Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 30 septembre 2015

La pensée unique aurait-elle encore frappé ?

Où sont les climato-sceptiques?

C’est un fait incontestable, on ne les entend plus, on ne les lit plus, notamment en « Gauloisie-du-COP21 ».
Ils ont manifestement disparu des médias alors que dans le monde anglo-saxon ce courant de pensée reste bien structuré et influent.
Curieux, non ?
 
Le réchauffement climatique, dont parlent à présent tous les principaux chefs d’État, et l’approche de la COP21 censée adopter des mesures pour le contenir en deçà de 2°C ont fait fondre le climato-scepticisme comme neige au soleil !
Merveilleux, n’est-ce pas ?
Et pas sans raison, mais qui n’ont rien de « scientifiques » (qui restent sans avancées significatives).
 
En tout cas, c’est l’impression que l’on pourrait avoir en « Gauloisie-climatique » où les vrais-faux duels savamment mis en scène entre «pro» et «anti» font de moins en moins la couverture des magazines.
Une situation qui pourrait tenir pour beaucoup au fait que le géophysicien et ancien ministre de « les Duc-à-Sion » nationale « Cloclo Allège », de loin le plus médiatique et le plus flamboyant des climato-sceptiques tricolores, a quasi disparu de la circulation depuis l’accident cardiaque dont il a été victime début 2013.
 
À moins que, me diriez-vous, tous ceux-ci se soient rangés aux thèses de l’aggravation du « global warning » porté par le prix Nobel-GIEC et que l’on en vient, petit-à-petit à un consensus tout autant global qui vise à « taxer » les citoyens des pays riches en faveur des pays en voie de développement, pour mieux leur imposer, après les pillages de leurs ressources naturelles, des interdictions nouvelles pour les empêcher d’accéder à un développement souhaité par eux-mêmes.
 
C’est d’ailleurs ce qui est en voie de se passer à l’occasion des 70 ans de l’ONU, avec déplacements des deux François, le papal « François Ier » et, « François III », amiral du pédalo à la fraise des bois dans le civil, le week-end dernier.
En effet, à New York, ce vendredi 25 septembre, les dirigeants du monde entier se sont réunis afin d’adopter officiellement 17 objectifs de développement durable.
Ce sommet spécial est suivi de la 70ème Assemblée générale ordinaire des Nations unies, qui a commencé avant-hier, où il sera question des progrès réalisés dans ce domaine et des propositions pour les années à venir.
 
Après le bilan du plan « objectifs du millénaire pour le développement » de 2000-2015 plutôt « mitigé », place aux ambitions pour les années 2015-2030 et aux « objectifs de développement durable », les ODD, le nouvel acronyme à la mode chez les « écololo-bobos ».
Les 193 membres de l’ONU ont décidé de 17 nouveaux objectifs de développement durable, qui font suite aux 8 précédents, lancés en 2000.
Ce nouveau programme est prévu afin d’éradiquer l’extrême pauvreté (pas la pauvreté tout-court,ni même la « moyenne », rassurez-vous !), de promouvoir la santé et l’éducation et, éventuellement, de maîtriser le réchauffement climatique : Transformer le monde d’ici à 2030, en somme !
Rien de moins.
 
Ne vous y trompez pas, le défi colossal de ce plan sera de trouver les fonds nécessaires, estimés entre 3.500 et 5.000 milliards de dollars chaque année, pendant 15 ans qu’on viendra vous piquer jusque dans le fond de votre poche, de gré ou de force.
Notez qu’à titre de comparaison, le PIB de la « Gauloisie-triomphante » s’élève à 2.806 milliards de dollars. Quand à celle de l’humanité toute entière, elle serait de 572.000 milliards de dollars en 2015.
Les financements à fournir seraient donc inférieur à 1 % de tous les PIB, moins que les dépenses militaires mondiales…
 
L’ONU prévoit ainsi d’instaurer quelques 300 indicateurs afin de juger des progrès accomplis par chaque pays. Le projet est lancé, celui d’un avenir plus serein dans ce monde « transformé » avec des progrès affichés, comme l’a encore montré récemment le chiffre des 17 millions de vies sauvées publié par le Fonds mondial.
Une avancée significative grâce au soutien apporté aux différents programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et encore le paludisme.
Notez qu’on crève encore moins de faim et des effets des guerres…
C’est dire les urgences.
 
