Pourquoi le pape vient-t-il en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »…
… et pas à Notre-Dame de « Paris-olympique » ?
On le sait depuis plusieurs semaines à
Ajaccio, même si ça n’a été officialisé qu’il y a quelques jours seulement :
Le pape ira en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » mais pas à Notre-Dame de « Paris-olympique ».
Face à l’étonnement que peut susciter ce programme, plusieurs évêques « Gauloisiens-olympiques » mettent en avant l’attachement de « François 1er » aux « périphéries » et ses contraintes de calendrier.
Mais c’est du n’importe quoi : Il consent tout juste à rencontrer « Jupiter » que dans le salon des VIP de l’aérodrome « Tino-Rossi », à Ajaccio…
Entre deux vols, quoi…
Une visite éclair d’une journée le 15
décembre, pour un « voyage apostolique » qu’il effectue à l’invitation de Mgr
Bustillo, fait cardinal en septembre 2023 par le même pape « François 1er
», qui a aussi préfacé l’ouvrage « Le Cœur ne se divise pas » dont il
est co-auteur.
Alors que de fait, cette visite fait cancaner car dans le « même temps® », « François 1er » sera absent à la réouverture de Notre-Dame de « Paris-olympique » le week-end précédent.
Parce qu’il « n’a jamais été vraiment question que le pape vienne » à « Paris-olympique » rappelle tout simplement le président de la Conférence des Évêques de « Gauloisie-olympique » : « La vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c’est Notre-Dame de Paris » et « François 1er » ne souhaitait pas « détourner le regard vers lui à cette occasion », assure-t-il.
D’autant que « Jupiter » souhaitait
faire une homélie « en les murs » (restaurés avec le pognon du « kon-citoyen »)
à l’occasion de la messe solennelle, mais qu’il sera finalement relégué sur le
parvis, l’espace public qui lui est ouvert, alors que l’intérieur du bâtiment
est réservé au culte, en application de la loi de 1905 sur la séparation de l’État
et de l’Église (mais aussi des temples et synagogues, mais pas des mosquées… il
n’y en avait pas !), que voudrait fouler aux pieds la rebeu « Rachi-dada-Mimi »
ayant pour projet de faire payer le pèlerin.
Là, on voit bien que la fille ne partage pas du tout, mais pas du tout, les mêmes valeurs de la République que la plupart de ses enfants (même ceux tombés aux champs d’honneur) : On paye pour visiter le « Trésor de la cathédrale », ses clochers et son bourdon, demain ses charpentes et gargouilles, je veux bien, mais pas pour aller honorer d’un cierge à la mémoire de Sainte Rita… ou un autre personnage historique…
Bref, ça fait tache au point que plusieurs
évêques appellent aussi à ne pas faire de « procès d’intention » (no amalgame ?)
au pape à ce sujet : « Ce n’est pas une attitude contre la France »,
affirme l’un, ni « de la défiance envers le président » (qui pourtant
reste bien trop « tactile » au goût de la Curie) selon un autre.
« Le pape est un imprévisible qui fonctionne beaucoup au feeling », rappelle à l’AFP une source vaticane.
Et il n’aime pas être peloté par le premier venu…
Autres contraintes de calendrier : Le pape est retenu au Vatican les 7 et 8 décembre par un « consistoire » où il créera 21 cardinaux et il aurait été difficile de retarder le voyage, compte-tenu de l’embouteillage d’événements à Rome en 2025, année du « jubilé » (fêté tous les 25 ans).
Bref, « François 1er »
se rendra finalement à Ajaccio pour la clôture d’un colloque sur « la
religiosité populaire en Méditerranée » ouvert la veille, organisé et conçu
par le diocèse d’Ajaccio pour rendre hommage aux processions, confréries,
pèlerinages, neuvaines… faire l’inventaire de tous les gestes de la piété
populaire qui rendent la foi chrétienne visible, ce qu’apprécie le Pape Argentin…
« C’est un thème qui lui tient fortement à cœur, dont il parle souvent » et sur lequel « il estime peut-être avoir encore des choses à dire », rappelle l’évêque de Limoges Pierre-Antoine Bozo.
