La farce n’aura pas duré…
Le parlement wallon, à Namur, a ouvert la voie au
rejet du Ceta par la région de Bruxelles Capitale et par la communauté
francophone, y compris à Bruxelles et puis « s’est couché » devant
les avancées enregistrées entre-temps.
Finalement, ils ont signé dès dimanche dernier.
Les 28 ont officiellement adopté, vendredi 28 octobre,
l’ensemble des textes composant ce traité.
Suite au fait que jeudi dernier, la Belgique a trouvé
un compromis sur cet accord controversé.
Les principaux points ?
1 – Une fois signé, le traité sera appliqué de manière
partielle et provisoire, le temps qu’il soit ratifié par l’ensemble des
parlements d’Europe.
Et cela peut prendre des années.
Pendant cette mise en place provisoire, l’accord
réaffirme que les différentes entités du royaume belge garderont un droit de
regard, notamment en matière d’agriculture, volet crucial (et constitutionnel) pour
la Wallonie.
2 – Le droit « d’activer une clause de sauvegarde ».
Dans cet accord, la Belgique a inscrit noir sur blanc son droit à activer la
clause de sauvegarde en matière agricole, « en cas de déséquilibre des marchés, y compris lorsque ce déséquilibre
est identifié pour un seul produit ».
Toutefois, « des
seuils précis seront déterminés dans les 12 mois qui suivent la signature du
Ceta déterminant ce que l’on entend par déséquilibre de marché »,
précise le texte.
3 – Des garanties sur les tribunaux d’arbitrage :
Le Ceta prévoit finalement le fonctionnement d’une juridiction (ICS pour
Investment Court System), chargée de régler les différends entre les États et
les investisseurs. Ainsi, ce système offre la possibilité à une multinationale
qui investit à l’étranger de porter plainte contre un État qui adopte une
politique publique contraire à ses intérêts.
Ce point ne satisfaisait pas les Belges, mais ils ont obtenu
des avancées : Ils n’auront pas de droit de regard sur les juges
canadiens, mais les juges européens de ces tribunaux devront être nommés par
les États membres.
L’objectif est de s’assurer qu’ils ne soient « pas issus des milieux d’affaires »,
a expliqué le ministre-président de la région francophone de la Wallonie,
devenu chef de file des opposants au Ceta.
Ces juges devront aussi être rémunérés par l’Union
européenne et le Canada de manière permanente, un système qui devra progresser
vers des juges employés à temps plein.
En outre, la Belgique demandera à la Cour de justice
de l’UE si ces tribunaux sont en conformité avec les traités, une fois leur
principe définitivement arrêté.
Ce qui est loin d’être assuré, notamment en Allemagne suite
à la prise de position de leur conseil constitutionnel.
Et de plus, les tribunaux d'arbitrage ne seront de
toute façon pas mis en œuvre tant que l’application du traité sera provisoire.
4 – Le maintien de la législation sur les OGM : La
Belgique « réaffirme que le Ceta n’affectera
pas la législation de l’UE concernant l’autorisation, la mise sur le marché, la
croissance et l’étiquetage des OGM », en particulier « la possibilité des États membres de
restreindre ou d’interdire la culture d’OGM sur leur territoire ».
Voilà pour l’essentiel qui a permis la signature dudit
traité. Ceci étant, on doit prendre un peu de recul et se poser quelques
questions institutionnelles intéressantes.
Car le veto des régions wallonne et bruxelloise et de
la communauté francophone en général au traité de libre-échange euro-canadien
est en fait le fruit d’une évolution institutionnelle de la Belgique et d’un
contexte politique particulier. Dans les deux cas, les partisans du traité ont
été pris à leur propre piège.
Le refus de la région wallonne, de celle de Bruxelles
Capitale et de la communauté francophone de Belgique d’accorder au gouvernement
fédéral belge leurs pouvoirs pour valider en conseil européen le Ceta est en
fait un acte que l’on ne peut comprendre qu’en saisissant la complexité de la
situation belge, elle-même fruit d’une lente et difficile évolution de l’État
belge assez étranger à celui des gauloisiens.
Mais c’est aussi le fruit d’une évolution de la
situation politique belge.
L’histoire de la Belgique, depuis son indépendance en
1830, est l’histoire d’une évolution vers un fédéralisme (en fait plutôt « confédéral »)
de plus en plus marqué. Cette évolution vise à établir les conditions d’une
cohabitation entre les deux grandes communautés du pays, les Néerlandophones
(grosso modo 60 % de la population belge) et les Francophones (environ 40 % de
la population), longtemps fort hostiles – et parfois violemment – les uns
envers les autres.
Depuis 1970, le pays a ainsi connu six grandes
réformes de l’État qui ont transformé le royaume en État fédéral parmi les plus
décentralisés du monde.
Et ce « fédéralisme-là » a ceci de
particulier qu’il est « double », territorial et communautaire.
Il existe ainsi trois régions, La Flandre, la Wallonie
et la région Bruxelles-Capitale et trois Communautés, la Néerlandophone, la
Francophone et la Germanophone. À l’exception de la Flandre et de la Communauté
néerlandophone qui ont fusionné leurs instances représentatives, chacune de ces
entités disposent d’un parlement et d’un gouvernement. À cela s’ajoute un État
fédéral doté d'un gouvernement et de deux chambres…
Et chaque réforme de l’État a donné lieu à un
effacement progressif du pouvoir central. Ces réformes ont visé à répondre aux
aspirations des Néerlandophones, dont les partis politiques, nationalistes ou
sous la pression des nationalistes, ont cherché continuellement à réduire le
cadre de l’État belge, perçu par eux comme une structure hostile.
Logiquement et parallèlement, les entités fédérées ont
acquis de plus en plus de pouvoirs.
Dans ce fédéralisme belge, les compétences peuvent
être exclusives ou partagées, partiellement ou non. Mais sa particularité est «
l’absence de hiérarchie des normes »,
pas comme en « Ritalie » dont la constitution prévoit des domaines de
compétence exclusifs…
Autrement dit, les entités fédérées sont souveraines
dans le cadre de leurs compétences et le pouvoir fédéral ne peut influer sur
cette souveraineté. Là aussi, on peut y voir les effets de la volonté
néerlandophone de « neutraliser » le
plus possible l’État fédéral pour donner une marge de manœuvre plus importante
aux entités fédérées.
À défaut d’indépendance, les Flamands ont obtenu une
très large autonomie vis-à-vis du pouvoir central. Mais, évidemment, cette
autonomie a également été accordée aux Francophones, Bruxellois et Wallons.
Dans le cas du Ceta, plusieurs domaines touchés
relèvent de la compétence des régions ou des communautés. C’est le cas de la
culture, qui revient aux Communautés ou encore de l’agriculture, qui relève des
régions.
L’État fédéral ne pouvait s’engager sur ces sujets qui
ne sont pas de sa compétence sans le feu vert des entités concernées, qui,
elles, sont souveraines dans ces domaines. Mais l’avis des parlements des entités
n’aurait-il pas dû attendre la procédure de ratification par les parlements
nationaux ?
En effet, la Commission européenne a décidé que le traité
Ceta était « mixte » et qu’il concernait ainsi les compétences européennes et
nationales.
En théorie, oui, puisque le gouvernement fédéral belge
est compétent concernant la politique européenne. Mais le Ceta, une fois
ratifié au niveau européen, entrera en vigueur provisoirement, sans attendre
les ratifications nationales.
Pour donner son accord en Conseil européen en a induit
des conséquences sur les compétences des entités fédérées et le gouvernement
fédéral belge devait donc impérativement disposer d’un mandat de ces entités.
C’est ce qui lui a été refusé par les parlements
wallon, bruxellois et francophone qui ont fait usage de leur droit
constitutionnel concernant leurs compétences particulières…
Et tenez-vous bien, l’Histoire retiendra qu’une « fois le vote du parlement wallon connu, la
Voka, principale fédération patronale flamande, a demandé que l’on outrepasse
cette décision au niveau fédéral », eux qui sont les plus « séparatistes »
du pays.
Heureusement les constitutionnalistes ont tous estimé
que ce n’était pas possible.
L’État fédéral belge ne peut pas imposer sa volonté
aux entités fédérées sur leurs compétences.
Et c’est pourquoi Charles Michel, le premier ministre
fédéral, qui dirige une coalition très favorable au Ceta, a fait savoir que la
Belgique ne pouvait donner son feu vert au traité en Conseil européen. Il n’y a
là aucun « dysfonctionnement » de la Belgique : C’est uniquement la traduction
de l’équilibre – toujours précaire – sur lequel est fondée la coexistence
délicate des deux principales communautés.
Refuser la décision francophone, c’était accepter de
mettre en question cet équilibre et donc la viabilité toujours problématique de
la Belgique.
Certes, les Néerlandophones se sont donc retrouvés
pris à leur propre piège avec cette décision-là, car les grands partis du nord
du pays, à commencer par les Nationalistes de la NVA, étaient très favorables
au traité avec le Canada.
D’autant que la NVA pourrait utiliser le « non »
francophone pour relancer le débat sur l’indépendance de la Flandre.
