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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 24 janvier 2015

New-Horizon…

La sonde arrive enfin au large de Pluton ! 

Après bientôt neuf années de voyage dans l'espace, quelques « rebonds-gravitationnels » sur les planètes géantes de notre système solaire, la sonde américaine « New Horizon » entre, ce mois-ci au cœur de sa mission d'exploration. 
 
Sortie d'hibernation en pleine forme le 6 décembre dernier, elle commencera dès la fin de cette semaine à mitrailler Pluton, l'ex-neuvième planète du système solaire, plus petite que notre Lune, rétrogradée au rang de planète-naine. 
 
Une naine glacée qu'aucun engin terrestre n'a jamais visitée auparavant et qui forme, avec le plus gros de ses satellites, Charon, un système planétaire binaire de deux corps orbitant autour d'un même point qui tourne lui-même, lentement, autour du Soleil (qui lui est lancé à vive allure avec ses étoiles voisines dans une course folle autour du noyau de notre galaxie, qui elle-même se jette au sein de l’amas local dans un tourbillon invraisemblable qui le rapproche notamment de la galaxie la plus proche…) !
Une particularité intéressante pour des calculs d’orbite…
Comme quoi, dans l’absolu, même en tournant sur place, personne, rien ne passe deux fois au même endroit, finalement.
Certes, pour l'heure, Pluton situé à environ 210 millions de kilomètres de la sonde, ne ressemblera guère à autre chose qu'à un petit pois blanc.
Mais la Nasa compte se servir de ces premiers clichés pour affiner la trajectoire de sa sonde qui doit frôler Pluton, à moins de 10.000 kilomètres de distance, vers la mi-juillet 2015.
C’est dire la précision des équations : Fabuleux !
 
Outre son caractère historique – première exploration de Pluton, première exploration d'une planète de type naine glacée, plus grande distance parcourue pour atteindre un objectif premier –, la mission spatiale « New Horizon » poursuit des enjeux scientifiques de premier plan comme celui de permettre de mieux comprendre la formation et l'évolution du système solaire. 
 
C'est que Pluton et son compagnon Charon se trouvent au-delà de l'orbite de Neptune, dans une zone périphérique du système solaire appelée ceinture de Kuiper.
Celle-là même d'où proviennent de nombreuses comètes périodiques dont la révolution est inférieure à 200 ans, comme la désormais célèbre 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, alias « Tchouri », qu'escortent actuellement « Philae » et « Rosetta » dans sa course vers le soleil (qui lui-même se précipite…, etc.).
Cette ceinture s'étendant dans une bande située entre 4,5 milliards et 8,2 milliards de kilomètres du Soleil serait constituée de fragments du disque de gaz et de poussières qui entourait initialement notre étoile, et à partir duquel la Terre, la Lune, toutes les autres planètes et leurs satellites se sont formés.
Soit rien de moins que des restes du matériau d'origine de notre système solaire ! 
 
Pour servir ses objectifs scientifiques, la sonde « New Horizon » est armée de sept instruments, dont deux caméras, différents spectromètres et un détecteur de poussières spatiales.
Ceux-ci doivent notamment lui permettre d'établir une carte de la composition et des températures à la surface de Pluton et de Charon, de caractériser la géologie et la morphologie de Pluton, de dire si Charon possède une atmosphère et d'étudier celle de Pluton – la manière dont elle s'échappe et celle dont les particules de vents solaires l'affectent.
Une somme considérable de données sera donc collectée, en particulier en juillet quand la sonde sera au plus près de Pluton et jusqu'en avril 2016. 
 
Après quoi, la Nasa a prévu d'envoyer sa sonde vers un ou deux autres objets de la ceinture de Kuiper.
Le voyage de « New Horizon » vers les confins du système solaire sera sans retour.
D’ailleurs elle emporte aussi avec elle les cendres de l'astronome américain Clyde William Tombaugh, découvreur de Pluton en 1930, décédé en 1997, qui souhaitait reposer à jamais dans l'espace… 
 
Tout un programme qui méritait d’être signalé jusqu’ici, « le piti-blog-de-rien ».

