Je
me suis précipité sur la bouillie du « grand-homme »
Une formidable régalade !
ÉCONOMIE : « L’État, en acceptant l’austérité
européenne et en renonçant devant le système financier, nous a emprisonnés dans
des carcans idéologiques venus d’en haut. On entend que l’on a tout essayé
contre le chômage alors que tant de français, dans leur vie quotidienne,
innovent et agissent différemment. Nous sommes assis sur un gisement d’idées
incapables de se mettre au pouvoir. C’est pourquoi, après l’échec du changement
venu d’en haut, je propose la vague du changement par le bas. »
Relancer une politique d’investissements de 20 milliards d’euros dans les
infrastructures : « Mon programme de redécollage économique
passe par le retour de l’investissement public. Il y a mille projets à financer
dans les travaux publics en France qui relanceront l’activité des entreprises
sur les territoires. J’ai proposé d’investir 20 milliards. »
Après le plan de relance de « Dévide-gens », le
« Grand-emprunt » de « Bling-bling » et les CICE et autres
de « Flanby-à-la-fraise-des-bois-Tagada » dont on attend encore les
retombées, lui aussi s’y met !
Grande loi de séparation bancaire et d’interdiction des activités
spéculatives : « Je veux libérer les Français du système
bancaire qui s’est détourné de leurs besoins et du soutien à l’économie réelle.
C’est la création de la banque d’encouragement au risque et c’est la loi de
séparation bancaire qui a été manquée qu’il faudra reprendre avec
amplification. »
Reprise du « grand-plan » de « Gras-Nul-Laid » qui
était resté… en plan !
Nationaliser un établissement bancaire si les réformes financières restent
sans effet sur le financement de l’économie réelle : « La
nationalisation, qui peut être temporaire ou partielle, n’est pas un marqueur
mais une possibilité que je me réserve. Elle n’est ni obligatoire ni interdite.
Je considère que la souveraineté économique d’un État doit être supérieure aux
intérêts du système bancaire et financier. »
Blablabla : Ça changerait quoi et c’est qui qui paye ?
Créer une banque d’encouragement au risque en multipliant par 10 le nombre
de garanties d’emprunts aux artisans, PME et startups : « Je
propose une banque d’encouragement au risque, pour faire ce que la BPI ne fait
qu’au compte-goutte : le cautionnement du crédit et la mutualisation du crédit.
Trop de petites entreprises meurent parce qu’elles n’ont pas accès au
financement. 60.000 faillites par an, c’est le signe d’un pays qui va très mal. »
C’est sûr qu’il ira mieux si on finance à fonds-perdus les crevards !
Attribuer 80 % des marchés publics aux PME implantées en France : « Je
propose également de réserver pendant une période de huit ans, le temps que la
France se réindustrialise, 80 % des marchés publics des collectivités locales,
de l’état, de ses hôpitaux, aux PME travaillant sur le sol national. Ce sont 80
milliards minimum de travail annuel pour l’appareil productif, et c’est le
moyen de reconstituer ainsi la base industrielle du pays avec les impôts des
français. »
La bonne idée mais qui se heurte aux règlements européens.
À lui signaler qu’IBM, c’est bien connu, est une entreprise
« gauloisienne », selon ce critère…
Soumettre à autorisation préalable de l’État les investissements étrangers
dans les intérêts stratégiques du pays, en utilisant le décret « Made In France
» : « Je veux libérer les Français de la capture par les
investisseurs étrangers de nos fleurons industriels en imposant le respect de
la France et de ses intérêts, le maintien de ses centres de décision, de
recherche, de ses emplois en France par l’extension du décret de protection que
j’avais fait promulguer en 2014 à l’occasion de l’affaire Alstom et qui n’a
jamais été utilisé depuis mon départ du gouvernement. »
Teuteuteu… Un ticket d’entrée aux insiders déjà implantés ?
Refuser la ratification des traités transnationaux CETA et TAFTA,
dangereux pour notre économie et notre démocratie : « La
France ne ratifiera plus les traités ultérieurs de libre-échange que la
Commission européenne négocie en notre nom et dans notre dos. C’est la fin du
TAFTA et du CETA. »
Punaise l’anticipation du « grand-homme », là !
