Et alors ?
J’ai fait un rêve…
Enfin, on peut appeler ça comme ça.
Vous le savez, toujours cette hypothèse que je prends
hélas très au sérieux à titre personnel.
Deux hypothèses en fait qui se croisent et se
complètent, se précisent même :
– Direct au premier tour, à la faveur d’une forte
abstention de l’électorat des deux « gros partis », plus précisément
ce qu’il en reste, les « Républicains-démocrates », d’un côté, orphelins
de « Bling-bling » et qui vont se mettre à douter de « l’honnêteté »
de « Fifi-le-vainqueur » contre lequel se monte une cabale relative
au salaire fictive de sa « chère & tendre »… ;
Et les « orphelins » du « P.soce »
qui sont de plus en plus nombreux à quitter le navire tant qu’il y a encore des
canots de sauvetage à bord…
Tous les mêmes en pareilles circonstances.
Y’aura plus que les dinosaures à soutenir encore et
toujours le dernier des mohicans en la personne de « Deux-noix-Âme-mont »…
– Soit en en passant par un second tour, contre « MacRond »
dont la percée inattendue et les ralliements nombreux deviennent très
impressionnants pour un « bizuth » de la politique électorale…
Après tout, c’est sa première confrontation au choix
des urnes…
Et d’ailleurs, « Marinella-tchi-tchi » en
rêve comme ultime opposant : Il n’y a pas de hasard.
Et comme je vous explique depuis quelques temps que l’élection
de mai est déjà sous influence « exogène », tous ces scénarii ne sont
désormais plus improbables !
Le calcul est assez simple : Dans la première
hypothèse, avec 40 d’abstentionnistes, la majorité absolue se situe à 30 %, un
score que la candidate peut atteindre.
Dans la seconde, idem, sauf que…
Peu importe la participation : trois bulletins
seulement sur tout le pays, dont deux pour le vainqueur, et l’élection est
faite.
Et le « front républicain » qu’appellera de
ses vœux, « MacRond » pourrait être différent et ne ressemblant pas
du tout à avril 2002…
De toute façon, 5 ans de fronde tous azimuts plus
tard, en 2022, « Marinella-tchi-tchi » aura non seulement une
meilleure image dans l’opinion, le « borgne de San-Cloud » étant
définitivement réduit au silence, l’image du « F.Haine » aura encore
évolué et elle pourra même viser une majorité au Parlement-Chambre-basse…
Gagnant à tous les coups…
Ceci dit, imaginons ce qui pourrait alors se passer,
en rappelant toutefois que le pire n’est jamais sûr (et bien heureusement).
Vous descendez tous dans la rue, comme aux USA sitôt l’élection
faite, par exemple ?
Notez que par-delà l’Atlantique ces foules manifestant
contre un président élu à cause de ses propos sur les femmes et les immigrés,
comme s’il n’avait pas suffi pour elles d’avoir exprimé leur opposition, avant,
par la voie légitime, changeront-elles quelque chose à leur destinée commune ?
Rien, nada, ensemble vide…
Idem en « Gauloisie-fasciste », tout comme
en UK et leur « Brexit »…
C’est d’ailleurs absolument incroyable que « MacDonald-Trompe »
ait d’ailleurs pu l’emporter alors que la multitude prétendait lui donner des
leçons d’éthique et de vertu, et que finalement les foules ne montrent d’elles-mêmes
le peu de cas qu’elles font des valeurs démocratiques qui les animeraient !
Que c’en est assez drôle finalement…
Et très triste pour mes potes ricains.
Bon, prenons l’hypothèse qu’elle doive « remettre
le couvert » pour un second tour et « débattre » durant 15 jours
avec un adversaire arrivé, dans le meilleur des cas, avec un peu d’avance, en
tout cas au coude-à-coude avec elle…
On passe sur la cacophonie prévisible dans les médias
de la scène nationale et internationale nous annonçant, nous hurlant, nous
vociférant que « le fascisme ne passera
pas » même s’il est déjà à nos portes.
Certains seront traînés dans la boue pour ne pas
hurler avec les loups, les coyotes et les hyènes, d’autres dispenseront une
leçon de morale civique au peuple coupable de n’être pas de « gôche ».
Saleté de populace : On devrait lui interdire de
voter !
« Transe-intox » et les chaînes dites « périphériques »
bouleverseront leur programmation et à chaque Matinale, les humoristes
viendront nous rappeler qu’ils ne sont pas là pour faire rire mais pour penser
à votre place !
