Pendant qu’on digère les élections US,
Et les
primaires des « écololos », je reviens sur le débat de jeudi soir
dernier.
Pour tout vous
dire, je ne l’ai pas vu, ou alors seulement des extraits épars, en rewind et
sur Internet, durant le week-end dernier.
Très déçu,
finalement.
Il faut dire
que je suis parti trop tard de Venise : Mon « boss-à-moi » me
harcelait au téléphone et à l’autre oreille sur la boîte à « mimile »
avec des tombereaux de dossiers à éplucher, à imprimer et à faire passer à la
moulinette de mes « scorings » en urgence, afin de préparer au mieux
les réunions qui se sont tenues lundi et mardi à Roma.
C’est vous
dire si j’étais de mauvaise humeur vendredi « au siège » de la
boutique.
Cinglé « mon
boss-à-moi » : Il s’est mis en tête de participer à la curée qui
entoure la reprise de créances-pourries des banques italiennes « en
défaut » (ou en voie de l’être et qui restent nombreuses) et d’identifier
dans le tas ce qui peut être récupérable ou non, histoire de gonfler un peu et à
terme les résultats de sa « gestion de fonds »…
Pour tout vous
dire, il n’y a pas grand-chose, ou alors dans longtemps et en s’obligeant en
plus à redevenir « redresseur d’entreprise » opérationnel en
infogérance-déléguée, un de « mes métiers », là où les
« meilleurs coups » sont déjà réservés !
C’est qu’ils
s’y entendent, depuis un an que ça dure, les « requins-ritaux » entre
eux en termes de dépeçage, tous prêts pour la curée…
Et puis de
toute façon, la décision politique est loin d’être encore prise, suspendue aux
résultats du prochain référendum constitutionnel.
Donc y’a
finalement pas urgence immédiate.
Du coup, parti
en retard, je me suis retrouvé plongé dans les embouteillages autour de Genova
et au péage. Deux heures de plus que d’habitude pour poser mon
« tas-de-boue-à-roulette » en son parking et je suis arrivé que
c’était déjà la fin…
Bon, de ce que
j’en retiens, c’est qu’après un premier exercice qui n’avait pas véritablement
fait bouger les lignes entre les sept candidats, on pensait que
« Bling-bling » aurait été contraint de muscler son discours face au
leader des sondages.
Il a fait
pire : Il serait le seul à avoir l’expérience de la fonction !
Comme si
c’était une grande première…
Et tout le
monde de lui rappeler ce qu’il en a fait !
Vlan, dans les
dents, même si ça n’a pas été aussi brutal…
À remarquer
qu’on lui a manifestement dit de sourire : En fait, il faisait la grimace,
un peu moins agité que la première fois, et ne souriait que quand il s’apercevait
qu’il était dans le champ de la caméra : Triste sire que voilà…
Et alors, les
autres s’en sont donné à cœur-joie, même s’ils se sont faits taclés sur les
question internationales (hormis « Juppette » qui a encore pris de l’épaisseur
sur le sujet).
« La-Mère »
avait trouvé un petit-kamarade qui lui a prêté une cravate (pour une fois…).
« Poison »
qui m’avait fait une forte impression au premier round, m’a considérablement
déçu à se débattre sur ses saillies réputées
« antisionistes-intolérables ».
« Coopé(rétive) »
avait l’air d’être là pour se bidonner, s’emmêlant à son tour avec les
« Bayroin » et ses mini-pains au chocolat, dont on sait désormais
avec certitude qu’il insupporte « Bling-bling » pour l’un (« Bébé-roux »)
et sera son premier ministre pour l’autre (« Barre-ointe »).
Je rappelle à
l’occasion et en aparté que celui-là est le fils de Michel, haut fonctionnaire,
homme d'affaires et grand maître du Grand Orient de France en 1977-1978.
Et comme les
chiens ne font pas de chat, si on pousse plus loin la « parentèle », on
constatera que ce dernier commence sa carrière comme commissaire de police en
Algérie, fonction qu’il occupera ensuite à Lille.
François :
Un fils de flic… mais pas seulement.
En 1959,
Michel passe aux renseignements généraux. Affecté à partir de 1960 à la
direction de la Surveillance du territoire (DST), il devient ensuite
sous-préfet à Nogent-sur-la-Seine dans l’Aube (préfecture Troyes, le
« fief-politique » du fiston), comme par hasard, puis secrétaire
général de ce même département de 1964 à 1971.
François ?