Formidable…, en décembre 2016.
Exercer un contrepoids patriotique au sein des grands groupes du CAC 40 :
« Reprendre le contrôle du système économique, par exemple de
nos grands groupes qui se font racheter et qui déménagent. Nous allons
mobiliser les fonds de mutuelle et de retraite pour les faire entrer au capital
de ces grandes entreprises et exercer une influence patriotique. »
« Bête-en-cour », « Beau-l’Orée »,
« Pine-haut » et quelques autres en tremblent d’aise !
EDUCATION : « L’appareil éducatif est en difficulté,
une difficulté attestée par l’ensemble des enseignants que j’ai pu rencontrer.
On compte 30 % d’élèves en difficulté en plus en dix ans et notre pays est
classé comme l’un des plus inégalitaires de l’OCDE. Je n’accepte pas qu’un
enfant né dans un quartier ait un destin préprogrammé dans l’éducation
nationale. C’est pourquoi je veux libérer l’innovation éducative et investir
dans l’éducation pour obtenir une nation plus prospère, capable d’imaginer son
avenir. »
Que c’est beau !
Généraliser le travail en petits groupes pour l’apprentissage des savoirs
fondamentaux : « Notre pays ne fait que reproduire et
accentuer les inégalités. Nous allons devoir investir en dédoublant les petites
classes pour l’apprentissage des savoirs fondamentaux. Les mêmes instituteurs
doivent suivre les mêmes enfants du CP au CE2. »
Comme ça, quand ils tombent sur un mauvais prof’, ils ne pourront même pas
se rattraper : J’adore !
Généraliser le dispositif plus de maîtres que de classes : « Partout
où cela est nécessaire nous devons généraliser ce dispositif et découper les
classes en deux ou trois afin de consacrer davantage de temps aux écoliers qui
en ont le plus besoin. »
Et il trouve où les sous pour dédoubler les profs’ déjà mal payés ?
Un tuteur pour les élèves en difficulté : « Je
souhaite mobiliser les retraités de l’Éducation nationale pour que tout enfant
en difficulté ait un adulte qui le suive, sous l’autorité de leur instituteur. »
Il n’a jamais passé une semaine face à une classe déchaînée, celui-là…
Un même enseignant pour les élèves du CP au CE2 : « Je
propose de créer un « maître des savoirs fondamentaux » qui suive les élèves de
classe en classe pendant ces trois années. »
Il l’a déjà dit, avec d’autres mots, ou alors il dédouble les
procédés ?
Valoriser la pédagogie de projets collectifs : « Nous
pourrions imaginer des solutions plus coopératives, plus collaboratives dans
les stratégies pédagogiques. Nous pourrions imaginer qu’au lieu d’avoir des
compétitions individuelles il y ait des projets collectifs. Voilà l’esprit dans
lequel nous devons faire évoluer l’appareil éducatif. »
Encore un qui a séché les cours de sports…
Réformer le système de notation : « Je suis pour la
diversification des réussites, mais la réussite pour tous. Chacun peut. Un
enfant en échec scolaire, s’il devient moyen c’est une victoire, un enfant bon
qui devient excellent, c’est une victoire. La victoire, c’est que tous les
enfants doivent être poussés le plus loin possible. Oui, il faudra imaginer
d’autres systèmes d’évaluation. Nous en sommes capables et nous en avons un
impérieux besoin. »
Blablabla…
SOLIDARITÉ : « Les Français sont prisonniers d’une vie
quotidienne difficile, faite d’inquiétude pour le présent, d’angoisse pour leur
avenir : 2,5 millions de nos compatriotes sont touchés par les déserts
médicaux, 1,5 million ne disposent pas de mutuelle … Face à la stratégie thatchérienne
de François Fillon, je veux libérer les français des charges de la vie
quotidienne, libérer l’oxygène dont ils ont besoin pour assurer le minimum du
quotidien. »
Ah oui, vivement un robot ménager multifonction qui fasse le
ménage-lessive-repassage-cuisine-vaisselle-cire-les-pompes-et-poussières dans
chaque ménage !
Création d’une mutuelle publique : « 36 % des français ont
renoncé aux soins l’année dernière. Je propose de créer une mutuelle de la
sécurité sociale à prix modéré pour protéger les français qui ne peuvent
bénéficier de la CMU et qui ne peuvent s’offrir des mutuelles privées, trop chères ».