Tu parles : Il va surtout rencontrer un hispanophone qu’il apprécie par ailleurs.
Et d’accord, il paraît que la religiosité
reste forte en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », île majoritairement
catholique qui compte plus de 430 paroisses (nos pièves) et 61 prêtres en
activité.
Bon, la religiosité, il faut le dire vite : Au village, l’archiprêtre était « Polak » (la faute au manque de vocations locales) et aura renoncé à une carrière à la Curie ou à Cracovie, voire en Afrique sahélienne, parce qu’il considérait la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » comme une terre à évangéliser d’urgence…
Le pôv’, il en est mort tout seul dans son presbytère sans que personne ne s’en aperçoive tout de suite, même les vieilles bigotes qui entretenaient la chapelle du village…
Les Corsi sont très croyants, au moins depuis les IIIème siècle du premier millénaire il est vrai, puisque c’est en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » que les premiers chrétiens jetés aux lions du Colisée venaient trouver refuge.
Mais croyant plutôt aux sorts jetés par les Mazzeri… J’en ai eu une dans ma famille, heureusement bienveillante, mais tout de même assez étonnante : Elle faisait ça très bien !
Et puis la « Corsica-Bella-Tchi-tchi »
aura donné au moins un Pape aux Chrétiens de Rome : Formose, Pape corse
natif de Vivario un village perché au-dessus de Corti à proximité de Venaco,
sur la route de Vizzavona que croise le GR20, et où le chanteur Antoine (Muraccioli),
vous savez, les « élucubrations », y a ses racines (paternelles) insulaires.
Le
pape « Formose 1er » y est né très certainement entre 810
et 820, à la même époque que la mort de l’Empereur Charlemagne.
La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » qui, en ces temps marqués par les razzias, appartient officiellement au Saint-Siège. C’est donc dans l’intérieur de l’île que le futur Pape serait né, auprès d’un « feu » (foyer, focu) du hameau de Perello, sur la commune de Vivario (ou « Vivarium »).
Mes « archives familiales » retrouvent une trace formelle de Formose vers 864.
L’homme a alors « quasiment déjà la cinquantaine et va devenir évêque de Porto ». Ce Porto n’a rien à voir avec le Portugal : C’est un diocèse qui se trouve à l’embouchure du Tibre (commune d’Ota) située sur la côte occidentale, de toute beauté pour faire partie d’un parc régional protégé, et « en tant qu’Évêque de Porto, il commence à mener une action politique et diplomatique personnelle ».
Ce parcours très engagé explique – peut-être – sa carrière chaotique, son accession à la plus haute fonction ecclésiastique et l’horrible jugement qui lui fût imposé après sa mort.
Mais si, il faut que je vous raconte ça…
Formose entreprend notamment des missions
diplomatiques en Bulgarie (« Cette mission, qu’il sut rendre rapidement
fructueuse, lui fit le plus grand honneur par le nombre et la qualité des
conversions », dixit le Général Colonna di Giovellina dans La Revue de
la Corse, en 1925) et en « Gauloisie-pas-encore-olympique », où il
convainc le roi Charles II dit le Chauve de se faire couronner par le
Pape.
En 872, le religieux corse tente d’obtenir le siège pontifical. Occasion manquée, car des proches du Pape et de puissants légats s’opposent à lui, le considérant comme un traître et une menace politique.
Une flopée d’accusations (qu’on ne peut prouver à l’époque, pas plus que plus tard) justifient son excommunication la même année. Il lui faudra attendre 6 ans pour voir cette sentence abandonnée…
À condition de ne plus jamais revenir à Rome ni d’exercer des fonctions sacerdotales.
