Quand « Titine-Eau-Brie »
donne des leçons de « bonne gouvernance »…
Je m’amuse …
Car j’ai suivi les déboires de la « belle de Lille »,
qui a réussi l’exploit d’arriver en tête du premier tour aux élections
municipales dernière avec moins d’un tiers des suffrages contre 46 % en 2008
(toujours au premier tour) dans « sa » ville (volée à « Mort-Roy »)
et s’est « ramassée-sévère » aux européennes avec 18 %...
Ce n’était pas sa première défaite : Idem aux « primaires
soces » contre « François III », même si elle a enfin prit un
petit pli de modestie au passage.
À tel point que pour l’élection à la présidence de la
communauté de communes du coin, elle ne s’est même pas présentée : C’est
dire !
C’est un « sans étiquette », Damien
Castelain, maire de Péronne-en-Mélentois voisine (environ 900 habitants) avec
108 voix sur 175 exprimées qui a repris son fauteuil.
Autrement dit, on croyait qu’elle avait tout compris
des attentes des populations qu’elle prétendait représenter…
Pas contente du tout des « hoquets » du gouvernement
de la « Gauloisie-spécieuse », elle est revenue à la charge le week-end
dernier, alors que je farnientais là (ou
dans les parages).
Et d’assurer qu'elle ne brigue ni l'Élysée, ni Matignon,
mais qu'elle est seulement « candidate
au débat d'idées ».
Sur ce terrain-là, ce n’est pas vraiment une joute d’idées,
mais bien un travail de sape.
Notamment sur l'absence de contreparties aux aides
apportées aux entreprises, le travail le dimanche, l'abandon du projet de
grande réforme fiscale…
La maire de Lille multiplie les reproches.
Parce qu’elle souhaite « réorienter la politique économique ».
Ah bon ? Alors il y en avait donc une ?
« La gauche
n'a pas le droit d'échouer. »
Ça c’est bien vrai, ça !
Mais comme elle n’a jamais réussi dans ce domaine
depuis les années 30 et n’a pu maintenir un président élu au suffrage universel
qu’entre 1981 et 1995, en concédant deux cohabitations, qu’au prix de multiples « manœuvres »
pour ne pas dire autre chose de plus vexant, et détours parfaitement improbables,
on ne voit pas bien comment il pourrait jamais en aller autrement.
D’après elle, « il n'est pas trop tard pour réussir, à condition d'emprunter le bon
chemin dans les deux ans qui viennent ».
Et c’est quoi donc qu’est-ce que ?
« Il nous
faut trouver au plus vite le bon réglage des politiques économiques qui
permettra de sortir la France de la crise. (...)
La
politique menée depuis deux ans, en France, comme presque partout ailleurs en
Europe, s'est faite au détriment de la croissance. Les efforts fiscaux et les
économies réalisées sur les budgets publics ont engendré des pertes de recettes
liées à la moindre croissance qu'ils ont provoquée. Les déficits ne se sont pas
résorbés, et le chômage augmente. »
Depuis deux ans, non !
Disons plutôt depuis 6 ans, voire bien plus…
« Je
demande une inflexion de la politique entre la réduction des déficits et la
croissance. » Et de proposer « un plan de soutien à la croissance, qui touche les ménages et les
collectivités locales ».
Hein, c’est-y-pas beau ça ?
Qu’est-ce qu’ils essayent de faire, le « François
III » et son catalan, depuis leurs fauteuils respectifs ?
« Dépassons cette opposition stérile entre la
politique de l'offre et celle de la demande (…) ».
Elle a raison :
Entre une offre qui ne trouve pas de demande solvable et des « demandes »
(des attentes) qui se financent sur le dos des générations futures, il ne faut
pas non plus blaguer.
« Que nos entreprises qui se trouvent exposées
à la concurrence internationale soient aidées pour être plus compétitives,
c'est nécessaire, à condition bien sûr de comprendre que la compétitivité se
joue d'abord sur la recherche et l'innovation, la formation des salariés,
l'organisation du travail, l'investissement dans les nouvelles technologies ».
Ce en quoi il faut déjà se poser la question de savoir qu’elles sont ces entreprises qui osent
financer l’innovation, la formation, l’investissement, hors les grosses
capitalisations ?
Et elle a la
réponse : « Celles des clients
et des collectivités locales. En France, 50 % des entreprises disent
aujourd'hui faire d'abord face à des problèmes de demande. »
Ah oui je vois :
Lever des fonds en plus à travers les commandes publiques ?
Comme si le « pue-blique »
était l’alpha et l’oméga de toute économie, même administrée.
Les derniers
qui faisaient ça à grande échelle, c’était l’URSS… avant son effondrement
économique, faut-il rajouter.
Il en reste
encore un : La Corée de « Kim-tout-fou », mais au prix de
famines à répétition…
« Le Medef
n'a pas négocié les contreparties promises », enrage-t-elle.
« Dès lors,
plus de la moitié de ces moyens ne vont pas aux entreprises qui en ont besoin,
se perdent dans les dividendes et les hautes rémunérations. »
Elle garde un très mauvais souvenir de son
large-parcours en entreprise : Le stage obligatoire de 3 mois pour les
élèves de l’ENÂ… qu’elle a effectué chez le patron des patrons.
C’est dire si elle connaît bien le monde de l’entreprise
privée…
Si.
