis
espion britannique) et sa fille Ioulia Skripal ont été empoisonnés à Salisbury
en Angleterre, avec un agent neurotoxique de la classe des Novitchok.
Le 26 mars 2018, Sergueï était toujours dans un état critique et les
médecins disaient qu’il ne pourrait pas se remettre entièrement de cet
empoisonnement. Ioulia, peu de temps après, a été de nouveau consciente et
capable de parler.
Son état n’est plus considéré comme critique dès le 29 mars 2018 et le 6
avril 2018, un mois après, la télévision russe diffuse un entretien
téléphonique où Ioulia Skripal dit à sa cousine que tout le monde se porte
bien, y compris son père. L’hôpital annonce alors que Sergueï Skripal se
rétablit lui aussi et n’est plus dans une condition critique.
STOP !
Comment peut-on survivre à un empoisonnement au fameux neurotoxique
Novitchok ?
Ne serait-ce que de la « gnognotte » post-soviétique ce
terrible gaz mortel ?
Normalement il y avait de quoi tuer toute la région… ou au moins une bonne
partie de la ville…
Alors quoi, nous prendrait-on pour des acéphales au QI de pétoncle ?
Là, sur le coup et vue la réaction surjouée des pouvoirs publics
britanniques dans les jours qui ont suivi, je m’interroge.
Le gouvernement de sa très gracieuse majesté a immédiatement accusé la
Russie de tentative de meurtre et a annoncé des sanctions diplomatiques, comme
l’expulsion de nombreux diplomates. Le Royaume-Uni a reçu le soutien des
États-Unis et de nombreux autres alliés, tandis que la Russie a nié ces accusations…
Les États-Unis, l’Union européenne, l’OTAN, la plupart des pays de l’UE et
d'autres pays comme le Canada et l’Australie, ont également pris des mesures
pour expulser des diplomates russes. La Russie, rejetant toutes ces accusations,
aura accusé le Royaume-Uni d’avoir empoisonné les Skripal.
Les scénarii possibles sont nombreux et les « manipulations »
d’information tout autant, et de part et d’autre.
On nous montre des images de deux officiers du GRU (l’espionnage militaire
russe) qui faisaient du « tourisme » à Salisbury au moment des faits.
Pour rencontrer leur ancien collègue devenu traitre à sa patrie
d’origine ?
Pour le retourner une nouvelle fois ou pour l’assassiner une dernière
fois ?
Le contre-espionnage britannique aurait-il pris les devant et chercher à
« piéger » les russes en goguette sur leur sol ?
Pour quels objectifs ?
Cherchez à qui profite le crime et vous aurez le mobile. De là, vous
pourrez tenter de comprendre qui a réalisé cet attentat…
Attentat foiré, faut-il bien immédiatement rajouter.
Or, le crime ne profite à personne : ni les Russes, malmenés sur le
plan diplomatique et exposés en Syrie, ni le gouvernement de sa royale majesté
qui ne saura pas sortir de son « Brexit », ni même les alliés pressés
d’expulser des « nuisibles ».
En effet, les « indélicats », il vaut mieux les surveiller tant
qu’on les a sous la main : au moins on sait ce qu’ils font, quels sont
leurs contacts et on peut en deviner leurs objectifs et … y parer !
Les expulser, c’est renoncer au bénéfice d’un immense travail de
surveillance réalisé en amont.
Et puis il y a un deuxième décès en juillet. Même produit, même mode
opératoire, mais sur une « cible » prise au hasard.
Comme pour compliquer encore un peu plus une enquête étrange, qui ne
désigne qu’un seul coupable : les services russes.
Et pas n’importe lesquels : leurs militaires.
Incompréhension de ma part : si un militaire ne sait plus se servir
correctement des armes qu’on lui confie, où va-t-on ?
S’il laisse trainer des munitions dans la nature, qu’a-t-il appris dans
ses écoles d’officier ?
