Une
tragédie pour la Vème République !
Souvenez-vous que c’est « Bling-bling » lui-même
qui aurait dit devant des journalistes – qui se sont empressés d’enregistrer le
verbatim du moment pour nous le rapporter – qu’à l’« UMP, ce sont tous des kons ».
Et l’intéressé de ne même jamais avoir démenti.
Personnellement, je ne me permettrais pas.
Lui, si ! C’est dire le niveau de fatuité atteint à lui
tout seul : Olympique !
Et reconnaissant, le bon peuple de l’UMP, ses
« encartés », se sont empressés de le nommer « roi
d’eux-mêmes », Président dudit parti, « roi des kons », quoi…
J’adore, décidément, j’adore !
Mais pas seulement : Cette élection, n’est pas aussi
brillante, « bling-bling » dirais-je, qu’annoncée, même si elle était
cousue de fil-rouge.
Et cela m’inquiète quant à l’avenir du pays, figurez-vous.
Parce qu’il faut dire qu’en 10 ans, ledit parti a gagné
quelques 135.000 adhérents (dont 75.000 à l’occasion du
« Sarko-kon »).
Vous savez ce que j’en pense : C’était une opération de
blanchiment de quelques « fonds-secrets » tellement il y a eu environ
45.000 « fous-furieux » – dont un député « soce », mais lui
au nom de la défense du « pluralisme politique » – qui ont rendu leur
carte offerte à tous les « généreux donateurs ».
Bien sûr, de ça, à peine quelques entrefilets dans la presse
redevenue aux ordres et qui n’a pas cherché plus loin…
Entre-temps, tout le monde avait compris qu’entre
« Pig-Maillon » et « J’y-elfe Coopé », qu’ils s’en étaient
savamment mis plein les poches.
Même « l’amende administrative » de
« Bling-bling », infligée à titre personnel par le Conseil
constitutionnel, elle a été payée avec ce pognon-là.
Une véritable arnaque : Ils trichent, il vole le
chaland et ça ne leur coûte strictement rien…
Hors le fisc et les crédits d’impôt générés par l’opération,
naturellement.
Et puis qu’on compte bien : En 2004, ils étaient 133.000
à être à jour de leurs cotisations pour l’élire à hauteur de 84,5 % président
du mouvement (en comptant 46,71 % de « pas intéressés » qui se sont
abstenus de participer.)
Une « nouveauté » pour le parti ex-gaulliste, mais
une véritable élection d’empereur africain.
Il fallait dépasser le score du « Chi » au second
tour des présidentielles de 2002.
Mission accomplie ce jour-là au Bourget.
Avec la complicité de 60.308 déjà kouillons…
Là, 10 ans plus tard, au lieu de virer définitivement toute cette clique-là, ils en rajoutent 40.122 de
« nouveaux-kouillons » pour se compter 100.431 (déductions faites des
abstentionnistes – 41,9 % des sollicités – et les voix portées sur les concurrents du
moment).
Proportionnellement, « Bling-bling » chute de 20
points : Une claque qui en dit long sur son avenir personnel !
Mais pas assez forte pour faire office de « coup-de-pied »
au kul.
Même pas les deux tiers…
Et ils sont contents !
Dire qu’au « Front », au moins elle fait
mieux : Il n’y avait pas de concurrence, faut-il rappeler : Tous
derrière leur « cheffe » !
Alors continuons à compter : Avec 100.000 votants,
maintenant il s’agit d’aller identifier les 1.000 « socio-débiles » sis
dans chaque département.
Je dis « socio-débiles », parce que voués corps et
âme au « culte du chef », des sectaires dogmatiques sans une once de
cervelle après ce qu’ils en ont bavé.
Il nous en a pourtant fait souper pendant au moins 4 ans,
alors qu’il avait su donner le change pendant la première année de son
quinquennat et les deux ans de campagne préalable.
Quoique, dès le premier salon de l’agriculture et son
célèbre « Kaas-toi, Pôv’-kon ! »,
on pouvait commencer à douter fermement, mais seulement parmi l’élite des
cerveaux les plus brillants : Pas tout le monde, quoi.
Et c’était tous les jours, un peu à la façon de
« Tonton Yoyo » qui nous mettait la piqûre tous les soirs au JT,
telle que « même un canasson » aurait pu le battre en 2012… tout
comme en 2002 d’ailleurs.
Finalement, c’est bien ce qui s’est passé, à la réflexion.
Là, on reprend une piqûre de 2,5 ans : Et il faudra
bien ça…
Ce qu’on ne savait pas, c’est que le « canasson »
qui se prenait pour un capitaine de pédalo à la fraise des bois, il était
boiteux en plus d’être borgne.
Voire autiste.
Même pas un âne : Un âne, c’est un quadrupède des plus
intelligents que je connaisse. Il sait ce que vous attendez de lui et il sait
ce qu’il ne veut pas ou ne peut pas faire. Un canasson, vous lui demandez de
sauter par-delà de la falaise, du moment que vous êtes dessus, il le fait.
Pas un âne. Jamais.
Essayez pour voir si je me trompe…
Même que ça étonne toujours plein de gens dans un
steeple-chase de voir « un refus » devant un obstacle : Une
faute tellement « crasse »…
Parce que bon, personne n’est dupe :
« Bling-bling », le parti, ça ne lui suffira pas plus que la première
fois !
Il lui faut l’Élysée et rien d’autre, tout le monde sait ça.
Même ses adversaires.
