Envisager de mettre fin au conflit Ukrainien.
Et c’est fatalement ce qui finira par arriver… Même si on ne sait pas
encore dans combien de temps.
Les objectifs russes semblent être « hors de portée » depuis au moins mars 2022, sauf à l’évidence de rallier – au moins de façon provisoire – par la côte de la mer d’Azov la Crimée, même au prix d’un véritable carnage des troupes russes, des mercenaires de Wagner, de ceux « recrutés » en Inde, et des effectifs Coréens mobilisés pour éviter de faire une nouvelle séaignée des réservistes civils Russes.
Il faut dire, que l’économie souffre, à la fois du désordre engendré par le manque de main-d’œuvre, mais également par des financements du coût de « l’opération spéciale » de plus en plus difficile à réunir : Le taux de base d’intérêt bancaire de la banque centrale est de plus de 20 %, des niveaux historiquement élevés et l’assiette des recettes fiscales se tarit dangereusement…
Mais l’armée russe continue à gagner du terrain.
Une progression lente mais qui s’accélère. Selon le média indépendant
russe Agentsvo, cité par l’agence de presse Reuters, Moscou « a établi
de nouveaux records hebdomadaires et mensuels » concernant la part de
territoire ukrainien conquis.
Au cours de la dernière semaine, l’armée russe a capturé près de 235 km² en Ukraine, ce qui constitue un record hebdomadaire pour l’année 2024.
Au mois de novembre, les forces russes se sont emparées de 600 km², ajoute ce média qui se base sur des données du site ukrainien DeepState, qui fournit une carte interactive de la ligne de front.
« Les forces russes ont récemment progressé à un rythme nettement plus rapide que pendant toute l’année 2023 », confirme l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), un think tank « ricain ».
Une source haut placée au sein de l’état-major ukrainien, citée par l’AFP, a indiqué que les troupes russes avançaient de « 200-300 mètres par jour » près de Kourakhové, l’une des localités ukrainiennes qui pourraient prochainement tomber aux mains de Moscou.
Il va leur en falloir, des jours et des années pour arriver en Pologne, à ce rythme-là !
Voire jamais si « Gauloisiens-olympiques » et « Loyaux sujets de sa majesté britannique » mettent en place et la tienne une ligne de défense otanienne sur la rive drôate du Dniepr, comme ils le projettent.
En attendant les Ukrainiens sont obligés de reculer, de se replier (… sur des positions préparées à l’avance, selon la formule traditionnelle…), quand ils n’ont plus de munitions…
Quand ils en auront, ça changera probablement la donne…
Mais pour l’heure, elles arrivent, juste ce qu’il faut pour ne pas s’effondrer, et guère plus…
Ainsi, près de Pokrovsk, un nœud logistique majeur pour les forces
ukrainiennes, la situation est plus favorable et « n’a pratiquement pas
changé au cours des deux derniers mois », selon une source militaire « bien
informée ».
Les forces ukrainiennes, qui manquent de recrues et de matériel, n’ont par ailleurs pas l’intention de se retirer de la région russe de Koursk, plus au Nord, dont elles contrôlent toujours « environ 800 km² » depuis leur incursion en août, a rapporté cette même source.
La Russie contrôle actuellement 18 % du territoire ukrainien, dont la totalité de la Crimée annexée en 2014, un peu plus de 80 % du Donbass, qui comprend les oblasts de Louhansk et Donetsk, et plus de 70 % des régions de Zaporizhzhia et de Kherson.
Et le conflit s’est à nouveau intensifié ces dernières semaines, avec l’arrivée de troupes Nord-coréennes venue se « faire hacher » (menu-menu) en soutien des forces russes, et l’autorisation par Washington d’utiliser des missiles à longue portée sur le territoire russe ainsi que le tir d’un missile intercontinental russe sur la ville ukrainienne de Dnipro.
Quel gâchis : L’équivalent d’un SS20 « ricain » qui avait tellement épouvanté les « écololos-&-gôchistes-teutons » de la « bande à Baader » et autres suppôts à une époque reculée de « boomer ».
