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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 31 octobre 2016

Eurexit is coming…


Juste un petit post pour votre week-end prolongé…

Votre prochain pont est en effet attendu pour l’ascension 2017 (25 mai), mais vous aurez quelques week-ends prolongés : 11 novembre, 17 avril pour le lundi de pâques, 1er et 8 mai 2017 pour compenser le fait que Noël et le jour de l’an prochain tombent un dimanche…
J’en profite pour relayer quelques nouvelles du front… des sceptiques européens qui m’inquiètent au plus haut point, dans la mesure où ils tirent tous la sonnette d’alarme avec de plus en plus de vigueur, alors que je suis à bord de mon voilier pour finir sa mise en hivernage, comme d’autres rentrent leurs plantes dans l’attente des premières gelées.


Il faut dire que l’année qui se termine aura été « sévère » : Le « Brexit », certes (et on va y revenir), après les contingences imposées aux Grecs, le tout sous couvert de crises internationales monétaires, migratoires, économiques et géopolitiques…
Les guerres, les conflits, on vit décidément dans un monde particulièrement instable voire dangereux, avec sa ribambelle d’attentats et ses flots de réfugiés ininterrompus.
Faut effectivement avoir les nerfs drôlement solides et bien accrochés pour vivre l’âme en paix, à nos époques !
Et encore plus récemment, la « sortie » du gouvernement Wallon reprise mercredi dernier sur ce blog (je ne vous fait pas le lien : C’est encore « tout chaud » et d'ailleurs, ils sont revenus dessus. Nous aussi, mais plus tard).

Pour ma part, je note pour vous, là encore parce que vous n’aurez que peu de relai dans votre quotidien habituel (je dis là encore, parce que pour demain je vous réserve un post sur Snowden que je viens de programmer sur l’espion américain exilé en Russie, où je fais œuvre de relayer ces informations qui ne vous sont pas accessibles depuis la « Gauloisie-gauloisienne » le même motif) que le dernier « coup » nous vient de Hongrie.
Un pays européen qui fêtait sa fête nationale la semaine dernière, le 23 octobre.
Viktor Orbán, son « patron » n’a pas hésité : l’Union européenne, selon lui, est en voie de « soviétisation » !
Rien de moins…

Une caricature ? Non, il sait de quoi il parle, lui : En 1956, la Hongrie est une république « populaire », manière de rappeler qu’elle vit alors dans la sphère d’influence de l’Union soviétique, peu soucieuse de démocratie.
Du 23 octobre au 10 novembre, l’insurrection de Budapest entend mettre fin à la dictature. Les étudiants, premiers à descendre dans la rue, sont rapidement rejoints sur le pavé par une foule de citoyens hostiles au régime.
Budapest est relayée par l’ensemble du pays.
Et le pays en révolte y croit, pensant à tort avoir derrière lui le monde-libre désireux de porter un coup fatidique à l’URSS.
Vous connaissez la suite : La révolution, sur le point d’aboutir, est écrasée.
Et plus tard, dans la même veine, ce sera Prague, en pleine révolutions estudiantines en occident, qui protestent aussi contre les bombardements au Vietnam.
Ils veulent surtout ne « pas faire la guerre », comme tous les peuples qui y ont tout à perdre, y compris leur jeunesse…
Les troupes soviétiques envahissent le pays, reprennent Budapest et étouffent les voix discordantes jusqu’à faire taire toute opposition pendant trente ans. 

Écoutons-le : « Les peuples qui aiment leur liberté doivent sauver Bruxelles de la soviétisation, de gens qui veulent nous expliquer comment nous devons vivre dans nos propres pays. »
Eh oui, l’homme qui a fait ériger un mur à sa frontière (un de plus…) pour éviter l’envahissement par les migrants syriens (qui fuient la paisible administration de « Babar-Chat-elle-a-sale » et les exactions des troupes libératrices russes en lutte contre l’EI terroriste) a également rappelé son opposition à la politique d’accueil mise en place sur le continent, ciblant notamment la Commission européenne qui a fait « le choix du modèle le moins coûteux, le plus dilué, le plus confortable, préférant les immigrés à ses propres enfants, préférant la spéculation au travail »…
La charge, là, en une seule phrase !…
Si ce n’est pas un signal d’alarme bien sonore, qu’est-ce donc d’autres ?

Le Premier ministre hongrois en a profité pour rappeler les héritages ayant mené à la liberté : « En tant qu’héritiers de 1956, nous ne pouvons permettre que l’Europe se coupe des racines qui l’ont grandie et qui nous ont aidés à survivre à la répression soviétique. Il n’y a pas d’Europe libre sans États-nations et sans les milliers d’années de sagesse dues au christianisme. »
J’aurai préféré qu’il parle de « judéo-christianisme » et fasse référence aux démocraties antiques, mais bon…
Pour lui, assurément europhile, il se pose paradoxalement comme l’opposant numéro un à l’Europe dite « de Bruxelles ».
Extraordinaire, non ? 
Et de vous rappeler justement le « Brexit ».