Pourtant, qu’on ne s’y trompe pas. Outre-Atlantique, où le climato-scepticisme ne repose pas sur une poignée de scientifiques volontiers non-conformistes, la partie est loin d’être gagnée. «Le climato-scepticisme que nous connaissons ici na rien à voir avec celui du monde anglo-saxon, qui est beaucoup plus virulent, beaucoup mieux organisé et surtout extrêmement politisé, voire idéologisé», note le climatologue et membre de lAcadémie des sciences Hervé Le Treut.
Lan dernier, un sondage réalisé aux États-Unis par le « Pew Research Center » avait révélé que 80% des sondés saffichant comme démocrates reconnaissaient lorigine anthropique du changement climatique actuel, contre seulement 10% des républicains.
C’est dire le clivage politique…
 
Il faut dire également le climato-scepticisme ne rencontre pourtant – et depuis longtemps – plus aucun écho dans la communauté scientifique directement concernée, celle des climatologues.
En 2013, une méta-étude publiée dans les «Environmental Research Letters» a consisté à passer au crible près de 12.000 résumés de recherches menées par plus de 29.000 chercheurs entre 1991 et 2011. Résultat: parmi les 3.896 articles qui prenaient position sur les causes du réchauffement climatique des cinquante dernières années, 97,1% appuyaient le consensus selon lequel celui-ci était dû à lactivité humaine.
 
Quelques années plus tôt, une autre étude réalisée par deux chercheurs de l’université de l’Illinois avait montré que les doutes ne venaient pas, pour l’essentiel, des climatologues eux-mêmes, mais des spécialistes d’autres disciplines connexes, comme la géologie. Ce qui est bien le cas du ministre gaulois « dégraisseur de mammouth », mais aussi du climato-sceptique le plus bruyant à l’Académie des sciences gauloises, le géophysicien Vincent Courtillot, ou encore du thermodynamicien François Gervais, lequel a récemment publié aux éditions Albin Michel un ouvrage au titre éloquent, «LInnocence du carbone».
 
Résumée à gros traits, la thèse de Vincent Courtillot est que le réchauffement constaté peut très bien s’expliquer par la variabilité naturelle du climat, et notamment les fluctuations d’activité du soleil, sans qu’on ait besoin de mettre en cause l’accumulation dans l’atmosphère terrestre du CO2 et du méthane, les deux principaux gaz à effet de serre, en partie produits par l’activité humaine.
Et dois-je rappeler que le méthane file à haute altitude alors que le CO2, nettement plus lourd que l’air, plonge rapidement dans les océans et sur le plancher des vaches, hors celui des avions qui met plus de temps : Environ 125 g/km passager pour une voiture au diesel, 300 g/km passager pour un avion volant à 10.000 m d’altitude…
Pas du tout les mêmes « effets de serre » : Passons !
 
Les climatologues ne remettent évidemment pas en cause l’impact du soleil sur le climat de la Terre – ce serait parfaitement absurde! mais soulignent, avec le GIEC, que les différents cycles de notre étoile (le cycle de base étant de onze ans) ne peuvent venir que moduler faiblement, à la hausse comme à la baisse, l’effet de serre produit par le CO2 et le méthane, mais nullement se substituer à celui-ci pour expliquer le réchauffement.
«Aujourd’hui », explique Hervé Le Treut, « les gaz à effet de serre émis par l’homme sont tels que leur impact sur le climat mondial est d’une force équivalente à celle de l’ensemble des facteurs naturels de variabilité climatique, qu’il s’agisse des mouvements des océans et de l’atmosphère ou des cycles solaires. C’est ce qui rend la situation actuelle si délicate à analyser correctement.»
Alors pourquoi autant de certitudes affichées, oserai-je demander ?
 
