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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 30 avril 2015

Euroscepticisme…

L’Autriche va voter pour quitter l’UE !

La culture de la neutralité autrichienne poussera-t-elle les Autrichiens, déçus de l’Europe, à en sortir ?
L’initiative populaire (hors parti politique) est le moyen le plus puissant de la démocratie directe encore aux mains de la population autrichienne et ils vont pouvoir en user.
 
Dans un premier temps, le ministère et la Cour constitutionnelle refusèrent les presque dix mille signatures dûment validées demandant ce vote.
Dans un second temps (à nouveau dix mille signatures, donc en tout vingt mille signatures) ils ne purent plus refuser.
Ainsi, pendant 8 jours, entre le 24 juin et le 1er juillet 2015, les Autrichiens pourront s’inscrire sur les listes officielles dans leur commune ou mairie pour exprimer officiellement, par leur signature, leur volonté de quitter l’UE.
 
Extrait du texte officiel de l’initiative en faveur de la sortie de l’UE :
 
« Presque toutes les promesses faites avant l’adhésion à l’UE il y a 20 ans et ayant mené au « oui » à l’adhésion n’ont pas été tenues :
– Au lieu de la croissance, nous avons assisté à une détérioration dans presque tous les domaines : chômage, surendettement, pouvoir d’achat pour la grande majorité de la population.
– Le taux de criminalité a progressé (au lieu d’apporter plus de bonheur aux peuples).
– Les petites exploitations agricoles continuent de disparaître.
– L’environnement s’est détérioré.
– Les décisions prises au niveau de l’UE sont très souvent dictées par les entreprises internationales de la pharmaceutique, de l’énergie nucléaire et du génie génétique, ainsi que des multinationales agro-alimentaires qui ne laissent aucune chance à un approvisionnement local et régional favorable aux classes moyennes.
– La politique de paix est particulièrement mise en danger suite à notre appartenance à l’UE.
– Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est de plus en plus contrarié, or il est le fondement de la paix et la liberté.
– La participation aux sanctions économiques contre la Russie est incompatible avec la neutralité perpétuelle ancrée dans la législation autrichienne. »
 
Voilà qui fleurent bon le populisme, mais qui est quand même mieux argumenté que les diatribes frontistes auxquelles nous a habitué « Marinella-tchi-tchi ».
Eux au moins, ils n’ont pas besoin de planquer leurs rapines en Suisse ou aux Bahamas !
Ils restent des « patriotes », peut-être jusqu’à l’extrême d’ailleurs, teint de constats de « bon sens ».
 
Mais ce n’est pas tout :
« Nous voulons de nouveau vivre dans un pays libre et neutre sans être une « colonie » de Bruxelles et de Washington. Nous ne voulons surtout pas être entraînés dans des conflits à l’étranger qui ne nous regardent en rien et représentent un réel danger pour la paix. Stoppons de telles exigences dès le début, sinon il sera trop tard » ajoute le texte.
 
« – Seul le fait de quitter l’UE nous permettra d’échapper aux fameux accords transatlantiques de libre-échange entre l’UE et les États-Unis (TTIP) et le Canada (CETA).
– L’Autriche ne récupère qu’une petite part des milliards d’euros annuels servant à la « promotion » de l’UE. Du fait de ces paiements annuels dus à l’UE, nous sommes un contributeur net depuis 20 ans.
– L’Autriche n’a même pas le « droit » de codécision pour l’utilisation de cet argent.
– En fin de compte, le fait d’être membre de l’UE est depuis 20 ans une affaire à perte pour l’Autriche pour avoir entraîné la diminution des prestations sociales et des investissements étatiques en faveur de la population.
– En cas de sortie de l’UE, l’Autriche n’économiserait pas seulement ses paiements annuels en tant que contributeur net mais également les paiements pour les divers « fonds de sauvetage pour l’euro ».
– Les obligations de dépôts à hauteur de milliards pour le Mécanisme européen de stabilité (MES) et les énormes garanties pour le Fonds européen de stabilité financière (FESF) seraient supprimées.
– L’Autriche pourrait réintroduire sa propre monnaie et mener une politique monétaire servant tout d’abord son économie nationale. »
 
L’objectif de cette initiative populaire est parfaitement démocratique, personne n’a de raisons de s’y soustraire, et « le retrait de la République autrichienne de l’Union européenne évitera davantage de dommage à la population ».
Celle-ci la ressent comme un instrument centralisé, paralysant, mettant le pays sous tutelle, « présentant des aspects toujours plus dictatoriaux, et nullement prometteurs. »
 
