Propositions
iconoclastes de la deuxième fortune mondiale.
Nous sommes dans un sacré pétrin.
Économiquement, c'est la catastrophe.
Socialement… c'est la Bérézina.
Fiscalement c’est l’hécatombe.
Nous sommes ruinés, et nos gamins aussi, de nos dettes abyssales.
La situation géopolitique est à feu et à sang et les
foyers de tensions sont chaque jour plus nombreux.
À l'arrivée, nous assistons à un phénomène
parfaitement prévisible et logique : Plus personne ne semble savoir à quel « sein
saint se vouer », tout devient hésitant, inquiétant.
Aucune vision positive de l'avenir ne se dégage,
aucune ligne directrice.
C’est le propre des crises : Elles naissent de la
faillite d’un système épuisé qui empêche encore l’émergence de son successeur.
(C’est de qui au juste ? Je ne me souviens plus…
Mussolini ou Gramsci ?)
Le pouvoir politique est absent (et ce n'est pas
la faute ni de la droâte ni de la gôche, il s'agit d'une succession d'erreurs et de
démissions depuis plusieurs décennies) : Un autisme puissant et récurrent
qui ne peut pas voir l’avenir.
Les « idéologues » sont à court d’idées, de
nouveautés, de projets.
Le monde s'embrase, la « Gauloisie-profonde »
gronde, manifeste, menace, s’exile, l'économie s'effondre… et où que vous
regardiez, quel que soit le domaine, il n'y a plus aucune solution simple et
sans douleur.
Ce qui est sûr c'est qu'encore une fois, partout dans
le monde, le « travail » est en voie de disparition accélérée sous les coups de
boutoir de la mondialisation et de ses délocalisations (pour l'Occident) mais
surtout avec les progrès informatiques et robotiques, même jusqu’en Orient.
On en a déjà causé ici même…
Et le « très riche » Carlos Slim, dont la
fortune est évaluée par Forbes à 79,4 milliards de dollars, pense et nous a
annoncé qu'il était grand temps de réformer le temps de travail pour prendre en
compte aussi bien l'allongement de la durée de vie que celle de la vie active.
Pour lui, l'idéal serait donc de travailler 3 jours
par semaine mais rassurez-vous, jusqu'à 75 ans et à raison de 11 heures par jour…
J’adore la perspective.
Et voilà bien le paradoxe, car qu’on compte bien avant
d’hurler avec les loups et autres acéphales trisomiques : Une carrière de 41
ans, de 35 heures hebdomadaires, de 220 jours ouvrés par an, ça donne 9.020
jours travaillés. Soit 63.140 heures au total.
Une carrière de seulement 10 ans de plus, de 220 jours
ouvrés, c’est 11.220 jours travaillés. Mais à raison de 11 heures sur 3 jours
par semaine de 7 jours, ce n’est plus que 52.894 heures !
À peine 83 % de la situation actuelle…
Un grand classique de « l’esclavagisme-capitalistique »
nous disent pourtant tous les détracteurs de la proposition (qui aura été
oubliée depuis l’été où elle a été émise).
Bien sûr, parce que c’est une honte d’user des
machines-outils précieuses et toujours plus pointues et onéreuses, des
bâtiments qui les abritent et imperméabilisent définitivement des terres
nourricières toujours plus largement, tous ces investissements qui existent et
coûtent 24 heures sur 24 et 365 jours par an, soit 8.760 heures/an, pour ne les « faire
tourner » que 220 jours de 7 heures par an (1.540 heures, soit 17,5 %
seulement…).
On pourrait même faire « tourner » les
outils de production plus de 5 fois plus si toutes les entreprises étaient « à
feu continu »…
C’est dire toute la « compétitivité » que nous
avons sous le pied !
Mais il n’y a pas que ça.