La science du climat est éminemment complexe et ses conclusions, rarement simples, peuvent prêter à confusion, que ce soit de bonne foi ou pour alimenter la machine à fournir des argumentaires des climato-sceptiques anglo-saxons, comme la désormais fameuse histoire du «Groenland vert», présenté comme d'un paradis tropical d'il y a quelques millénaires.
 
Ces dernières années, des carottages très profonds ont été réalisés en Antarctique pour «lire» le climat du lointain passé de la Terre, la glace de la banquise pouvant être vue comme une sorte de réfrigérateur conservant en l’état les échantillons datmosphère de toutes les époques. Certaines de ces études ont donné du grain à moudre aux climato-sceptiques militants : Ceux-ci se sont en effet emparés du fait – avéré – que les carottages montraient que l’élévation de température précédait de quelques centaines d’années une hausse de la teneur en CO2, d’où ils ont conclu que celle-ci ne pouvait être la cause de celle-là, mais bien plus une conséquence.
Pour eux, c’est l’évaporation atmosphérique causée par le réchauffement qui fait augmenter le CO2 et non l’inverse.
Or, sur le temps long de la géologie, la première cause des changements climatiques est l’évolution des paramètres astronomiques – la façon dont la Terre tourne autour du Soleil et sur elle-même, son inclinaison par rapport à l’écliptique, etc. Mais ces «forçages» astronomiques n’agissent pas seuls; à leurs effets sajoutent des rétroactions de toutes sortes. Ainsi, il est tout à fait possible dimaginer quun changement dans linclinaison de la Terre ait, à une époque donnée, davantage exposé lun de ses pôles aux rayons du soleil. Le réchauffement de cette région et l’évaporation consécutive augmentent la teneur en CO2 de cet hémisphère. Mais ce gaz circule et gagne l’autre hémisphère, qu’il réchauffe à son tour, par effet de serre cette fois : Il y a eu rétroaction.
 
D’un autre côté, les « raccourcis simplificateurs » et tendancieux des climato-sceptiques exaspèrent les climatologues orthodoxes : «Jen veux aux climato-sceptiques et aux médias davoir confisqué le mot de sceptique à leur seul usage, » regrette Hervé Le Treut.
« Tout chercheur digne de ce nom devrait s’afficher comme “sceptique’’, puisque le doute est l’essence même de la démarche scientifique. Mais pour autant, nous ne pouvons passer notre temps à ressasser des débats techniques qui ont été tranchés depuis longtemps et sont désormais enseignés en masters. Que nous débattions, oui! Mais à condition que ce soit sur les vraies questions.» 
 
En clair, circulez, il n’y a plus rien à débattre !
Hormis peut-être sur les enjeux (économiques, sociaux, politiques) du réchauffement et les mesures à prendre pour éventuellement parvenir à le limiter.
Personnellement je dirai, « s’adapter » à la nouvelle donne climatique qui va émerger.
 
Or, la COP21 ne sera même pas loccasion de le faire : Pour les instances mondiales, il s’agit de limiter le réchauffement à 2°C par rapport à 1990.
Et on en serait déjà à 0,85°C pour une élévation généralisée du niveau des mers de 3,3 millimètres/an…
Précis les mesures, n’est-ce pas !
Et dites-moi donc pourquoi 2°C ou 1,99°C et pas zéro, SVP ?
On renoncerait déjà à la « performance » ?
Parce qu’elle est impossible à atteindre, mais n’empêche nullement les « deux François », le nôtre surtout, de faire le guignol aux frais du kontribuable dans la perspective des élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, pour une réunion « mondiale » au Bourget qui se tient du 30 novembre au 11 décembre.
 
Pari audacieux : Deux déculottées la même semaine, « Gras-nul-laid » entrerait en campagne électorale présidentielle (23 avril et 7 mai 2017) avec un lourd handicap à faire oublier.
Mais une seule (dans les urnes) pourrait être effacée par un succès au Bourget : C’est d’ailleurs ce que l’on va nous en dire à longueur d’onde.
Ce sera forcément une « grande avancée » pour le sort de l’humanité.
Alors qu’il s’est joué, au moins pour partie à New-York le week-end dernier.
 
