« Sœur-Âne »
de donner des leçons au gouvernement…
Telle qu’elle
a pu me faire rire quand j’ai découvert la presse du week-end.
Bon, il y a
bien d’autres points parfaitement passionnants, comme « Mélangeons »
qui nous montre qu’il maîtrise totalement la langue de Goethe en insultant
« Mère-Qu’elle » en VO…
Trop drôle, le
fat de « l’ultra-gôche » !
Encore un qui
aura tout compris…
Mais aussi le
père « la fraise des bois » (« François III ») qui porte
moumoute sur le sommet du crâne et profite du ridicule de la situation pour
aller en serrer la pince à « Poux-tine » par un détour impromptu à
Moscou.
Une escale
technique, en diront peut-être les aéronautes…
En fait, c’est
juste pour calmer l’ours du FSB sur l’avenir de ses beaux bateaux de
Saint-Nazaire.
Vous auriez eu
aussi droit, paraît-il, à « Menuet-Valse » au JT, juste avant
« Les intouchables ».
Quel
à-propos !
Perso, j’ai
regardé pour la centième fois « Fort Alamo » : Les westerns, ça
reste fabuleux quand on a plus de 30 piges. Les plus jeunes, ils n’en ont
jamais vu.
Et puis
« Marinella-tchi-tchi » qui va vous expliquer que les « banques
patriotes », elle n’a pas pu les trouver en « ma » Patrie.
Alors, elle a
été bien obligée d’aller les chercher « hors la patrie », chez des
vrais patriotes, eux…
Laisser moi
donc en rire, SVP.
Sans compter
quelques « coups de torchon » en préparation, notoirement plus alarmant
en Grèce, mais aussi en Italie (qu’on veut bien vous passer sous silence en « Gauloisie
de l’information »).
Ça, c’est
nettement plus inquiétant que je vais probablement vous en causer rapidement.
Mais revenons
d’abord à mon week-end.
Parce que bon,
j’en ai passé une grande partie à préparer les dossiers de la semaine et aussi à
jeter un œil sur le budget « investissement » présenté par
« Sœur-Âne » pour sa mandature à Paris, mon ex-ville du « bonheur
d’y vivre ».
Je ne te vous
raconte même pas…
Même à n’en
prendre que quelques réactions « piquées » sur le net (quand « Ouifi »
a bien voulu fonctionner).
Parce que la
mairesse aura présenté jeudi dernier son premier budget et un plan ambitieux de
10 milliards d'euros d'investissements « pour soutenir l'emploi et l'attractivité de la capitale ».
Sans augmenter
les impôts, bien sûr et comme promis.
Je sens que ça
va avoir l’effet inverse… et rapidement.
D’une certaine
façon, c’est finalement une « frondeuse » en analyse les exégètes en
« épistémologie-politique ».
Parce que malgré
la baisse de la dotation de l'État et l'augmentation du montant de la
péréquation à verser l'année prochaine, elle a présenté jeudi 4 décembre un
budget 2015 qui respecterait effectivement ses deux engagements de campagne : Aucune
hausse d'impôts pour les contribuables, ni de baisse d'investissements pour
Paris, au contraire !
Disparu comme
par miracle le « trou » de 400 millions d'euros laissé par
« De-La-Nuée », « découvert » après son élection (notez
qu’il suffisait de lire les rapports de sa propre administration émise avant
cette échéance « pour savoir »…) et une équation résolue grâce à des
coupes dans le budget de fonctionnement de la ville, la création de nouvelles
taxes (séjour, résidences secondaires…) et la hausse surprise de certaines
recettes fiscales (sur la valeur ajoutée des entreprises et immobilières).
Passons :
« L'opposition va devoir changer de discours car nous avons
réussi » fait-elle-dire par un « second-couteau ».
« Haine-k’a-Aime »,
elle est prévenue.