Avoir subventionné à outrance les « mouvements pour la paix » durant des décennies depuis Moscou, finalement, c’était un investissement pas si stupide…
Quoique…
Mais ce n’est pas le sujet : Avec le changement de leadership à
Washington prévu pour le 20 janvier 2025, on parle plus que jamais de la
manière dont les combats en Ukraine pourraient prendre fin. Mais bien entendu,
rien n’est encore clair et définitif, et chacun y va de sa théorie…
Celle de « trompe » et des clowns qui l’entourent, le 21 janvier, Russes et Ukrainiens sont autour de la même table, à Minsk ou à Ankara. Au soir ils se mettent d’accord pour geler le front et c’est un cessez-le-feu général le long de la ligne des combats.
Les armes se taisent et ils discutent le bout de gras, d’échanges de prisonniers, etc.
Et les Ukrainiens pleurent les territoires occupés, le pillage de leurs musées, leurs gosses déportés, l’accès aux mines de matière première de la région, et aux champs à grain de la région.
Et les Russes peuvent respirer, passer la facture des destructions à Kiev qui ne sera jamais membre de l’Otan.
C’est soit ça, soit « Trompe » coupe le robinet des dollars qui se déversent sur le pays à reconstruire et en premier lieu sur les munitions qui manquent déjà tant…
Avec au bout du compte, l’effondrement du pays.
Je vais vous dire, je n’y crois pas une seule seconde : Face aux réalités du terrain, les belles théories s’évaporent toujours…
Notez qu’il peut y avoir des nuances : La manière dont l’invasion russe de l’Ukraine se terminera est une question à laquelle de nombreux analystes de guerre ont tenté de répondre. Toutefois, quelques experts sont moins tranchés que « Trompe » et estiment qu’il n’y a que quatre scénarios possibles, qui ne sont pas tous positifs pour l’Ukraine ou ses alliés occidentaux et chacun dépend de trois facteurs clés.
Parmi les trois facteurs clés qui détermineront l’issue de la guerre
figure la volonté des alliés occidentaux de l’Ukraine de continuer à soutenir
Kyiv et de fournir des garanties à long terme sur la sécurité future de l’Ukraine
(qui ne valent que comme des promesses…).
Le second, dont dépend l’issue du conflit, tient compte de la capacité de l’Ukraine à préserver le soutien populaire pour mener la guerre à l’intérieur du pays, à mobiliser des forces suffisantes et le troisième à l’absence d’opposition des élites de la société russe à la guerre.
Le premier facteur est pour le moment affiché fermement, mais il peut changer sous la pulsion d’un populisme bien manœuvré par les trolls russes. Rien qu’en « Gauloisie-olympique », on avait trois courants, représentant presque la moitié de l’opinion publique, « pro-poux-tine » doit-on rappeler : « Mes-Luches » à l’extrême-gôche (propalestinien et « anti-ricain »), « Marinella-tchi-tchi », ex-antisémite, ex-antieuropéenne, ex-nationaliste-radicale-&-sociale, ex-souverainiste et ex-pro-Poux-tine, ex-d’extrême-droate, plus « Zézé-amour » lui carrément admirateur du régime « poux-tinien » et populiste d’extrême-droâte affiché…
Et c’est un peu partout pareil en Europe, du Nord et même du Sud, d’Est en Ouest.
Le second facteur – le soutien populaire ukrainien – est pour le moins
incertain entre les exilés, les planqués et les réticents. Même « Zelenski »
est contesté en sourdine chez les siens…
Quant au troisième – l’absence d’opposition à la guerre des élites russes – pour l’heure, elle est largement maîtrisée par « Poux-tine ». Mais l’eau bout probablement dans la marmite. Un changement de régime, même s’il parait improbable vu de l’extérieur, peut très bien se déclencher rapidement sans bruit avant-coureur.
On ne sait pas et je ne parierai pas sur la stabilité politique du pays, loin de là.