« Les petits pays indépendants offrent beaucoup plus de chances pour une économie et une vie respectueuse de la nature et durable qui profitera aux générations futures. »
C’est sûr : J’aime bien Monaco, mais il y a d’autres, comme la Principauté de Seborga, en Ligurie italienne, perchée sur une crête montagneuse accessible par plusieurs routes « tordues » telle qu’elle m’a fait penser à la commune de Sant-Antonino, en « Corisca-Bella-Tchi-tchi », quand j’y suis allé pour avec « mon boss » chercher un « paradis fiscal » à portée de main encore plus « hard » que son Rocher habituel, pour ses meilleurs clients.
On peut aussi citer la principauté d’Andorre, le Lichtenstein, même si ces deux-là sont un peu trop loin de la mer pour moi…
Et puis quelques « micros-nations » du meilleur effet…
 
Ce texte a été remis personnellement au ministère de l’Intérieur à Vienne le 17 décembre 2014.
Et de rappeler que la sortie de l’UE est prévue et garantie par l’article 50 du Traité de l’Union Européenne :
 
« 1 – Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
2 – L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
3 – Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai. »
 
Les peuples auraient-ils quelque chose à dire quant au sort que leur réserve l’eurocratie-bruxelloise ?
Sans aucun doute et ça a toujours été prévu comme ça.
En revanche, je reste surpris : Je pensais intimement que c’étaient les allemands qui devaient « sortir » les premiers de l’UE, à force de râler sur tous les autres, voire d’en ruiner quelques-uns au passage (Chypre, la Grèce, demain Malte, puis le « Club-Med »).
Les italiens ne sont pas mal non plus, mais « ma-non-troppo », pour d’autres raisons, notamment les contraintes de l’espace Schengen qui les laisse tout seuls en première ligne à régler l’invasion venue du continent africain, situé juste à quelques brasses de Lampedusa.
Eh bien pas du tout : Les autrichiens renâclent silencieusement depuis deux décennies sans que personne ne les écoute et commencent à perdre réellement patience.
 
Vu de loin, deux déclencheurs, semble-t-il :
 
– La politique atlantiste de la majeure partie de l’UE, également membre de l’OTAN.
D’ailleurs les sièges de l’UE et de l’OTAN restent posés à Bruxelles…
Plus qu’un symbole. Et le Parlement européen a failli les suivre.
Les autrichiens n’adhèrent pas à la « partie de Go » (ce jeu où il faut encercler les « libertés » d’un territoire occupé par l’adversaire, le « Go-Ban ») mondiale qui se joue actuellement sous nos yeux (Chine contre reste du monde ; Russie et Europe) à l’initiative des USA.
Eux savent vivre « encerclés », après avoir été un empire-continental éclaté, au moins autant que « l’Helvétie-enclavée ».
 
– Les MES et FESF leur font peur par les engagements à payer à la place d’autres des dettes d’un montant aussi indéterminé que gigantesque, nous, pas du tout : On sait vivre sans une tune.
Et ça fait des décennies qu’on a appris à le faire.
Au moins tout autant que le TTIP qui va formater les échanges financiers entre nations à travers le filtre d’un « droit coutumier » exclusivement anglo-saxon.
Tout le monde pressent, à tort ou à raison, que les pays de « droit écrit » (celui du Code civil Napoléonien décliné un temps sur tout l’Empire) ne sont pas coutumiers de tous ses ressorts.
 
J’avoue d’ailleurs ne pas bien comprendre les américains sur le sujet : Comment peut-on négocier avec l’UE sous condition d’une approbation unanime de tous ses membres ?
L’UE n’est pas encore un État souverain en tant que tel…
Ça ne sert strictement à rien, sinon enflammer les esprits retors qui se heurtent au « secret-exigé » des termes des négociations… qui paraît dès lors des plus suspects à tout le monde, sauf aux quelques négociateurs !
 
À moins que la stratégie américaine consiste à faire voler en éclat l’UE, justement, pour mieux imposer ses diktats.
Ça devient de plus en plus probable, même si ça reste un peu contradictoire avec la stratégie de l’OTAN qui se sert de l’Europe comme d’un glacis éloigné et d’une base avancée à cerner la Russie…
 
Dans tous les cas, que ces manœuvres échouent ou réussissent, on pourra en imputer les causes au « déficit-démocratique » des eurocrates : À force d’imposer au lieu de « servir » et conduire seulement, autistes à la souffrance des électeurs (ils n’en ont pas…), les améliorations à attendre d’une Union qui vaudra vraiment le détour quand elle sera achevée, ils sont tout simplement en train de la détruire.
Fabuleux de « trisomie-politique-appliquée ».
Dommage, dommage.

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