En ce début d’année, je partage mes
« émotions »...
On en a tous
au moins quelques-uns autour de soi qui se prennent pour des
« cadors » alors que ce sont objectivement des « nuls ».
Parfois, ils
vous pourrissent la vie, allant jusqu’à vous faire regretter d’être nés, là, à
cet endroit, à cette époque et vous génère une furieuse envie de déménager
loin.
Qu’on se
demande bien souvent pour quelle bonne raison on a à les supporter, qu’ils
feraient mieux de se terrer sous terre, disparaître de votre horizon s’ils
ambitionnent de vivre à respirer le même air que vous.
Pire que tout,
quand vous les croisez et que vous savez rester « civil » maîtrisant
avec peine vos pulsions mortifèrrs et vos envies de meurtre ou de suicide,
forcément, vous vous posez la question du « et si »… c’était moi le
kon et eux les génies ?
Et vous voilà
parti pour un voyage d’introspection délirant qui vous retarde immanquablement
dans votre quotidien.
Mais que ne
ferait-on pas pour devenir meilleur, s’élever un peu avant que d’aller mourir à
son tour ?
Eh bien en
fait la question est en fait mal posée et je l’ai redécouvert l’année dernière
(non pas il y a un an mais), fin novembre 2016.
Redécouvert, car
je me souviens très bien que le sujet avait été abordé par mon prof’ de philo
en terminale, au milieu des années 70, laissant il est vrai plus de questions
que de réponses.
Je
résume : Pourquoi les kons les plus incompétents se croient-ils toujours meilleurs
que tous les autres ?
Et Dieu m’est
témoin, ils sont nombreux à polluer même le domaine « politique », la
vie de la cité, jusque dans vos primaires (à « droâte » comme à)
« gôche ».
Vous allez en
avoir la preuve quotidienne durant tout le mois de janvier avant que se termine
la comédie aberrante des « primaires-soces ».
Normalement,
je devrais vous en faire rire, mais finalement, c’est plutôt navrant.
En novembre,
on en terminait avec le spectacle désopilant de ces « vétérans » de
la « droâte-Gauloisienne » qui en finissaient avec leur partie de
poker-menteur entre anciens Premiers ministres et « Le Monde » (ce
quotidien d’exécration personnelle) ressortait de ses cartons une mémorable
étude de psychologie sur l’auto-évaluation des compétences, parue à la fin du
millénaire précédent, que résumait le titre de l’article : « Pourquoi les incompétents se croient si
doués. »
À l’heure où « Trompe »
commençait à distiller les noms de sa future équipe gouvernementale de l’autre côté
de l’océan et persiste depuis à « twister » des provocations tous
azimuts, l’occasion de faire le lien était également trop belle pour la presse
américaine.
En fait, depuis
sa publication en 1999 dans le Journal of Personality and Social Psychology,
l’étude du psychologue américain David Dunning et de son étudiant de l’université
Cornell, Justin Kruger, ce document de référence va et vient inlassablement
dans les couloirs de l’information médiatique, régulièrement oubliée puis
redécouverte à la faveur d’un événement d’actualité où l’incompétence saute
particulièrement aux yeux.
En une
quinzaine d’années, le désormais culte « effet Dunning-Kruger » a gagné sa
place au Hall of Fame de la psychologie, quelque part entre l’expérience de
Milgram et la loi de Murphy.
C’est que
derrière son titre un peu rasoir – « Unskilled
and Unaware of It: How Difficulties in Recognizing One’s Own Incompetence Lead
to Inflated Self-Assessments », pour dire : Non-qualifié et ignorant :
Comment les difficultés à reconnaître l’incompétence personnelle conduisent à
des autoévaluations gonflées) –, l’article présente des résultats
incontestables : Oui, les plus incompétents sont généralement ceux qui ont la
plus haute opinion de leurs capacités !
Pour parvenir
à ces résultats, Dunning et Kruger ont testé quatre panels de cobayes dans des
domaines aussi variés que l’humour, la grammaire ou le raisonnement logique, en
leur demandant après chaque épreuve d’évaluer leur prestation.
Après quatre
tests, les résultats se sont révélés parfaitement clairs : Les sujets ayant le
moins bien réussi se voyaient les plus beaux, tandis que les plus compétents
sous-estimaient leurs capacités.
Ce qui
explique probablement et a contrario pourquoi j’ai toujours des doutes sur moi-même et la
pertinence de mes analyses…
Et pour
confirmer l’existence de ce biais cognitif, appelé « effet de sur-confiance », les chercheurs firent revenir les
meilleurs et les plus mauvais sujets quelques semaines plus tard… pour leur
faire corriger cinq copies et réévaluer leur prestation à l’aune de la
concurrence.
