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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 31 janvier 2015

La science en marche…

Alors que « 2004 BL86 » passait à proximité de la planète, 

Et que la « tempête du siècle » devait paralyser New-York sous un mètre de neige (elle n’aura pas fait mieux que 25 cm), des chercheurs réussissent à « décuire » un œuf dur !
Je te vous jure… 
 
Un exploit qui méritait de figurer sur ce « piti-blog », à n’en pas douter.
Quoi, tu te fais chier à faire bouillir ta casserole d’eau chaude comme tu peux pendant 10 minutes au niveau de la mer (parce qu’en altitude, tes œufs ils finiront « mous-du-mollet ») et tu as des « docteurs en sciences +++ » qui passent derrière toi et te le « décuise » !
Fabuleux, n’est-ce pas ? 
 
Notez que les applications seraient bien concrètes. En inversant le processus de transformation des protéines pour que le blanc redevienne liquide en quelques minutes, ce pourrait permettre de faire baisser les coûts de fabrication de certains médicaments.
Les sportifs le savent bien, du blanc d’œuf, son albumine, c'est plus ou moins des protéines liquides.
En cuisant, la chaleur casse les liaisons les plus faibles de ces chaînes d'acides aminés (dénaturation) et la protéine se déroule.
Ensuite, de nouveaux liens plus solides se créent (coagulation).
L'eau qui entoure ces protéines est chassée et piégée dans une gaine : L'œuf est « dur ». 
 
Malheureusement, le processus ne peut pas s'inverser en agissant sur la température. Alors, l'équipe du professeur Weiss a donc utilisé une approche combinant deux techniques, chimique et mécanique.
Un dérivé de l'urée « mange » les liaisons et liquéfie le blanc, qui est ensuite placé dans une centrifugeuse pour dérouler les protéines dans leur état initial.
Quant au jaune, loupé, ça ne marche pas ! 
 
Le but n'est évidemment pas de « décuire » pour mieux gober le problème, mais d’être capable de manipuler des protéines en quelques minutes pour permettre d'accélérer le processus de fabrication de certains médicaments utilisés pour traiter des cancers.
Des applications industrielles liées à la manipulation de bactéries ou de levures, dans la fabrication du fromage, notamment, pourraient également en profiter. 
 
Bon, ce que j’en dis après les œufs durs « en tube » que nous débitent les industriels agro-alimentaires pour avoir des bouts de cylindre tous égaux (et fraternels), peut-être que les biologistes feraient bien de faire comme tout le monde pour récupérer de l’albumine (comme support à leurs exercices de biochimie), c’est de prendre des œufs … pas cuits !
En plus, ça ferait des économies de carburant et protégerait un peu plus la planète (et mes délicates alvéoles pulmonaires malmenées) des si dangereuses émissions de cendres.
 
Et pendant ce temps-là, un énorme astéroïde passe à proximité de ma planète.
Ce lundi dernier, vers 17 h 20, « 2004 BL86 » s’est approchée au plus près de notre « caillou » à nous, depuis son orbite désaxé par rapport au plan des planètes virevoltant autour de notre étoile.
Part très loin, du moins à l’échelle du cosmos.
L’astéroïde, répertorié comme « potentiellement dangereux » du fait de sa grande taille, est passé à environ 1,1 million de kilomètres de la Terre, soit environ trois fois la distance de la Terre à la Lune.
C’est néanmoins un événement pour les astronomes car l’astéroïde, d’un diamètre estimé entre 500 et 700 mètres, sera le plus gros à passer près de la Terre jusqu’à la visite de « 1999 AN10 », qui promènera ses plus de 800 mètres de diamètre à seulement 388.960 km de chez nous en 2027.
Et je ne vous raconte pas Apophis… 
 
Les astronomes étaient rassurants : Il n’y a aucun risque de collision entre « 2004 BL86 » et la Terre.
Sa trajectoire passe au-dessus de la constellation du Lion et via celle du Cancer avant de disparaître par le Sud et les mieux placés pour l’observer ont été les Américains, les Européens et les Africains, même s’il leur a fallu être très attentifs, en raison de sa rapidité, et bien équipé : Sans lunette astronomique, ou de grosses jumelles, c’était difficile de l’observer.
Et depuis mon « chez-moi » monégasque, totalement impossible à cause des lumières dégoulinantes de la principauté.
De toute façon, il y avait des « nuées »… 
 