La solution ? « Mieux cibler les aides aux entreprises sur celles qui sont exposées à
la concurrence internationale et sur celles qui investissent et qui embauchent. »
L'objectif, en fusionnant le CICE (crédit d'impôt
compétitivité emploi) avec le crédit d'impôt recherche (CIR), et de « libérer » (mais oui : les « soces »
deviennent coûte que coûte des « libéraux » veulent-ils nous faire
croire) 20 milliards d'euros sur les 41 milliards d'euros, pour relancer la
croissance.
Elle oublie les 30 milliards versés à fonds perdu dans
la formation professionnelle continue.
Et puis presque autant dans les 596 « comités
Théodule » que financent vaille que vaille l’impôt, surtout prélevés chez
les entreprises…
Presque 100 milliards à la louche, c’est plus que le déficit
budgété pour 2015.
Là, vous avez tout compris !
Elle va plus loin : « Une grande réforme fiscale est plus que jamais nécessaire pour réconcilier
les Français et l'impôt (…) Elle est
préférable à des mesures au fil de l'eau, aux allers-retours sur les mesures
fiscales, aux baisses des prestations familiales ou au gel des retraites. »
Depuis le temps qu’on le dit…
Si je monte un parti un jour, on se cotise pour lui offrir une
carte, vous le voulez bien ?
Car elle répète une nouvelle fois « qu'il faut faire de la CSG et de l'impôt sur
le revenu un seul et même impôt citoyen », avec un « prélèvement à la source ».
Vous savez, ce serpent des mers du sud qu’on ressort
périodiquement.
Même moi, je l’envisageais à l’occasion de mes cours
de fiscalité « +++++ » à la fac, dès les années 2004, comme d’une
évidence.
Dix ans déjà !
Ouverture du dimanche ? « Croire
qu'il y a là des gisements d'emplois est un mirage. Le pouvoir d'achat ne va
pas s'accroître par miracle parce que l'on consomme un jour de plus. Dans la
plupart des cas, les extensions se feraient au détriment du petit commerce ».
Que là, je suis très fier : Elle lit ce blog,
puisqu’on en causait encore lundi…
Plus loin : « On ne réforme pas l'assurance-chômage au moment où il y a tant de
chômeurs ».
Certes, il fallait le faire avant.
« Un accord
vient d'être signé entre les partenaires sociaux, avec une application jusqu'en
2016 : respectons-le. […] Remettre
aujourd'hui en cause ce système, c'est vouloir dire que les chômeurs sont
responsables du chômage ou qu'ils sont des fraudeurs. »
Les vrais responsables, ce sont les « sans-dents »
qui ne becquettent pas assez pour refiler du boulot à tout le monde. Jusque-là,
c’est le résultat du dogme « soce » de la « rilance » par
la politique keynésienne qui a échoué partout dans le monde.
D’ailleurs, ils aiment tellement les « sans-dents »
qu’ils en fabriquent tous les jours un peu plus…
Et le meilleur a été pour la fin de son entretien dans
la presse locale (que je ne reçois qu’avec retard et par des canaux divers…).
Je vous livre son miel : « Dans le passé, faute d'avoir débattu, nous
avons souvent payé le prix ».
Elle cause des « frondeurs » : « Et puis, ne peut-on arrêter d'appeler « frondeurs »,
des députés qui connaissent l'économie, souhaitent le succès du gouvernement,
et portent une vision de la Vème République où le Parlement est pleinement respecté
dans ses prérogatives ? »
Hein, vous avez bien lu : « Des députés qui
connaissent l’économie »…
Un superbe oxymore qu'il faut saluer sans retenue !
Parce évidemment, elle ne parle pas du patron de chez Dassault,
ni de quelques autres ou de leurs sbires, non.
Elle cause des fonctionnaires encartés « soces »
qui font « Calife à la place du Calife » plutôt que « grand-Vizir »,
fonction pour laquelle ils ont été chèrement formés par l’impôt de vos parents,
ce qui est nettement plus confortable quand il s’agit « d’aller au charbon »…
de l’économie de tout un pays !
Qui plus est, de la partie des « soces » qui
se trouvent être les plus marqués par les dogmes marxistes de leur enfance (ou
de leurs parents).
C’est dire si ceux-là connaissent si bien « l’économie » !
Heureusement que le délit de bêtise n’existe pas dans notre
code pénal : Elle ne risque rien et puis comme ça, elle peut encore amuser
la galerie avec ses saillies ubuesques !
Finalement, si elle disparaissait du paysage
politique, elle nous manquerait !
Moi, je l’adore…
Des députés qui connaissent l'économie! Sans rire! Mais on en revient à ce que je disais: les français reprochent à Hollande de ne pas assez dépenser d'argent public, et sont poersuadés que le père Noël existe, et que la croissance et l'emploi se décrète, sans effort. Benoît Hamon s'y met, accusant l'austérité, imaginaire, de préparer l'élection du FN. Alors que le problème, c'est que les partis dits modérés font dans le populisme, ce qui crédibilise le populisme du FN.
RépondreSupprimerVlad
Oui, "sans rire"...
SupprimerQue veux-tu, mon ami VDRM a toujours déploré l'acculture économique des Gaulois...
Même chez ceux qui sont passés dans les "grandes-ékoles".
Et il sait de quoi il cause, parce qu'il en a fréquenté tout au long de sa carrière.
Tu sais, tu ferais mieux de faire ta liste au Père-Noël, comme tout le monde, puisque tout le monde semble y croire et que Noël approche, justement.
Et tant pis si c'est du populisme !
Bien à toi, Vlad;
I-Cube