Salaud ! Et pourquoi pas pour tout le monde ?
Éradication des déserts médicaux : « Je propose que l’on
salarie des médecins et que la sécurité sociale crée des dispensaires dans les
maisons médicales ».
Si ça n’existe pas dans les désert-médicaux, c’est qu’il y a des raisons…
Tarifs maximum sur les prothèses dentaires et soins courants :
« La situation étant particulièrement grave en matière de
tarifs dentaires, mais aussi de prothèses auditives, je propose d’établir un
plafonnement légal des tarifs des actes prothétiques et des soins les plus
courants. »
Euh, le conventionnement, ça existe déjà…
Création de 5.000 postes hospitaliers… (Non-documenté)
AGRICULTURE : « Le dogme ultra-concurrentiel et la
production intensive en Europe ont détruit notre modèle agricole et laissé nos
agriculteurs avec leurs dettes, comme l’a montré la crise laitière. Nous devons
libérer les nouvelles formes de production, assumer un modèle où la
productivité sera moindre mais les revenus substantiels et notre écosystème
protégé. »
Petit-père du peuple, il n’a pas tout vu : Son pote
« le-Folle » ne lui a pas expliqué que les gueulards ne sont pas les
plus nombreux et qu’il existe quantité d’exploitants agricoles qui ne font pas
de bruit mais ne vivent pas si mal que sur leurs exploitations.
Passons…
Aider les agriculteurs à compléter leur activité en devenant producteurs
d’énergie : « On a mis les agriculteurs sans
protection sur les marchés mondialisés, aujourd’hui ils se retrouvent avec
leurs dettes (…) On doit également aider les agriculteurs à devenir des
producteurs d’énergie. Il faut développer l’innovation agricole. »
Fabriquer, c’est leur métier de base. Innové dans une activité
plurimillénaire, ce n’est pas si simple que ça.
Investir dans l’agriculture bio et les circuits courts : « Il
faut réinventer le modèle agricole, baisser la productivité et augmenter les
revenus pour les agriculteurs. On doit investir dans le bio et les circuits
courts. »
D’accord, mais ce n’est pas qu’une question d’investissement mais d’abord
d’allègement des normes et autorisations administratives…
Construire des emplois agricoles dans les villes par la « permaculture »
et reconvertir les friches en surfaces d’agriculture urbaine : « Pourrait-on
dire un mot de la reconversion des friches industrielles et urbaines en surface
d’agriculture urbaine ? Je veux évoquer la naissance d’une nouvelle discipline
agricole qui s’appelle l’agro-écologie ou permaculture, technique de
densification naturelle des cultures sur les petites surfaces économes en
énergie et en mécanisation, qui permet d’obtenir des revenus suffisants pour
une famille qui vit de son travail. »
Moi, j’avais essayé de planter des vignes sur mon balcon-parigot. Mais de là
à en vivre…
Reconstruire un modèle agricole avec les producteurs, les distributeurs et
des consommateurs : « Je travaille sur un plan de
souveraineté alimentaire car il faut être autosuffisant, reconstruire un modèle
avec les producteurs, distributeurs et consommateurs, construire une
alternative. »
Travaille, travaille…
CITOYENNETE ET JEUNESSE : « La France, notre pays,
est un pays blessé, meurtri, parfois démoralisé. Nous sentons les bases de
l’édifice qui nous unit s’affaisser par secousses, nous savons parfaitement que
ce que nous avons construit en commun peut disparaître si nous n’y prenons pas garde.
C’est cette France que nous livrons à notre jeunesse, alors que nous devrions
lui faire confiance pour inventer la France de demain. Je vous propose de
refaire France et remettre le citoyen au cœur de la République. »
Bien sûr, bien sûr…
Droit de vote des étrangers aux élections locales : « Je
propose le droit de vote pour les étrangers car il est nécessaire que ceux qui
paient des impôts, parfois depuis trente ans, et qui n’arrivent pas à se faire
entendre de certains élus puissent participer au bien commun. Nous en avons
hautement besoin dans un pays fracturé où il est temps de se réconcilier,
d’agir ensemble, de se donner la main et d’assurer une forme d’entraide. »
Le serpent des mers depuis « Mythe-errant »…
Service national obligatoire, civil, humanitaire et militaire :
« Nous sommes dans un pays avec des murs de verre entre les
différences. Le service national, qui sera militaire, civil, humanitaire, c’est
le brassage qui manque à notre pays. »
On sait.
