Même
si ce n’est pas très spectaculaire.
Ils n’étaient pas très nombreux : 10.000 manifestants d’après
la CGPME, la moitié et sur deux villes d’après les forces de l’ordre (qui
comptent les pieds et divisent par 4… ou quelque autres méthodes « approchantes »
du même genre).
Il n’empêche, plusieurs milliers de « petits-patrons »
sont descendus pour la première fois avec banderoles et tout le bazar, dans la
rue lundi dernier à Paris et à Toulouse, en ouverture d’une semaine de
mobilisation des chefs d’entreprise « contre
30 années d’une politique qui a « bridé » l’économie. »
Rhôôôô ! Tant que ça ?
Tiens donc : Alors ils se réveillent à leur tour, après les
notaires, les toubibs, les avocats, les infirmières, les prothésistes, les
sages-femmes et quelques autres professions dites « libérales » et néanmoins
laborieuses, voire aussi employeuses ?
Et ce qui est spectaculaire en revanche, c’est ce
sondage : « Grogne des patrons : 59
% des Français comprennent le mouvement… »
Ouh-là-là !
59 % ? Quand tu retires les 15 % de toujours « sans
opinion » et les 15 % de fonctionnaires qui ne connaissent « des
patrons » que leur numéro (Siret) et éventuellement leur domicile putatif
(pour pouvoir les « saisir » au vol et à nocturne), il ne reste plus
beaucoup « d’incompris »…
Et pourquoi donc les patrons aurait-ils assez raison que même
des anonymes les soutiennent ?
Serait-ce, là, subrepticement, enfin la fin de la
« lutte des classes » qu’on enterre tranquillement et sans violence ?
Où est-ce que le « prolo » se fait complice de son
« boss » parce qu’il découvre que son sort est lié à l’entreprise qui
l’emploie… que l’un « dirige » (enfin … essaye de faire survivre)
comme il peut dans le capharnaüm commun ?
Oui, parce que le « prolo », c’est lui qui voit s’agiter
tous les jours ouvrés son boss face à la marée des réglementations en tout genre et autres taxes et
cotisations.
Même que parfois, il est payé pour compter aussi…
Faut donc faire le point : D’abord, en différenciant au
moins deux types d’entreprise.
Le grand groupe coté en bourse c’est une chose, la PME ou la
TPE du coin c’en est une autre.
La seconde est infiniment plus fragile que la première et
participe beaucoup plus aux créations d’emplois d’ailleurs, puisque 80 % des emplois
« de prolo » reste le fait des TPE.
La première est dirigée par des potentats qui font la Une
des journaux et que personne ne croise jamais en interne – hors ceux qui sont
admis au dernier étage – issus de la technostructure qui ne rendent des comptes
qu’à leurs actionnaires, eux-mêmes éparpillés à travers le monde entier.
Enfin plus ou moins…
La seconde survit sur son « marché » étriqué entre
injonctions des clients à satisfaire et pressions des fournisseurs (parfois côtés),
et, et, entravés par les divers contrôles et inspections en tout genre de … « l’administration ».
La première n’a pas de frontière, parle directement sur le portable du ministre et n’use du travail
d’autrui que comme d’un « facteur de production », une sorte de
marchandise que l’on peut acheter, vendre, délocaliser, corvéable et taillable
à merci (en référence à l’impôt en nature du moyen-âge qu’était la
« corvée » et la « taille » assumées par les
« gueux ») !
Ce soutien incroyable du « bon peuple » à ses « petits-patrons »,
serait-ce vraiment le début de la fin de la lutte des classes au profit de
l’unification du « genre humain » de tous les citoyens laborieux ?
Génial, non ! Génial, stupéfiant et presque spectaculaire !
En plus, vous avez la chance d’y avoir assisté en direct.
(Pas moi, planqué « hors les frontières »).
Les intérêts de tous désormais convergent enfin.
Et finalement, on en viendrait à ce que je clame depuis une
bonne décennie : Il nous faut, pour tous, moins d’État.
Non pas plus d’État du tout. Mais moins d’État oppressant.
Les « petits-patrons » auraient donc raison avec « l’opinion
publique » des sondés, parce que cet État, votre État est devenu tellement
trop obèse et étouffant.
Les citoyens, qu’ils soient patrons ou simples citoyens,
étouffent tout simplement.
Il y a le poids des charges et des impôts mais pas
uniquement.
Il y a des règles infinies, des tonnes de détails dans la
moindre norme à respecter, et des quantités de normes et de règlements, pondues
sans se soucier du quotidien par des armées de fonctionnaires assermentés, nés
pour emmerder le monde : On l’a encore vu jeudi dernier avec « mon
chauffeur », tellement iconoclaste.
