Histoires authentiques…
1 – Un homme
arrive dans un hôtel et demande une chambre.
Le réceptionniste lui annonce qu’il n y a qu’un lit
disponible dans une chambre double. Il poursuit en lui disant :
« – Le
problème c’est que votre voisin de chambre ronfle à faire trembler tout
l’hôtel. »
L'homme accepte de prendre ce lit vacant et se rend à
sa chambre, lorsqu’il y entre, son voisin endormi ronfle comme un pompier.
Il se déshabille, prend une douche, se parfume et
avant de se coucher va vers le ronfleur, l’embrasse sur la joue et lui dit « bonne nuit chéri ».
Le lendemain matin le réceptionniste surpris demande à
l’homme :
« Mais
votre voisin n'a pas ronflé cette nuit, on ne l’a pas du tout entendu. »
L’homme explique alors :
« – Une
fois dans la chambre je me suis déshabillé, j'ai pris une douche, mis du parfum
et avant de me coucher je suis allé vers le ronfleur, je l'ai embrassé sur la
joue avant de lui dire « bonne nuit
chéri ».
– Et
alors ? »
demande le réceptionniste.
« Eh bien
le ronfleur a passé le reste de la nuit sur une chaise à espionner tous mes
faits et gestes jusqu’au petit matin ! »
2 – Cindy
McPherson a découvert par hasard l’un des secrets les mieux gardés de
l’aviation civile commerciale.
Embarquée sur le vol qui devait la transporter vers la
Floride et s’était installée sur son siège, côté hublot. Elle venait également
de faire le 88ème selfie de son visage depuis l’embarquement et
venait de l’envoyer à ses trois cents meilleures amies.
L’avion venait juste de commencer à rouler et elle en
profitait également pour twitter ses premières impressions sur son futur vol : «
#hump #hump #good flight %$£@|\ too fun
#yup #yup #hurk #durk LOLCat » lorsque l’écran de son smartphone s’est
brusquement assombri et a commencé à afficher des signes cabalistiques qu’elle
n’avait pas encore vus.
En voulant les effacer, elle a appuyé sur la flèche
droite et s’est rendu compte que son avion tournait à droite.
Surprise, elle a alors appuyé sur la flèche gauche et
l’avion a tourné à gauche.
Ne pouvant en croire ses yeux, Cindy a alors essayé
d’augmenter le volume de ses écouteurs et l’avion, un Airbus A340, s’est mis à
accélérer sur le taxiway.
Malgré toutes les dénégations assenées par les
compagnies aériennes, Cindy venait de faire la démonstration que le système de
guidage des avions étaient piratables.
3 – Stockholm –
Agneta Johansonn ne croyait pas que son passage au contrôle de l’aéroport de
Stockholm allait se transformer en un cauchemar de honte lorsqu’après avoir
regardé dans son bagage-cabine, les policiers lui ont demandé, comme s’il
s’agissait d’un téléphone portable, de mettre en marche son sex-toy afin de
prouver que ce n’était pas un engin explosif, suivant en cela les nouvelles
consignes des aéroports où le possesseur d’un appareil électrique doit le
transporter chargé afin de pouvoir l’allumer sur demande.
Devant tous les passagers qui attendaient derrière
elle pour également franchir le contrôle et sous le regard narquois des
officiers de police, la jeune femme de 24 ans, qui prenait l’avion pour la
Grèce, a dû s’exécuter et saisir à pleines mains son « compagnon de voyage »
et l’activer.
L’objet s’est mis à vibrer bruyamment, provoquant
quelques petits cris de surprise par les femmes présentes et un regard de
gourmandise chez une vieille dame qui regardait la scène avec un intérêt
visible.
Mais Agneta n’était pas au bout de ses surprises et lorsque
l’officier lui a demandé de passer dans la cabine de fouille, derrière le
rideau, afin de montrer l’utilisation de l’appareil en situation réelle, elle a
cru qu’elle allait s’évanouir.
Comme il n’était pas question qu’elle rate son avion
et ses vacances à Mykonos, elle a pris sur elle-même et s’est finalement décidé
à accepter.
Heureusement, c’est une collègue féminine du policier
qui s’est chargée de la vérification et a pu constater que l’engin n’était
guère dangereux, du moins pour un avion, et semblait plutôt efficace dans une
utilisation plus naturelle.
La jeune policière lui a même demandé l’adresse du
vendeur afin qu’elle puisse s’en procurer un pour son usage personnel.
En sortant de la cabine de fouilles au corps, Agneta a
été applaudie par les autres passagers qui, s’ils n’avaient pu voir la
démonstration, avaient au moins entendu les petits cris et gémissements qui
sortaient de derrière le rideau.
Agneta a pu remballer son sex-toy et disparaître, le rouge
aux joues.
4 – Hyères – Les
gendarmes du Var, qui se sont rendus sur les lieux après que l’avion des
services de la Douane Française les ait avertis de la présence, au large, d’une
grande embarcation remplie de migrants qui se dirigeait vers la côte, n’en
reviennent toujours pas de ce qu’ils ont découvert en abordant la centaine de
passagers qui dérivaient au fil des vagues et des courants et s’approchaient de
Toulon.
À environ une cinquantaine de kilomètres au sud de la
presqu’île de Gien, chacun pensait bien tomber sur une embarcation pleine de
migrants clandestins en provenance d’Afrique et anticipait déjà les problèmes à
surmonter en les prenant en charge.
Pendant quelques secondes, tout de même étonnés de
voir des réfugiés aussi loin au nord alors qu’habituellement ils sont plus
nombreux, plus au sud, vers les côtes italiennes.
Mais la plus grande surprise fut lorsqu’ils abordèrent
l’embarcation pleine à ras bord et que ses occupants se firent connaître :
C’étaient tous des retraités « Gaulois », en situation précaire avec
le minimum vieillesse, qui avaient décidé de se faire passer pour des
demandeurs d’asile en s’échouant en « Gauloisie d’accueil ».
Ils avaient jeté leurs passeports et leurs cartes
d’identité à la mer et avaient embarqué dans ce grand canot afin de se faire
passer pour des étrangers, abordant les côtes.
Interloqué, l’officier responsable de l’abordage leur
a demandé les raisons qui les avaient poussés à agir de la sorte.
Ils ont tous répondu qu’ils voulaient eux-aussi
bénéficier d’un droit au logement en appartement et non plus d’une chambre en
hospice, ils voulaient aussi le forfait gratuit eau-gaz-électricité, les soins
médicaux et dentaires remboursés à 100 %, une mutuelle gratuite, un pécule
vacances pour l’aller et retour dans le pays d’origine, un abonnement
téléphone, portable, télé et internet gratuit pour prendre des nouvelles de la
famille restée au pays…
5 – Düsseldorf –
Accident peu banal qui s’est déroulé sur l’aéroport international de
Düsseldorf, en Allemagne, lorsqu’un appareil de la compagnie aérienne de
transport de fret DHL, en provenance de Chine, a été contraint de se poser en
urgence après que tous les i-Phones qu’il transportait se soient mis à vibrer
tous en même temps dans la soute.
Les pilotes avaient chargé le fret, plusieurs tonnes
du nouvel i-Phone 6 sur l’aéroport de Shanghai, en Chine, et avait effectué un vol
de plusieurs heures au-dessus de la Russie puis de l’Europe lorsqu’ils ont été
obligés d’émettre un « mayday » afin de prévenir les services de
contrôle aérien.
Dans les palettes chargées, se trouvaient pas moins de
175.000 i-Phones et leurs batteries, destinés au marché européen, qui devaient
être prochainement mis à la vente comme dans le reste du monde.
Pour une raison encore inconnue, il semble que les
fabricants chinois de l’appareil les avaient tous réglés pour se mettre à
vibrer au jour et à l’heure prévues pour la commercialisation.
Malheureusement, celle-ci a été modifiée par Apple qui
a rencontré des problèmes d’approvisionnement aux États-Unis et a demandé à ce
que la date initialement programmée soit retardée d’une semaine.
