Au bal
des éliminés…
Il y a ceux qui le sont depuis dimanche dernier et il y a celui qui va
l’être dimanche prochain. Puis le survivant des primaires de
« gôche » (la « belle
alliance » qui n’est qu’une vaste déchirure…) le sera en avril prochain.
Mais il ne sera pas le seul, soyez-en sûrs.
Entre la dynamique « MacRond » et le one-man-show de « Mes-Luches »,
le « P.Soce » est déjà virtuellement privé de second tour à la
présidentielle…
C’est d’ailleurs assez curieux qu’ils furent si nombreux à candidater au
désastre annoncé…
Ensuite, on va compter dans la brochette des
« cocus-de-l’Histoire », au moins un autre, si, soit
« Mes-Luches », ce qui est peu probable, soit « MacRond »,
ce qui n’est désormais plus invraisemblable, parvient l’un ou l’autre à se
hisser jusqu’au second tour du mois de mai prochain.
Pour ce « survivant », chacun estime probable qu’il se retrouve
à compéter contre « Marinella-tchi-tchi » et les mêmes, c’est
d’ailleurs le pari de tous, d’être « mécaniquement » élu à la faveur
d’un « front républicain » façon 2002…
Leurs calculs à tous et depuis avant même le début de la compétition.
Pour l’heure, le plus significatif, c’est qu’aucun des candidats de cette
primaire de « gôche » ne dépasserait la cinquième position du mois
d’avril prochain !
Assez fabuleux finalement, loin des époques que les plus jeunes ne peuvent
pas connaître, où l’ensemble des « gôches » réunies autour de
« Mythe-errant » tutoyait les apparatchiks de « droâte »
depuis 1974. Au mieux, « Menuet-Valse » est crédité du meilleur score
ferait tout juste 10 % !
« Âme-mont » ferait moins bien, dépassé par « Mes-Luches ».
Pire que le PCF du temps où existaient encore quelques staliniens…
Pour un total toutes « gôches » réunies évalué à à peine plus
d’un tiers de la nation : 35 %.
On devrait appeler ça « la grande faillite » !
Ce qui reste incroyable, c’est que l’effacement de « Flanby-à-la-fraise-des-bois-tagada »
devait permettre l’émergence d’un leader capable de s’imposer et de faire
reculer « MacRond », son conseiller-perso (qui roulait en principe pour son maître élyséen : Maintenant, il roule pour lui !). Or, même
« Menuet-Valse », le favori des sondages jusque-là, a raté son entrée
en campagne.
L’ex-Premier-sinistre » n’aura pas trouvé l’inspiration.
Faut dire qu’il me semble que les débats n’ont pas passionné les foules,
alors qu’en revanche, « MacRond » et « Mes-Luches »
enchaînent les tabacs !
Au point que même à « droâte », « Fifi-le-vainqueur »
commence à s’inquiéter, puisqu’au moins « MacRond » le talonne de
quelques points seulement dans les sondages.
Et, curieusement, si « Mes-Luches » rapetisse le candidat
« P.soce » au moins autant que « MacRond », ce n’est
pourtant pas sur le même électorat.
Du coup, la qualification de « Fifi-le-vainqueur » qui clive à « droâte »
au lieu de rassembler jusque vers les « centrisme-mou », va dépendre
directement du scrutin « Soce » de dimanche prochain.
Moi, je trouve cela finalement très drôle…
Plus le candidat sélectionné par les « soce » sera nullissime –
et c’est bien parti pour – plus il a des chances de se faire doubler par
« MacRond » et celui-ci est le seul à pouvoir ratisser jusqu’au
« Juppettistes » en passant par une partie du
« Mac-MoDem ».
Si par hasard et en plus, « Bébé-Roux » se présente, ou pire
encore, va soutenir « MacRond », s’en est terminé des ambitions de la
« droâte-la-plus-kon-du-monde » pour 2017.
Ou alors, vraiment de justesse : À suivre !