Mais pas uniquement.
Car au-delà, et plus généralement, avec l’État-obèse, on
peut dire qu’il y a une « stérilisation » de la pensée, une
interdiction d’aborder certains dogmes, une confiscation du débat démocratique,
une stérilisation du langage par le jeu de ces « normes ».
Le politiquement correct est étouffant et qu’on compte bien
une fois de plus :
On n’a plus envie de créer, on n’a plus envie d’avancer, on
n’a plus envie de réfléchir, on n’a plus envie d’avoir envie, on n’a plus envie
de rien parce que tout est devenu épuisant, contraignant, chronophage, inutile.
Il n’y a rien à faire, ça me fait penser immanquablement à
cette « cliente » qui crée sa boîte « d’aide à domicile »
en prenant une franchise et un local payés avec ses indemnités de licenciement de salariée Kleenex.
Vous savez, les ménages à domicile, les courses, les toilettes chez « les vieux » que ne veulent pas faire les infirmières ni leur famille. Une profession libre d’accès à condition d’avoir un local et… un agrément délivré par les Conseils régionaux.
Vous savez, les ménages à domicile, les courses, les toilettes chez « les vieux » que ne veulent pas faire les infirmières ni leur famille. Une profession libre d’accès à condition d’avoir un local et… un agrément délivré par les Conseils régionaux.
Elle a mis 9 mois pour réunir un dossier complet où une
pièce manquait toujours, tous les jours.
Elle a ouvert sans autorisation parce que son banquier
faisait la gueule…
Ils l’ont tellement harcelée qu’elle a fermé 12 mois plus
tard, quelques jours seulement après avoir enfin reçu son agrément…
Oui ! Parce que ses conseillers régionaux « faisaient de la
politique » au lieu de s’occuper des dossiers en cours !
Ubuesque…
Faire quelque chose est risqué économiquement, financièrement, socialement,
politiquement… et réglementairement !
Notre « système » devient, lentement mais sûrement
et tout simplement, une immense « entreprise de stérilisation » des
talents.
Déjà, on ne peut plus rien dire, on ne peut plus rire de
rien, on ne peut plus manger selon nos envies, on ne peut plus fumer, très
prochainement on ne pourra plus vapoter, on ne peut plus picoler (pour oublier),
on ne peut plus rien faire, même pas s’auto-médicamenter, ni ,et depuis
belle-lurette, pisser le long d’un arbre …
Un peuple de tristes, d’écœurés, d’amers et de frustrés.
Et lorsque le peuple étouffe, la révolution est proche (on l'a vu en Égypte et encore en Tunisie) :
C’est immanquablement ce qui va se passer dans mon pays (celui que j’aime
tant…).
À force de nous emmerder, à force d’emmerder tout le monde,
eh bien dans une première étape on constate une diminution drastique de la
création de richesses.
Nous y sommes : Croissance-zéro, malgré la centaine de milliards de déficits injectée dans l'économie tous les ans.
Entre les « ceux-ce » qui partent se faire tondre
ailleurs et les « ceux-ce » qui ne font plus d’efforts ici, ce n’est plus
qu’une question de temps pour que « l’État-providence » ne s’effondre
sous son propre poids.
Et même le ministre qui parle « d’aménager », en
réconfort de la fronde « anti-pacte de responsabilité » et aux
cortèges qui défilent, il en devient sinistre avec son « compte-pénibilité »,
la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
En fait, la « grève des patrons » n’est qu’un
avant-goût de ce qui se prépare : Qu’ils bossent ou non ce jour-là, de
toute façon les « petits-patrons » se seront payés comme si ils
étaient allés faire un tour « au Club ».
Le prolo, lui n’est pas payé de ses jours de grève :
Pas de boulot, pas de paye !
Il ne fait plus grève que quand tout est déjà perdu : Regardez
donc le sort de la SNCM !
Là, ils sont coincés, à ne même plus faire grève tant ils
ont su saboter leur « boutique » et leurs navires…
Les « petits-patrons » auraient fait
« lock-out » (c’est interdit), renvoyant dans leurs foyers (en RTT ou
en chômage technique) la plèbe, là ça aurait eu du sens.
Et ce sera la prochaine étape… forcée, d’ailleurs !
Comme à la SNCM.
La conséquence d’un mécanisme très simple qu’ils sont
de plus en plus nombreux à découvrir : Plus tu gagnes, plus tu es taxé de façon
progressive, moins il t’en reste de façon proportionnelle.
Et inversement : Moins tu gagnes, plus il t’en reste de
façon proportionnelle.