En fait, Carlos nous fait toucher du doigt un « cercle
vertueux » oublié :
– En travaillant plus par jour, mais moins de jours, le « prolo »
gagnerait en temps de loisir (pour consommer les productions supplémentaires) ;
– En laissant la place à l’équipe B, le niveau de
chômage réduirait plus que sensiblement, coûtant nettement moins cher en
cotisation, réduisant également les trappes à pauvreté (créant de nouveaux
besoins absorbant les productions accrues …) ;
– De plus, on diviserait par autant les taux de
cotisation des assurances-maladies, rendant au salarié le salaire originellement
dû, accroissant son pouvoir d’achat, puisqu’il y aurait plus de monde à « mutualiser » au
titre des recettes ;
– En allongeant la période d’activité sur une vie
entière, le temps de service des régimes de pension de vieillesse serait réduit
d’autant, alors même que les cotisations couvriraient largement les financements
nécessaires…
Quitte d’ailleurs à généraliser le système du CET
(Compte-Épargne-Temps) aujourd’hui limité en durée et en quotité (tout comme
tout autre système d’épargne-salariale d’ailleurs, qui devrait avoir vocation à
financer des investissements productifs des laborieux et non pas nourrir les
assurances-vie qui nourrissent les emprunts publics).
– Et, cerise sur le gâteau, toutes ces activités
supplémentaires généreraient des assiettes accrues d’impôt sur les revenus, les
bénéfices et taxes sur la consommation, telle que les taux pourraient être
réduits après avoir absorbé déficit public et endettement de même nature.
Autrement dit, en en laissant « plus » aux
simples citoyens, on entrerait aussi dans le cercle vertueux des réductions du
poids relatif de la dépense publique dans l’activité économique.
C’était d’ailleurs le credo de « Made-Lin »,
le chantre du « libéralisme » d’antan, de sous le « Chi ».
C’était d’ailleurs résumé assez bêtement (parce qu’il ne
comprend même pas ce qu’il dit), par « Bling-bling » avec son « travailler plus pour gagner plus ».
Travailler plus, collectivement, oui, mais pour gagner
plus individuellement : Il n’est jamais arrivé jusqu’à l’imaginer, lui !
Elle n’est pas belle la vie, dans ces conditions-là ?
Bon d’accord, le « dogme-ambiant » et la « pensée-unique »
est exactement à l’inverse de ce qui apparaît comme d’une utopie-iconoclaste,
et tous souquent-ferme, pagayent dans la direction diamétralement opposée.
Le sentiment dominant qui anime encore les classes
laborieuses et bourgeoises, ça reste le « péché d’envie » : Je
veux ce qu’il a, ses avantages à lui, je veux être l’égal de l’autre, en avoir
autant que lui, même si je n’ai pas le talent, pas l’intelligence, pas les
kouilles de prendre les mêmes risques et responsabilités que lui.
Je veux tout pour être son « égal », même sa
« pouliche » aux yeux si « mouillants » !
Globalement, c’est d’ailleurs ce que propose « Marinella-tchi-tchi »
et il faudra qu’on y revienne tôt ou tard…
Parce que finalement, l’échec ci-dessus décrit en
introduction est imputé directement au système « UMPS » chez nous en « Gauloisie-débile »,
alors elle, elle boxe ailleurs et ça fonctionne plutôt bien chez les
innuméristes et autres illettrés formatés aux « ékoles-pue-bliques »
depuis deux générations d’ignorants.
Tout un univers d’autistes en marche…
D’accord aussi, on n’en est pas là.
– D’abord, il y a nos fameux « déclinistes »
pour qui le travail, la production, est une denrée qui doit devenir toujours
plus rare, plus étroite pour vivre sur un marché global étriqué, et qu’une
pénurie doit se partager, même de façon autoritaire (Cf. les RTT, la cinquième semaine de congés-payés, etc.).
– Ensuite, ils sont relayés par les fascismes
écologiques ambiants, pour qui l’homme est une saloperie ambulante qui saccage
sa planète et qu’il convient de punir de sa liberté de la transformer en
poubelle pour le préserver contre lui-même (Cf. GIEC & Cie).
– Enfin, il y a aussi ces « maîtres du monde »,
qui financent globalement toute activité, même celle des « déclinistes »
et des écologistes, qui nous préparent le « monde d’après », ouvert à
une seule petite « minorité » assez riche pour se l’offrir et son
Graal de vie éternelle, quitte à sacrifier le reste du genre humain pour sa
bonne cause, la meilleure qui soit.