Vraiment, il n’a pas de chance, « Fifi-le-vainqueur », trop
silencieux, trop antisocial, avec un programme trop « hard »,
incapable d’avoir une vue tactique claire du scrutin qui se prépare (on est à
moins de trois mois), qui ne sait toujours pas contre qui il va devoir
batailler au premier tour.
Le second, tout le monde sait, mais pour y parvenir, il faut passer la
première haie sans mollir…
Et on ne peut pas dire qu’il en prend le chemin.
Tant pis pour les « cocus » de « droâte » : Ils
avaient été prévenus !
Ceci dit, notez quand même qu’à Clermont-Ferrand, ce mardi 10 janvier, à
peine 300 personnes se sont rassemblées pour écouter « Menuet-Valse » :
La moitié de la salle a dû être fermée.
Un public plutôt âgé qui ne manifeste guère d’enthousiasme : Les « archaïques »
de gouvernement…
Le contraste est saisissant avec « MacRond » qui, trois jours
plus tôt, dans la « Grande Halle » de la capitale auvergnate, a réuni 2.500
personnes, plusieurs centaines de participants n’ayant pas pu entrer…
Deux jours plus tôt, « Menuet-Valse » réunissait à peine 200
personnes à Liévin, signe que sa campagne n’imprime pas.
Très critiqué sur sa gauche, il défend un projet assez fade, pour ne pas
faire de vagues. Il voulait déverrouiller les 35 heures en 2011, réformer le Code
du travail. Et quand il ose prendre ses distances avec son action à Matignon
(supprimer le 49-3, par exemple), il a du mal à convaincre.
Après tout, il faut se souvenir que c’est aussi l’homme des
« gôches-inconciliables » qui avait même proposé de débaptisé le
« P.Soce ».
« Payons », sorti de sa retraite pour barrer le passage à
« Menuet-Valse » par les « Eau-Brie-istes » (et quelques
autres), n’aura fait qu’un petit tour de chauffe et retournera durablement dans
l’ombre : Terminé pour lui, il ne sait même plus pour qui voter dimanche prochain.
Peut-être ira-t-il au théâtre, lui aussi ?
Peut-être ira-t-il au théâtre, lui aussi ?
Totalement parano, l’agrégé de philosophie gardait souvent secret son agenda
jusqu’à la dernière minute. « Vincent a
très mal vécu le coup de « Valse » qui a présenté son programme le 3 janvier à la même heure que lui
», confie un de ses proches. Ce jour-là, l’enjeu était de taille : Crédibiliser
sa candidature. Avec un « New Deal européen » de 1.000 milliards d’euros
d’investissements sortis de nulle part et l’élection des députés à la
proportionnelle en guise de mesures phares.
Grosse rigolade, finalement.
« Monte-et-bourre-la » y croiyait avec sa batterie de mesures
pour accélérer la transition énergétique, mais qui ne provoque pas
d’attroupements.
L’impétueux ex-ministre de l’Économie ne cachait d’ailleurs pas sa
frustration. Pour lui, rien ne s’est passé comme prévu. Après avoir décroché un
joli 17 % à la primaire de 2011, il s’imaginait le mieux placé pour celle de
2017, chevalier de la vraie gauche et il fait plus de 50 % de moins !
Il allait pourfendre sabre au clair le traître élyséen. Mais voilà, son
meilleur ennemi a renoncé sans combattre, le petit « Deux-noix » lui
piquait les flancs sur la gauche : Fabuleux d’autisme, et pourtant…
En campagne depuis huit mois, il avait aligné une dizaine de meetings,
dans une relative indifférence médiatique. Et son programme
économique du 4 janvier, notamment
son ambitieux plan de relance de l’investissement public de 100 milliards
sortis de nulle-part, était le plus détaillé, même si c’était largement
insuffisant par rapport aux candidats de la primaire de « droâte ».
Pour les autres, à côté, c’est de la bouillie pour chats faméliques…
Certes, il avait un peu perdu de son arrogant charisme. Lors des débats
télévisés, il a manqué de verve.