La mairesse en
a d’ailleurs profité pour donner une petite leçon d'économie au
gouvernement : Doté de 9,975 milliards d'euros, contre 8,5 milliards prévu
initialement, ce volet des dépenses s'inscrit clairement dans une politique de
relance de type keynésienne, à l'encontre de la ligne défendue par Bercy.
« L'économie a besoin d'un choc positif. Et
c'est aux pouvoirs publics de donner le signal en investissement massivement. Cela
doit même être la clé de la relance pour notre pays. Nous nous inscrivons dans
cette pensée qui prône la relance par l'investissement à l'image du plan
Juncker ».
Pan :
« Mak-kron », « Mère-Qu’elle » et tous les autres
pignoufs qui se la pètent, ils peuvent remballer.
Mais de quoi
je me mêle, au juste ?
Faut dire que
la référence à « Junk-air », elle aurait plutôt tendance à générer un
fou-rire : N’a-t-il pas annoncé 300 milliards en en dépensant à peine la
moitié sur plusieurs années pour une « massivité » lilliputienne
compte tenu du PIB-Europe ?
Même pas
sérieux…
On
reprend : Sur ces « 10
milliards », 3 sont consacrés à la construction de logements sociaux (personne
ne sait où elle va trouver le « foncier » nécessaire, bien sûr, pas
même elle) et à la rénovation du bâti, 1,8 pour des opérations d'urbanisme
comme l'embellissement de grandes places et l'installation de nouvelles crèches
(5.000 de plus annoncées pour la mandature), 900 millions pour l'éducation
ainsi que pour les transports ou encore 400 millions pour le sport.
Que c’est sûr,
voilà des « investissements » bienvenus et qui vont rapporter
« gros », tout le monde en est persuadé, pensez-donc !
« Nous préparons l'avenir avec ce plan. La
question de la dette est portée de façon caricaturale en France. S'il ne faut
pas s'endetter pour financer les dépenses de fonctionnement, nous pouvons et
nous devons le faire pour investir ».
Tu rembourses
comment au juste ?
Et d’espérer
que son action aura un retentissement pour toute la Région, voir plus loin…
C’est sûr que
si les 2 millions de parigots s’endettent pour payer l’activité des 12 millions
de franciliens, ça va faire tâche !
Le plus drôle,
c’est le chef de file des « cocos-locaux » qui a lui salué « un plan qui fait le choix de la relance économique
et de la lutte contre le chômage et la pollution dans un contexte où de
nombreuses villes coupent dans leur budget faute de moyens ».
Ouais, ouais, 185
M€ d'opérations d'aménagement (Paris Nord-Est, Paris Rive Gauche, Clichy
Batignolles) et 121 M€ pour requalifier l'espace public, 30 M€ pour embellir encore
les places de la Bastille, Nation, Panthéon, Place des Fêtes, Place d’Italie,
Gambetta, Madeleine, etc. et quelques 262 M€ pour « végétaliser »
Paris, avec 30 ha de nouveaux espaces verts, 20.000 arbres supplémentaires et
surtout 100 ha de façades, murs et toitures végétalisés, c’est lutter contre le
chômage, tiens donc !
Quelle bande
de corniauds dogmatiques, décidément…
Grâce à cette bonne
gestion des finances, Paris se targue de pouvoir se payer ce grand plan. Attention
les yeux : Les 10 milliards seront autofinancés à hauteur de 66 % par « l'épargne nette que dégage la ville chaque
année ».
Hein ?
« Bling-bling »
qui fait des émules ! Lui il finançait son Grand
emprunt en remboursant des dettes par anticipation.
Elle, elle
s’endette avec de « l’épargne nette » au lieu de rembourser la dette
déjà existante.
Fabuleux, non !
D’ailleurs,
elle l’affirme : Le reste sera emprunté mais bénéficiera d'un taux
exceptionnellement bas grâce à la santé financière de Paris.
Et alors là,
le pompon : « Quelques 200.000
emplois doivent être créés ou soutenus grâce à ce plan selon les prévisions des
services de la ville. »
Des emplois
durables au moins, parce qu’à 50.000 € le bout, c’est très, très cher !