Alors que les philosophes patentés et rémunérés par « Les-Ducs-à-Sion »
avec vos impôts tenteront de vous faire rire avec leurs appréciations
pompeuses.
Magnifiques, encore d’autres sonneront le tocsin ou
appelleront à l’insurrection, aux communards, aux soixante-huitards et en plus il
vous faudra dire merci durant tout l’entre-deux tours, félicitant toutes ces
élites-éclairées à coup de subventions.
Dramatisation exacerbée à la Une et sur cinq colonnes,
la honte anticipée, l’horreur proclamée, mais l’électeur, ce crétin-des-alpes
qui ne comprend rien à rien, restera libre de ces choix, naturellement.
Ça me fait marrer, parce que « l’ami-Gui-Beuh-Dosse »,
directeur de campagne de « MacRond » viendra rire jaune sur les antennes,
appelant à l’exil massif… jusqu’en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »… qui
reste encore « gauloisienne » et où de toute façon il n’a plus de
toit…
Quant à moi, je serai bien au chaud, fissa de retour
sur Venise, les urnes du second tour pas encore dépouillées, pendant que les broyeuses vont tourner durant plusieurs jours et que les incinérateurs vont venir polluer vos délicates alvéoles pulmonaires un peu plus que d’habitude.
Et, paf, elle est élue présidente de la République !
« L’Huma » titrera : Le fascisme est passé.
Le Parisien consacrera une double page à l’opinion des « Gauloisiens »
qui n’ont pas jugé bon de se déplacer ce dimanche-là jusqu’à leur bureau de
vote attitré.
Toutes proportions gardées, dès cet instant, le pays laissera
les USA de « Trompe » à mille années-lumière loin derrière lui :
Nous avons eu une Révolution, nous avons coupé la tête d’un roi, quantité de
coups d’Etat, plusieurs autres révolutions écrasées dans le sang et les larmes,
une « absence » prolongée sous l’occupation, un « putsch-de-quarteron »,
et nous allons montrer à cet odieux résultat électoral de quel bois nous nous
chauffons !
Grèves, blocages, casseurs venus de banlieues ou
d’ailleurs, un pouvoir débordé, un ministre de l’Intérieur laissant faire, des
syndicats apolitiques mais à fond contre cette présidente, des étudiants
survoltés et impliqués, une succession de Jours-couchées et de Nuits-debout,
des Collectifs à foison, des avions ne s’envoleront plus, des trains à quai ou
en rase-campagne, il y aura des sit-in, des assemblées générales, une
bienfaisante chienlit parce que républicaine, « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
ne dira rien et attendra la passation des pouvoirs.
Les intellectuels feront signer une pétition pour que
l’élection présidentielle soit recommencée afin que le peuple dûment chapitré
ne s’égare plus et vote pour le bon.
On somme les désengagés de signer des pétitions. « Mes-Luches »
se taira enfin : On se souviendra que lors d’une émission politique il
avait étonné en déclarant que le peuple gauloisien était seul juge et que s’il
désirait « Marinella-tchi-tchi », il faudrait en prendre acte.
Notez que peut-être quelques autres se rueront sur les
rives de la Manche ou d’autres sur le pont de l’Europe, je ne sais pas, tant qu’il
y a encore un peu de gazoline à mettre dans leur « tas-de-boue-à-roulettes ».
Le pays au bord du gouffre, le jour J de la passation des
pouvoirs arrive. L’entourage du sortant murmure que le président de la
République nous prépare un coup. Une vraie bonne surprise puisque pour une fois
il ne l’aura pas annoncée ni commentée dans un livre en dialoguant avec des journalistes.
Elle arrive. Elle est accueillie. Au bout d’une
demi-heure, l’un et l’autre apparemment calmes et souriants et après s’être
échangés les codes nucléaires sont sur le perron de l’Élysée.
On s’attend à ce que « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
offense à sa manière sa successeuse, invente une indélicatesse comme il l’avait
fait en 2012 en ne raccompagnant pas à sa voiture le couple « Bling-bling ».
Il serre normalement sa main et puis soudainement… il
se retourne et la gifle, façon Ventura dans le film éponyme de Pinoteau avec Adjani.
Mal-au-trou !
Seulement avec des pétales de rose (peut-être
de l’ouate, je ne sais pas) !
Comme Isabelle (Adjani), la présidente encaisse sans broncher, un sourire
venimeux en coin et entre au Palais qui est désormais le sien. Lui quitte les
lieux en voiture, fier de lui.
