Les inepties rigolatrices de « Miss-ascenseur » ?
Ou l’actualité politique de la semaine ?
Je vous raconte : Hier soir, je me pointe au pied
de l’ascenseur dans l’immeuble qui abrite mon bureau, pour un retour « après-l’heure »
d’une tournée de chez les « Gaulois de Gauloisie » et vérifier le taf
qui m’est réservé pour aujourd’hui.
Je compte bien rentrer en Italie le plus vite
possible, dès la fin de matinée : Alors si je peux m’avancer en emportant
quelques dossiers, je n’hésiterai pas.
Il fait nuit (nuit-noire à 9 heures sur le Rocher) et Miss-Elodie
et son double-bonnet « D » frétillant semblent vouloir m’attendre pour
me raconter une blague éculée qui avait déjà fait le tour de la planète
plusieurs fois depuis que je l’ai lancée il y a des années de cela sur le net
et « l’autre-blog » (celle du mek le plus intelligent du monde :
J’avais mis en scène « Bling-bling » chez la Reine d’Angleterre et d’Écosse
réunies, elle est revenue une première fois avec « Bou-bouche », puis
une seconde fois avec les footballeurs-nationaux du ballon-rond, là elle
revient avec « Menuet-Valse »… une troisième fois !).
Je ris poliment pour ne pas la décevoir : On ne
sait jamais ce que peut réserver l’avenir… Et puis, elle a un sourire si
charmant et fait tellement d’efforts pour me distraire.
Et j’ouvre la télé postée en face de mon bureau, dans
une armoire, tout en faisant le tour de ma table pour examiner les parapheurs
et autres dossiers qui s’empilent et m’attendaient tout autant, mais sans
vouloir me faire rire eux, juste pour que j’en fasse le tri avant de passer à
autre chose.
Premier moment de zygomatiques animés : « Menuet-Valse »
à Lille, qui ne cause de rien, sauf que sa langue fourche et qu’il voit déjà « Titine-Eau-Brie »
maire d’Évry (qu’il n’est plus).
Ce qui est très drôle, c’est le clown-propre sur lui,
qui opine du chef, hausse des épaules, cligne des yeux, hoche du menton comme
pour approuver tous les dires de l’invité à ses côtés, bien dans le champ de la
caméra…
« Pas
encore… » dit-il à contretemps à propos de la mairie d’Évry.
Et je reconnais « Bord-L’eau », sobre
semble-t-il.
Vous savez l’ex-ministre de l’écologie de « Bling-bling »
qui nous a seriné pendant des mois et des mois avec « son Grenelle de l’environnement »,
dont tout le monde sait que c’était une idée de « Jupette », l’éphémère
pour s’être fait battre dans sa circonscription bordelaise en juin 2007.
« Il est
encore vivant, celui-là ? » me fais-je à moi-même, étonné de la
pitrerie.
Vivant et même en libération conditionnelle sous
surveillance de curiste…
« Bord-L’eau », qui pourtant n’en boit que
très rarement, ou alors fortement diluée dans autre chose, c’est quand même à lui qu’on
doit l’invention de l’écotaxe sur les camions de nos « bonnets-rouges ».
Et c’est justement le sujet suivant du téléviseur.
Trop drôle vous dis-je, d’autant que les « journaleux »
font attention de ne pas faire le rapprochement…
« Ségololo », sa successeuse lointaine, a
déclaré dans la matinée que la « taxe-transit-poids-lourd » était
suspendue sine-die et jusqu’à nouvel
ordre, après avoir rencontré les professionnels routiers dans la matinée.
Elle a été percutée par les divines lumières d’un « gros-kul »,
pense-je très fort pour moi…
Il était temps !
Deuxième fois que la taxe est ainsi suspendue :
Comme quoi, même en changeant de gouvernement, finalement, rien ne change dans
ce pays qui est le mien (et que j’aime tant) !
Fabuleux…
D’autant que c’était soit ça, soit la « Gauloisie
de la bonne bouffe » se faisait « ceinture, sans pain-sec ni eau-humide »
(minérale) faute d’approvisionnement des cités à émeutes virulentes et des
villes affamées.
Évidemment, « Bord-L’eau » n’a pas pu
commenter, trop occupé à former un éventuel triumvirat de compétition entre
lui, « Menuet-Valse » et la puissance invitante lilloise…
Que j’en rigole donc déjà un grand coup.
Et ce n’est pas fini, parce que derrière, on entend « Ma-nue-elle-Et-Cosse »,
l’égérie des verts, se dire scandalisée de cette énième reculade, alors « qu’il y a urgence »…
La pollution, les routes défoncées, des équipements encombrés,
des centres villes nuisibles, le tout pour un usage gratuit proposés à des
salopards de routiers qui ne veulent rien payer, à qui on détaxe le carburant,
qu’on exonère de taxe à l’essieu, qu’on leur fait de la remise de charges
sociales, tout ça, tout ça…
Elle est rigolote la môme.
Et pour une fois, on évite la tronche de « Sicile-du-Flot-vert »,
que je ne supporte plus même en photo.