Là encore,
pour les moins compétents, aucun souci, la confiance en soi était de mise.
Les «
meilleurs », en revanche, revoyaient leur opinion d’eux-mêmes à la hausse.
Plus de quinze
ans après sa première identification formelle, le biais cognitif qui ferait de
nous des « idiots confiants », n’a jamais été remis en cause, et a même été
régulièrement confirmé par d’autres travaux.
Ainsi, ce que
j’ai découvert le 4 mai dernier, c’est que des chercheurs de l’université
McGill de Montréal publiaient une étude montrant
que les conducteurs de voitures ayant la conduite la plus dangereuse (en termes
de vitesse, d’alcool ou de respect du code de la route) étaient également ceux
qui se plaignaient le plus… des autres usagers de la route, sans jamais
remettre en question leur vision de la sécurité routière !
Un cas
classique de l’effet « Dunning-Kruger ».
Le monde
est-il alors condamné à être peuplé d’indécrottables krétins gonflés à l’hélium
de l’auto-estime ?
En entreprise
(et ailleurs dans n’importe quelle « organisation ») le corollaire
dominant – vous l’avez forcément rencontré – se traduit par le « Principe
de Peter ».
Je vous
résume ce que j’en ai retenu : Le principe de base de Peter est qu’un employé compétent à un
poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur ; un incompétent à un
poste donné n’est jamais promu à un niveau supérieur, ni même rétrogradé à son
ancien poste.
Premier corollaire
: Un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il
sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs ; mais par suite des
promotions successives, il finira (probablement) par atteindre un poste pour lequel
il sera devenu incompétent.
De par son
incompétence à ce dernier poste, l’employé ne recevra plus de promotion, il
restera donc indéfiniment à un poste pour lequel il est incompétent et bloquera
la progression hiérarchique de ses subordonnés.
Deuxième corollaire
: À long terme, tous les postes finissent par être occupés par des incompétents
pour leur fonction. La majorité du travail est ainsi effectuée par les seuls
salariés n’ayant pas encore atteint leur « seuil d’incompétence ».
Troisième
corollaire : Si nous partons du principe que plus un poste est élevé dans
la hiérarchie, plus il demande de compétences, plus son impact est grand sur le
fonctionnement de l’organisation, il en découle que l’impact de l’incompétence
de l’employé aura été maximisé par le niveau hiérarchique du poste auquel il
aura été promu.
Mais il y en a
d’autres : Laurence J. Peter remarque que plus le nombre d'échelons
hiérarchiques est élevé, plus chacun voit une chance de parvenir à son niveau
d’incompétence et de subir « la stagnation de Peter ».
Il remarque aussi
que les hiérarques, quand ils sont devenus réellement incompétents, se
complaisent à fréquenter des réunions, colloques, séminaires, symposiums,
conférences…
À croire
qu’ils sont faits uniquement pour eux : Il faut dire qu’on y retrouve une
forte densité.
Le corps des
hiérarques peut alors entrer en « lévitation » sous le nom de « sommet volant
».
Je ne vise
personne…
En résumé, on
ne peut déboulonner un hiérarque incompétent que pour les raisons suivantes, et
il est le seul qui peut le faire (je ne vise toujours personne… vous ferez les
rapprochements que vous voudrez).
S’il le fait,
il se déjuge et admet son incompétence à discerner le personnel compétent (je
ne vise personne en particulier…) : Une des raisons pour lesquels les
« hiérarques » soces (« Tonton-Yoyo »,
« Flanby-à-la-fraise-des-bois-Tagada » ne soutiennent personne :
Là, c’était dans mon viseur, je l’avoue honteusement, mais pas seulement).
Le « hiérarque »
reste ainsi seul à la tête d’une pyramide sans base, sur son « sommet volant ».
Peter remarque
encore que la compétence, chez les employés d’une organisation, se répartit
selon une « loi normale » et observe que les 80 % au centre de la
courbe restent au sein de la hiérarchie, mais pas les 20 % aux deux
extrêmes : C’est la « défoliation
hiérarchique ».
Si le renvoi
des 10 % super-incompétents semble évident, celui des 10 % super-compétents n’en
est pas moins logique : La super-compétence est plus redoutable que
l’incompétence, en cela qu’un super-compétent outrepasse ses fonctions et bouleverse
ainsi la hiérarchie (là encore, je ne vise personne… quoique
« McRond » en garde les stigmates…)
Elle déroge au
premier des commandements : « La
hiérarchie doit se maintenir » coûte que coûte (c’est aussi une loi de l’analyse systémique).