Les astronomes de la Nasa étaient aux aguets, notamment à l’observatoire de Goldstone, dans le désert de Mojave aux États-Unis, pour surveiller le déplacement de cet énorme astéroïde.
Car les scientifiques ne savent pour le moment presque rien de « 2004 BL86 ». Sauf qu’il vaudrait mieux le surveiller : L’astéroïde tombé en Russie en février 2013 ne mesurait qu’environ 15 mètres, un tout petit caillou par rapport à celui-ci.
Difficile d’imaginer les dégâts qu’un astéroïde environ 40 fois plus gros pourrait causer… 
 
Pour plus de 500 mètres de diamètre, le plus gros à s'approcher aussi près de la Terre de mémoire humaine !
Avant l’homo sapiens-sapiens, on ne se souvient plus vraiment.
De toute façon, ce dernier n'aurait pas existé sans l'extinction des grands sauriens préhistoriques. 
 
Découvert en 2004, il est cependant 20 fois plus petit que celui qui s'est écrasé au Mexique il y a 66 millions d'années et qui aurait causé l'extinction des dinosaures.
S'il s'écrasait sans s'être désintégré avant, « 2004 BL86 » aurait quand même une puissance largement supérieure à plusieurs bombes d'Hiroshima et pourrait raser une ville ou provoquer un tsunami.
Que ferait-on dans un tel cas de figure?
« Priez », a récemment répondu la Nasa !
En effet, les différentes méthodes à l'étude pour dévier ou détruire un tel astéroïde sont difficiles à mettre en œuvre avec les technologies d'aujourd'hui.
Heureusement, on est rassuré : Les chercheurs suivent en temps réel plusieurs milliers de corps célestes et un danger majeur serait normalement détecté plusieurs semaines avant une collision. Quoique qu'on en a tracé un récemment, un peu plus petit, après son passage devant notre Lune.
 
De quoi laisser assez de temps pour évacuer la zone d'impact.
Et de vendre ses actions contre un peu d’eau et un plat de lentille…
Ou quelques onces d’or, voire … du plomb d’AK 47, pour la chasse bien sûr…
On ne sait jamais, n’est-ce pas !
 
Bon week-end à toutes et tous !
 
I3

vendredi 30 janvier 2015

Rapportées par « Marcel ».

Les blagues de la semaine. 

Un homme d'affaires ouvre le journal et y lit l'annonce de sa mort.
Effaré, il téléphone aussitôt à sa femme pour la rassurer :
« – Allo, chérie ! Est-ce que tu as lu le journal ?
– Bien sûr j'ai lu le journal. » (Puis, soudain intriguée et inquiète) : « D'où appelles-tu ? » 
 
Il pleuvait averse ce jour-là et une grande flaque s'était formée devant ce pub écossais.
Un  vieillard en kilt, déguenillé, était là, sous la pluie, avec une canne et une ficelle pendue dans la  flaque.
Un  passant, touché par ce qu'il voyait, l’approche et  lui demande ce qu’il fait là sous cette pluie battante.
« Je pêche » répondit le vieillard tout simplement.
« Pauvre bougre » pense le brave homme qui invite aussitôt le vieillard à l’accompagner dans le pub pour se sécher au chaud et prendre une boisson.
Alors qu'ils boivent leurs  whiskies à petites gorgées, le gentilhomme pensant faire plaisir au vieillard, lui demande, un peu ironique :
« – Et alors, vous en avez attrapé combien depuis ce matin ?
– Vous êtes le huitième » répondit le vieil écossais en souriant. 
 
L'histoire se passe à Bethléem.
Dans une étable, un jeune charpentier s'approche de sa femme qui vient d'accoucher :
« Mais enfin, Marie, qu'est-ce que tu as à pleurer comme ça ? »
Et la jeune femme fond en larmes de plus belle.
« J'aurais tellement voulu avoir une fille ! » 
 
Un alpiniste, dont la corde vient de céder, se rattrape in extremis à une paroi verglacée.
Sentant ses doigts glisser, il demande :
« Il y a quelqu'un ? »
Une voix profonde lui répond :
« C'est moi, Dieu ! Si tu crois en moi, lâche tes deux mains, un ange te rattrapera. »
L'alpiniste réfléchit longuement, puis demande :
« Il n'y aurait pas quelqu'un d'autre ? » 
 