Ah, au fait : Avec la « pensée unique » et son bras armé qu'est la « police politique », vous n’en avez pas marre qu’on nous prenne pour des andouilles, vous ?

mardi 29 septembre 2015

Das a-otto ? Kolossal !

On s’en doutait un peu…

Souvenez-vous, en juin dernier, je m’insurgeais déjà – mollement, il est vrai – de la « fiscalité-comportementale » relative aux voitures hybrides.
Quelques calculs plus tard, on pouvait se rendre compte de l’évidence, à savoir que tous les taux d’émission de CO2 inscrits sur nos cartes-grises et autre catalogue-constructeur étaient complétement, totalement archi-faux.
Du délire avec quelques autres « combinazione » à la clé que ça peut générer.
Même si c’est parfois de pas beaucoup, quand on était très « calme » avec la pédale d’accélérateur et économe avec sa pédale de frein, mais il faut être très « affuté ».
Et fort habile avec sa boîte de vitesse.
Un peu similaire au dilemme « cap et vitesse », le couple infernal de tout bon « régatier-voileux », entre trois bouées et avec des vents changeants…
 
Depuis, le scandale des « normes » a explosé. Et c’est tombé sur les plus tricheurs, en tout cas les plus « assez kons » pour admettre la tricherie, le nez plongé dans leur kaka.
Ce qui est assez drôle, parce qu’on s’en doute : Tout le monde triche !
 
Résultats à prévoir, le pédégé de la boutique a fini par donner sa dem’ pour aller toucher sa retraite chapeau, le titre s’est effondré en bourse, des fonds de pension des retraités américains et autres « fonds souverains », notamment qatari, ont perdu des milliards en quelques heures ; les amendes vont pleuvoir, les condamnations judiciaires et même pénales aussi, des milliers d’avocats s’affairent déjà à monter des « class-action », des millions de voitures vont être rappelées, et plus grave, la confiance dans l’industrie mécanique allemande, va sans doute s’effondrer.
D'ailleurs pour en rajouter, on nous ressort depuis le Brésil ces affreuses histoires dictatoriales des années 60 où les même arrêtaient et torturaient leurs ouvriers ! Je ne te raconte pas : Se priver ainsi de main d'œuvre qualifiée ... enfin passons.
Demain, ce sera le cas des ventes de voitures neuves : Un dépeçage en règle !
Et une attaque qui va faire fondre la trésorerie du groupe ainsi que les effectifs de « laborieux ».
Fabuleux !
 
Eh oui, les ventes vont s’effondrer !
Il ne faut pas dékonner, quand vous achetez une bagnole, ce n’est pas pour son bonus écolologiste – même si vous êtes « SDF », Sans Difficulté Financière, pour vous payer le « droit de polluer » plus que sévèrement avec toutes sortes de malus –, mais bien pour emmener « votre nichée » en ballade au moins le plus souvent possible.
Alors confier la vie, que dis-je, l’existence future de ce que vous avez en principe de plus cher au monde, si cher que vous vous levez tôt le matin 5 fois par semaine, toutes les semaines, pour aller ramasser sa pitance quotidienne à en rentrer parfois jusqu’à tard le soir, à des « tricheurs » vantés comme les maîtres de la mécanique haut-de-gamme (the « Deutsch Qualität »), je ne vous raconte même pas votre appréhension légitime : « Ah que-quoi ? Et s’il y avait d’autres tricheries quant aux faiblesses du « tas-de-boue-a-roulettes » que j’ignore encore ? »
Rassurez-vous, pas plus que chez les concurrents, le logiciel de Bosch est disponible pour tous et on est même capable de le réinventer et de l'améliorer…
 