Mais comme personne n’en dit rien, c’est qu’il doit se passer des « choses interdites » dont on ne sait rien…
Premier scénario : Les alliés occidentaux de l’Ukraine continuent de
soutenir Kyiv et l’Ukraine parvient à maintenir un niveau élevé de mobilisation
des troupes, tandis que les élites russes ne s’opposent pas au conflit à Moscou.
Alors un scénario de guerre prolongée pourrait se mettre en place, parce que « Trompe »
aura échoué le 22 janvier au matin à faire peur aux uns et aux autres et que
les armes persistent à se faire entendre. Sa défaite diplomatico-politique, la
première des 4 ans à suivre.
Je vais vous dire, c’est d’ailleurs le scénario idéal de l’État-profond « ricain » : Ils ont tout fait pour affaiblir la Russie durant 10 ans de combat en Afghanistan… et l’URSS aura explosé. La Russie aura mis 40 ans à redevenir une puissance belliqueuse… Résultat inespéré !
Mais une guerre prolongée amènerait l’Ukraine à continuer à lutter contre
la Russie avec des ressources limitées et pourrait conduire à des combats plus
intenses sur une longue période. Et elle entraînerait également des dommages
beaucoup plus importants pour la société.
En fait, « une guerre prolongée condamnerait l’Ukraine à une nouvelle destruction de son capital économique, humain et social, limiterait encore les possibilités de croissance économique et ralentirait les réformes nécessaires à l’adhésion à l’UE ».
Un scénario de guerre prolongée qui ne déplairait pas à « Trompe » qui voit les européens comme des « partenaires-concurrents » à son « First America » (ou la version nouvelle du « MAGA ») mais risquerait de conduire à une situation où l’épuisement de la société entraînerait un désaccord entre les autorités civiles et militaires sur les ressources limitées de l’Ukraine.
Ce qui pourrait à son tour « créer un mélange politique dangereux » et conduire à l’anarchie ou à la guerre civile.
Aussi, une désintégration de la société ukrainienne est également possible
dans la deuxième issue probable de la guerre : Celle du conflit gelé. (L’option
première de « Trompe »).
L’acceptation d’un cessez-le-feu pourrait mener au défaitisme de l’armée, ce qui entraînerait la démoralisation générale de l’Ukraine et conduirait à des accusations de trahison de la part de l’Occident.
« Tous ces morts (et humiliations) pour ça ? » sous-entendu « pour si peu »…
Le scénario d’un « conflit gelé » soulèverait sans aucun doute de sérieuses questions dans la société ukrainienne « quant à l’engagement des alliés occidentaux à continuer de soutenir l’Ukraine et à la sincérité de l’invitation de l’UE à rejoindre l’organisation ».
Et au-delà, en Moldavie et « l’épineuse » question de la Transnistrie russophone, dans les pays baltes et jusqu’en Pologne avec « l’épineuse » question de l’enclave russe de Kaliningrad (et de son Corridor de Suwałki)… se poseraient tôt ou tard avec plus d’acuité.
« La perception d’une défaite entraînerait également un sentiment généralisé de désillusion quant aux perspectives du pays et provoquerait une nouvelle émigration… Il serait difficile d’imaginer que Poutine ne profite pas d’une accalmie dans les combats pour tenter de reconstruire l’armée russe ».
Et remettre le couvert – et si ce n’est lui, ses successeurs – quand le moment sera opportun, dans quelques années seulement et pas plusieurs décennies…
Dans ce scénario, les dépenses de défense ukrainiennes augmenteraient, et
la reprise du conflit entraînerait probablement des désaccords avec les
partenaires occidentaux de l’Ukraine avec la crainte que Kyiv puisse « provoquer
par inadvertance de nouveaux conflits avec la Russie ».