Un PDG fait venir un de ses cadres dans son bureau un soir vers 19 heures :
« Marcel, vous serez gentil de me préparer une note sur la situation actuelle de notre filiale au Brésil.
– Bien Monsieur, vous la voulez pour quand ?
– Mais pour demain matin bien sûr ! Si c'était pour après-demain je vous l'aurai demandée demain ! » 
 
L'histoire se passe pendant les années communistes en Europe de l'Est :
Kuhn et Grün (deux amis) discutent :
« T'as entendu, les russes sont allés sur la lune ! »
Et l'autre plein d'espoir :
« Tous ? » 
 
La Chine et l'ex-Union Soviétique sont en guerre.
1er jour : Les Russes font 50.000 prisonniers chinois.
2ème jour : Les Russes font 100.000 prisonniers.
3ème jour : Les Russes font 500.000 prisonniers.
4ème jour : Les Russes font 1.000.000 de prisonniers.
5ème jour : Le QG Chinois appelle le Kremlin : « Alors, vous capitulez ? »
(C’est une revenue, celle des indépendantistes « Corsi » chargés par la CIA de déclarer la guerre à Saddam Hussein qui rigole : Ils finissent par renoncer faute de pouvoir gérer tous les prisonniers irakiens…) 
 
Le candidat à un nouveau poste dans une entreprise ajoute timidement après l'entretien avec le chef du personnel :
« – Je dois vous avouer une petite chose, monsieur, je suis un peu superstitieux !
– Qu'à cela ne tienne, mon cher, » répond enthousiaste le chef du personnel. « Nous vous supprimerons simplement votre treizième mois ! »
 
Dans un car de ramassage scolaire en Alabama, c’est quotidiennement et pendant tout le trajet, l’affrontement entre blancs et noirs.
Un jour, le chauffeur pique un coup de sang, arrête son véhicule et fait descendre tout le monde.
« J’en ai par-dessus la tête ! » hurle-t-il.
« Ras le bol de vos bagarres stupides pour des histoires de couleur de peau !
Désormais, c’est terminé : Il n’y a plus de blanc, il n’y a plus de noir. Vous êtes tous des bleus ! C’est bien compris ? Tous des bleus !
Et maintenant, remontez dans le car.
Les bleus foncé à l’arrière, les bleus clair devant… » 
 
Un touriste américain visite un kibboutz en Israël un jour de grande chaleur.
Il est prêt à succomber, lorsqu'il arrive devant une charmante petite maison à la porte de laquelle est assis un homme âgé, pionnier bien conservé.
« – Hello, pourriez-vous avoir la gentillesse de me donner boire ?
– Bien sûr, entrez, je vous en prie. »
L'américain entre, se désaltère, puis examine les lieux d'un œil bienveillant :
« – C'est mignon, chez vous. Et vous avez combien de terrain ?
– Oh, environ un quart d'hectare devant la maison et un hectare derrière.
– Moi, je suis du Texas, vous connaissez ? Quand je prends ma voiture le matin pour faire le tour de mes terres, je n'ai pas terminé le soir même. »
Alors le vieillard, malicieux :
« Oui, moi aussi, j'ai déjà eu une voiture comme celle-là. »
 
L'interne de garde aux urgences décroche le téléphone.
Au bout du fil, Marcel affolé :
« – Docteur, elle a mal, elle a des contractions horribles, elle vient de perdre les eaux, elle a mal, très mal et …
– Calmez-vous, monsieur, vous …
– Oui, mais elle a vraiment très mal, qu'est-ce que je dois faire ?
– Vous gardez votre calme et vous venez !
– Oui, d'accord, d'accord … euh … J'amène ma femme ? » 
 
Marcel voit un attroupement sur le boulevard, à Monaco.
Il s’approche et demande à un autre homme qui se trouve près de lui :
« – Que se passe-t-il ?
– Je ne sais pas », répond-il, « le dernier qui le savait est parti il y a environ un quart d'heure. » 
 
Deux commères monégasques se harcellent mutuellement :
« – Nous avons décidé de déménager et d'habiter un quartier mieux fréquenté !
– Nous aussi, » répond l'autre, « nous allons habiter un quartier mieux fréquenté.
– Ah ! Vous déménagez aussi ?
– Non, non, nous on reste ici ! »
 