Conclusion : Moins tu en fais, mieux tu te portes.
Conclusion : Moins tu en fais, mieux tu te portes.
Proverbe Corsu sempiternellement vérifié…
Et c’est le début de la « grève générale » qui
fera s’écrouler le tout.
Parce que l’armée de fonctionnaires nés pour te tondre et te
pondre des entraves, il faut bien la payer.
Et plus les assiettes de prélèvements se clairsement, se
rétrécissent, se désagrègent, se rapetissent, plus les taux montent… tant qu’on
ne réduira pas vraiment la dépense (et donc le format) du domaine de la « puissance
publique »…
Logique !
La véritable grève, celle capable de tout renverser
pacifiquement ce n’est pas la révolution par les armes ou par la violence.
C’est la grève qui consiste à se mettre « en retrait »
du système.
N’acheter que le nécessaire.
Ne consommer que l’indispensable.
C’est légal et ça ne coûtera qu’un minimum (hors la taxe sur
les « effaceurs », d’ailleurs retirée depuis à peine son arrivée).
Payer ses factures, ses impôts, ses cotisations a minima, sans changer de voiture, de
téléphone, de tablette, de télé, de frigo, sans partir en vacances trop loin,
sans fréquenter les soldes et le black-day désastreux.
Voilà une « grève » fantastique car l’État obèse a
besoin de consommateurs pour collecter sa TVA, ses taxes, ses cotisations, ses
prélèvements, ses retenues, ses contributions, etc.
Si demain on réduit collectivement nos consommations, si
demain tous les patrons faisaient la grève des embauches, si demain nous
refusions tous pacifiquement de jouer le « jeu du système » mortifère
et liberticide, alors en quelques semaines, le système s’effondrerait…
C’est ce qui est en train de se passer sous vos yeux, par la
force des choses, et que tout le monde nomme « déflation ».
Entre ceux qui ne peuvent plus consommer et ceux qui auront
peur de ne plus pouvoir consommer, entre les patrons qui ne veulent plus
embaucher parce qu’ils ne veulent plus en prendre le risque et ceux contraints
de licencier en sacrifiant des compétences, le chômage va encore augmenter plus vite et la consommation
chuter plus rapidement…
Les recettes de l’État ne seront pas au rendez-vous et dans
sa logique mortifère, ira jusqu’au bout de son propre fonctionnement pour taxer
encore plus, décourageant encore plus…
Au bout du compte, avec ou sans mot d’ordre, avec ou sans
grève des bénéfices imposables, le résultat sera le même.
D’autant qu’on a vu à l’œuvre le mécanisme avec la chute de
l’ex-URSS et l’effondrement du « mur de la honte ».
Les « élites » de leur nomenklatura, gardiens des
dogmes du « socialisme-scientifique », bridée et bridant les énergies
et les libertés d’entreprendre sans parler des autres libertés, se sont « euthanasiées »
toutes seules, alors que les forces vives, innovantes, dynamiques passaient à
l’ouest.
Et plus personne pour prendre le relais, inventer
« autre-chose » : La chute !
D’ailleurs, ils y sont encore, tellement c'est durable, à nous en faire revivre un ersatz
de « guerre-froide » en bandant les muscles sur de pauvres terres
partiellement détruites et totalement mises à sac.
Finalement, cette « grève des petits-patrons »,
c’est un peu comme une bouffée d’air frais, ou comme un dernier avertissement
donné par « la rue » à nos caïds prétentieux qui se croient les
maîtres du monde dans leur palais dorés mis à leur disposition par la
République.
Croyez bien que ça m’amuse fortement : Ça va faire des
années que je le radote, finalement.
Mais on n’est jamais prophète en son pays, même à son
crépuscule.
Enfin bref, lundi dernier, c’était un dernier avertissement
sans frais, totalement incompris : Tout le monde parie que tout le monde
aura oublié bien vite cet excès de fièvre.
Tu parles : Ce n’est que le début…
À suivre donc !
Une bouffé d’un frais dans une actualité déprimante !...
RépondreSupprimerLe début de la fin va enfin commencer pour ces « Guignols » et ces illusions du « toujours plus d’Etat »…
Par contre, cela risque de faire le jeu de « Marine » car « Bling-bling » est encore une idole, un vrai Chef à suivre tellement il est brillant, pour les idolâtres de l’UMP, mais pas pour les « Gaulois ».
Il faudra passer peut-être par le « Front » en 2017 et pour deux décennies pour passer dans le « monde d’après » !...
Une catastrophe historique !...
De quoi fuir effectivement…
Que faire ?...