Mais l’exil (la pire des peines pour un Corsu bien-né) en territoire « franc » (pas encore olympique) ne dure qu’un temps.
Toutefois, comment un évêque excommunié
peut-il devenir Pape dans un laps de temps aussi court ? Ce qui semble
impossible finit pourtant par se produire : Trois « Saints Pères »
plus tard (le « turn-over » est élevé à l’époque), en l’an de grâce
891, Formose devient le chef de l’Église catholique.
Au cours de ses cinq années d’exercice, Formose se trouve impliqué dans les tensions géopolitiques qui secouent la « Ritalie » et l’Europe toute entière à la fin du premier millénaire, depuis la division de l’Empire Carolingien. C’est littéralement le chaos.
… et pas à Notre-Dame de « Paris-olympique » ?
Face à l’étonnement que peut susciter ce programme, plusieurs évêques « Gauloisiens-olympiques » mettent en avant l’attachement de « François 1er » aux « périphéries » et ses contraintes de calendrier.
Mais c’est du n’importe quoi : Il consent tout juste à rencontrer « Jupiter » que dans le salon des VIP de l’aérodrome « Tino-Rossi », à Ajaccio…
Entre deux vols, quoi…
Alors que de fait, cette visite fait cancaner car dans le « même temps® », « François 1er » sera absent à la réouverture de Notre-Dame de « Paris-olympique » le week-end précédent.
Parce qu’il « n’a jamais été vraiment question que le pape vienne » à « Paris-olympique » rappelle tout simplement le président de la Conférence des Évêques de « Gauloisie-olympique » : « La vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c’est Notre-Dame de Paris » et « François 1er » ne souhaitait pas « détourner le regard vers lui à cette occasion », assure-t-il.
Là, on voit bien que la fille ne partage pas du tout, mais pas du tout, les mêmes valeurs de la République que la plupart de ses enfants (même ceux tombés aux champs d’honneur) : On paye pour visiter le « Trésor de la cathédrale », ses clochers et son bourdon, demain ses charpentes et gargouilles, je veux bien, mais pas pour aller honorer d’un cierge à la mémoire de Sainte Rita… ou un autre personnage historique…
« Le pape est un imprévisible qui fonctionne beaucoup au feeling », rappelle à l’AFP une source vaticane.
Et il n’aime pas être peloté par le premier venu…
Autres contraintes de calendrier : Le pape est retenu au Vatican les 7 et 8 décembre par un « consistoire » où il créera 21 cardinaux et il aurait été difficile de retarder le voyage, compte-tenu de l’embouteillage d’événements à Rome en 2025, année du « jubilé » (fêté tous les 25 ans).
« C’est un thème qui lui tient fortement à cœur, dont il parle souvent » et sur lequel « il estime peut-être avoir encore des choses à dire », rappelle l’évêque de Limoges Pierre-Antoine Bozo.
Tu parles : Il va surtout rencontrer un hispanophone qu’il apprécie par ailleurs.
Bon, la religiosité, il faut le dire vite : Au village, l’archiprêtre était « Polak » (la faute au manque de vocations locales) et aura renoncé à une carrière à la Curie ou à Cracovie, voire en Afrique sahélienne, parce qu’il considérait la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » comme une terre à évangéliser d’urgence…
Le pôv’, il en est mort tout seul dans son presbytère sans que personne ne s’en aperçoive tout de suite, même les vieilles bigotes qui entretenaient la chapelle du village…
Les Corsi sont très croyants, au moins depuis les IIIème siècle du premier millénaire il est vrai, puisque c’est en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » que les premiers chrétiens jetés aux lions du Colisée venaient trouver refuge.
Mais croyant plutôt aux sorts jetés par les Mazzeri… J’en ai eu une dans ma famille, heureusement bienveillante, mais tout de même assez étonnante : Elle faisait ça très bien !