2 commentaires:

  1. Le début d’une aventure qui nous amène aux confins du système solaire dans un monde à part, qui peut être très menaçant si nous n’y prenons garde !...

    C’est ce que j’explique dans le billet :

    http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/08/d%C3%A9mocratie-directe-et-s%C3%A9curit%C3%A9-ext%C3%A9rieure-iii.html

    EXTRAIT :

    C’est Edmund Halley qui a identifié la première comète périodique par ses passages en 1531, 1607 et 1682, puis prédit l’apparition suivante de 1758.

    Il a fallu attendre 1950 pour que l’astronome Jan Oort émette l’hypothèse que les comètes viendraient d’un gigantesque « nuage » composé de milliards de noyaux cométaires éloignés à plus de 40.000 unités astronomiques du soleil (une UA représente 150 millions de km), soit à plus d’une année-lumière.

    Le « nuage de Oort » est maintenant l’hypothèse privilégiée pour expliquer l’origine des comètes.

    Les milliards de noyaux cométaires du « nuage d’Oort » sont dispersés dans une sphère de près de 1,5 année-lumière de rayon où ils sont très faiblement retenus par l’attraction du Soleil.

    Ce « nuage » a été créé il y a 4 milliards d’années en même temps que le système solaire et la température qui y règne est de – 269° C (le zéro absolu est - 273°C).

    Les perturbations gravitationnelles provoquées par le passage d’une étoile à 1 ou 2 années-lumière de notre système solaire - ce qui se produit régulièrement lors de son déplacement dans la galaxie - peuvent accélérer ces noyaux cométaires ou bien les ralentir très faiblement sur leur orbite.

    En cas d’accélération, ces corps acquièrent une vitesse suffisante pour échapper à l’influence du Soleil et partent à l’aventure dans les espaces interstellaires et, parfois, peuvent être attirés par l’attraction gravitationnelle d’une étoile et devenir une comète dans un autre système solaire…

    Amusant…

    Ou alors le freinage d’un noyau provoque la lente modification de son orbite et, dans un laps de temps de
    plusieurs millions d’années, il plonge très lentement vers le centre du Système solaire pour filer parfois directement dans la fournaise solaire.

    Mais, de nombreuses comètes qui plongent vers le soleil parcourent une trajectoire elliptique plus ou moins allongées définissant la périodicité à laquelle elle va revenir.

    Dans un cas extrême, l’orbite de la comète est parabolique et celle-ci va échapper à l’attraction gravitationnelle du Soleil et s’éloigner définitivement pour se perdre au milieu des milliards d’étoiles de la Voie Lactée, notre galaxie.

    Les comètes ont été classées en fonction de leur période - c’est-à-dire du temps qui s’écoule entre deux passages au périhélie (au plus près du Soleil).

    En dessous de 200 ans, on parle de comètes à courte période, au-dessus, de comètes à longue période.

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    1. Un vrai puits de science, notre "Ami-râle" !
      Parce que c'est exactement ça.

      Et à la différence des comètes, les planètes ont une très faible excentricité (mais en ont une quand même) : Elles tournent plus "rond" et non pas en une ellipse "allongée".
      Du coup, leur périodicité est connue à la seconde près. Pour la Terre, c'est 365,25 jours et quelques minutes. (Plus des "pouillèmes" de secondes).

      Et jusque-là, Pluton était considérée comme une planète, malgré son orbite un peu particulière et sa masse très faible.
      Qu'on se rappelle aussi qu'elle a été "calculée" avant d'avoir été découverte derrière un télescope.
      Calculée à partir des "anomalies" d'orbite de Neptune et d'Uranus : Géniale l'astronomie spatiale !

      Bien à vous !

      I-Cube

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