Car « mes sources » confirmaient déjà en début de semaine dernière : Ils cherchent tous des locaux disponibles rapidement, à Paris où Francfort, par dizaine de milliers de mètres-carrés. Et les agences immobilières étaient sur les dents.
C’est fort drôle, finalement : Le peuple a voté la liberté et devinez quoi, les businessmen de la City, qui ont fait la réputation mondialement connue de la place de Londres, votent avec leur pieds !
Vous n’étiez pas nés, moi si, et je me rappelle fort bien qu’à l’inverse, si le « mur de fer » est tombé en Allemagne de l’Est, c’est parce qu’ils étaient des dizaines de milliers à « voter avec leur pieds » en passant par l’Autriche…
Depuis l’Autriche a aussi renâclé à la perspective du CETA et vote pour un président d’extrême-droâte… même qu’ils prennent le risque de remettre ça !

C’est curieux, l’Histoire : Il y a trente ans, le « Big Bang » introduit par « Maggie-la-dame-de-fer » dérégulait la finance et ouvrait une ère dorée.
La crise financière de 2008, puis le « Brexit », remettent radicalement en cause cette domination 30 ans plus tard, une génération, au moins autant que le Hongrois.
Chez un des « potes-de-mon-Boss-à-moi » l’un des associés d’une boutique de gestion de fortune n’y allait pas par quatre chemins : « On prépare nos cartons pour déménager à Paris. Moi, j’avais de toute façon prévu de rentrer pour des raisons personnelles à l’été 2018. Mais avec le Brexit, on va très probablement déplacer toute l’entreprise. »
Avec seulement dix personnes, la structure, qui gère 1,5 milliard d’euros, est très légère et peut facilement se déplacer.
Une décision définitive sera prise probablement début 2017.
Ou à Noël.
Goldman Sachs envisage ainsi de transférer entre 1.000 et 2.000 postes londoniens à Paris ou à Francfort. 
Un autre cadre-dirigeant d’une des plus grosses banques de la planète est tout aussi catégorique : « Nos plans pour déménager sont prêts. On attend que « Théière Mai-juste-n’en-peut-plus », la première ministre, lance officiellement les négociations de retrait de l’Union européenne, ce qu’elle a promis de faire d’ici à mars 2017. Si on n’y voit pas plus clair à ce moment-là, on mettra à exécution nos plans. »
Dans un premier temps, plusieurs centaines d’emplois seront transférés. Destination probable : La « Gauloisie » ou la « Teutonie ».
Figurez-vous que si le choix n’est pas totalement bouclé, ce n’est pas tant une question de foncier disponible : Il y a des bureaux vacants tant à la Défense qu’à Francfort. C’est à cause que les rumeurs persistent sur une scission de la zone euro !
Euromark à Francfort, Euro-tout-court à Paris, Rome n’étant pas aussi bien équipé en infrastructures téléphoniques. Quitte à déménager, autant n’avoir pas à le refaire dans 4 ou 5 ans…
Et vous aurez noté que jamais Bruxelles n’apparaît dans leurs choix…
On se demande bien pourquoi, n’est-ce pas.
Et personnellement de rappeler le risque « Gaulois » de voir le pays politiquement basculer vers un extrême compliqué à gérer à plus ou moins long-terme.
Ce à quoi on me rétorque que je suis un oiseau de mauvais augure et que de toute façon « le marché » n’y croit pas.
Et d’avoir le dernier mot : « Les marchés n’ont pas cru au Brexit non plus… »
Manque d’anticipation, sourds aux fameux « signaux d’alarme » (qui persistent…).

Le directeur général de l’Association des banquiers britanniques, Anthony Browne, cité par The Observer, a signalé que « le débat public et politique actuel nous menait dans la mauvaise direction », annonçant la décision des principales banques britanniques de se relocaliser.
Selon lui, le « Brexit » signifie pour les banques non seulement l’imposition de tarifs supplémentaires sur le commerce, mais également sur d’autres secteurs.
« La trajectoire actuelle menace non seulement le libre-échange, mais le droit légal des banques de fournir des services », a-t-il souligné.
« La plupart des banques internationales ont maintenant des équipes de projet affairées à mettre en branle les opérations nécessaires afin d’assurer une continuité de service auprès de leurs clients, la date à laquelle cela doit se faire, et la meilleure façon de le faire », a-t-il fait savoir.
« Leurs mains tremblent sur le bouton de relocalisation. Plusieurs petites banques prévoient d’engager très rapidement le processus de relocalisation avant Noël, les grandes banques devraient emboîter le pas dès le premier trimestre de l’année prochaine. »
Optimiste, dans le même temps, il a suggéré que Londres et sa City, en tant que centre financier international, pourrait « survivre ».
Combien de temps au juste ?