« On a pu croire
que la décision wallonne allait relancer les forces centrifuges, mais la NVA a
finalement, malgré son attachement au Ceta, indiqué qu’il n’était pas question
de trouver des arguties juridiques contre le vote des Francophones ».
Sage précaution…
D’autant que défendre l’indépendance restait une
possibilité. Mais quelle indépendance ?
En cas d’éclatement de la Belgique, la NVA demanderait
le maintien des États héritiers dans l’UE, dans l’intérêt de l'économie
flamande. Dans ce cas, le Ceta ne n’aurait pas été bloqué par la Belgique, mais
par l’État francophone héritier de la Belgique. On aurait vu alors que le
problème n’est pas dans le fonctionnement de la Belgique, mais celui de l’UE !
L’autre option aurait pu être celle d’une «
recentralisation », proposée par certains libéraux néerlandophones, dans le
cadre d’une nouvelle réforme de l’État.
Une position intenable : « À la NVA ou au CD&V (chrétiens-démocrates néerlandophones), la conviction est telle que ce qui se fait
en Flandre est ce qui se fait de mieux qu’il existe toujours un refus de tout
mouvement dans ce sens ». Ce serait, il est vrai, revenir sur la politique
traditionnelle des Néerlandophones.
Bref, la NVA préfère finalement un recul sur le Ceta à
une solution centraliste.
Un élément a cependant conduit au blocage : La
politique !
Comme on l’a dit, il n’existe pas de hiérarchie des
normes en Belgique. Comment règle-t-on alors les problèmes entre entités
fédérés et État fédéral en Belgique ?
S’il n'y a pas d’accord politique, on ne les règle
pas. « Il existe des comités de
concertation pour discuter des divergences, celui qui s’est tenu lundi 24
octobre a duré un quart d'heure ! En réalité, lorsqu'il y a un décalage parfait
entre les majorités fédérales et des entités fédérées, l’accord est très
difficile à trouver ».
Or, c’est précisément le cas en Belgique depuis 2014
puisque Charles Michel a constitué une majorité où son parti, les Libéraux
francophones du MR, se sont alliés à trois partis flamands : la NVA, la
CD&V et l'Open.VLD.
Ce gouvernement de droite a rejeté, pour la première
fois depuis 1987 les Socialistes francophones du PS dans l’opposition. Du coup,
la majorité wallonne et francophone, constituée du PS et de la CDH
(chrétiens-démocrates francophones) est dans l’opposition fédérale. Dans ces conditions,
trouver un terrain d’entente est devenu très difficile.
Notez que c’est quand même, toute cette organisation
fédérale, ce qui a permis à la Belgique de se passer d’un gouvernement central
pendant 18 mois, il y a peu.
La même mécanique a été possible en « Hispanie »,
grâce à des gouvernements régionaux qui, s’en empiéter sur les prérogatives de
Madrid, ont continué à « faire tourner » le pays.
En notant d’ailleurs que tout le monde s’extasie à
tort de constater que le pays va finalement mieux sans gouvernement qu’avec…
Du coup dans cette affaire, le gouvernement de Charles
Michel a pris des décisions, sans réelle concertation, avec les entités
fédérées, alors qu’elles ont été fortement impactées par ces décisions.
C’est le cas notamment du « tax shift », une réforme
fiscale coûteuse en termes de recettes fiscales pour les régions et les
communautés à laquelle le PS et la CDH se sont opposés en vain. À l’époque de
sa mise en place, le gouvernement fédéral n’avait guère mené de concertation.
Lui aussi, désormais, sur le Ceta, a touché ici la
monnaie de sa pièce…
Cette donnée de politique intérieure rendait quasiment
impossible un accord « intra-belge » sous la forme d’une « capitulation
wallonne ».
Les Européens comptaient beaucoup, à tort, dessus.
Pourquoi PS et CDH feraient-ils des concessions à un gouvernement qui les a
méprisés jadis ?
Et certains d’ajouter que le comportement de Charles
Michel, assez prompt à mépriser Elio di Rupo, son prédécesseur socialiste qu’il
n’a pas, par exemple, reçu après les attentats du 22 mars, n’ont guère permis d’améliorer
la situation. Pas davantage que, parmi les Francophones, le
sentiment que le gouvernement fédéral est dominé par les Néerlandophones et que
le vrai chef du gouvernement est Bart de Wever, le maire d’Anvers et l’homme
fort de la NVA.