Tous ses adversaires politiques, y compris en interne au
parti.
Et 2017, c’est encore loin : Ils nous le refourguent
pour que tous les jours on puisse l’entendre gindre sur son sort de repris de
justice !
Se victimisant tout seul
et à toutes les occasions, comme ce qu’il est devenu : le
« Roi des kons » …
Merci, hein, merci bien.
Et alors quoi ? Où est la tragédie ?
Dans deux ans et demi, n’aura-t-on donc le choix qu’entre un
canasson, certes boiteux et borgne et un « mulet-sur-le-retour »,
arrogant et prétentieux comme jamais, pour conduire le pays et son
avenir ?
Foutez-vous donc de ma tronche, par hasard ?
La peste ou le choléra ?
Ça ne pourra qu’être le sida.
Vraisemblablement dès le premier tour, d’ailleurs.
Au premier tour, on vote « pour ». Au second,
« contre ».
Si plus de la moitié ne se déplace pas au premier tour, se
réservant pour le second, les plus de 10 millions de « pour », qui
opteront quoiqu’il arrive et même seulement « pour se faire peur » et
dire plus tard « j’y étais », feront majorité absolue des suffrages
exprimés.
Il n’y aura pas de second tour dans ces conditions-là.
Et ne pensez pas qu’il y aura un « troisième
tour » avec les législatives suivantes.
Parce qu’il n’y aura pas de législatives non plus, vues les
émeutes dans les rues suite à une grève générale des 5 millions de futurs
« pendus-cocus » que sont les fonctionnaires et assimilés
prétendument de « gôche ».
Pas très compliqué à faire avec un ministre de l’intérieur
comme « Maigre-est » ou « Phili-Pô » quelques bonnes
bavures bien senties, avec des « troupes » en uniformes déjà dans les
rangs de la police qui portent des insignes néo-nazis : Ils n’attendent
que ça, d’ailleurs !
Sans compter les « chemises-brunes » qui s’en
prendront « aux bourgeois », aux beurs, « aux rouges » et
aux autres, les intellos qui n’auront rien vu venir, d’abord avec la
complaisance du ministre de l’intérieur du moment, puis avec son soutien actif.
On a déjà vu ça sous Vichy, faut-il se rappeler.
J’étais pas né, mais je me souviens encore.
Pof, état d’urgence décrété : Article 16 de la
constitution, « Lorsque les
institutions de la République, (…)
sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier
des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la
République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation
officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du
Conseil constitutionnel. »
Là-dessus, si les circonstances exigent d’embastiller tout
opposant, même élu député ou sénateur, conseil général ou régional, ou simple
« philosophe » ou « citoyen normal », dès lors qu’il n’est
pas encarté (tous les kons, par exemple) rien absolument rien ne l’empêchera : Je
sais, mon « cousin » (celui qui a réussi), c’est exactement ce qu’il
a fait un certain 18 Brumaire de l’an VIII.
Absolument rien d’exceptionnel ni d’infaisable…
Notez qu’il a suffi de seulement quelques décrets à son
neveu pour refaire le même coup le 2 décembre 1851…
C'est d'ailleurs aujourd'hui l'anniversaire de l'avènement du second empire.
C'est d'ailleurs aujourd'hui l'anniversaire de l'avènement du second empire.
Dans un cas comme dans l’autre, les parigots n’ont pas réagi
face à la chienlit qui les ruinait.
Pas comme le 30 mai 1968, après des semaines et des semaines
d’émeutes…
Donc ce sera rapide, furieusement brutal et violent :
Mécanique implacable.
Avez-vous compris ce que seulement 1.000 individus par
département ont pu embrayer de faire à « Ma » République, samedi
dernier (et exclusivement pendant shabbat en plus) ?
Voilà ce qui m’a poussé bien plus vite, plus fort et plus
loin, à l’exil que le matraquage fiscal d’un pouvoir aux abois.
Tous les pouvoirs aux abois castagnent plus qu’à leur tour :
Vous verrez !
Remarquez, que l’un ne va pas non plus sans l’autre :
Tout ceci n’est que conséquence de cela.
Point-barre et bien à vous toutes et tous !
« Bling-bling » est un génie !...
RépondreSupprimerIl a dit que les membres de l’UMP sont des Kons.
Ils lui ont prouvé !...
Ils l’ont élu !...
Quelle lucidité…
A se tordre de rire, si ce n’était pas aussi inquiétant pour l’avenir.
Le boulevard se déroule un peu plus devant « Marine »…
Personnellement, je ne décolère pas !
SupprimerNon pas qu'il puisse être élu "roi des kons" par des kons réunie en bande de kons, c'est sûr que c'est d'une logique implacable que personne ne remettait en doute tellement c'était prévisible.
Non, j'ai vu hier le nouvel organigramme du parti d'une part, et j'ai appris d'autre part qu'il avait fait un chèque pour rembourser l'amende infligée à titre personnel par le Conseil constitutionnel (de "J'y-elle-deux-Braies").
Alors l'un est justement fait pour qu'ils s'entredéchire tous ;
Et l'autre pour bien "démontrer" qu'il y avait "abus de confiance".
Désormais "effacé" dans ses effets, mais par conséquence existant réellement.
Une reconnaissance officielle de ses propres turpitudes : C'est dire qu'il mérite bien le titre de "rois des kons".
Je "me touche" à vous en faire un post ce week-end, tellement ca fait "Union Mafieuse des Parrains" (UMP), cette affaire-là !