Deux amis sont brouillés depuis plusieurs années.
Un beau jour, à l'occasion d'une fête de village, ils décident de se réconcilier.
Ils se serrent la main vigoureusement puis l'un des deux propose à l'autre :
« – Allez, échangeons des vœux !
– Bien », dit l'autre. « Je te souhaite tout ce que tu me souhaites !
– Ah non ! » s'exclame le premier. « Tu ne vas pas déjà recommencer ! » 
 
À l’occasion d’un de mes jurys, j’ai reçu un coup de fil d’un collègue à propos d'un étudiant.
Il estimait qu'il devait lui donner un zéro à une question de physique assez simple, alors que l'étudiant réclamait un 20.
Le professeur et l'étudiant se mirent d'accord pour choisir un arbitre impartial et c’est comme ça que je fus choisi, moi qui n’y comprend rien en physique.
Je lus la question de l'examen : « Montrez comment il est possible de déterminer la hauteur d'un building à l'aide d'un baromètre. »
Pas trop dur pour être à ma portée.
L'étudiant avait répondu : « On prend le baromètre en haut du building, on lui attache une corde, on le fait glisser jusqu'au sol, ensuite on le remonte et on calcule la longueur de la corde. La longueur de la corde donne la hauteur du building. »
L'étudiant avait mécaniquement raison, vu qu'il avait répondu juste et complétement à la question. 
D'un autre côté, on ne pouvait pas lui mettre ses points : Dans ce cas, il aurait reçu son grade de physique alors qu'il n'avait pas montré de connaissances en physique, selon l’argumentation de mon collègue.
J'ai alors proposé de donner une autre chance à cet étudiant en lui donnant six minutes pour répondre à la même question, mais sachant que, pour la réponse, il devait utiliser ses connaissances en physique.
Après cinq minutes, il n'avait encore rien écrit.
On lui demande s'il voulait abandonner, mais il répond qu'il avait beaucoup de réponses pour ce problème et qu'il cherchait la meilleure d'entre-elles.
Je me suis excusé de l'avoir interrompu et lui ai demandé de continuer.
Dans la minute qui suit, il se hâte et formule sa réponse : « On place le baromètre à la hauteur du toit. On le laisse tomber en calculant son temps de chute avec un chronomètre. Ensuite en utilisant la formule  « x = gt²/2 », on trouve la hauteur du building. »
Pas idiot, à condition de disposer d’un chronomètre de précision.
Je demande au collègue s'il voulait abandonner. 
Il me répond par l'affirmative et donne presque 20 à l'étudiant.
En quittant le bureau, j'ai rappelle l'étudiant car il avait dit qu'il avait plusieurs solutions à ce problème.
« – Hé bien », dit-il, « il y a plusieurs façons de calculer la hauteur d'un building avec un baromètre. Par exemple, on le place dehors lorsqu'il y a du soleil. On calcule la hauteur du baromètre, la longueur de son ombre et la longueur de l'ombre du building. Ensuite, avec un simple calcul de proportion, on trouve la hauteur du building.
– Bien », lui répondis-je. « Et les autres ?
– Il y a une méthode assez basique que vous allez apprécier. On monte les étages avec un baromètre et en même temps on marque la longueur du baromètre sur le mur. En comptant le nombre de trait, on a la hauteur du building en longueur de baromètre.
C'est une méthode très directe.
Bien sûr, si vous voulez une méthode plus sophistiquée, vous pouvez pendre le baromètre a une corde, le faire balancer comme un pendule et déterminer la valeur de g au niveau de la rue et au niveau de toit. À partir de la différence de g la hauteur de building peut être calculée.
De la même façon, on l'attache a une grande corde et en étant sur le toit, on le laisse descendre jusqu'à peu près le niveau de la rue.
On le fait balancer comme un pendule et on calcule la hauteur du building à partir de la période de précession. »
Finalement, il conclut :
« Il y a encore d'autres façons de résoudre ce problème. Probablement la meilleure est d'aller au sous-sol, frapper à la porte du concierge et lui dire : J'ai pour vous un superbe baromètre si vous me dites quelle est la hauteur du building ».
J'ai ensuite demandé à l'étudiant s'il connaissait la réponse attendue (celle de la variation de la pression atmosphérique).
Il a admis que oui mais qu'il « en avait marre que depuis le collège, des professeurs essayent de lui apprendre comment il devait penser »…
À méditer. 
 
Bon week-end à toutes et à tous ! 
 
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