Notez que « Ma-nue-Elle », c’est presque le
clone de la première : Pas sûr d’avoir gagné au change, finalement…
Parce que bon, elle a partiellement raison : Le trafic des « gros-kuls », « nord-sud » et réciproquement qui doit passer par l’Allemagne depuis les ports de la mer du nord ou de méditerranée, il franchit allègrement la frontière dès que possible jusque chez nous pour éviter la même écotaxe due chez « Mère-Quelle » depuis des années.
Qu’il serait peut-être temps de rééquilibrer un peu
les choses.
Ce que j’en dis, c’est que devrait simplement être
exonérées de ladite taxe les entreprises de quelques régions, comme la Bretagne :
Pas compliqué en « Gauloisie-fiscale », puisque nous sommes les
champions du monde des « niches ».
Un grand principe applicable partout, sauf pour
quelques-uns.
Ou on peut même encore inventer un crédit d’impôt pour
ceux-là et rétablir une équité de façade et de bon aloi.
Au pire, ça fera grincer des dents quelques eurocrates
de Bruxelles, au mieux, ça attirerait les transporteurs étrangers à venir se « relocaliser »
chez les Bretons…
Et puis troisième sujet d’affilée, la belle « Sœur-âne »,
la mairesse des parigots.
Je vous le donne dans le mille, elle cherche toujours
400 millions pour présenter son budget en novembre aux conseillers de Paris. Et
de se plaindre de devoir faire des économies « lourdes de conséquences ».
C’est que les rentrées fiscales, ça n’est plus ce que
ça eut été…
Soyons sérieux : C’est juste une campagne de
presse pour préparer quelques coupes budgétaires dans les esprits et affirmer
ensuite qu’elle a sauvé l’essentiel : La Gay-Pride, la Nuit-blanche, la
techno-parade, son philarmonium, Roland-Garros, le feu d’artifice du 14 juillet,
Paris-plage, ses vélos-lib’, la voiture Lib’ attachée à sa fonction, ses
garde-de-son-corps porte-parapluies, que sais-je encore !
Parce que bon, elle fulmine contre la baisse des
dotations de l'État aux collectivités locales qui devrait être de l'ordre de
150 à 180 millions d'euros pour Paris en 2015.
« J'ai
décidé de maintenir les investissements mais de faire des économies, des
économies extrêmement lourdes de conséquences et sans précédent. »
Ouh-là, je tremble…
Elle a « mobilisé » ses services pour rogner
sur son budget de fonctionnement, en jouant sur tous les tableaux : Marchés de
fournitures, études, chauffage, communication, etc.
Les meks, cet hiver, ils vont se les peler dans les
crèches municipales, que j’en rigole sans retenue…
Des millions en moins qui ne représentent qu’à peine 3
% de son budget de fonctionnement qui est de 6,4 milliards d'euros et 2 % du
budget total de Paris (ville et département), soit 8 milliards d'euros !
C’est bien, surtout quand on sait que pour les
Parisiens, les impôts et taxes ont augmenté de 30 % entre 2001 et 2012 et même
de 40 % si on y ajoute les prélèvements immobiliers (droits de mutation, taxe
foncière départementale, etc.).
Elle est d'autant plus énervée qu'elle avait déjà un
trou de 400 millions dans son projet de budget, et comme elle avait fait
beaucoup de promesses pour se faire élire au printemps, elle voudrait bien les
tenir dans le cadre de son budget à qui il va manquer encore quelques dizaines
de millions de plus.
Et le « bon système », c’est d’augmenter les
taxes ou d’en créer de nouvelles, à commencer par … le péage poids lourds sur
le boulevard périphérique, ce dispositif censé succéder à la fameuse écotaxe !
Mais si !
L’une suspend « sine die », l’autre le met en place d’office…
Qui vont se détourner pour aller croiser le trafic du
tramway sur les boulevards maréchaux.
Je vous jure…
Vous avouerez que chez les « soces », ils ne
manquent décidément pas d’humour !
Bénéfice escompté : 5 millions par an.
C'est peu mais ce n'est qu'un début.
Autre idée : La taxe hôtelière qui, de 40
millions aujourd'hui, pourrait rapporter 80 millions.
Cette taxe de séjour sur les hôtels parisiens
passerait en effet de 1 à 2 euros par nuit pour les 3 étoiles, de 1,50 à 2,50
euros pour les 4 étoiles et de 1,50 à 3,50 pour les palaces, soit plus du
double.
M’en fous, ce sont les clients de mon boss qui payent
désormais…
Autres augmentations prévues : Le relèvement de
certains tarifs municipaux (conservatoires, cantines, centres de loisirs) pour
les familles « les plus aisées »
(on aime que les « pôvres-sans-dents » chez les « soces »,
quitte à en fabriquer toujours plus en ruinant tous les autres) qui sont, comme
d'habitude, les plus matraquées !
Gain attendu : 12 millions d'euros en année pleine.
Finalement, je plains mes successeurs qui habitent
désormais mon « cruttiu » des beaux quartiers…
J’ai presque de la peine pour eux, d’autant que les
amendes de circulation seront également augmentées, tout comme le tarif du
stationnement de leur « tas de boue à roulette ».