Son secrétariat particulier diffusera très vite un
communiqué que l’AFP reprendra. La gifle était « un dernier acte de résistance ». Pour défendre cette valeur
essentielle de notre devise républicaine : La fraternité.
Car avec ce geste, la Vème République aura
vécu, demain la devise aura disparu, tuée par celui qui croyait la défendre.
Quelle que part, si elle était élue présidente de la
République, ses électeurs, à défaut de lucidité politique, auraient finalement du
cran.
Et elle également s’attendant à ce dernier affront
fait à la démocratie : Dès lors, la politique serait devenue très
différente de ce qu’elle a toujours été jusque-là…
Un bien, un mal, je ne sais pas, mais plus rien ne
sera comme avant.
Alors jeunes-gens, moi, je finis de passer sur cette
planète, mais vous, vous avez tout le chemin à faire pour vous mordre les
doigts jusqu’au sang de tous les leurres qui vous auront aveuglé.
J’en rigole encore…
Et puis le chat de la voisine m’a sauté dessus pour me
réveiller, « tricotant » de la patoche griffes sorties en ronronnant de plaisir, comme d’habitude,
jusqu’à ce que je le vire de là.
Ce n’était pas un rêve, c’était un cauchemar…
Et il me semble que je sois de plus en plus nombreux à
le faire : Pas grave, moi j’ai commencé la journée en vidant les fonds de verre
de la fin de soirée et je peux vous dire que ça allait beaucoup mieux ensuite !
Vous, en revanche…
Passons !
Je suis de plus en plus inquiet, pour plusieurs raisons.
RépondreSupprimerLa première est que des personnes que l’on pourrait penser intelligentes sont prêts à voter pour « Marinella » qui fait sa campagne sur le rejet de l’étranger, sur la haine de l’émigré qui « prend le travail des Gaulois » !...
Pour les Pétainistes c’était le rejet du Juif qui était la cause de tous les soucis du Pays…
Et comme son programme économique est « soce », digne de celui de « Mélangeons », la faillite économique sera inévitable.
De quoi en mettre une louche contre les émigrés…
Et ce n’est pas le dernier scandale d’emploi fictif de Pénélope qui va permettre de remonter « Fifi »…
Triste, triste…
Bien à vous !....
Haddock
Non hélas !
SupprimerLa "droâte-la-plus-kon-du-monde" n'a quand même pas de chance :
Après avoir élu un "menteur-tricheur" en 2007, avoir loupé l'échéance 2012 et faire le choix en 2017 entre un repris de justice et un "voleur-honnête", comment voulez-vous que "Marinella-tchi-tchi-voleuse-tricheuse" n'apparaisse pas comme la meilleure option ?
D'autant qu'entre les dogmatiques-trisomiques soces, les ultra-dogmatiques-autistes d'extrême-gôche et désormais le fameux "MacRond" qui tape dans la caisse de son ministère pour "festiviter", quel choix raisonnable reste-t-il au juste ?
C'en est dément et effectivement, un de Gaulle nous manque...
Comme je le dis souvent ici est ailleurs, on n'a jamais que ce qu'on mérite, rien de plus ni de mieux !
Bien à vous !
I-Cube
Ah, bon? Voilà que Juppé - que vous avez pourtant soutenu à bout de bras - est qualifié par vous de "repris de justice"!
SupprimerPourtant un choix entre Mélenchon et Le Pen est le meilleur choix possible! Les "libéraux" qui ont fait, avec leur maudite mondialisation, tant de mal aux petites gens en les réduisant à un chômage désespérant se trouveraient clairement dézingués ... Que demander de mieux?
Un repris de justice qui a été le seul à "payer sa dette" à la société, vous le savez bien.
SupprimerDonc lavé, blanchi etc.
Notez au passage que le "libéralisme" que vous méprisez tant a été le seul système capable de sortir à la fois du colonialisme et de la ruine plus du tiers de l'humanité qui a été capable de tripler en quelques décennies depuis bien des générations !
Quand même pas mal et il n'est pas bien sûr que n'importe quel autre "système" dirigiste ou non aient pu le faire aussi bien.
Il est même certain que non puisque ça n'a jamais été fait auparavant et depuis toute éternité aussi loin que les mémoires remontent.
Bien à vous !
I-Cube
PS : Les commentaires avec des gros-mots, même pas masqués, ce soir, je ne supporte pas bien : Désolé !