Le contexte politique était donc favorable à un « non
» au Ceta et à une position de fermeté des entités francophone, wallonne et
bruxelloise. Le PS voit avec inquiétude la montée du Parti du Travail Belge
(PTB), donné dans le dernier sondage disponible d’Ipsos du mois de septembre à
16 % d’intentions de vote en Wallonie et 11 % à Bruxelles contre 25 % et 15 %
pour le PS.
Or, le PTB est très défavorable au Ceta et au TTIP, le
traité transatlantique avec les États-Unis. Dans ces circonstances, céder aux
pressions européennes et fédérales aurait été suicidaire pour le PS.
Mais on souligne aussi la concurrence entre la CDH et
le MR sur l’électorat de droite qui a joué aussi dans la fermeté francophone. «
Une partie de cet électorat, petits
commerçants ou agriculteurs, s’inquiètent du Ceta et la CDH a voulu jouer la
divergence avec le MR ».
Du reste, la première raison de la fermeté à Namur et
Bruxelles est peut-être le fort scepticisme de la population francophone sur le
Ceta et le TTIP. Il suffira de rappeler que le taux de chômage à Bruxelles
était en 2015 de 17,5 %, en Wallonie de 12 % et en Flandre de 5,2 %. Depuis
2005, ce taux a reculé en Flandre, mais a augmenté dans les deux autres
régions. L’inquiétude est donc certainement légitime.
Les dirigeants francophones ont répondu à cette
inquiétude en demandant davantage de garanties à l’issue d’un processus
parlementaire où l’État fédéral et l’Europe ne les ont guère écouté et en usant
de leurs droits constitutionnels.
Cette décision comporte peut-être une part d’opportunisme,
mais l’ignorer ou le contourner aurait été un désastre pour l’Europe et pour la
Belgique.
D’ailleurs, ces garanties ont finalement été obtenues.
Alors conclusions ?
Vous aurez noté que l’EU « confédérale » s’est
heurtée à une Belgique « fédérale » nettement plus organisée, assise
sur des principes constitutionnels qui ont failli faire capoter « l’eurocratie »
devenue très vite obsolète, faute d’avoir su anticiper.
On ne disait pas autre chose l’autre
jour dans ce post-là.
Et même au regard du « Brexit » et des
mouvements centrifuges « d’Eurexit »
qui s’amorcent un peu partout.
Je confirme qu’il va falloir corriger le tir, la « façon
de faire » des instances européennes prises en flagrant de déni de
démocratie.
Le problème, c’est que l’on risque de voir l’inverse,
un mouvement centripète plus profond, pour un fédéralisme plus accentué.
Et du coup, je reste toujours aussi divisé (avec
moi-même) sur une régionalisation accrue de nos régimes politiques.
Et pour revenir à une autre question d’actualité
relative à la vie politique de mes « accueillants-ritaux », c’est un
peu ce qui se joue avec le référendum du 4 décembre prochain proposé par « Mat-et-Eau-Rhin-z’y » :
Une petite pierre à tout cet édifice institutionnel en évolution.
Une affaire à suivre.
Intéressant rappel des institutions démocratiques chez nos voisins Belges que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerA mille lieues de notre centralisme parigot et de ses excès totalitaires…
Mais c’est à se demander, si lors d’une scission presque inévitable de la zone euro, les Flamands ne seront pas tentés par une séparation définitive avec Bruxelles pour intégrer la « zone de l’Euromark ».
Nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises avec les Belges.
Pour ma part, vous savez que je privilégie une indépendance forte des régions, comme pour les Landers allemands, de façon à éviter les dérives totalitaires que nous avons pu voir chez nous, surtout depuis « Mythe-Errant ».
Et cela permettrait aussi de développer des relations interrégionales dans une multitude de domaines, comme la navigation éducative le long des côtes…
Bien à vous !...
Haddock
C'est vrai que je n'avais pas pensé - pour ce post - à l'Euromark des bataves...
SupprimerBien sûr que ce seront les premiers à y adhérer, alors que les wallons vont avoir du mal.
Songez, un même pays, deux monnaies, ça pourrait être très drôle, finalement.
Notez que c'était une idée à moâ (très modestement) quand on est passé à l'Euro : J'avais suggéré à mes "cousins-natios" de faire des "Paoli", des pièces de 1 et 2 euros, copies conforme, mis en circulation en "Corsica-Bella-tchi-tchi" pendant la saison touristique et de partager les bénefs entre "prisonniers politiques" et commerçants en fin de saison.
Pas une "vraie-monnaie", mais juste une médaille échangeable seulement sur l'île...
Ces kons-là n'en ont pas voulu : passons !
Mais ça aurait été une grande première.