… Quoique, pas si « dindon-du-kon » plus que ça, on note avec ravissement ce sondage « Franco-gaulois » d’où il ressort que plus de neuf gaulois sur dix pensent que Volkswagen n’est pas le seul constructeur à contourner la loi sur les émissions des diesels.
Pour 58,5 % des sondés, tout le monde triche « probablement », et pour 32,6 % « certainement » !
« La confiance apparaît clairement rompue entre les consommateurs et les industriels, lesquels vantent pourtant la propreté de leurs diesels depuis des années et jurent leurs grands dieux qu’ils respectent les procédures d’homologation en vigueur dans les pays où ils opèrent », a commenté Caradisiac, l’auteur de cette étude d’opinion.
Il faut dire qu’elles sont à la masse, lesdites procédures.
Et l’urgence serait de les corriger.
Passons… on n’en est pas encore là avant quelques années.
 
Autre mauvaise nouvelle pour les constructeurs européens, alors que l’association les fédérant, l’ACEA, a lancé début septembre une campagne pour défendre le diesel comme moyen d’atteindre les objectifs d’émissions de CO2 à l’horizon 2020 : Près de six personnes interrogées sur dix (59,6 %) disent ne pas penser que le diesel soit « une motorisation propre », selon la même étude.
C’est sûr : C’est autant dégueulasse que la cague des chevaux-hippomobiles d’antan qui se répandait sur les trottoirs et dans les écuries !
Notez que je connais au moins un mek qui a fait fortune en ramassant du purin : Il le revendait comme de l’engrais à « champignon de paris », dans les champignonnières-campagnardes !
Et il est toujours malade quand son compte courant bancaire ne compte pas au moins 7 chiffres devant la virgule.
C’est vous dire s’il déprime depuis l’arrivée de l’Euro…
 
Et puis soyez sûr que l’avion pollue encore plus au kilomètre parcouru, mais lui le fait en haute-altitude pour des émissions qui mettent parfois des années à redescendre au ras du sol ou des océans où elles sont la nourriture du plancton et des végétaux…
… alors même que le trafic aérien n’est toujours pas concerné par les « écololos » !
 
Mais pas seulement : Le fleuron allemand entraîne dans sa chute les autres valeurs du secteur automobile. En « Gauloisie-routière », c'est le cas pour Peugeot qui trébuche en bourse, de Renault qui chute dans les mêmes proportions, mais aussi des équipementiers. Valeo, Plastic Omnium ou Faurecia, tous subissent une baisse importante de leurs cours depuis le début de la semaine dernière.
Demain, les « prétoleux », du secteur des travaux publics (à quoi serviront les routes, ponts et autoroutes sans moteur auto-mobile roulant dessus ?) et les chimistes à leur tour ?
 
Car si la maison Volkswagen brûle, le monde la regarde totalement ahuri.
Effondrement boursier, trucage devenu mondialisé, avertissement sur résultats, enquêtes pénales et autres « class-actions », excuses bafouillées… Le géant de l'automobile européenne est confronté à de multiples incendies.
Dans un communiqué le constructeur a avoué que le logiciel qui truquait les tests antipollution n'était pas installé seulement sur 500.000 voitures aux États-Unis, mais sur 11 millions de véhicules dans le monde.
L'équivalent d'une année de ventes pour la firme de Wolsfburg (Basse-Saxe) !
 
Autre dégât collatéral : Si pour l’heure n’est concerné que l’ensemble des moteurs diesel de « type EA 189 », ce qui implique que Volkswagen, Skoda, Audi, Seat, ou encore Porsche sont aussi certainement concernés, demain on recausera des Mercédès et « BM », encore plus pointus sur ces sujets.
Alors question subséquente : Qui va financer les travaux de recherche pour améliorer encore les cycles de combustion ?
 
