Pendant
que vous glandiez,
Cet été sous la pluie et que je me vautrais sous la brise et
le soleil des mers grecques, j’ai aussi lu « La quatrième
révolution » (en anglais dans le texte : Merci à mes profs d’anglais
passés de l’ékole-pue-blique !), c’est vous dire si j’ai ramé et beaucoup
perdu du propos de ce bouquin-là !
Passons.
Il m’en est quand même resté une bonne idée.
Globalement, je la reconstruis pour vous complaire avant de
revenir à des choses plus sérieuses et d’actualité brûlante et actuelle.
Historiquement, on part de « l’État c’est moi »
cher au pouvoir absolu de notre « roi-soleil ».
Pour inventer dans le tumulte des idéaux du XVIIIème
siècle « l’État-nation ».
Pèlerinage autour du premier, historiquement, vu par les
anglo-saxon, à savoir la guerre d’indépendance qui donnera naissance aux USA et
sa constitution.
Les auteurs sont américains, donc des incultes de
naissance : Le premier, avec une constitution écrite et tout et tout,
c’est celle de la « Nation-Corse » le 15 août 1755, dans une
île-de-beauté divisée en deux par une chaîne de montagne et subdivisée en
vallées encaissées sur une large partie occidentale, avec des cols culminant à
plus de 1.000 mètres : Chapeau !…
Pas du tout celle des américains du 17 septembre 1787 votée par
une convention réunie à Philadelphie, même si les deux textes sont inspirés par
des « Francs-maçons » des mêmes obédiences : C’est historique.
Et ce n’est pas la première fois qu’ils font œuvre
d’acculture : Ils restent persuadés que le premier vol d’un avion plus lourd
que l’air reste le fait d’Orville & Wilbur Wright, à Kitty Hawk en Caroline
du Nord, le 17 décembre 1903.
C’est une ânerie sans nom : C’est Clément Ader avec l'Éole,
le 9 octobre 1890 dans le parc du château de Gretz-Armainvilliers, au sud-est
de Paris.
Le 12 octobre 1897, Ader effectua même un premier vol à bord
de son Avion III, « l’Aquilon ». Vol chaotique de confirmation le 14
octobre 1897 devant des officiels du ministère de la guerre, pour autant pas du
tout convaincus de l’intérêt opérationnel de sa machine.
Notez que 17 ans plus tard, on en créera la première armée
de l’air qui vient de fêter ses 70 ans à Mont-de-Marsan…
Passons aussi.
Avec le XIXème siècle, dans les désordres de l’époque,
émerge la notion de « d’État-libéral » qui accompagnera avec une
certaine réussite la naissance de l’ère industrielle.
Dont l’avis de décès n’est toujours pas prononcé (alors que
« l’État-nation » reste vivace et même un terreau fertile pour
quelques « politiques »), mais dont la décadence a commencé avec la
première guerre mondiale, et l’acte de naissance et dans les douleurs de l’enfantement,
de la notion « d’État-providence ».
C’est une façon de voir les choses qui reste
« intéressante ».
Sauf à constater que ce dernier meurt étouffé par le poids
de sa dette dans bien des pays autour de la planète, dont le mien (ou ce qu’il
en reste avec ses 2.000 Md€ de dettes « pue-bliques », seulement « pue-blique »,
sans les entreprises ni les ménages).
D’ailleurs, il est à constater que « l’État-nation »
reste « balbutiant » et en devenir dans bien des contrées, quand on
regarde avec ce filtre-là les « groupes armés » de l’État-Islamiste qui
provoquent l’ire des nations occidentales, ou d’autres en Afrique, par exemple.
« L’État-nation » pourrait même régresser jusqu’en
Ukraine, où jaillir en Écosse, mourir au Québec, je ne sais pas…
À vous de voir : C’est selon.
Notez que le diagnostic peut rester cohérent et avance
forcément vers une « 4ème Révolution », une nouvelle forme
d’État qui émerge sur les faillites des précédentes.
Le bouquin ne nous en dit rien (ou alors je n’ai rien
compris, vu l’état lamentable de mes connaissances linguistiques anglo-saxonnes…
déjà le « francilien-natif », j’ai du mal), pourtant, moi je sais ce
que sera la prochaine forme d’État : Il sera
« consensuel » !
C’est là que c’est très drôle pour des auteurs qui vivent
dans une fédération d’État.
J’entends que la puissance publique, celle qui est
dépositaire de la « Force de la chose publique », autrement dit la
« violence légitime », s’émiette en différents pôles, depuis la plus
petites communes, en passant par les municipalités, les communautés de
communes, les cantons et départements, les régions ou länder, et les
confédérations d’États, comme l’UE, voire les fédérations comme les USA ou les
« Émirats Arabes Unis » (EAU).
Avec au bout du bout des organisations mondiales tout autant
supranationales, comme l’ONU, l’UNESCO et tant d’autres…
Autrement dit, à chaque niveau de « communauté »,
ses propres compétences, sa propre administration de la « chose
publique », ses propres missions à l’égard de ses populations.
Et l’exemple le plus récent, mais alors frappant, ça reste
la loi « Sicile-Du-flot » que « Menuet-Valse » veut vider
de ses mesures les plus antiéconomiques afin d’enrayer la pénurie de
construction de logement et de bâti.
Pourquoi pas ?
Sauf qu’immédiatement, « Âne-Il-Dale-go » réclame
une zone d’expérimentation pour Paris déjà acquise sans qu’elle ne le sache,
suivie de près par « Titine-Eau-Brie » pour Lille et sa communauté de
communes, voire même l’édile local de Grenoble.
À chacun son bonheur local, n’est-ce pas !
Faut dire qu’au moins ces trois-là, ils veulent contrôler
leur électorat pour s’assurer de leur réélection putative en 2020.