D’ailleurs,
pour qu’un super-compétent soit renvoyé, deux séries d’événements doivent se
produire : La hiérarchie le harcèle au point de l’empêcher de produire et il
n’obéit plus aux principes de « respect de la hiérarchie ».
Si l’une des
deux séries manque, il n’est pas renvoyé (là encore, je ne vise personne…).
Ceci dit,
quand j’ai fait un peu de « sciences-po » (pas longtemps, les filles
étaient généralement imbaisables et dans le même ordre d’idée, j’ai saboté mes
oraux de l’Enâ quand j’ai miré leurs tronches arrivées là : J’ai préféré
nettement les charmes discrets de la « petite-blonde » de l’expertise-comptable pour
cumuler avec ceux, incendiaires, de la « petite-brune » des élites fiscalistes…), j’avais
fait un exposé brillant sur les effets du principe de Peter en politique et
plus généralement en « géopolitique ».
Et globalement,
ça se confirme quant aux effets depuis quelques décennies, même si ça n’avait
pas plu à mes profs’ : Déjà pas dans « le moule ».
Les résultats des deux psychologues cités ci-avant ne sont finalement pas si extraordinaires. Prenez n’importe qui autour de vous et demandez-lui d’évaluer ses compétences dans n’importe quel domaine, et il est peu probable qu’il vous réponde sans détour qu’il n’y connaît rien ou est incapable de faire quelque chose.
Les résultats des deux psychologues cités ci-avant ne sont finalement pas si extraordinaires. Prenez n’importe qui autour de vous et demandez-lui d’évaluer ses compétences dans n’importe quel domaine, et il est peu probable qu’il vous réponde sans détour qu’il n’y connaît rien ou est incapable de faire quelque chose.
Je vous donne
l’exemple de mon grand-oral de l’Enâ, où j’ai été bombardé de questions
délirantes et décousues par un jury qui s’y entendait, comme tous les autres
impétrants.
Le mek qui
fait « un blanc », il est impitoyablement éliminé. Alors plutôt que
de subir l’humiliation de l’ignorance la plupart préfère bafouiller d’incohérentes
banalités et autres poncifs avec l’air suffisant de celui qui maîtrise son sujet,
n’importe lequel justement proposé, parfois en employant un vocabulaire « scienteux »
à faire pleurer de rire.
C’est comme ça
que je me suis fait éliminer, en répondant sciemment à côté avec l’air serein
de m’en contre-cogner le coquillard et les roubignoles dans le même élan : Toujours pas dans
« le moule » !
Ainsi est fait
l’humain : Irrémédiablement confiant dans ses propres capacités, et incapable
d’admettre son ignorance !
Mais si
manquer de métacognition (la capacité de s’autoévaluer) n’est pas une tare en
soi, cela devient rapidement problématique lorsqu’il s’agit de se placer dans
la hiérarchie d’un groupe : Si nous avons naturellement tendance à nous placer
dans le haut du panier, nous avons quand même suffisamment de discernement pour
reconnaître que la moyenne d’un groupe est… moyenne.
Conséquence,
si nous faisons partie des meilleurs, les autres doivent forcément être mauvais
pour contrebalancer notre talent personnel. Et c’est là que ça devient plus intéressant,
car nous sommes non seulement nuls pour nous juger, mais tout aussi nuls pour
juger les autres.
Paul Dunning
reformule ainsi les résultats de son étude en admettant que « la logique elle-même suppose ce manque de
clairvoyance : pour que les incompétents reconnaissent leur inaptitude dans un
domaine, il leur faudrait posséder précisément l’expertise qui leur manque.
»
Prenez la
maîtrise de la grammaire, par exemple : Comment évaluer sa maîtrise des règles
grammaticales et celle des autres si on ne les connaît pas en premier lieu ?
Voilà ce
qu’illustre réellement l’effet « Dunning-Kruger » : La relation entre
la cognition et la métacognition, qui rend excessivement difficile l’évaluation
d’une capacité chez soi-même ou les autres dès lors qu’on ne la possède pas.
Mais
rassurez-vous, personne n’est condamné à rester un « idiot-confiant ». L’étude
montre également qu’une fois les incompétents entraînés, ceux-ci deviennent
soudainement plus conscients de leurs faiblesses – et, par corollaire, de la
force des autres.
La
proportionnalité entre cognition et métacognition n’explique cependant ni
l’excès systématique de confiance chez les moins doués, ni le manque de
confiance, tout aussi systématique, chez les plus doués.
Pour le
psychologue, le problème ne vient pas de l’absence d’information mais de la
désinformation à l’œuvre derrière les stores de notre boite crânienne.