– Et puis naturellement, il y a aussi le Léviathan étatique,
a qui plus on en donne, plus il vous en réclame. Son rêve est que nous
devenions tous, tôt ou tard, ses obligés éternels en qualité de fonctionnaire, pour
nous pourvoir en logements, aliments
dans ses cantines, consommateurs de ses « folles parades kul-turelles »
et flamboyantes, soumis que nous serons à ses diktats, pour notre bonheur, rien
que notre bonheur, naturellement…
Lui sait tout de nous, de nos besoins, de nos urgences,
de notre bien-être : Omniscient.
Ce qui me fait bien marrer quand il s’agira de n’être
rémunéré que de nos propres impôts… On touchera alors à l’apogée d’une utopie bouleversante.
Même si je ne suis pas trop inquiet, finalement :
L’État ne sait fonctionner qu’avec de la monnaie (qu’il a inventé, accaparé
depuis Charlemagne) et nous aurons inventé des « bons d’échange »,
non monétaire, entre-temps…
Comme sous l’occupation, comme pendant les meilleures
années du régime de l’URSS.
Et vous savez ce qu’il en est advenu…
Et puis il faudrait organiser tout ça à l’échelle
mondiale, pour empêcher telle ou telle autorité régionale de tirer profit, à
son usage exclusif, de ces bouleversements à venir.
C’est là qu’on devrait pouvoir compter sur notre « puissance
publique », animée et dirigée par des hommes de profonde conscience de l’intérêt
général des populations qui leur délèguent pouvoir et mandat de préparer l’avenir.
Et le problème, c’est que non seulement elle est
impuissante à « changer les choses » et qu’on ne voit toujours pas
ces « leaders-naturels » émerger dans nos horizons intellectuels.
Peut-être la génération suivante ?
C’est dire s’il flotte dans mon esprit, en ce moment,
quelques « perles » qui fleurent bon le délire, quant à l’avenir qu’on
nous prépare.
Ce n’est pas de ma faute, c’est notre époque de crises
qui veut ça.
Où c’est le Chianti, je ne sais pas…
Le plus simple, c'est de se vouer aux deux seins en même temps! Surtout si on n'a qu'un seul neurone ...
RépondreSupprimerC'est pas pour critiquer mais faut bien reconnaitre que c'est un sacré bordel votre nouvelle plateforme!
On fait comment pour recevoir vos nouveaux articles au fur et à mesure?
Bé là, j'avoue que je ne sais pas, Monsieur mon conseiller omnipotent !
SupprimerIl y a bien "un" abonné, mais je crois que c'est parce qu'il a un compte Gmail. Là, ça marche.
Pour les autres, il n'y a rien à faire, semble-t-il, ça ne marche pas...
Allez savoir pourquoi.
La meilleure solution, c'est encore de venir de temps en temps ou tous les jours.
Pour vous y aider, sur overblog, je reprends les posts de la semaine, avec des liens, mais seulement une fois par semaine : Pas trop le temps en fait.
Et vous, de votre côté, vous persister à bloguer ?
Parce que je vais vous dire, sur l'autre boîte à courriels, les mails s'accumulent : Hotmail m'autorise à ouvrir le compte, mais je ne peux ouvrir aucun courriel !
Rien.
Ca bloque indéfiniment : CENSURE de l'Autorité.
J'ai beau changer de poste de travail, changer de fournisseur d'accès, de machine, passer et repasser des antivirus en pagaille, rien à faire, rien ne s'ouvre !
Et ce n'est valable que pour le compte infreequentable, parce que pour les autres comptes du même serveur MSN, le "pro" je n'ai jamais eu ce type de déni de service, quant au compte originel (encore un autre), j'ai pu retrouver l'accès en septembre dernier...
Et c'est depuis le mois de mai dernier que c'est comme ça : Une des raisons qui m'ont fait fuir en Italie après avoir pris le large et vendu tout ce que j'avais en "Gauloisie-merveilleuse".
On est vraiment fliqué de partout et infreequentable@hotmail est considéré, en tout cas traité, comme d'un compte "terroriste".
Faut le faire pour un "légitimiste" et "légaliste" de naissance comme moi !
Alors revenez de temps en temps : Ca fait toujours plaisir...
Bien à vous !
I-Cube