Qu’est-ce qui est en jeu ? Tout simplement une histoire de passeport financier !
C’est la grande obsession de Londres du moment en ce moment, à tel point que les conseillers de la « Théière Mai-juste-n’en-peut-plus » menaçaient d’abaisser l’impôt sur les sociétés à 10 % (contre 20 % aujourd’hui) si le précieux sésame lui était supprimé, transformant la place londonienne en « paradis-fiscal » mieux que Dublin.
Dublin travaille déjà en Euro, à la différence de la capitale de l’empire britannique.
Francfort est au cœur de l’Europe de l’euro-fort.
Paris aux confluents entre l’Europe du nord et celle du sud.
Rome est trop excentrée géographiquement…

Et pourquoi est-ce si important ? Parce que ce passeport (en réalité, il en existe plusieurs versions : Pour les fonds, pour les banques, pour les assurances, etc…) permet aux établissements de la City de vendre des produits financiers dans l’ensemble de l’UE, tout en n’étant régulés que dans un seul pays.
Donc, donc, pas de passeport, pas de business en Europe, tout simplement.
Combien d’entreprises sont concernées ? Selon le régulateur britannique, elles sont 5.500 à se partager 336.000 passeports financiers, sachant qu’il en faut un pour chacun des pays membres de l’UE.
S’ils venaient à leur être retirés, ce sont entre 4.000 minimum à 35.000 emplois qui pourraient quitter Londres, soit entre 1 % et 8 % de la main-d’œuvre de la City  selon le cabinet Oliver Wyman.
Et autant de CA et de masse salariale en moins jusqu’à proximité de Saint-Paul’ en passant par les docks (reconvertis en quartier « bobo-des-affaires »).

À mon sens, c’est déjà plié : Même si Londres paye, achète le droit d’opérer pour ses banquiers – et au nom de quoi le contribuable devrait y consentir, puisqu’il refuse de payer, ce qui a justifié au moins pour partie le vote du « Brexit » ? – de toute façon, c’est sous réserve d’une réciprocité quant au principe de la « libre circulation des personnes », justement le sujet qui a pu fâcher…
Donc c’est peu probable.
Juste pour rappel et à titre d’exemple, même la Suisse, dont les gestionnaires de fortune, banquiers et financiers sont pourtant loin d’être des nains, s’est vu refuser ce passeport financier, alors que l’Helvétie a pourtant approuvé la libre circulation des personnes !

Ceci dit, je constate avec horreur que la plupart des « concentrés de neurones » parmi les plus affûtés du moment se refusent encore à voir les réalités et entendre les rumeurs de l’opinion.
C’est finalement assez drôlatique : Souvenez-vous, il n’y a même pas deux ou trois ans, tout le monde vous assurait que la zone euro exploserait, ne tiendrait pas le choc des crises !
Ils ont tous oublié leurs « fines analyses », spéculant à tout va contre l’Euro et… et, et finissent par s’y réfugier au moment même où elle n’a jamais été plus fragilisée !
Vraiment incroyable, finalement.

2 commentaires:

  1. Il n'y a rien d'incroyable là dedans! Le PEUPLE a voté la sortie du Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord. Dans une DEMOCRATIE, c'est le peuple qui décide des choix fondamentaux. Et celui-ci en est un!
    Il est particulièrement scandaleux que la fameuse lettre activant l'article 50 n'ait pas encore été envoyée ... On voit très bien où sont les vrais démocrates! Il y a ceux qui respectent les décisions du PEUPLE et ceux qui chient dessus en criant "Démocratie! Démocratie!" ...
    Il faut que des évènement de cette nature surviennent pour que l'on s'aperçoivent que la place financière de Londres travaillait "en Euros" alors que le pays hébergeur n'était pas membre de la zone "euros"! En matière de duplicité, il est difficile d'être plus hypocrite!

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    1. Effectivement.
      Mais ce qui est incroyable, c'est qu'ils vont d'une façon ou d'une autre "travailler en euro", tout comme en "dollar", en Yuan, en Yen et un peu en Rouble, mais depuis des bases qui vont différer.

      Le plus surprenant, ce n'est pas tant qu'on "travaille" sur telle ou telle monnaie, ça c'est le business courant de tous les financiers du monde entier depuis le moyen-âge, c'est qu'après avoir pisser dessus, ils y reviennent.
      Moi, ça m'amuse assez follement.

      Quant à savoir si l'article 50 sera ou non activé, ce n'est même plus un sujet à polémique, vous en dis-je, puisque c'est acté pour le premier trimestre 2017.
      De toute façon, les britishs sont déjà "hors-jeu" pour toutes les affaires de l'UE et encore plus pour celles relatives à l'euro.
      L'autre problème à régler, et il est épineux, c'est le sort des fonctionnaires britanniques qui œuvrent encore à Bruxelles.
      Les "détachés", pas de problème, ils préparent déjà leurs cartons.
      Mais quid des citoyens britanniques qui auront réussi les concours "à la régulière" pour entrer dans les effectifs ?
      Ca, ce n'est pas encore réglé.
      Alors que l'histoire des "passeports", c'est assez clair d'un point de vue juridique (conformité avec la loi, la règle applicable).

      Bien à vous !

      I-Cube

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