L’autre fou de « Deux-Noix-Âme-mont » avec sa gueule à dormir
dehors avec un ticket-de-logement en main, son revenu universel d’existence, sa
restructuration de la dette européenne, son référendum d’initiative populaire, sa
VIème République, sa réduction du temps de travail, sa taxe sur les
robots, etc. cap à gauche toute avait-il une chance ?
Bé oui et lui, il y croit encore, en tout cas : Encore un cas
d’autisme dogmatique…
Un candidat, qui se rêve d’être le « « Fifi-de-gôche », aura été le
premier à se lancer dans la course mi-août et il a bûché ses dossiers. Comme
pour l’ancien Premier ministre, son passage à la télé, début décembre, a été un
tournant. « Les gens ont compris qu’il
avait un vrai projet social et écologique », confirme un député de sa bande
de trisomique.
Sa vision de l’avenir et du pays, se résume en quelques phrases. Par
exemple : « La sortie de crise est le
sujet numéro un de tous les programmes politiques depuis 1974 et pourtant nous
y sommes toujours. C’est peut-être à cause d’un choix absurde, celui de courir
après des taux de croissance comparables à ceux des Trente Glorieuses. ».
Eh oh : Il a rien vu de la rupture générationnelle de mai 1968 ?
Cette génération du « Baby-boom » doit mourir pour que le monde
entier puisse s’en sortir.
Et avec le temps, c’est prévu pour commencer en 2018 et se terminer dans
les années 30… de 2000 !
Leader du Mouvement des jeunes socialistes en 1993, partisan du non à la
Constitution européenne et ex-chef de file des députés « frondeurs », il s’adresse
d’abord à la gauche du PS. Mais il multiplie les appels du pied aux
écologistes.
Au passage, il reconnaît s’être « trompé » en plaçant durant des années le
social au-dessus de l’écologie. « Les
premiers qui prennent dans la figure les conséquences d’une alimentation
dégueulasse, d’un air irrespirable, ce sont les plus pauvres ».
Oh ? Il découvre ? Il arrive à sortir aussi de chez lui,
celui-là ?
Bref, du marketing électoral et ça fonctionne puisqu’il ressort en tête de
ce premier tour des primaires.
Ce sur quoi, les urnes ont tranché dimanche dernier.
Les moins de deux millions de cocus devront y revenir pour trancher
définitivement.
Et ainsi permettre ou d’empêcher l’élection de
« Marinella-tchi-tchi » en avril ou mai prochain.
Attention, j’en connais qui sont allés se présenter aux urnes
« soces » pour voter pour le plus nul, afin justement d’éliminer le
« soce-alisme » du paysage politique du pays, cette ruine de l’âme
humaine (qui a toujours été une utopie pour n’être qu’un
« mythe-errant ») ;
D’autres y sont passés pour désigner « le meilleur » et se
donner un « leader » en vue de son redressement et aborder les
législatives de façon combattive.
Franchement, ne feraient-ils pas confiance dans
« Camp-bas-délice » ?
C’est dire où ils en sont rendus : Mais bon dieu, qu’ils changent de
carte une fois pour toute et qu’on n’en parle plus !
Notez, il paraît que c’est en cours…
Parce que finalement, il est un sondage « sortie-d’urnes » qui
reste intéressant (et ça ne vous a pas échappé, naturellement) : Vous avez
voté pour désigner un futur président ou le porte-drapeau des « valeurs
de gôche » ?
Eh bien, figurez-vous qu’ils sont près des deux tiers à avoir opté pour la
seconde proposition (un peu plus 35 % pour la première) !
C’est dire que le « peuple-des-soces » en a fait son deuil du
pouvoir, le deuil du congrès d’Épinay de 1971, de cette gôche-unie morte avec « Tonton-Yoyo »
il y a 15 ans de ça et sa fameuse « majorité-plurielle ».