Paris, ça va devenir un bidonville à cette allure-là !
Pensez-y si les camions payent un péage pour venir
vous livrer de quoi faire becqueter votre « nichée », ils vont être
nombreux à déserter les commerces pour aller encombrer la chaussée à se
ravitailler et polluer ailleurs…
Car, je vous le répète encore et encore, quand vous
mettez une taxe sur le « pet des vaches » (parce que ça émet du
méthane hautement « à effet de serre » et souille les nappes
phréatiques de façon dégueulasse), figurez-vous que les vaches s’en contre-cognent
la bouse : Ce ne sont jamais elles qui ouvriront leur porte-monnaie pour mieux
péter !
D’abord, elles n’en ont pas.
Mais bien le konnard qui consomme au bout du bout de
la chaîne de consommation.
Vous étiez prévenus.
J’ai refermé ma « boite à image » en pensant
qu’elle pourrait commencer par ouvrir le dossier de son poste « Salaires »
qui est colossal puisqu'il concerne 57.000 agents (tous autant de plus ou moins
vrais électeurs), soit à peu de choses près 10.000 agents de plus qu'en 2001,
sans qu’on ne vive mieux ou que les trottoirs soient plus propres…
Une augmentation de 25 % pendant cette période.
Elle pourrait aussi regarder le dossier de
l'absentéisme : 20 jours par an et par agent, en moyenne, chez les
fonctionnaires parisiens, selon la chambre régionale des comptes…
Faut comprendre : C’est dur de bosser pour des « esclavagistes-soces » !
Alors 10 % de RTT, 5 semaines de congés payés, 12
jours de convenance personnelle, 11 jours de ponts-&-viaducs, sur 220 jours
ouvrés, ça ne suffit pas pour s’en remettre…
Sait-elle au juste que la dette de la Ville de Paris
est passée de 1,4 milliard en 2001 à 3,65 milliards d'euros en 2013, ayant plus
que largement doublé pendant la gestion « De-la-nuée » ?
Oui, bien sûr, elle est au courant : Elle était
sa première adjointe !
Mais elle n’en a cure.
Moi aussi, finalement : J’ai fui ailleurs au
soleil.
Enfin, pas tous les jours non plus, le soleil…
Qu’est-ce qu’il a pu pleuvoir sur mon trajet du jour !
Bref, pas eu envie de vous faire une collecte « d’histoires
d’en rire » de la semaine : L’actualité de jeudi y a suffit.
Qu’on en redemanderait encore tous les jours, des comme
ça !
Bon week-end quand même à toutes et tous !
I3
T'es plus parigot, te bile pas. Tu remarquer as qu'ils sont tous fiers de presser les investissements. Mais qu'est-ce qu'ils appellent investissements ? Sont-ils rentables? Ils s'en moquent. Servent-ils en partie à du clientélisme ? On ne se pose pas ces questions. Un investissement public est forcément une bonne chose! Allez, profite du soleil et du chianti.
RépondreSupprimerVlad
Le correcteur de ma tablette me cause des surprises. Ils sont tous fiers de leurs investissements publics. C'est ce qu'il faut lire.
RépondreSupprimerVlad
On avait compris, Vlad !
RépondreSupprimerNote que personnellement, j'aurai fait le choix inverse : Quand je n'ai pas l'argent pour m'offrir l'investissement de mes rêves, même utile, même inutile, même indispensable, je ne le fais pas.
Eux (et elle), si !
Peu importe d'ailleurs de l'utilité, de la nécessité, de l'impériosité, ils (elle) préfèrent sacrifier autre chose, même si on ne sait pas quoi.
Comme ce n'est pas possible (la question des "droits acquis" sans doute, et dans tous les domaines...) ils (elle) cherchent à taxer le chaland encore un peu plus.
Dans ce post, j'ai oublié (parce que je l'ignorais) son ambition de taxer les locations-meublées.
Que ça va être "coton" pour distinguer la "location-touristique", de la location de meublé pour étudiant.
Et puis on va pouvoir faire un calcul intéressant, puisque les "locaux-vides" sont déjà taxés par ailleurs (pour compenser la perte de taxe d'habitation).
Faudra-t-il louer, même en meublé, ou non et attendre que la spéculation fasse son office à créer des plus-values ? D'autant que plus tu attends, plus tu accumules de la plus-value exonérée, en plus de la flambée des prix...
Perso, ce n'est effectivement plus mon problème, même si on retrouve les mêmes par ailleurs.
Mais le Chianti fait oublier bien des choses, effectivement.
Hier, je me suis baigné dans une eau plus chaude qu'elle ne l'a été cet été, même si le soleil n'est pas très "brillant" : C'est une chance inimaginable, d'autant qu'il n'y avait pas "ma" méduse.
Je ne sais pas si pourrai encore supporter "l'immense-fatuité" de nos personnels politiques, nés pour claquer le fric qui n'est pas à eux.
Ils creusent toujours plus profond la tombe dans laquelle ils vous entraînent tous.
Le bonheur d'autrui leur importe peu finalement...
Bonne journée !