Un vrai « fils-de »…
Mais ce n’est
pas tout pour le paternel : Par la suite, il occupe la fonction de chef de
cabinet de deux présidents de l’Assemblée nationale : le « cousin » Achille Peretti et Edgar
Faure.
En 1974, il
est nommé à la présidence de la GMF (la mutu des fonctionnaires pour le moins
fragile qu’il a plutôt malmenée) puis, en 1985, à celle de la FNAC, après le
rachat de celle-ci par la GMF (qui la revendra plus tard : Ce n’est pas
son métier…).
La FNAC, c’est
l’invention d’un autre « frangin-trois-points », Max Théret, un ancien
trotskiste, qui fut aussi un militant de gauche-soce, membre des jeunesses
socialistes dès 1931.
La FNAC, conforme
à ses idéaux communistes, deviendra un symbole de succès capitaliste coopératif
en 1977 pour cadres-sup.
Avant l’arrivée
de la gauche au pouvoir, il sera même l’un des financiers du Parti Socialiste
de « Mythe-errant ».
En 1988, il
apparaît aux côtés de Roger-Patrice Pelat dans le scandale Pechiney comme l’un
des initiés ayant acheté des titres de la société Triangle avant l’OPA de la
société nationalisée Pechiney sur celle-ci.
À cette
occasion, les protagonistes sont surnommés les « golden papys ».
Condamné à 2 ans de prison avec sursis, il est radié de la franc-maçonnerie puis discrètement réintégré plus tard.
Condamné à 2 ans de prison avec sursis, il est radié de la franc-maçonnerie puis discrètement réintégré plus tard.
Le même
persiste et il s’associe à Giancarlo Paretti pour créer MTI et tenter de
racheter Pathé. Le Premier ministre « Béret-Go-Voit » l’en empêche en
invoquant un « trouble à l’ordre
public ».
Un vrai panier
de crabes-soces « pas bobo-du-tout »…
Michel, le
père de François, c’était aussi un ami personnel de « Jacquou-le-Chi ».
Il meurt le 5
février 1987 dans un accident d'avion à Jakiri, au Cameroun. Son avion s’écrase
peu après le décollage de Brazzaville (Congo), où il venait de rencontrer le
président congolais Denis Sassou-Nguesso.
Certains en
disent que ce crash serait à relier à une campagne d’attentats de l’Iran motivée
par le contentieux Eurodif.
Ce n’est pas
bien sûr : Il y avait aussi d’autres cadavres dans les placards…
Un type pas
« très-clair » en somme.
Avec un pareil
génome, « Barre-ointe » n’est même plus ministrable à mes yeux, même
s’il l’a déjà été sous « Le Chi » (une autre « frangin-trois-points »
mais d’une loge Helvète hard de chez hard en dit-on dans les milieux
« bien informés »), puis a remplacé
« La-Garde-meurt-et-ne-se-rend-pas » en juin 2011, où il peut
attester que les virements du « Grand-emprunt » se sont déroulés conformément
aux attentes américaines des « Républicains » du moment, pour solde de tout-compte … qui n’étaient
plus aux affaires.
Depuis, il
fait les soirées de volupté de « La-Rock », celle qui s’est aimée
depuis 20 ans avec le second mari de Véronique (« Sans-son », la voix
chevrotante).
En bref, une
raison supplémentaire pour écarter définitivement « Bling-bling » de
la vie publique de mon pays…
« Juppette »
a semblé dominer, de loin et de haut, ces échanges ; « Haine-k’a-Aime »
était un peu mieux maquillée, a dû lire mon
post sur ce sujet pour s’être interdite de
« regarder-par-en-dessous » (enfin, c’est ce que j’ai pu en voir
entre deux coups de fil, parce que le marathon de « mon-boss-à-moi »
a duré tout le week-end et même sur la route de Roma, nuit et jour) ;
« Fifi-le-déchu » m’a semblé dérouler avec sérieux son programme.
Un bon
cheval : Dommage qu’il ait été « Premier des sinistres » de
« Bling-bling » pendant 5 ans et qu’il en ait fait si peu, ce qui le
brûle, le crame définitivement à mes yeux.
Notez au
passage qu’il paraît depuis que « Bling-bling » a enfin découvert
pourquoi il l’avait nommé et gardé à cette fonction : Il vaut mieux
« tare que jamais », n’est-ce pas !