Les miens – ceux de mon service militaire – obligeaient les sous-officiers
à faire ramasser toutes les douilles brûlées lors d’un exercice, même celles
« à blanc ».
Pas de traces, jamais.
On comptait et quand il en manquait une seule, on repartait pour la
journée pour la retrouver…
Inutile de vous dire que c’était largement assez pour que mon « unique
neurone » puisse imaginer une opération « sous fausse
bannière ».
Et pourquoi pas le FSB contre le GRU ? Les uns manipulant les autres
pour un objectif encore plus « souterrain » tel que personne n’y
comprendrait jamais rien…
Alors je me suis documenté sur leurs pratiques, opérations et acteurs de
l’ombre.
Et j’ai été surpris par la quantité de « matière » déjà
existante dans les livres d’Histoire.
Les Russes et les opérations de l’ombre, c’est une très longue histoire de
pouvoir qui remonte à Ivan le terrible !
Et qui n’a jamais cessé…
Je vous raconte tout ça dans plusieurs chapitres qui vont suivre cet
été : édifiant !
Mais le plus intéressant reste tout de même les conséquences
« sournoises » de ces turpitudes : un vaste nettoyage
d’officiers supérieurs et généraux dans les rangs des services concernés,
directement en Russie.
Les maîtres du Kremlin font tous la même chose depuis la Grande
Catherine : ils tiennent leurs services en les montants les uns contre les
autres. C’est leur façon de se maintenir au pouvoir et c’est
« saignant » !
Là-dessus, je dois vous dire que je ne comptais pas écrire un nouvel opus
des « Enquêtes de Charlotte » depuis « Ultime
récit – suite » de l’année dernière. Il y a plusieurs raisons à
cela : mon « Gardien » prend en main l’exploitation éditoriale
de mes « écrits passés ». Je me sens un peu dépassé pour n’avoir plus
la force de faire des romans nouveaux : c’est chronophage à outrance et
avec l’âge (et mes pathologies harassantes), je n’en ai plus ni le goût ni la
force, ni même l’envie.
Je lui ai confié mes manuscrits et il se débrouille avec, avec seulement jusque-là
… deux publications alors qu’il y a la matière à une vingtaine : il n’a
plus 20 ans lui non plus.
Passons : lui aussi ne se sent plus la force d’en faire beaucoup plus.
À suivre…
La seconde, c’est que de fournir un « suspens » avec un
personnage central qui connaît son avenir (l’aboutissement logique de
« Ultime récit – suite »), c’est tuer toute intrigue, puisque les
choses sont connues par avance…
Je n’y avais pas songé, jusque-là.
Du coup, pour contourner la difficulté, il m’a fallu introduire un nouveau
personnage (rencontré à l’automne dernier dans « la vraie vie »).
Pour un rôle de fiction, comme d’habitude.
Quoiqu’il s’agisse d’une cascadeuse professionnelle, déjà un peu actrice
habituée aux rôles de composition.
Et le scénario s’est mis en place « à trois ». Mon gardien,
Alexis Dubois (la nouvelle venue) et moi.
Ce n’est donc que la première partie que vous allez retrouver cet été tous
les jours qui viennent.
Avec des chapitres un peu décousus, parfois de taille très différente,
mais plus courts que par le passé.
Donc plus facile à lire…
La seconde partie fera l’objet d’une écriture un peu différente, puisque
je n’y participerai pas ou seulement de loin. Elle prolonge pourtant ce récit
dans une même unité d’action.
Les deux, ensemble, feront en principe l’objet d’un ouvrage complet à
paraître en autoédition chez Amazon.com, probablement dans le courant de
l’automne.
Et moi, je « décroche » enfin !
Je me libère…
On en reparlera peut-être… ou peut-être pas !
En attendant, je vous souhaite à toutes et tous d’excellentes vacances et
une bonne lecture pour la poignée de « fidèles » qui persistent à fréquenter
ce blog durant la période estivale.
Bien à vous !
I3
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