Qui dit électeurs, dit domicile ; et qui dit domicile
dit logement. Or, qui dit électeur de « droâte » dit propriétaire de
son logement (même si ce n’est pas toujours vrai) et réciproquement, qui dit
électeur de « gôche » dit locataire « aidé »,
« assisté » (ou « gelé »)…
Un excellent fonds de commerce, sauf à se souvenir que les
mairies communistes qui s’avisent à jouer cette partition électorale-là,
finissent par se faire virer par l’électeur-moyen, comme à Saint-Ouen pour ne
prendre qu’un exemple, puisqu’à force de piquer du pognon dans la poche des
propriétaires fonciers et de les exproprier à vil-prix à chaque mutation, les
caisses sont vidées et les gueux de « bourge » se rebiffent.
Faut dire aussi qu’un gaulois sur deux est propriétaire de
son logement.
Et on a là une carte à peu-près correcte des tendances
politiques locales rien qu’en lisant celles du cadastre…
Donc un « État à la carte » qui fait au moins
consensus majoritaire sur des portions de territoires réduites et
« choisies ».
C’est un peu l’ambition de mes
« cousins-Natio-Corses », des Écossais et de quelques barbus
proche-orientaux, mais déjà une réalité aux USA.
Là, ils sont réellement en avance.
Mais c’est aussi une lecture « supranationale ».
Mais c’est aussi une lecture « supranationale ».
Rien qu’en Europe, « l’État-providence » suédois a
su se réformer en profondeur pour préserver son modèle-social, alors que la
Pologne a su passer du stade de « cancre de l’Europe » au niveau de
sixième puissance économique de l’UE avec des réformes brutales mais
consensuelles en moins d’un quart de siècle !
Fallait oser, mais ils l’ont fait.
Idem pour les Portugais et quelques autres, parfois sortis
de dictatures désuètes.
Et puis notons également que les alsaciens savent financer
sans déficit leur propre couverture sociale, dans un large consensus local tel
que personne n’en parle (des fois que ça fasse tâche et cas d’ékole à
l’intérieur même de nos frontières politiques…)
Imaginons que cette idée progresse encore, que restera-t-il
de « l’État-providence » à part ses dettes colossales ?
Peut-être un socle commun minimaliste, comme par exemple le
code de la route, et une série de règles « d’ordre publique ».
Celles auxquelles personne ne peut déroger sous peine de
nullité voire de sanctions.
C’est d’ailleurs assez drôle : Le principe en a été
écrit et promulgué par Napoléon Bonaparte en … 1804 !
Des visionnaires ?
La sécurité des personnes et des biens : Sécurité
intérieure (police, pompier, sécurité civile), sécurité extérieure (armée, diplomatie,
coopération, commerce international), sécurité juridique (justice), sécurité
économique (diplomatie, organisations internationales, coopération économique,
commerce une nouvelle fois) pour assurer les approvisionnements et les
exportations des entreprises…
Sécurité sanitaire, la santé publique, bien sûr et son
réseau de soins aux personnes.
L’organisation de la sécurité du « socle minimum des
connaissances » avec l’apprentissage obligatoire des savoirs
lire-écrire-compter, « les-ducs-nationales ».
Quoique celle-ci « délègue » déjà à tour de bras
avec ses ékoles sous contrat.
Le reste, tout le reste, c’est « à la carte » pour
faire consensus le plus large possible à travers les territoires.
Une phrase-phare : « Quand il s’agit de réparer un égout (ou les feux d’un carrefour de
la voirie à New-York et selon le maire de ladite ville), la décision n’est ni républicaine ni démocrate ! »
Elle est « citoyenne », effectivement, commune et
consensuelle, apolitique.
C’est une évidence.
Autrement dit, à part le « cœur-dur » de « l’État-Nation »,
celui de « l’État-providence » pour les populations les plus
démunies, et pour ce qui n’est pas délégué à l’autorité supranationale accepté
et consensuel, tout le reste est contradictoire avec l’organisation
centralisatrice et jacobine d’un État.
Or, c’est l’avenir de la vie publique.
Et il va falloir s’y faire si l’on veut que les citoyens
persistent à consentir à l’impôt, la taxe, la cotisation, la redevance, etc.
Parce que jusque-là, les recettes publiques diminuant malgré
des taux en constante augmentation, on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une
grande réussite…
Et peu importe finalement les débats
« libéraux/dictateurs-socio-économiques » de tous poils, ce sera à
chacun son choix consensuel et non plus imposé du haut vers tous les bas.
Reste à l’organiser, ce qui ne va pas être de la tarte.
J’en ai jeté quelques lignes sur un bout de papier pour en
faire un « billet » sitôt retrouvé un clavier potable, éventuellement
y revenir pour approfondir le concept avec vous, et je suis retourné régler mes
voiles pour soulager le pilote-automatique dans une mer qui se formait sous la
brise…
C’est que « régler » un voilier, avec des voiles
qui ne faseillent pas, vibrent le moins possible, de telle sorte et en tenant
compte des effets de fente entre les mâts porteurs, que le foc ne fasse pas
abattre le voilier et que l’artimon ne le fasse pas lofer autour de l’aileron
de quille, ce n’est pas simple et demande beaucoup d’attention.
Parce qu’en plus, la gîte, qui dépend étroitement de la
force du vent (et des rafales) et de la façon dont il « entre » dans
les voiles préalablement réglées comme il est dit, déforme les courbes de la
carène vive – puisqu’on est sur un voilier où tout est en courbe – et le fait
lofer automatiquement.
Alors, il faut compenser soit à la barre, soit au pilote
automatique qui fait abattre la trajectoire dans les risées et lofer dans les
abattées.
Subtile, n’est-ce pas ?
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