Notez que j’en
ai lu, sous couvert d'anonymat, qu’un membre de la majorité pointe une part
« d'affichage » : « Ce
n'est pas parce qu'on lance un plan d'investissements de dix milliards que l'on
va les dépenser ».
Ah bon : Alors
on cause pour ne rien dire et surtout ne rien en faire !
Fabuleux, que
je vous dis-je…
Parce que le
« mieux vivre » avec 100 hectares de « façades-végétalisées »
(il faut s’imaginer les « vieilles-pierres » de Paris, ses monuments
recouverts de ronces et d’orties et dégoulinant de traînées de boue pour
avoir une petite-idée), y’a la suite et ce détour incroyable qui va transformer
Paris en prison ou en zoo : On pourra venir en vélo regarder comment
vivent les parigots le long des lianes qui pendront le long de leurs façades,
mais eux, seront interdits de s’échapper !
C’est le plan
« anti-diesel » annoncé un peu plus tard.
Parce que là
je me suis félicité, une fois de plus, de m’être extrait des murs de la
capitale avant que les portes de plomb ne se referment : Dans un entretien
au JDD, la même explique à qui veut bien encore l’écouter, qu'elle veut « la fin du diesel à Paris en 2020 »,
mais aussi rendre le centre de la capitale (1er, 2ème, 3ème
et 4ème arrondissements) « semi-piétonnier ».
« Je veux la fin du diesel à Paris en 2020, et
si possible au-delà du périphérique. Il s'agit donc d'accélérer la mutation, avec
le concours de l'État. J'ai commencé en éradiquant en trois mois les voitures
diesel du parc de la ville », déclare-t-elle, pour un plan
antipollution qui sera discuté au Conseil de Paris le 9 février.
Oui, parce que
Paris, c’est elle, et qu’elle a le bras assez long pour en imposer tout autour…
Notez
également, que sa voiture de fonction est une hybride exotique (histoire de
relancer la croissance en Corée avec les impôts des parigots).
Mais c’est « un
détail ».
D’ailleurs,
ils s’en frottent encore les mains…
« Par ailleurs, grâce à des pastilles ou des
puces, on pourra bientôt identifier le degré de pollution de chaque véhicule.
Nous comptons sur la pédagogie et le civisme, mais il y aura aussi des
contrôles routiers pour éviter les infractions. J'aimerais qu'on utilise les
quatre portiques installés sur le périphérique », initialement dans le
cadre de l'écotaxe, envisageant aussi « d'autres types de contrôles à l'aide de caméras » : Tous fliqués !
Té : Les
joggers qui polluent affreusement sur les trottoirs, ils seront priés d’être
« pucés » et même de ralentir la cadence ou de retenir leur
respiration et rejets de CO2, SVP…
Au-delà de
2020 seulement, elle est « prête à
imaginer une exception pour certains ménages peu fortunés possédant un vieux
véhicule diesel qu'ils n'utilisent qu'occasionnellement », et qui « pourraient être autorisés à circuler le
week-end ».
Alors,
finalement, seulement si t’es pôvre, et seulement le week-end, tu pourras aller
polluer en forêt de Fontainebleau avec ton « vieux tas boue à
roulettes ».
Et de
reconnaître qu’« aujourd'hui, 60 %
des Parisiens n'ont déjà plus de voiture, alors qu'en 2001, ils étaient 40 %.
Ça va vite », la paupérisation des « bobos ».
Tu
m’étonnes : Même toi tu n’en as plus à titre personnel, puisque tu roules
en voiture de fonction…
Elle souhaite
aussi « la mise en place d'axes de
circulation réservés aux véhicules propres ».
Les « canyons de pollution » comme la rue
de Rivoli ou les Champs-Élysées (ouvert l’un sur un large jardin qui va jusqu’à
la Seine et l’autre bordé de rangées d’arbres) ne « seraient autorisés qu'aux véhicules à ultra-basse émission et interdits
à tous les autres ».