Donc, donc, à confirmer (ou infirmer) dimanche prochain : Et on verra
peut-être un peu plus clairement la suite à venir, mais quoiqu’il se passe, y’a
plus de « Parti-soce », plus de base populaire et électorale…
Reste le premier tour des « vraies » élections en avril. Et là,
c’est inespéré pour « MacRond », le candidat de la Trilatérale, Bilderberg, Davos et la finance internationale.
Si « Menuet-Valse » est qualifié dimanche, il se fera laminer
par les cocus de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », par les « fondeurs »
et « Mes-Luches », qui fera à peine plus que 15 %.
En revanche, si c’est « Âme-Mont », il se fera laminer par le « En
Marche ! » de « MacRond » et … « Fifi-le-vainqueur », le candidat « d’Assad-le-chimique » et de « Poux-tine »,
et les centristes.
Des effets du ras-le-bol des utopies trisomiques qui « merdoyent » depuis 1981…
Les « soces » auront voté pour le plus nul-2017, le préparant
pour 2022 si par hasard il parvient à faire bouger les « éléphants »
en 5 ans… Ce qui n’est pas certain.
C’est plié, même « Mes-Luches » pourrait faire à peine plus que
12 %.
À suivre, naturellement.
Résultat, ce serait également inespéré pour « Marinella-tchi-tchi » (pas encore bien sûr et certain que ce soit la candidate de « Trompe » et pourquoi pas de « Poux-tine », mais en tout cas de tous les eurosceptiques) :
Elle n’aura qu’à viser en permanence « Fifi-le-vainqueur » pendant 90
jours (ce qu’on va vérifier dès la semaine prochaine), laissant à « MacRond »
le loisir d’écraser ses concurrents « de gôche » de son côté.
Le second tour des présidentielle rêvé pour l’un et pour l’autre.
Fabuleux.
Quand je vous dis que ces élections sont déjà « sous influence »,
et vont le devenir de plus en plus, là encore, j’ai le nez-creux !
Notez également que pour l’heure, je n’envisage toujours pas de rentrer au
pays : Le risque du « Front du refus » est encore bien trop
important.
Si ce n’est en avril ou mai de cette année, c’est pour 2022…
Mais là, avec une majorité parlementaire à l’AN : La pire des
hypothèses !
Selon l'analyse que feront les caciques du P.S, Valls sera investi ou battu ... Les "votes" seront arrangés en conséquence, comme au moment des congrès! Ils l'ont d'ailleurs déjà été lors du premier tour ... Les résultats de Valls ont été copieusement arrangés! C'est complètement évident! Il suffit d'établir une corrélation rapide entre son score et la participation à ses meetings!
RépondreSupprimer1. Macron a-t-il une chance d'être présent au second tour? Oui? Alors Valls sera prié de se laisser "battre" par Hamon.
2. Macron n'a-t-il aucune chance d'être présent au second tour? Alors, Valls gagnera la "primaire des primates" contre toute évidence électorale ...
Pour le trotskiste Cambadélis, il FAUT que la pseudo-gauche (Macron ou Valls) soit dans la compétition avec une sérieuse chance de gagner (présence au second tour). L'idée que Mélenchon puisse être le candidat de toute la gauche au second tour signerait la défaite - pour au moins 20 ans - d'une stratégie de transformation du P.S en Parti démocrate à l'américaine. Cette perspective d'échec est insupportable aux caciques du P.S.
C'est tellement vrai que si, suite à une mauvaise manipulation des résultats, Hamon est investi par le P.S, la plus grande part de l'appareil électoral P.S rejoindra Macron. Logiquement, cela devrait se traduire par autant d'exclusions définitives du P.S. IL N'EN SERA RIEN!
Ce n'est plus le PS qui décide de son avenir.
SupprimerC'est terminé, c'est déjà plié.
On n'en reparlera la semaine prochaine, mais ils sont partis pour se disloquer totalement...
C'était prévisible.
Bien à vous !
I-Cube