Rappelons que l'Europe avait adopté, dès les années 1990, des règles limitant les émissions de polluants (monoxyde de carbone, hydrocarbures, oxyde d'azote et particules fines).
Après la généralisation du pot catalytique dans les années 1990, une invention techniquement pointue, la norme Euro 5 en 2011 a rendu obligatoire le filtre à particule, tandis qu'Euro 6 oblige les constructeurs à ramener les émissions des moteurs diesels quasiment au même niveau que celles de l'essence.
Ce qui nécessite la mise en place d'un SCR (réduction catalytique sélective) ou d'un piège à oxyde d'azote pas encore arrivé à maturité industrielle !
D’autant qu’une nouvelle norme encore plus sévère, l’Euro 6.c, doit s'appliquer en 2018…
Bref, on roule vers une impasse, là, me semble-t-il.
 
Et il est de plus à prévoir que cette affaire, à deux mois de la COP21, ça fait désordre.
On est un peu dans la situation d’un sportif dopé toute l’année mais « propre » le jour des contrôles ! Et dans le domaine sportif, depuis qu’on pratique les contrôles inopinés, ça fonctionne beaucoup mieux.
Il me semble que de la même façon les États, s’ils ne veulent pas se couvrir de ridicule, vont devoir se donner des moyens de contrôle efficaces, donc inopinées, ce qui est déjà envisagé, de procédures revisitées et se doter d’un arsenal de sanctions financièrement dissuasives.
Car, après l’industrie pétrolière, après l’industrie chimique, après Monsanto, après les poulets aux huiles frelatées, les veaux aux hormones, la vache-cinglée, l’affaire Volkswagen illustre parfaitement un principe simple, à savoir que la lutte pour la préservation de l’environnement doit se confronter à la mauvaise volonté des entreprises, petites ou grandes, multinationales ou locales et non compter sur leur collaboration, traité transatlantique – TTIP – ou non…
Qui du coup risque de devenir assez vite obsolète et inapplicable.
Passons : Des décennies d’effort balayées d’un revers de manche … polluée !
Il vaudrait presque mieux renoncer et oublier : Ça coûterait moins cher et redonnerait de l’élan à l’économie !
 
Bref, l’État doit laisser tomber les politiques de consensus fondées sur des recommandations vagues sans pouvoir coercitif et adopter désormais une « écolologie de combat » au service des populations et de la planète, en disent-ils, s’il croit vraiment à ce combat-là.
Ou laisser tomber ces hypocrisies coûteuses car pour l’heure, on n’entend pas trop la voix des « autorités », hors celles des USA qui sont les plus sérieuses, finalement.
Donc, avouons que ce n’est pas gagné.
 
Car, et c’est une contradiction essentialiste, ce « combat », et globalement, la pensée « écololo-bobo » n’est pas progressiste, ni même de « gôche » : Elle veut toujours plus d’antilibéralisme, plus de contraintes, plus de « réaction » au progrès, presque « réactionnaire » !
Elle est d’essence et a minima éminemment conservatrice (garder la planète au moins en l’état, bien au chaud et à l’abri des catastrophes annoncées à tort et à travers), donc naturellement de « droâte-conservatrice » quand elle n’est pas carrément « décliniste »…
 
Mais c’est une autre histoire dont les prochaines pages vont s’écrire – ou non – au Bourget dès la fin novembre prochain : Imaginez-vous que je vais suivre cela de très près, tellement ils vont encore nous faire rire avec la « montée des eaux » (jusque-là mesurée de 3,3 millimètres/an en moyenne ces dernières années) et des températures (0,85°C sur la décennie, pour le moment) !
Alors que la « planète-bagnole », ses emplois, ses capitaux, ses perspectives, crame sous vos yeux.
 
Heureusement et pour nous rassurer, le ministre de l’économie s’est fendu d’un communiqué la semaine dernière à pleurer de rire : Avec une croissance nulle au second trimestre, il confirme que la croissance sera de 1 % en 2015, le premier trimestre ayant enregistré + 0,9 %.
Quant à la ministre du chômage, avec 20.000 inactifs de plus, elle note « la tendance » et ne désespère pas encore à pouvoir faire bientôt des prévisions (qu'elle se refuse à faire pour l'heure)…
On en reparlera aussi, bien sûr, car il n’est pas bien évident qu’il y aura moins de chômeurs en fin d’année qu’au début !