« Un esprit ignorant », écrit Dunning, « n’est pas un vaisseau vide et immaculé, mais
rempli d’un fouillis d’expériences trompeuses et superflues, de théories, de
faits, d’intuitions, de stratégies, d’algorithmes, d’heuristiques, de
métaphores et d’intuitions qui prennent malheureusement la forme de
connaissances exactes. Ce fatras est une conséquence malheureuse de l’une de
nos plus grandes forces en tant qu’espèce. Nous sommes d’effrénés décodeurs de
schémas et de prodigieux théoriciens. »
En d’autres
termes, nos cerveaux, et leur imagination sans limites (sauf le mien qui n’a
qu’un seule neurone en fonction et a bien du mal dans cet exercice), sont des
machines à désinformer, en créant des certitudes de toutes pièces au mépris de
la rationalité.
Couplé à notre
incapacité à évaluer correctement nos capacités, ce talent inné pour la
fabrication de « savoirs » ex-nihilo, nous transformerait en ignorants certains
de leur talent. Pire, certaines de ces fausses certitudes se créent durant
l’enfance, avant même que nous en prenions conscience.
Enfin,
explique le psychologue, notre entêtement à défendre notre vision des choses au
mépris de l’évidence provient de « croyances sacro-saintes », que nous ne
pouvons pas contredire sans ressentir un choc violent appelé « dissonance
cognitive ». Remettre en question une de ces sacro-saintes certitudes
revient à remettre en question l’entièreté de sa vision de soi. Et ça, notre
esprit s’y refuserait obstinément et catégoriquement.
Nous préférons
tous le confort à la véracité des faits pourtant irréfutable : Parfois, nous
sommes tout simplement ignorants, et nous gagnerions à l’admettre et à la
fermer plutôt que de se lancer dans un exposé aussi pompeux qu’erroné.
Mais la
majorité d’entre nous continuera à prétendre qu’elle sait.
Pour échapper à
« l’idiotie confiante », rappelle Dunning, il convient de se rappeler
que la vraie sagesse réside dans la conscience de ses limites intellectuelles.
C’est le
« Je sais que je ne sais rien » de Socrate, le « que
sais-je » de Montaigne.
Dans une
hiérarchie, il y a toutefois quelques astuces : Je ne vise personne…
Pour rappel
des observations de Laurence J. Peter, quand un dirigeant constate qu’il a des
cadres supérieurs incompétents, il est conseillé de recourir à la « sublimation percutante ». Une manœuvre
qui consiste à accorder à une personne incompétente une promotion vers un poste
plus prestigieux en apparence, mais en fait à responsabilité très inférieure.
Pour les
personnes constatant leur propre incompétence, Peter recommande plusieurs
diversions. Par exemple, la « spécialisation
dans le détail » (un directeur d’école ne s'intéressant qu’à établir des
sens de circulation dans les couloirs), ou « l’aberration totale », cette dernière consistant à cesser tout-à-fait
de tenter d’accomplir son travail (je ne vise toujours personne !).
Ces méthodes
ne sont pas considérées comme mauvaises pour l’entreprise ou l’organisation,
étant donné que dans toute organisation le travail est accompli par les
personnes compétentes, les incompétents ne pouvant que les gêner.
Notez qu’il
est toutefois préférable de se maintenir à un poste auquel on est compétent. Or,
Peter constate que le refus d’une promotion est mal vu par l’entourage des
personnes (puisque ça bloque un poste et tous les autres en-dessous).
Alors, il
trouve divers exemples de personnes qui, heureuses à leur poste, accomplissent
correctement leur travail principal tout en commettant des gaffes dans un
aspect secondaire (ne pas s’occuper correctement de documents administratifs)
ou même dans la vie de l’entreprise (se garer à la place réservée à un supérieur
de temps en temps, se couper systématiquement la couenne en se rasant, demander
en mariage l’épouse du patron à l’occasion de la fête de fin d’année, ou sa
fille…).
Cette
stratégie, consciente ou non, est baptisée « incompétence créatrice ».
Regardez donc seulement
autour de vous pour mieux en rire !
Pour ma part,
je démarre l’année avec quelques émois enfin réexpliqués…
C'est bien compliqué, tout ça!
RépondreSupprimerLa politique, ce n'est pas, prioritairement, une affaire de compétence! C'est une affaire de CHOIX des PRIORITES! Les techniciens capables, d'un point de vue purement technique, de faire ce qu'il faut pour mettre en oeuvre les mesures allant dans le sens choisi ne manquent JAMAIS!