Micro-crédit de 5 à 10.000€ pour les jeunes : « J’ai
proposé de rendre obligatoire un “service national” pour chaque jeune homme ou
jeune femme. En découlera pour chacun ce que j’appelle le “prêt d’honneur
universel”. Une fois le service national dûment accompli, la Banque de France
permettra à tout jeune de financer son projet : associatif, humanitaire,
entrepreneurial… Le tout sous la forme d’un micro-crédit, entre 5.000 et 10.000
euros, avec des associations qui accompagnent la réalisation de ce
micro-crédit. C’est un acte de confiance destiné à la jeunesse pour lui faire
comprendre qu’on a besoin d’elle. »
Qui paye les impayés ?
Référendums d’initiative populaire (cf. ci-avant)
Citoyens tirés au sort au Sénat (cf. ci-avant)
Permettre aux citoyens de saisir la Cour régionale des Comptes (cf.
ci-avant)
FISCALITE : « Je m’adresse à la France des fins de
mois difficiles, à la France de la précarité, à la France ouvrière, souvent
précaire et bosseuse qui a vu l’État être faible avec les forts et dur avec les
faibles. Cette France a vu l’État sauver les banques, aider les grandes
entreprises, elle a vu aussi ses impôts augmenter, comme le chômage. Il nous
faut désormais libérer le pouvoir d’achat des français et utiliser la fiscalité
comme un levier de justice sociale. »
Banzaï !
Augmenter le pouvoir d’achat des Français : « Je
propose une baisse de la CSG sur les catégories dont les revenus sont les plus
faibles et de la rendre progressive. Cela nous fait espérer de 600 à 800 euros
de pouvoir d’achat annuel en plus. »
L’impôt meurt de sa trop forte progressivité, et il en rajoute :
J’adore !
Limiter les salaires des dirigeants de grandes entreprises : « Je
propose que quand un patron décide de s’augmenter de 5 %, la condition, c’est
qu’il augmente tous ses salariés de 5 %. »
Là encore j’adore !
Et quand sa rémunération baisse de 30 %, il peut baisser celle de tous ses
salariés de 30 % ?
Là, je vote pour, tiens donc, si j’étais patron…
Réformer le RSI : « Le RSI décourage et détruit des
entreprises. Je propose que l’État reprenne en main sa gestion pour redonner de
l’oxygène aux entreprises notamment en indexant les prélèvements sur les
revenus. »
Et prendre le risque que ce soit pire encore ?
Orienter l’assurance-vie des Français vers le financement des PME : «
Je propose de diriger 10 % des encours de l’assurance-vie
vers les PME car c’est là que se trouvent les emplois, le développement des
territoires et la richesse de notre nation. »
Très bien, mais comment l’État va-t-il trouver ces 10 % manquants ?
Et puis il n’y a pas que l’assurance-vie dans la vie, mais plein d’autres
supports qui vont aux entreprises.
D’accord, plutôt des grosses PME, mais déjà vers des TPE et hors
« économie-collaborative ».
Encourager le télétravail : (cf. ci-avant)
TERRITOIRES : « Coupes budgétaires, désindustrialisation,
faillites des petites et moyennes entreprises, désertification médicale et
disparition des services publics, nos territoires se meurent en silence. Je
veux enfin libérer les français de la difficulté de vivre dans leurs
territoires, en investissant dans les territoires oubliés et en permettant à 10
millions de français d’accomplir leur rêve de vivre ailleurs que dans les
métropoles, les villes. »
Déménager les villes à la campagne ?
Éradication des déserts médicaux : (cf. ci-avant)
Créer une police de proximité, au contact des Français, recruter et
remettre des effectifs sur le terrain : « La suppression de la
police de proximité, c’est l’œuvre aussi de Monsieur Sarkozy, qui n’a pas été
reconstituée. Je crois qu’il faudrait réinstaller les commissariats de police
dans les quartiers sensibles de façon systématique pour avoir une présence
policière permanente. C’est beaucoup de moyens mais c’est nécessaire. »
Eh oui : Encore un échec cuisant de
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » !
Créer l’agence nationale de rénovation rurale, dotée de moyens renforcés
et rassemblant des outils jusqu’à présent éparpillés : « Je
propose la naissance d’une Agence Nationale de Rénovation Rurale capable de
rénover le foncier des villages, d’installer la fibre optique, d’installer les
populations urbaines qui souhaitent travailler hors des villes en proposant des
logements de qualité à des prix défiants toute concurrence. »
Que fout le ministre de l’aménagement du territoire ?
Relancer une politique d’investissements de 20 milliards d’euros dans les
infrastructures : (cf. ci-avant)
Développer le réseau fibre optique sur l’ensemble du territoire et en
finir avec les territoires oubliés en zone blanche : « Le
télétravail et la fibre optique peuvent faire renaître la France désertifiée
des campagnes. Ce serait là une bonne manière de libérer les Français. »
Qui qui paye ? L’abonné final, comme d’habitude…
INTERNATIONAL : « La France a toujours défendu une
politique étrangère en rapport avec son histoire et sa géographie. Son refus de
l’alignement sur d’autres puissances, mêmes alliées, ont fait d’elle une grande
Nation indépendante parlant d’une voix singulière. Pourtant, notre pays s’est
laissé entraîner dans les guerres de la famille occidentale, parfois contre son
intérêt. La France doit être une puissance d’équilibre et non belliqueuse, une
puissance qui assure un pont entre les Nations. »
Un peu court, mais totalement « gaulliste »…
Bien.
Revoir la position de la France au sein de l’OTAN : « L’OTAN
s’est engagée dans des expéditions militaires aventureuses, qui ont envenimé la
conflictualité entre le bloc occidental et le monde arabe, et ne nous a pas
protégée contre le terrorisme djihadiste. Je désapprouve la vision des blocs en
guerre civilisationnelle selon la théorie d’Huntington que les néoconservateurs
ont imprimé à la doctrine de l’OTAN. Oui, la France doit se préparer à réviser
ses positions sur sa présence dans le commandement intégré de l’OTAN. »
OK ! Gaulliste à souhait…
Développement d’une union économique et politique entre les deux rives de
la Méditerranée : « Nos échanges économiques doivent
beaucoup plus se développer. Il y a grande matière à les densifier. Nous devons
travailler et investir ensemble en Europe et en Afrique ! Nous avons pour
réussir cet atout que constituent les millions de personnes dont le cœur bat
pour nos deux pays, un magnifique pont humain entre nos deux rives.»
Parfaitement « Bling-blinguesque », mais pourquoi pas ?
Renégocier les accords du Touquet : « Sur
l’immigration, il nous faut approfondir le travail de lien avec l’Angleterre et
renégocier les accords du Touquet. On ne peut pas continuer comme ça et laisser
vivre ces gens dans une situation aussi critique ! J’ai croisé des réfugiés et
parmi eux une infirmière, un ingénieur et un avocat. Tous veulent aller en
Grande-Bretagne. On ne peut pas continuer à faire le garde-barrière de
l’Angleterre. Le futur président de la République aura une marge de manœuvre
totale pour les renégocier car c’est un accord bilatéral entre la France et la
Grande-Bretagne. Et avec le « Brexit », nous serons en mesure de
poser nos conditions. »
Bien sûr !
Recensement des capacités d’accueil des mairies, associations et familles
d’accueil pour organiser l’accueil de réfugiés : « Il
y a une part de générosité dans ce pays qu’il faut accompagner. La France doit
prendre sa juste part de la misère du monde. »
Et c’est quoi ? Ou combien ?
LUTTE CONTRE LE TERRORISME : « La République et l’unité
nationale sont menacées par les attaques terroristes, la démocratie et l’État
par la démagogie des dirigeants politiques. Nous sentons les bases de l’édifice
qui nous unit s’affaisser par secousses, entretenant la division que nos
ennemis ont programmée pour nous abattre. Nous ne leur ferons pas ce cadeau !