ET c'est justement en pensant à mes "cousins-natios" Corsi que je me méfie d'une large autonomie régionale : Ils ont un programme de fachos comme pas deux, qui exclue tous les non-natifs (et même les natifs) qui n'ont pas 10 ans de résidence continue sur le territoire.
Et encore, ça, c'est juste un aspect des transactions immobilières, mais ça va plus loin comme la préférence de l'accès aux soins, aux ékoles, l'enseignement exclusif en "lingua Corsa", les droits de douane discriminatoires au détriment de tout ce qui vient du continent, une politique monétaire qui pourrait aller jusqu'au contrôle des mouvements financiers soumis à autorisation, etc.
Des vrais dangers !
D'autant pire finalement que le régionalisme allemand ne va pas jusque-là, au moment même ou l'Europe devient de plus en plus Jacobine, jusqu'à réglementer la taille des bananes (à la demande de la Gauloisie...), la taille des réservoirs d'eau de vos chiottes, etc. etc.
Tout cela est très ambigu, finalement...
Toutes ces raisons font que je reste "très partagé" (avec moi-même) : Pas sûr qu'on y trouve le meilleur, d'autant qu'on va voir - moi en direct - ce que ça va donner en Italie.
Quoique eux au moins sont moins kons que d'autres : Les domaines de compétences des régions sont déterminés par leur constitution et jusque-là il n'est pas question d'y toucher.
A suivre vous en dis-je !
Bien à vous !
I-Cube
@ I-Cube
SupprimerEt puis la vraie question est celle-ci : « Les Gaulois » veulent-ils de Régions autonomes et puissantes, comme en Allemagne ou en Belgique » ?...
Il faut bien avouer, qu’à part les autonomistes de « Corsica-bella-tchi-tchi », il n’y a aucune demande populaire en ce sens !...
Alors on n’est pas prêt à évoluer dans ce sens…
Bien à vous !...
Haddock
Même pas en Bretagne, alors que les Alsaciens ont réussi depuis si longtemps à conserver leurs statuts "hors-normes", qui va de la sécurité sociale au droit des mutuelles en passant par le contenant de leurs bouteilles de vin...
SupprimerA mon avis, c'est aussi une question de budget : Quand il y aura du "fric à dépenser" qui ne coûte rien pour être piqué directement dans la poche des résidents, là, ils vont commencer à se bousculer et à en vouloir plus encore...
Pas pour l'heure qui est plutôt aux restrictions budgétaires pour cause d'objectifs fixés à Bruxelles.
Bien à vous : Il faut que je file, sinon je vais être en retard pour le second débat de "droâte" !
I-Cube
L'Europe est plus centralisée que les USA sur certains points, comme la fiscalité, et un tas de nporme économiques. Mais elle est incapables garder ses frontières. Le plus amusant dans cette histoire, c'est que cet accord est de la compétence légitime de l'Europe. Mais, à force de légiférer sur tout, loin des européens, elle finit par perdre la confiance sur son domaine légitime. Je me demande comment tout ça va finir.
RépondreSupprimerOh non, Vlad : L'Europe fiscale se limite aux droits de douane et depuis peu à la TVA. n matière de "direct" ils en sont encore à discuter d'une bas d'imposition commune...
SupprimerQuant aux indirects, à la fiscalité comportementale, à la fiscalité environnementale, et celle des patrimoines, on est très loin de ce que savent faire les USA.
T puis je te rappelle au passage que les USA ont un mal fou à garder leurs frontières, alors qu'ils sont cernés par deux océans : La preuve, entre l'Alena et "Trompe" qui veut monter un mur, ils ne gardent pas grand-chose.
Ceci dit, il est clair que le citoyen perd confiance au fil du temps et on le sent bien avec les partis politiques eurosceptiques qui ont le vent en poupe au fil des scrutins.
Et le problème, c'est que l'UE est une organisation "confédérale" et se comporte comme une organisation "fédérale" alors qu'elle n'en a pas les moyens et l'assise politique.
De l'autisme-appliqué, finalement...
Une affaire à suivre, notamment pour le CETA : Il faut qu'il passe l'épreuve de l'adoption par les 27 parlements... à la virgule près !
Et ça va prendre des années...
Pas facile !
Bien à toi !
I-Cube
Heureusement que nous avons cette ultime garantie : il faut que ce maudit "traité" soit ratifié par les 27 Parlements des pays membres pour devenir opérationnel! Ce n'est effectivement pas pour demain!
Supprimer@ Jacques : D'autant que 2017 va être une année d'élections dans plusieurs pays européens, qui va rebattre les cartes "démocratiques"...
Supprimermais les "sachants-autistes" y croient encore !
Passons !
Bien à vous !
I-Cube