Probablement, probablement à quelques remarques près :
Supprimer1 - Un "incompétent-idiot-confiant", se trompera très probablement dans les choix d'une "politique" (que ce soit pour une personne publique ou une entreprise, n'importe quelle organisation), peu importe les compétences subalternes mobilisées ;
2 - Il se trompera quasiment à tous les coups sur les collaborateurs appelés à venir le soutenir : C'est une constante ;
Et 3), ça m'a toujours amusé de voir quelques "vizirs", parfois très compétents dans ce qu'ils font, quand ils deviennent "Calife-à-la-place-du-Calife"... !
Ceci dit, je viens d'en terminer avec le programme de "Monte-et-bourre-la". Je ne vais pas faire la même chose pour ses concurrents de "gôche", mais aurez-vous noté le point sur lequel ils se rejoignent tous ?
Ils ne présentent que des "points" qui relèvent uniquement (et encore...) de compétences ministérielles, rien de plus.
Etonnant non ?
Ceci dit, quand j'ai pu lire les 84 points du programme de "Mes-Luches", même s'il est comme les autres, brassant des idées et rien de plus, il en ressort une certaine "vision" qui prend de la hauteur (que n'a pas encore atteint "MacRond") et qu'a déjà et depuis longtemps "Marinella-tchi-tchi", au moment même où "Fifi-le-vainqueur" avec un des deux programmes de "droâte" les plus aboutis semble l'éparpiller n'importe comment de son côté !
Alors : La prime à l'incompétence ou à la compétence des "idiots-confiants" ?
Bien à vous !
I-Cube
Ô Ignoble flibustier devant l’éternel, je salue votre « pré-sagesse » pour avoir raté l’ENA qui aurait gâté votre intelligence non formatée. En réussissant vous vous seriez déclassé.
RépondreSupprimerEt ce n’est pas de la flagornerie, je ne sais pas faire.
En tout cas une chose est sûre c’est que Fraise des bois capitaine de rétro pédalo aura apporté sa pierre à l’humanité : l’Etalon Nullité. La nouvelle mesure universelle pour mesurer le zéro infini de l’espèce politique.
C’est bien pour cela aussi qu’il donne tant d’espoirs à aussi nul que lui : « si lui a réussi à accéder au poste suprême, pourquoi pas moi ! »
Cela va même se terminer comme il se doit dans le langage courant : « hé ! fait pas ton hollande. Là tu t’hollandises … »
A part ça, le modèle d’organisation des entreprises hors CAC 40 se transforme, les générations y et z ne veulent plus d’un modèle pyramidal de management.
Comme elles sont l’avenir, il y a fort à parier que le principe/syndrome de Peter disparaitra.
ComtesseÔPiedNu
@ Comtesse Ô pied dénudé...
SupprimerVous me faites bien rire, là tôt le matin avant d'aller bosser...
Figurez-vous que ni la génération "Y", ni même la "Z" (ni les "zèbres" et autres) n'auront jamais rien inventé.
Nous aussi, nous étions des "re-bel", des "fortiches" de la "déconstruction" !
Alors certes, les observations de Peter datent des années 70, marquées, peut-être par une formidable organisation pyramidale.
Mais je n'en suis pas bien sûr pour celle des années 80 (mon époque à moâ) : déjà ce qui deviendraient les GAFA, copiaient en l'adaptant le principe de la pyramide : mais c'est moins visible, c'est tout !
Et par la suite, ça ne s'est pas vraiment démenti...
Et puis dans la vie, il n'y a pas que le CACa40 : Les administrations publiques fonctionnent tout aussi bien avec leurs pyramides, les forces armées et de sécurité tout autant. Simplement le principe des "spécialisations des tâches & labeurs" s'est un peu desserré au fil du temps : Logique, même dans l'armée, un infirmier de base a le dessus sur un général 5 étoiles quand il s'agit de l'état sanitaire d'un quelconque soldat.
Ca, on comprend très vite !
En bref, le temps n'y fait rien : Les générations se suivent et se ressemblent, les chiens ne font pas de chats, c'est tout.
Là dessus, votre propos n'est pas faux (non pas sur le fait que j'ai saboté "ma" carrière bien confortable pour les beaux yeux de donzelles dont je ne sais même plus ce qu'elles sont devenues...) mais sur "Gras-Nul-Laid".
Ca va être assez difficile de le battre dans la "hollandisation", c'est sûr.
Quoiqu'il ne faut pas désespérer du genre humain non plus...
Le suivant sera à peine mieux, voire bien pire et vous savez pour quelle raison ?
Mais parce qu'on n'a jamais que ce qu'on mérite, tout simplement.
Et le peuple "Gauloisien" mérite-t-il autre chose que ses leaders ?
Bien à vous !
I-Cube