Parce qu’il ne faut se faire aucune illusion : Une génération passe, et ils ont été ravis d’aller reprendre « L’Alsace et la Lorraine » (qui était en fait la Moselle). Puis une autre génération aura passé, et il fallait humilier les vainqueurs précédents… etc. Heureusement que nous avions à ce moment-là des dirigeants politiques un peu moins kons qui ont compris qu’il fallait sortir de ce cercle infernal et construire l’Europe politique…
Les deux autres résultats possibles, défaite ou victoire, sont beaucoup
plus faciles à comprendre. L’Ukraine pourrait remporter une victoire écrasante,
ce qui augmenterait probablement la possibilité d’obtenir des garanties de
sécurité à long terme de la part des alliés de Kiev et pourrait consolider la
transition de l’Ukraine vers l’Ouest.
Une victoire de l’Ukraine serait le meilleur résultat possible, mais elle entraînerait également un certain nombre de problèmes que Kyiv devrait gérer, notamment la réintégration des territoires occupés depuis longtemps par la Russie et l’élimination des collaborateurs du gouvernement local.
Et puis intégrer définitivement ses citoyens russophones, « comme avant » mais en mieux, au risque de repartir pour un tour à ressasser les humiliations et souffrances endurées durant ce conflit inutile.
Pas gagné d’avance, loin de là… Je dirai même mission impossible : Après cette guerre qui aura commencé en 2014, les détestations sont devenues durables.
Regardez donc les Irlandais du Nord… voire les Palestiniens chassés de leur terre depuis si longtemps…
D’un autre côté, l’Ukraine pourrait connaître une défaite dont les
conséquences aboutiraient à l’éclatement de l’État ukrainien, au déplacement de
la population des territoires occupés vers l’Ukraine occidentale plus sûre et
au développement d’un tas d’insurrections à petite échelle : Même cause,
même conséquences.
Une défaite ukrainienne n’impliquerait au démarrage qu’une perte de territoire au profit de la Russie, et non la disparition du pays.
L’Ukraine resterait intacte en tant que nation, bien que réduite en taille et dans une situation plutôt problématique qui entraînerait des troubles sociaux.
Toutefois « le dépeuplement, l’effondrement des services publics dans certaines villes et la paralysie de l’économie créeraient une situation extrêmement volatile qui pourrait pousser certains pays voisins à protéger leurs frontières et à empêcher la propagation de la violence ».
Et puis, la situation ne serait que provisoire : La Russie victorieuse, c’est l’assurance de voir ses ambitions territoriales et politiques grandir de façon démesurée.
Et on sait que « Poux-tine », tant qu’il est vivant, a pour objectif de rebâtir le pacte de Varsovie de sa naissance, sous une forme ou une autre.
La défaite de l’Ukraine aurait aussi des conséquences pour les pays
occidentaux, dont beaucoup ont promis de soutenir l’Ukraine jusqu’à ce qu’elle
gagne cette guerre absurde, détestable et imposée, ce qui pourrait conduire à l’éclatement
de l’OTAN, l’autre objectif (inavoué mais final) de « Poux-tine ».
« Quelle que soit l’issue de la guerre, les alliés de l’Ukraine doivent se préparer au fait qu’une grande partie de la société ukrainienne a été traumatisée par l’invasion russe », conclut un des experts.
Je n’en suis pas un, mais je peux avancer la même assertion.
Et de toute façon, il pourrait être aussi difficile de parvenir à la paix
que de mettre fin à la guerre. La fatigue du conflit, les défis économiques et
les problèmes persistants liés à la guerre pourraient ralentir la réforme de l’Ukraine
et sa transition vers un style de gouvernement plus occidental, ce qui pourrait
créer un « très grave problème de sécurité à long terme au cœur de l’Europe »
si l’Ukraine d’après-guerre ne reçoit pas la même attention que durant l’effort
de guerre.
Ça, c’est un terrible héritage qu’on laissera aux générations suivantes, qui n’a pas du tout été anticipé et c’est bien dommage.