Déjà empêcher les sénateurs de voter le retour au septennat...
SupprimerParce que 10 ans, ce n'est pas pareil que 14 ans d'années "sombres".
Faire des primaires à l'UMP, de vraies primaires ouvertes, pas entre militants : On a une chance de botter le kul à l'autre prétentieux.
Là, promis, je reviens en "Gaulosie-ruinée" le temps du vote.
Et je vote pour "l'opposant" de "Bling-bling" au second tour, quel qu'il soit, "Jupette", "Vil-pain", "Le-mère", n'importe qui, même "Coopé", "Raf-la-main-sur-le-cœur" ou "Fifi-le-déchu".
Et pourtant...
Sans ça, je file de nouveau en exil ... pendant 14 ans, dites donc.
Un bel avenir en perspective, pour ce blog, d'ailleurs : Mais franchement, je préférerai qu'il crève salement plutôt que d'avoir "Marinella-tchi-tchi" à l'Elysée.
Quoique...
A y réfléchir, si elle suit l'idée de "Mère-qu'elle" de vendre la "Corsica-Bella-Tchi-tchi" pour payer les dettes du pays en monnaie de singe, on pourrait en recauser...
Mais bon, elle devrait plutôt commencer par vendre la PACA et Marseille à l'Algérie, le Pays-basque à l'Espagne, les gascons aux catalans, la Bretagne et la Vendée aux chinois (ou aux russes qui sont devenus ses potes), la Normandie et le Pas-de-Calais aux anglais, garder la Champagne et le Beaujolais ou les vendre aux japonais, et rendre l'Alsace et la Lorraine aux teutons, et pourquoi pas la Savoie à la dynastie du même nom...
Au moins, elle se retrouverait sur une "île"... de France, avec pour joyeux drilles les ardéchois, corréziens et quelques autres !
Elle ne serait pas belle, la vie ?
Pour les sénateurs, j’ai une autre idée :
Supprimer1/ Je contacte le Groupe AZF qui s’est distingué en 2004 et je leur demande de bloquer quelques voies ferrées ;
2/ Sur le blog « Alerte éthique », et d’autres sites, des explications arrivent sur l’identité des membres du Groupe : des militaires révoltés par le détournement des milliards de la Division Daguet ;
3/ Au bout de quelques jours, une semaine au maximum, le scandale éclate dans la presse et les médias ;
4/ La pression devient terrible au sein des armées et la troupe sort des casernes avec les capitaines et les colonels en tête de cortège ;
5/ Une marche sur l’Elysée est organisée pour demander des comptes au pouvoir politique. Les barrages cèdent les uns après les autres et les gendarmes mobiles, RS, policiers se joignent aux manifestants. C’est une insurrection ;
6/ Etant le seul capable de calmer nos militaires, je demande un entretien au président « François III » en lui demandant les pleins pouvoirs ;
7/ Il me nommer conseiller « Extraordinaire » au Château ;
8/ Je dissous le Sénat et fait tirer au sort les nouveaux sénateurs parmi des citoyens volontaires ;
9 / J’institue le référendum d’Initiative populaire ;
10 / Je crée des Régions autonomes dotées de Parlements qui peuvent légiférer et lever l’impôt et où 50% des représentants du peuple sont tirés au sort ;
11/ Je lance un fantastique projet de grands voiliers-écoles pour les jeunes ;
12/ etc…
Ce serait faisable en une petite année.
Après, je pourrais claquer, épuisé par le stress et les admiratrices !...
Elle ne serait pas belle, la vie !...
Il y a juste un problème !...
Je n’ai aucun contact avec le Groupe AZF !...
Il y en a un autre : Le Sénat est indissoluble, même dans le vinaigre ou l'acide sulfurique !
SupprimerEt puis dans tous les cas, c'est la porte ouverte à une nouvelle République, la VIème, ou un régime de putschistes.
Ne vous énervez donc pas : "Marinella-tchi-tchi" va s'en occuper "légitimement", maintenant qu'elle a les sous de "Poux-tines"...
C'est deux-là se donnent les moyens d'arriver à leurs fins.
Tant pis pour la cave de l'Elysée, n'est-ce pas.
Et moi, je quitte l'Europe sur mon voilier pour me réfugier à Saint-Martin ou plus loin sur la côte Ouest des USA.
Et bien, je trouverai un juriste constitutionnel qui connait la solution pour changer les règles du jeu !...
RépondreSupprimerCe serait effectivement la fin de la Vème république.
Je ne m’énerve pas.
Et puis, je ne vais même pas m’énerver si "Marinella-tchi-tchi" prend le pouvoir légitimement en 2017 !...