Faut que ça
respire, les « végétatifs » figurez-vous…
Vous
suivez-là ? Non seulement tu ne peux plus rouler que le week-end, mais en
plus, pas partout : Fabuleux !
Et elle veut
une ville attractive ?
« Cela se fera dans un premier temps à titre
expérimental », précise-t-elle.
Oui, le
provisoire qui dure, qui dure… , on connaît, hélas.
La majorité municipale
va en outre « poursuivre l'extension
des zones 30 » – où la vitesse est limitée à 30 km/h –, amenées à
devenir « la règle dans tout Paris ».
« Circuler à 50 km/h sur les grands axes sera
alors l'exception. »
Son chauffeur
ne l’a pas encore avertie que de toute façon, 50 km/h aux heures de pointe, ce
n’est matériellement pas possible sans motards qui ouvrent la route dans les
couloirs de bus.
Et, « dans les quatre arrondissements du centre, à
l'exception des vélos, bus et taxis, seuls auraient le droit d'entrer les
voitures des résidents, les véhicules d'urgence ou de livraison »,
ajoute-t-elle, qui « propose qu'on
commence par le week-end » avant de « rapidement » l'étendre « au reste de la semaine ».
Paris réservé
aux « locaux », les autres cantonnés à ne plus y venir :
Vachement attractif pour le touriste et les commerces, finalement, non ?
Parallèlement,
le nombre de kilomètres de pistes cyclables sera par ailleurs « doublé d'ici à 2020, avec un plan vélo très
ambitieux, de 100 millions d'euros sur la mandature qui permettra le
franchissement des portes de Paris, mais aussi une grande traversée nord-sud et
une autre est-ouest ».
Que même, les « vélibs’ »,
ils sont bien installés en banlieue-proche, mais pas très nombreux à surplomber
le périph’, si je me souviens bien…
Elle veut
également « développer le vélo à
assistance électrique (pour « les montées » et « les
pointes » rue de Rivoli enfin dégagée : C’est sous son ancien bureau), aussi bien dans l'aide à l'achat que dans
le dispositif Vélib' ».
« Techniquement, c'est possible. De même, nous
mettrons en place un plan d'installation de bornes de recharge pour les
voitures électriques. Une aide financière incitera les copropriétaires à
s'équiper en bornes de recharge, mais aussi en garages à vélo. »
Dans le local
à poussette ou celui à poubelles ?
Et pour faire
« bon poids », un sondage Ifop pour le JDD, révèle opportunément qu’elle
a bien raison : 54 % des personnes interrogées souhaitent une interdiction
totale des véhicules diesel dans l'agglomération parisienne d'ici 2020.
Pas 2019 ni
2025, non pile-poil 2020, figurez-vous !
Par ailleurs,
75 % des sondés estiment qu'il faut encourager les propriétaires de voitures
diesel à les abandonner en échange d'une réduction sur la carte de transport en
commun ou sur un abonnement Autolib', et 47 % des personnes interrogées se
déclarent elles-mêmes prêtes à abandonner la voiture diesel dans ces cas-là, un
moteur aux si bonnes performances techniques, puisque le taux de compression
est plus impressionnant que pour tous les autres…
Concernant la
transformation du cœur de Paris en vaste ghetto zone réservée aux
piétons, vélos et transports en commun, 64 % de sondés y sont favorables.
C’est dire si
franchement, elle est dans « l’air du temps ».
Ça méritait
d’être souligné : Ou quand la démagogie ne se cache même plus de
l’être !
Ce n’est pas
du « socialisme-éclairé », ni même « scientifique », ni non
plus « utopique », encore moins « pragmatique » :
C’est un « délire de com’ », à vocation dictatoriale.
Que je me
félicitais encore ce week-end d’avoir pu « plier les gaules » quand
il en était encore temps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire