Effarant
: Info ou intox ?
Dans mon nouveau-métier, je vous
l’ai déjà dit, j’analyse des « risques » portant sur des
investissements dans divers projets.
Les machines de mon boss me
fournissent quantités de données, financières bien sûr puisqu’il s’agit de
pognon, qu’elles « moulinent » pour moi en quantité de ratios
inutiles (que je sais quand même interpréter tout seul comme un grand un bilan
et des comptes).
À charge pour moi d’identifier aussi
les risques « non-financiers », marché, ruptures technologiques (avec
accès à des bases de données – presse, communiqué, rapports, mêmes ceux des
ambassades – que je ne savais même pas qu’elles existaient) et je me contente
de jauger la « qualité » de l’environnement économique, juridique,
fiscale et sociale du dossier.
Le tout à ma portée de microcéphale,
même si c’est un peu complexe pour mon unique neurone (celui du
« nerf-honteux ») : Faut que je rame et souque un peu plus ferme
que je n’avais coutume.
Une des « torpilles » que
je croise souvent, c’est celle de l’origine des fonds.
Sont-ils « douteux » ou me
fais-je des cheveux-blancs pour des prunes ?
« Tout est clean », m’entends-je souvent répondre.
Pas grave, ce n’est pas mon pognon,
mais je m’inquiète quand même pour mon boss : Il me fournit un boulot
grassement payé, il s’agirait que ça dure quand même un peu pour que je puisse
assumer honnêtement mon statut
« d’exilé-politique-(fiscal-&-social) » en toute légalité.
Mon boss, c’est un peu
« professeur cosinus » : Tout chétif que si j’éternue dans la
même pièce que lui, même en mettant ma main devant la bouche, il risque de
rester collé sur les rideaux en mode « puzzle-pulvérisé ». Les
cheveux éternellement en bataille, mais la liquette propre et repassée sans un faux-pli
pour être particulièrement soigné de sa personne, il passe sa vie dans des
matrices et équations mathématiques que je ne comprends pas.
Je suppose que c’est pour mieux
m’impressionner.
En revanche, il a un carnet
d’adresses assez fantastique, de celles qui nourrissent sa
« boutique ».
Et par voie de conséquence mon
propre compte bancaire : Il faudrait d’ailleurs que j’en change, une fois
de plus…
En bref et pour me rassurer, il
s’est mis en tête de me faire rencontrer un de ses « potes », avec un
nom d’origine indécise « à coucher dehors avec un ticket de logement en
main » comme aurait dit mon père (celui qui me fait parfois encore pleurer
quand je l’évoque).
Mais ce gars-là dort dans les
palaces du globe, quand ce n’est pas sur son yacht.
Enfin, on devrait dire
« porte-hélicoptères », pour être précis.
(Une grande nation maritime, la
principauté : Deux ports … à yachts !).
Et lui de me faire la leçon dans un
« francilien-natif » des plus châtiés (et sans accent).
Les « maîtres du monde »
existent. La preuve, il en est un !
Enfin, qu’il dit. Mais on peut le
présumer vue la quantité incroyable de pognon qu’une ribambelle tout autant
incroyable de sociétés gère au quotidien et qu’il prétend être les siennes.
Et vu les mandats de « la
boutique » de mon boss, j’ose croire que c’est vrai, même si je reste
pantois à son idée d’investir (acheter avec de l’argent emprunté à une de ses
banques) en Europe que je trouve complétement stupide.
Lui, non et d’expliquer que de toute
façon, il ne bouffera pas tout son pognon avant de mourir (c’est matériellement
impossible) et que trouver des points de chute « pas trop perdant »
dans l’univers impitoyable de notre époque, devient parfaitement surréaliste.
« Alors, pourquoi pas en Europe ? »
M’en fous, c’est son pognon, pas le
mien, et c’est lui, avec d’autres, qui me paye indirectement.
Tout ça pour me rassurer sur la
provenance dudit pognon : Rien de plus légal, et ayant déjà été taxé, ici,
là et/ou ailleurs. Pas de fraude.
Mais de fil en aiguille, il
m’explique ce qui le guide dans ses « investissements ».
« Il y a un monde après le monde. Un avenir dans l’humanité. Mais pas
celui que croit la multitude. »
Ah ? Je dois être né « kon-natif »,
parce que sur le coup, je ne pige pas trop où il veut en venir.
Normalement, quand un mek est bourré
aux as pour gagner le gros lot du loto dans l’ordre tous les jours, il commence
par s’acheter des rentes, autrement dit de la pierre, même « papier »,
des forêts entières, des plants de vigne, des droits de forage, des sites
touristiques en jachère, etc.
Si c’est un filou, il file au
casino-local claquer le reste qu’il n’a pas pu boire, manger ou tringler.
(C’est d’ailleurs assez drôle cette propension
qu’ont ces gens-là, plutôt pas forcément bien de leur personne sur le plan
physique, à sortir avec des « bombes atomiques-gloussantes », ravies
de leur sort.
De vraies œuvres d’art sur pattes,
d’une beauté infinie à vous couper le souffle, que
« Popol-au-col-roulé » s’en met au garde-à-vous instantanément et au
premier regard…).
Pour le solde de la semaine, il
achète de l’or, des bijoux, de vraies peintures sur toile certifiée de peintres
décédés depuis des siècles, enfin bref, des choses faciles à revendre et qui ne
perdent pas trop de valeur au fil du temps, genre la dernière Ferrari (la seule
bagnole au monde qui vous fait gagner de l’argent en vieillissant).
Lui, il a déjà dépassé ce stade-là
de collectionneur-compulsif. Il investit dans « la perle rare », qui
ne vaut rien aujourd’hui, mais qui est porteuse d’avenir.
Qu’il revend assez souvent et par
toquades, dès que ça ne l’amuse plus, pour en racheter d’autres.
Perso, j’aurai fait dans « la
bouffe », les chaînes de distribution, les pas-de-porte en ville :
Les gens, ils mangeront toujours avant même de se reproduire, même s’ils seront
toujours plus nombreux.
« Ah mais non : Des gens, dans un siècle, il y en aura sans doute beaucoup
moins qu’aujourd’hui. »
Ah oui ? Mesdames ne se
reproduiront plus comme avant ?
« Exactement ! »
C’est un peu ce
que je vous disais déjà hier avec « Menuet Valse ».
Mais pis que ça.
« On en viendra à considérer que les humains sont une plaie sur terre ».
« Nous sommes convaincus que la surpopulation est la cause principale des
problèmes du monde. »
Et pour que je comprenne bien, il
rajoute que ce serait « « grand-crime »
contre l’Humanité de ne pas lutter contre ce fléau sur la terre et de
ne rien faire pour limiter l’explosion démographique ».
« Plus il y a de bouches à nourrir, plus nous devrons faire face à
davantage de pauvreté (les « sans-dents »), de guerres et de souffrance dans le futur sur une planète en
désolation et polluée, invivable. »
Et de me citer quantité de
« penseurs », je n’ai pas tout vérifié, ni encore moins les dates,
qui considèrent ouvertement qu’il est nécessaire de sacrifier une grande partie
de l’humanité …
Et il ne semble pas être le seul à
être convaincu de la sorte.
Par exemple le dire de ce conseiller
scientifique de « Barque Au-Bas-Mât » :
« Un programme de stérilisation des femmes après leur deuxième ou
troisième enfant, même si cela s’avère plus difficile que l’opération de
vasectomie, pourrait être plus facile à mettre en œuvre que d’essayer de
stériliser les hommes.
Le développement d’une capsule de stérilisation à long terme pouvant être
implantée sous la peau et être retirée lorsque la grossesse est désirée ouvre
des possibilités supplémentaires pour le contrôle coercitif de la fertilité. La
capsule pourrait être implantée à la puberté et être amovible, avec une
permission officielle, pour un nombre limité de naissances »…
Et mon vis-à-vis de se dire prêt à
investir dans des laboratoires pharmaceutiques… la bioélectronique.
Moi, que d’en penser qu’après deux
ou trois grossesses abouties, de toute façon, la plupart de nos femmes
renoncent à en pondre un de plus… Même fait avec amour et tendresse.
Et il continue … Un des
architectes du projet de santé publique « Obamacare » :
« La société serait bien mieux si les gens ne cherchaient pas à vivre
au-delà de 75 ans ».
« C’est inefficace de gaspiller des ressources médicales pour des
personnes qui ne peuvent pas avoir une bonne qualité de vie ».
Les autres, si ?
Sir David Attenborough est plus
direct :
« Nous sommes un fléau sur la Terre. C’est clairement quelque chose
que nous allons voir au cours des 50 prochaines années. Ce n’est pas
simplement une question de changement climatique ; c’est une question
d’espace, de trouver des endroits pour produire de la nourriture pour cette
foule immense. »
Dire qu’on pourrait nourrir 2 fois
plus de personnes si on ne jetait pas la moitié des productions alimentaires
tous les ans, 8 fois plus en exploitant toutes les terres agricoles et 24 fois
plus en cultivant « hors-sol » sur les océans…
Passons.
Paul Ehrlich, ancien conseiller
scientifique du « Bou-bouche », auteur de « The Population
Bomb » est du même accabit :
« À notre avis, la solution fondamentale est de réduire l’ampleur des
activités humaines, y compris la taille de la population, le maintien de sa
capacité à consommer des ressources dans la capacité de charge de la
Terre ».
« Personne, à mon avis, n’a le droit d’avoir 12 enfants, ou même trois, à
moins que la deuxième grossesse soit des jumeaux ».
« Une population mondiale totale comprise entre 250 et 300 millions de
personnes, soit une baisse de 95 % par rapport aux niveaux actuels, serait
idéal ».
Mais si : Ce n’est plus du
« déclinisme »
(suivez les liens dans le corps du texte), mais carrément l’holocauste général à
préparer…
« L’impact négatif de la croissance démographique sur l’ensemble de nos
écosystèmes planétaires est en train de devenir quelque chose de terriblement
évident ».
Il s’est regardé, lui l’héritier
d’un empire financier qui ne vit depuis des siècles qu’avec le pognon de la
multitude… ?
Roger Martin, un militant écologiste
(mais ça pourrait être n’importe lequel) :
« Sur une planète finie, la population optimale fournissant une meilleure
qualité de vie pour tous, est nettement inférieure au nombre maximal que permet
la simple survie. Plus nous sommes nombreux, moins il y a de ressources
pour chacun, moins de gens permet de bénéficier d’une vie meilleure ».
Notez que globalement, c’est le
propos de tout écologiste qui se respecte, de « Konne-Ben-dite » à
« Sicile-Du-Flot-Vert », en passant par « Niko-Hue-l’eau »,
le GIEC et même mon ex-voisin qui faisait fonctionnaire assermenté de
« Les-ducs-nationale »…
Tous ces gars-là, ils sont
finalement pour les famines dévastatrices dans le monde !
D’ailleurs, ça conforte leurs idées
génocidaires, parce qu’on ne les voit pas beaucoup se remuer le kul en Afrique
faire tampon entre Tutsis et Hutus.
Moi non plus, j’évite : Je pourrai participer
involontairement à importer Ébola sur le Rocher…
« Je suis en faveur de l’avortement, du suicide assisté, je favorise le
suicide régulier, des mariages homos et infertiles, l’euthanasie, la pilule et le
stérilet … Trop de gens, la planète est trop encombrée et nous devons promouvoir
la mort ».
Je ne me souviens plus de son
nom à celui-là puisque ça pourrait être n’importe qui d’un peu « progressiste »
et avancé.
Notez que sa mère aurait avorté,
même à « l’ancienne », on se serait privé des lumières et propos
d’un « grand-génie » ignoré…
Un professeur à l’Université d’État
du Colorado (« Carafon », peut-être) :
« Mettre fin à la croissance de la population humaine est une condition
nécessaire (mais non suffisante) pour la prévention du changement
catastrophique du climat mondial. En fait, ce n’est pas suffisant pour
ralentir la croissance, mais il est nécessaire de réduire de manière
significative la population actuelle pour y arriver ».
Un professeur de biologie, et non
pas de philosophie, de l’Université du Texas :
« Je n’ai rien contre les gens. Cependant, je suis convaincu que le
monde, y compris toute l’humanité, serait nettement mieux sans beaucoup d’entre
nous ».
Ça c’est bien vrai, ça. Et puis on
aurait peut-être pu éviter les autistes qui nous gouvernent…
Margaret Sanger, fondatrice du Planning
Familial (OGN associée à l’International Planned Parenthood Federation) :
« Tous nos problèmes sont le résultat d’un excès de reproduction de la
classe ouvrière ».
Salauds de laborieux : Il faut
les remplacer par des machines et fissa !
Tiens donc à propos, les boîtes
d’informatique (et de robotique) font aussi partie des territoires de chasse de
mon vis-à-vis du moment…
Je ne sais plus de qui : « La chose la plus miséricordieuse qu’une
grande famille peut faire pour un de ses enfants, est de le tuer ».
Arf. Heureusement qu’on a aussi des
« gueux-sans-dents » qui ne congèle pas tous leurs chérubins dès le
plus jeune âge dans les territoires de « Titine-Eau-Brie ».
Université de Melbourne, dans un
article publié dans le Journal of Medical Ethics :
« Nous croyons que lorsque des situations similaires à celles
justifiant l’avortement se produisent après la naissance,
on devrait être autorisé ce que nous appelons « l’avortement post-natal. »
Nous
proposons d’appeler l’avortement post-natal, au lieu de l’appeler « infanticide
», pour souligner que le statut moral de l’individu tué est comparable à celui
d’un fœtus … au lieu de le comparer à un enfant.
Donc
dire que le meurtre d’un nouveau-né peut être éthiquement acceptable dans les
circonstances telles que celles d’un avortement.
Ces
circonstances comprennent les cas où le nouveau-né a le potentiel d’avoir une
vie décente, mais que le bien-être de la famille est en danger ».
Notez que les Romains et autres
antiques pratiquaient souvent cette … « thérapie ».
David Brower, premier directeur
exécutif du Sierra Club :
« La grossesse devrait être un crime punissable contre la société, à
moins que les parents aient une licence du gouvernement.
Tous
les parents potentiels devraient être tenus d’utiliser des contraceptifs
chimiques et des antidotes seraient donnés par le gouvernement aux citoyens
choisis pour procréer ».
Un crime contre l’humanité, plutôt,
non ?
J’adore ce genre de paradoxes qu’on
trouve sur le net avec une facilité déconcertante…
Thomas Ferguson, ancien
fonctionnaire de l’Office du Département d’État des Affaires de la population :
« Nous devons réduire les niveaux de la population. (…) ou se résoudre à avoir le genre de
problèmes désastreux qu’il y a dans des endroits comme El Salvador, l’Iran ou
Beyrouth.
La
population est un problème politique. Une fois que la population est hors
de contrôle, il faut un gouvernement autoritaire, même le fascisme, pour la
réduire … »
Bienvenu dans l’avenir démocratique réjouissant…
Même Mikhaïl Gorbatchev aurait
dit :
« Nous devons parler plus clairement sur la sexualité, la contraception,
l’avortement, les questions de population témoin, à cause de la crise
écologique que nous vivons. Si nous pouvons réduire la population de 90 %,
il n’y aura pas assez de gens pour causer de graves dommages écologiques ».
Cousteau, le bon musulman adulé des
foules en délire, de surenchérir :
« Afin de stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350.000
personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais il est tout
aussi mauvais de ne pas le dire ».
Un écologiste réputé et finlandais :
« Si je pouvais appuyer sur un bouton, je me sacrifierais sans hésitation
si cela signifiait que des millions de personnes mourraient ».
Heureusement, on a élu un
« cruchon » de « soce », pas un écolo, pour avoir le
doigt-sur-le-bouton…
Le prince Phillip, l’époux même de
la reine Elizabeth II, qui n’en est plus à une gaffe près :
« Si je pouvais être réincarné, je voudrais revenir comme un virus
mortel, afin d’aider à résoudre la surpopulation ».
Pas grave : entre les SRAS,
EBOLA, le SIDA, la fièvre du konnard et quelques autres saloperies en
gestation, on peut dire définitivement « non à la réincarnation »,
parce qu’on est déjà bien servi !
Ce n’est pas tout ça, que ces
délires loufoques de quelques « verbeux » qui se sentent
définitivement au-dessus de la plèbe : Nous sommes trop nombreux ?
Qu’ils commencent par mettre leurs paroles en adéquation avec leurs
propositions et se suicident tous en premier, pour donner l’exemple.
On y verra plus clair.
C’est un peu ce que je propose à mon
« vis-à-vis » du moment en me saisissant d’un couteau de table :
« Bon ! On commence par vous ou
par la demoiselle ? ».
« Tout doux ! C’est seulement une face du problème. Il y a d’autres
solutions. » Notamment d’investir dans la recherche technologique qui
« inventera » ces solutions à venir.
« C’est cela, l’avenir. Posez-vous la question, dans votre métier, sur
quoi peut déboucher telle ou telle recherche, tel ou tel manager, telle ou
telle entreprise, ou tout autre projet. Dégagez-vous des chiffres, des
contextes, des analyses et regardez plus loin ! »
Promis patron : Ce n’était donc
pas que de « l’intox ».
Et puis j’éviterai de poser des
questions de nase, la prochaine fois : Ça m’évitera de m’en prendre plein
la gueule pour pas un rond.
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