Alors que le Boeing 767 était en approche de
l’Allemagne, brutalement, toutes les palettes contenues dans les soutes se sont
mises à vibrer frénétiquement, agitant l’appareil de soubresauts qui le
rendaient difficile à maîtriser.
Les pilotes qui rebondissaient sur leurs sièges,
malgré les ceintures de sécurité, n’arrivaient plus à voir les indications de
leurs instruments et c’est avec une voix hachée, comme une communication sur
portable avec une seule barrette, qu’ils ont appelé les contrôleurs afin de
leur demander de prévoir les services d’urgence à l’arrivée.
Dans le poste de pilotage, tout était en train de
tomber, les instruments se déboîtaient de leurs logements et les posters et
cartes collés sur les parois virevoltaient dans l’espace confiné.
Le co-pilote, qui était aux toilettes au moment des
faits, revint totalement aspergé de liquide bleu de désinfection et eu le plus
grand mal à prendre place aux côtés du commandant de bord qui perdait son
pantalon de jogging à force de vibrer à l’unisson avec l’appareil.
L’atterrissage ne fut pas des plus simples et il a
fallu s’y reprendre à plusieurs fois pour sortir le train d’atterrissage dont
la manette remontait à chaque fois qu’elle était baissée.
Finalement, l’appareil rebondit une dizaine de fois
sur la piste avant que la roulette de nez ne se rétracte et précipite l’avant
de l’avion contre le sol, finissant ainsi de l’arrêter.
C’est à ce moment-là que les i-Phones cessèrent de
vibrer.
Lorsque les secours intervinrent, ils mirent du temps
à croire en la version des pilotes et ce n’est que lorsque la musique
clairement identifiable de 175.000 i-Phones annonçant l’arrivée d’un sms fit
éclater les hublots que le chef des pompiers cessa d’être incrédule.
6 – Luxembourg –
C’est une énorme catastrophe qui a été évitée la semaine dernière grâce aux
réactions immédiates de deux pilotes de la compagnie aérienne luxembourgeoise
de transport de fret Cargolux qui ont réussi à reprendre en main leur
gigantesque Boeing 747-8 qui avait manqué d’être déséquilibré par les
interférences émises par la console de contrôle d’un pilote de drone de loisirs
qui s’amusait à faire voler son engin à côté de l’aéroport.
Juste après décollage, l’énorme Boeing a commencé à
pencher à gauche puis, brutalement est revenu en quelques secondes sur son côté
droit avant que les pilotes, agissant avec force sur les commandes, ne
réussissent à le remettre en ligne de vol.
La catastrophe a été évitée de justesse et tous les
témoins de cette scène la revoient encore avec horreur lorsqu’ils ont cru que
le gigantesque Boeing de près de 300 tonnes, rempli d’essence, allait finir sa
course sur les maisons environnantes.
Après s’être remis de leurs émotions, les pilotes ont
avertis la tour de contrôle que les commandes avaient été perturbées par une
émission radio de forte intensité, réceptionnée par l’appareil alors qu’il
quittait le sol et devenue hors de portée après environ 500 mètres de hauteur.
Ils ont rapidement soupçonné un appareil de radiocommande
destiné à piloter un drone.
La police a été aussitôt envoyée sur place afin
d’essayer de découvrir le coupable et est rapidement tombée sur un passionné de
vol radiocommandé qui s’exerçait avec un hexacoptère de grande dimension qui
demande, afin d’être maîtrisé sur de longues distances, une puissance en
émission très importante.
L’homme, dont la police n’a pas révélé l’identité,
n’avait pas eu conscience d’interagir avec le système électronique du Boeing
même s’il a trouvé plutôt étonnant et amusant de voir les évolutions du gros
porteur concorder avec celle de son drone pendant quelques secondes.
Il aurait bien voulu essayer de lui faire faire un
looping, mais malheureusement, la portée n’était pas suffisante.
Bon voyage à toutes et à tous !
I3
PS : Inutile de vous dire que je vais suivre de
près ces histoires de cockpit dans les jours qui viennent…
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