En revanche,
j’ai franchement été choqué par tous ses fats s’envoyant des vannes en se
tutoyant, s’interpelant par leurs prénoms et se démentant aimablement sans
broncher : Attendez, hormis l’intrus-alibi « du Centre » qu’est
« Poison », ils sont tous de la même bande politique, se croisent
et se recroisent dans les allées du pouvoir depuis des années et des années,
puis rue de Vaugirard au siège du parti dans l’opposition et ils arrivent
systématiquement à ne pas être d’accord sur la politique qui a été conduite
pendant 5 ans, de 2007 à 2012 alors qu’ils y tous participé activement, et encore moins quant à
celle à tenir pour les cinq prochaines années !
Non mais, « Allo, quoi ? Je rêve là ! »
Comme disait
mon « commissaire-politique » à moi (dans une autre vie),
coco-stalinien-psychiatre-feuj de naissance, « c’est pas un parti politique ; tout juste un club de bridge… » !
Ce qui en
passant fait le jeu, consciemment ou inconsciemment, de « Juppette »
qui passe au-dessus, puisqu’il a été viré salement par
« Bling-bling » du ministère du « Grenelle-de-l’environnement »
en 2007, repris pas « Bord-l’eau » à son compte, avant que de revenir
« ministre des affaires-étranges-aires » tellement
« Couche-nerf » et « Mama » (Michelle-à-l’eau-Marie) avaient
mis le boxon au fil du temps…
D’ailleurs, je
lui en veux : Il n’aurait pas dû accepter ce strapontin-là, il vaut mieux
que ça.
En bref, je ne
sais pas si j’ai beaucoup perdu : À vous de me le dire !
Normalement, ce
deuxième des quatre débats programmés (un troisième est prévu la semaine
prochaine, le 17 novembre, le dernier opposera les deux finalistes avant le
second tour) devait débattre autour de l’Europe, l’éducation et la sécurité,
avec trois parties (questions d'actualité d’abord et deux parties thématiques).
Les échanges auront
été arbitrés par Ruth Elkrief (BFMTV, groupe NextRadioTV d’Alain Weill, celle
que j’ai du mal à supporter) et Laurence Ferrari (i>Télé, malgré les grèves
des journalistes de sa chaîne appartenant à « Beau-l’orée ») qui n’a
rien à voir avec son homonyme « Lolo ».
Et Michael
Darmon (i>Télé), pas trop mal avec sa gueule de gendre-idéal ainsi qu’Apolline
de Malherbe (BFMTV) qui a été manifestement imbectable : Comment peut-on
poser une question et interrompre la réponse dans la même respiration ?
Et à ce
jeu-là, de ce que j’en ai vu, « Juppette » a été le meilleur pour
aller jusqu’au bout de ses phrases sans s’énerver…
Une chose à
remarquer : Ils ont beaucoup causé, parfois pour ne rien dire sinon des
poncifs éculés sur les thèmes à aborder, avec toutefois des points vue
finalement très différents (cf. ma remarque ci-dessus sur une famille politique
si divergente jusqu’à la décomposition en son propre sein) sans pour autant
aborder le troisième thème sur l’éducation…
Là, ils sont
tous d’accord pour réformer la réforme, une fois de plus depuis 1968 !
En bref, rien
de très remarquable, finalement et il est un peu triste de penser qu’il pourrait
en être de même pour le troisième débat, sauf que…
Sauf que
l’élection d’hier aux USA éclaircit un peu les horizons et perspectives des uns
et des autres.
Même si tout
le monde ne verra midi qu’à sa porte.
D’emblée, même
sans étude de la société canadienne Filteris dont il a été question lors de mon
premier post sur le sujet, il semble que les écarts se resserrent entre les
trois premiers (deux ex-premier et un « ex-tout-court »), comme
prévu.
Tous les autres
ne sont même plus dans la course si tant est qu’ils y étaient vraiment entrés…
« Bling-bling »,
s’il persiste à faire de la politique-politicienne comme d’une façon de régler
ses comptes-personnels, il est cuit et … finira devant les tribunaux rattrapé
par toutes ses casseroles.
C’est juste
une question de temps et de tempo.
Et un face à
face final entre « Juppette » et « Fifi-le-déchu », c’est presque
trop facile pour le premier !
Alors que
l’idéal pour le pays serait que le premier préside en tuteur du second devenant
son premier ministre pour 18 mois, parce que leurs programmes conjoints
pourraient vraiment prendre de l’épaisseur.
Et puis « Bébé-roux »
pourrait reprendre le flambeau pour la fin de ce quinquennat et prendre une veste pour le suivant.
Mais bon, je
prends peut-être mes désirs pour des réalités, puisque ça ne se passera pas
comme ça…
À suivre la
semaine prochaine.
Puis devant
les urnes : J’espère qu’on me laissera faire l’aller et le retour le
week-end du 20.
Pas évident en
ce moment…
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