Merci à « Poux-tine » qui ne sait pas qu’il entre dans les poubelles de l’Histoire au moins autant que « Adolf-Benito » et quelques autres qui ont sévit (et sévissent toujours parfois) par ailleurs…
Qui vivra verra, mais je témoigne que ce n’est absolument pas ce que nous
souhaitions laisser à gérer à nos « Nichées ». C’est même l’inverse :
Elles ne sont même pas formées à ce genre de péril, les yeux fixés sur leurs
thermomètres et l’annuaire des marées…
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Les objectifs russes semblent être « hors de portée » depuis au moins mars 2022, sauf à l’évidence de rallier – au moins de façon provisoire – par la côte de la mer d’Azov la Crimée, même au prix d’un véritable carnage des troupes russes, des mercenaires de Wagner, de ceux « recrutés » en Inde, et des effectifs Coréens mobilisés pour éviter de faire une nouvelle séaignée des réservistes civils Russes.
Il faut dire, que l’économie souffre, à la fois du désordre engendré par le manque de main-d’œuvre, mais également par des financements du coût de « l’opération spéciale » de plus en plus difficile à réunir : Le taux de base d’intérêt bancaire de la banque centrale est de plus de 20 %, des niveaux historiquement élevés et l’assiette des recettes fiscales se tarit dangereusement…
Mais l’armée russe continue à gagner du terrain.
Au cours de la dernière semaine, l’armée russe a capturé près de 235 km² en Ukraine, ce qui constitue un record hebdomadaire pour l’année 2024.
Au mois de novembre, les forces russes se sont emparées de 600 km², ajoute ce média qui se base sur des données du site ukrainien DeepState, qui fournit une carte interactive de la ligne de front.
« Les forces russes ont récemment progressé à un rythme nettement plus rapide que pendant toute l’année 2023 », confirme l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), un think tank « ricain ».
Une source haut placée au sein de l’état-major ukrainien, citée par l’AFP, a indiqué que les troupes russes avançaient de « 200-300 mètres par jour » près de Kourakhové, l’une des localités ukrainiennes qui pourraient prochainement tomber aux mains de Moscou.
Il va leur en falloir, des jours et des années pour arriver en Pologne, à ce rythme-là !
Voire jamais si « Gauloisiens-olympiques » et « Loyaux sujets de sa majesté britannique » mettent en place et la tienne une ligne de défense otanienne sur la rive drôate du Dniepr, comme ils le projettent.
En attendant les Ukrainiens sont obligés de reculer, de se replier (… sur des positions préparées à l’avance, selon la formule traditionnelle…), quand ils n’ont plus de munitions…
Quand ils en auront, ça changera probablement la donne…
Mais pour l’heure, elles arrivent, juste ce qu’il faut pour ne pas s’effondrer, et guère plus…
Les forces ukrainiennes, qui manquent de recrues et de matériel, n’ont par ailleurs pas l’intention de se retirer de la région russe de Koursk, plus au Nord, dont elles contrôlent toujours « environ 800 km² » depuis leur incursion en août, a rapporté cette même source.
La Russie contrôle actuellement 18 % du territoire ukrainien, dont la totalité de la Crimée annexée en 2014, un peu plus de 80 % du Donbass, qui comprend les oblasts de Louhansk et Donetsk, et plus de 70 % des régions de Zaporizhzhia et de Kherson.
Et le conflit s’est à nouveau intensifié ces dernières semaines, avec l’arrivée de troupes Nord-coréennes venue se « faire hacher » (menu-menu) en soutien des forces russes, et l’autorisation par Washington d’utiliser des missiles à longue portée sur le territoire russe ainsi que le tir d’un missile intercontinental russe sur la ville ukrainienne de Dnipro.
Quel gâchis : L’équivalent d’un SS20 « ricain » qui avait tellement épouvanté les « écololos-&-gôchistes-teutons » de la « bande à Baader » et autres suppôts à une époque reculée de « boomer ».
Avoir subventionné à outrance les « mouvements pour la paix » durant des décennies depuis Moscou, finalement, c’était un investissement pas si stupide…
Quoique…
Celle de « trompe » et des clowns qui l’entourent, le 21 janvier, Russes et Ukrainiens sont autour de la même table, à Minsk ou à Ankara. Au soir ils se mettent d’accord pour geler le front et c’est un cessez-le-feu général le long de la ligne des combats.