Je ne serai même plus là pour le voir, d’après ce que me disent mes toubibs…
C’est simplement une hypothèse complètement improbable, compte-tenu du temps disponible que j’ai devant moi.
Mais autant la formuler.
C’est peut-être la seule solution pour mettre à plat le système politique et repartir en un an ou deux sur des bases saines.
Pas mal St-Martin, vous pourrez y croiser les frères « @-Tali » !...
Ils ont une belle villa dont le sol en marbre de Carare vient du hall de la BERD…
Si vous devez croire tous les prophètes de mauvais augures, y compris les toubibs...
SupprimerPassons : Je sais effectivement faire, au cas où vous en auriez besoin.
Source : http://www.contrepoints.org/2014/12/05/190406-ce-futur-promis-par-les-politiciens
RépondreSupprimerIl faut dire que les Français sont d’une rare crédulité !
Sous hypnose étatique et médiatique, les Français ont finalement cru tout ce qu’on leur a dit, depuis des décennies, quel que soit le sujet… Complètement chloroformés, ont tout avalé : le poisson, le fil et même la canne à pêche comme on dit en anglais.
· On leur a dit : les retraites seront garanties. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : les systèmes sociaux seront sauvés. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : la croissance va revenir. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : les politiques de relance vont marcher. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : payez beaucoup d’impôts et ça va repartir. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : la courbe du chômage va s’inverser. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : le redressement industriel c’est maintenant. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : à l’école le niveau monte. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : la sécurité est sous contrôle. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : la laïcité s’applique à tous. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : les emplois d’avenir c’est vraiment l’avenir. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : l’hôpital va être sauvé. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : le pouvoir d’achat sera garanti. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : on va réduire la dette. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : on va simplifier les procédures. Ils l’ont cru.
· On leur a dit : le monde entier nous envie notre modèle Français. Ils l’ont cru. Etc. etc. Bon j’arrête la liste. Vous pouvez la compléter vous-même…
Pour que l’État arrête de mentir impunément sur le futur, il faudrait évidemment que les Français arrêtent de croire à cette fadaise du processus et ouvrent enfin les yeux avant qu’il ne soit trop tard et qu’il n’y ait précisément plus de futur !
@ Anonyme
SupprimerEt puis surtout aucun politicien n’est prêt à révéler le véritable niveau de corruption de la classe politique :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991/
Il s’agit de détournements de fonds publics qui se comptent non pas en millions d’euros, mais bel et bien en milliards d’euros !...
Et les borgnes restent les rois au royaume des aveugles...
SupprimerAmi anonyme...
Comme je suis un gros flémard, et que « François III » n’aura pas d’autre choix que d’accepter ce que je demande sous peine d’avoir un Groupe très agressif sur le dos, et bien j’ai repris au hasard un texte sur le web, intitulé « Le jour où je serai Président », et disponible à cette adresse :
RépondreSupprimerhttp://infreequentable.over-blog.com/article-21446679.html
Extrait :
Un seul tour à la proportionnelle ? La « chambre introuvable » est de retour. Donc volte-face à l'occasion de l'annonce de la suspension du rôle du Conseil Constitutionnel et de la mise ne place de l'article 16 : Vote uninominal à un tour et liste par circonscription !
Et « bibi » d'expliquer chez « Lolo » que « parce que quelques illuminés(la bande des quatre-vingts) ont voulu jouer avec la République, parce qu'ils ont voulu piétiner ce qu'il y avait de plus noble dans la démocratie représentative de mon pays que j'aime tant, parce qu'il est de ma responsabilité d'assurer le bon fonctionnement des institutions, on ne peut pas faire autrement. »
« Toutefois, je tiens personnellement à la bonne représentation de tous les courants d'opinion dans mon pays. Non seulement c'est une promesse, mais c'est aussi une conviction personnelle très fortement enracinée, je confirme donc que les sénateurs rendront leur mandat le même jour que les députés, pour être remplacés, tous, par un citoyen tiré au sort, à raison de trois par département, renouvelable par tiers tous les ans » !
Vous voyez que vous avez eu de "bon constitutionnaliste" autour de vous !
SupprimerL'ennui, c'est que la "recette" peut être employée par n'importe qui, y compris par "Marinella-tchi-tchi", pour en faire n'importe quoi...
Que je vais m'en mordre les doigts d'ici moins de temps qu'on ne l'imagine.
Parce qu'elle peut avoir lu ces posts-là !
Hélas.
A qui veut, de toute façon, rien d'impossible selon la règle maintes fois vérifiée : "Ce qu'un cerveau peut faire, un autre peut le défaire !"