Parce que je sais aussi que les français forment un grand peuple capable
d’intelligence collective et d’une capacité de résistance extraordinaire, le
projet que je vous propose s’appuie sur ces ressources pour bâtir la nouvelle
France. »
Ok, mais la démagogie, il en connaît un rayon, non ?
Création d’un Parquet National Antiterroriste… (non documenté)
Création d’un service de renseignement de proximité… (non documenté)
Revalorisation de la police judiciaire… (non documenté)
Mis à jour le 27.12.2016 à 23:06…
« Plus de soixante-dix » propositions sur son site de campagne, surlignant
« 20 propositions clés ». Ce programme pourra encore s’étoffer, précise son
entourage à l’AFP, puisqu’il n’y a par exemple aucune proposition sur la
culture ni sur nos armées, une seule sur le sort du nucléaire et quelques
autres domaines prétendument régaliens.
Au total un exercice qui a le seul mérite d’exister, ce qui n’est pas
encore totalement le cas de tous ses autres concurrents de la primaire
« soce », même si ça se précise depuis et qu’on y reviendra.
Et c’est mieux que rien.
Hélas, trois fois hélas, si vous avez tout lu (bravo : même moi je
l’ai fait, pourtant je ne supporte pas trop le bonhomme, un affreux prétentieux
et, aux dires de mes « potes » de ministère, absolument imbuvable
avec les « petits-personnels » alors que comparativement « MacRond »,
« Le-Folle » et « Deux-noix-Âme-mont » seraient
« adorables »), vous vous êtes peut-être rendu compte qu’il n’y a
rien que du vent !
Pas totalement, naturellement (les positions « à
l’international » sont en rupture avec les deux précédents quinquennats),
mais ce n’est qu’une revue de poncifs forcément éculés.
Et puis pas une seule mesure d’impact chiffré : On est très loin du
travail des équipes des prétendants de la « droâte ».
C’est quand même dommage de se dire « soce », d’avoir été
ministre (et quel ministre pétaradant !) et de prétendre vouloir
« présider » aux destinées d’un pays tout entier (comme le mien,
celui que j’aime tant et me le rend si mal…) et d’en rester définitivement au
niveau de la « tambouille » sous-ministérielle de cabinet nauséabond
et des affirmations de principe qui n’engagent que ceux qui y croient (et
voteront pour lui).
Aucune « vision » ne se dégage, même pas le « tout le monde
il est beau, tout le monde il est gentil ».
Non, rien qui fasse se lever le matin tôt en se disant : « C’est bon, cette fois-ci, j’y
vais ! »
Même pas lui qui aurait pu en conclure : « Attention, me voilà ! »
Moi, je ne vois-là… rien de bandant.
Il ne tiendrait pas six mois alors qu’il prendrait un mandat de cinq ans…
Erreur de casting (depuis l’origine) et de synopsis.
À croire qu’il n’y croit pas lui-même une seule seconde.
D’ailleurs, et c’est finalement le plus drôle, il n’y croit tellement pas lui-même
qu’il a nommé Guy Bedos, un « comique », comme président de son
comité de soutien : C’est vous dire la rigolade à prévoir !
Bon, j’imagine encore que je suis le seul à être dans cet état d’esprit à
son égard, mais je voulais partager un peu.
Et on passe à autre chose.
Je suis parfaitement d'accord avec vous! Montebourg, pas plus que n'importe quel autre candidat ayant obtenu le soutien explicite du P.S. au premier tour de la vraie élection (Avril 2017), n'obtiendra pas ma voix!
RépondreSupprimerLe concernant, tout démontre qu'il est inconsistant, fade, avant tout soucieux de se faire élire pour, une fois élu, faire le contraire de ce pourquoi il aura été élu! Comme Hollande, au fond!
Nous sommes "nombreux" à lui refuser, à lui et aux autres, la moindre voix, que j'en dis.
SupprimerDe toute façon, c'est prévu comme ça depuis l'origine, il n'y aura pas de "soce-officiel" au second tour.
Et un élagage sévère du "P-soce" aux législatives suivantes : Pourront-ils au moins sauver "un groupe", même avec les "écololo-bobos" et le PCF, ce n'est même pas sûr...
Alors passons : Même s'il fallait témoigner pour le futur !
Bien à vous !
I-Cube