Les armes se taisent et ils discutent le bout de gras, d’échanges de prisonniers, etc.
Et les Ukrainiens pleurent les territoires occupés, le pillage de leurs musées, leurs gosses déportés, l’accès aux mines de matière première de la région, et aux champs à grain de la région.
Et les Russes peuvent respirer, passer la facture des destructions à Kiev qui ne sera jamais membre de l’Otan.
C’est soit ça, soit « Trompe » coupe le robinet des dollars qui se déversent sur le pays à reconstruire et en premier lieu sur les munitions qui manquent déjà tant…
Avec au bout du compte, l’effondrement du pays.
Je vais vous dire, je n’y crois pas une seule seconde : Face aux réalités du terrain, les belles théories s’évaporent toujours…
Notez qu’il peut y avoir des nuances : La manière dont l’invasion russe de l’Ukraine se terminera est une question à laquelle de nombreux analystes de guerre ont tenté de répondre. Toutefois, quelques experts sont moins tranchés que « Trompe » et estiment qu’il n’y a que quatre scénarios possibles, qui ne sont pas tous positifs pour l’Ukraine ou ses alliés occidentaux et chacun dépend de trois facteurs clés.
Le second, dont dépend l’issue du conflit, tient compte de la capacité de l’Ukraine à préserver le soutien populaire pour mener la guerre à l’intérieur du pays, à mobiliser des forces suffisantes et le troisième à l’absence d’opposition des élites de la société russe à la guerre.
Le premier facteur est pour le moment affiché fermement, mais il peut changer sous la pulsion d’un populisme bien manœuvré par les trolls russes. Rien qu’en « Gauloisie-olympique », on avait trois courants, représentant presque la moitié de l’opinion publique, « pro-poux-tine » doit-on rappeler : « Mes-Luches » à l’extrême-gôche (propalestinien et « anti-ricain »), « Marinella-tchi-tchi », ex-antisémite, ex-antieuropéenne, ex-nationaliste-radicale-&-sociale, ex-souverainiste et ex-pro-Poux-tine, ex-d’extrême-droate, plus « Zézé-amour » lui carrément admirateur du régime « poux-tinien » et populiste d’extrême-droâte affiché…
Et c’est un peu partout pareil en Europe, du Nord et même du Sud, d’Est en Ouest.
Quant au troisième – l’absence d’opposition à la guerre des élites russes – pour l’heure, elle est largement maîtrisée par « Poux-tine ». Mais l’eau bout probablement dans la marmite. Un changement de régime, même s’il parait improbable vu de l’extérieur, peut très bien se déclencher rapidement sans bruit avant-coureur.
On ne sait pas et je ne parierai pas sur la stabilité politique du pays, loin de là.
Mais comme personne n’en dit rien, c’est qu’il doit se passer des « choses interdites » dont on ne sait rien…
Je vais vous dire, c’est d’ailleurs le scénario idéal de l’État-profond « ricain » : Ils ont tout fait pour affaiblir la Russie durant 10 ans de combat en Afghanistan… et l’URSS aura explosé. La Russie aura mis 40 ans à redevenir une puissance belliqueuse… Résultat inespéré !
En fait, « une guerre prolongée condamnerait l’Ukraine à une nouvelle destruction de son capital économique, humain et social, limiterait encore les possibilités de croissance économique et ralentirait les réformes nécessaires à l’adhésion à l’UE ».
Un scénario de guerre prolongée qui ne déplairait pas à « Trompe » qui voit les européens comme des « partenaires-concurrents » à son « First America » (ou la version nouvelle du « MAGA ») mais risquerait de conduire à une situation où l’épuisement de la société entraînerait un désaccord entre les autorités civiles et militaires sur les ressources limitées de l’Ukraine.
Ce qui pourrait à son tour « créer un mélange politique dangereux » et conduire à l’anarchie ou à la guerre civile.
L’acceptation d’un cessez-le-feu pourrait mener au défaitisme de l’armée, ce qui entraînerait la démoralisation générale de l’Ukraine et conduirait à des accusations de trahison de la part de l’Occident.
« Tous ces morts (et humiliations) pour ça ? » sous-entendu « pour si peu »…
Le scénario d’un « conflit gelé » soulèverait sans aucun doute de sérieuses questions dans la société ukrainienne « quant à l’engagement des alliés occidentaux à continuer de soutenir l’Ukraine et à la sincérité de l’invitation de l’UE à rejoindre l’organisation ».
Et au-delà, en Moldavie et « l’épineuse » question de la Transnistrie russophone, dans les pays baltes et jusqu’en Pologne avec « l’épineuse » question de l’enclave russe de Kaliningrad (et de son Corridor de Suwałki)… se poseraient tôt ou tard avec plus d’acuité.
« La perception d’une défaite entraînerait également un sentiment généralisé de désillusion quant aux perspectives du pays et provoquerait une nouvelle émigration… Il serait difficile d’imaginer que Poutine ne profite pas d’une accalmie dans les combats pour tenter de reconstruire l’armée russe ».
Et remettre le couvert – et si ce n’est lui, ses successeurs – quand le moment sera opportun, dans quelques années seulement et pas plusieurs décennies…
Parce qu’il ne faut se faire aucune illusion : Une génération passe, et ils ont été ravis d’aller reprendre « L’Alsace et la Lorraine » (qui était en fait la Moselle). Puis une autre génération aura passé, et il fallait humilier les vainqueurs précédents… etc. Heureusement que nous avions à ce moment-là des dirigeants politiques un peu moins kons qui ont compris qu’il fallait sortir de ce cercle infernal et construire l’Europe politique…
Une victoire de l’Ukraine serait le meilleur résultat possible, mais elle entraînerait également un certain nombre de problèmes que Kyiv devrait gérer, notamment la réintégration des territoires occupés depuis longtemps par la Russie et l’élimination des collaborateurs du gouvernement local.
Et puis intégrer définitivement ses citoyens russophones, « comme avant » mais en mieux, au risque de repartir pour un tour à ressasser les humiliations et souffrances endurées durant ce conflit inutile.
Pas gagné d’avance, loin de là… Je dirai même mission impossible : Après cette guerre qui aura commencé en 2014, les détestations sont devenues durables.
Regardez donc les Irlandais du Nord… voire les Palestiniens chassés de leur terre depuis si longtemps…
Une défaite ukrainienne n’impliquerait au démarrage qu’une perte de territoire au profit de la Russie, et non la disparition du pays.
L’Ukraine resterait intacte en tant que nation, bien que réduite en taille et dans une situation plutôt problématique qui entraînerait des troubles sociaux.
Toutefois « le dépeuplement, l’effondrement des services publics dans certaines villes et la paralysie de l’économie créeraient une situation extrêmement volatile qui pourrait pousser certains pays voisins à protéger leurs frontières et à empêcher la propagation de la violence ».
Et puis, la situation ne serait que provisoire : La Russie victorieuse, c’est l’assurance de voir ses ambitions territoriales et politiques grandir de façon démesurée.
Et on sait que « Poux-tine », tant qu’il est vivant, a pour objectif de rebâtir le pacte de Varsovie de sa naissance, sous une forme ou une autre.
« Quelle que soit l’issue de la guerre, les alliés de l’Ukraine doivent se préparer au fait qu’une grande partie de la société ukrainienne a été traumatisée par l’invasion russe », conclut un des experts.
Je n’en suis pas un, mais je peux avancer la même assertion.
Ça, c’est un terrible héritage qu’on laissera aux générations suivantes, qui n’a pas du tout été anticipé et c’est bien dommage.
Merci à « Poux-tine » qui ne sait pas qu’il entre dans les poubelles de l’Histoire au moins autant que « Adolf-Benito » et quelques autres qui ont sévit (et sévissent toujours parfois) par ailleurs…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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