La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » qui, en ces temps marqués par les razzias, appartient officiellement au Saint-Siège. C’est donc dans l’intérieur de l’île que le futur Pape serait né, auprès d’un « feu » (foyer, focu) du hameau de Perello, sur la commune de Vivario (ou « Vivarium »).
Mes « archives familiales » retrouvent une trace formelle de Formose vers 864.
L’homme a alors « quasiment déjà la cinquantaine et va devenir évêque de Porto ». Ce Porto n’a rien à voir avec le Portugal : C’est un diocèse qui se trouve à l’embouchure du Tibre (commune d’Ota) située sur la côte occidentale, de toute beauté pour faire partie d’un parc régional protégé, et « en tant qu’Évêque de Porto, il commence à mener une action politique et diplomatique personnelle ».
Ce parcours très engagé explique – peut-être – sa carrière chaotique, son accession à la plus haute fonction ecclésiastique et l’horrible jugement qui lui fût imposé après sa mort.
Mais si, il faut que je vous raconte ça…
En 872, le religieux corse tente d’obtenir le siège pontifical. Occasion manquée, car des proches du Pape et de puissants légats s’opposent à lui, le considérant comme un traître et une menace politique.
Une flopée d’accusations (qu’on ne peut prouver à l’époque, pas plus que plus tard) justifient son excommunication la même année. Il lui faudra attendre 6 ans pour voir cette sentence abandonnée…
À condition de ne plus jamais revenir à Rome ni d’exercer des fonctions sacerdotales.
Mais l’exil (la pire des peines pour un Corsu bien-né) en territoire « franc » (pas encore olympique) ne dure qu’un temps.
Au cours de ses cinq années d’exercice, Formose se trouve impliqué dans les tensions géopolitiques qui secouent la « Ritalie » et l’Europe toute entière à la fin du premier millénaire, depuis la division de l’Empire Carolingien. C’est littéralement le chaos.
En sacrant Guy de Spolète puis son fils
Lambert après lui, en 892, avant de prendre parti pour un autre prétendant au
trône, l’opportuniste Arnulf (lequel devient maître de Rome et s’élève au rang
d’Empereur grâce au Pape), Formose alimente la haine de ses ennemis : Il
ne fait pas bon couronner le premier conquérant venu !
En 896, Formose, octogénaire, rend l’âme
le jour de Pâques, « sans se douter des tragiques événements et de l’atroce
vengeance qui allaient suivre sa mort chrétienne ». Car les événements
basculent à nouveau : Arnulf perd Rome, Lambert de Spolète retrouve son trône
impérial, et le nouveau Pape Etienne VI se fait fort de punir le défunt Formose
pour ses prises de positions passées.
L’improbable se produit donc : Neuf mois après son décès, le cadavre de Formose est exhumé, vêtu de sa tenue d’apparat, installé sur un trône dans un tribunal, pour ce que l’Histoire retiendra sous le nom de « Concile cadavérique ».
Le seul et unique.
« Et l’on vit, l’un devant l’autre assis, se bravant, le vieux pontife mort et le pape vivant. (…) Formose demeurait immobile et glacé, et comme sous un poids de douleur affaissé ».
Après un procès aussi expéditif que macabre et absurde, la sentence tombe : Toutes les décisions de l’ancien Pape sont considérées comme illégales, et annulées rétroactivement. On mutile même ce qu’il reste de son cadavre… avant de le jeter dans le Tibre (le romain).
Même pour l’époque, tout ce simulacre de procès et ses conséquences choquent l’opinion romaine. De mémoire d’homme, on n’avait jamais connu un tel outrage. La vengeance est allée trop loin.
Qu’adviendra-t-il alors de la dépouille de
Formose ? C’est un pêcheur qui, remontant ses filets du fleuve, la sauve des
eaux et signale sa réapparition aux autorités locales.
Formose retrouve finalement le repos dans la Basilique Saint-Pierre.
Sa réputation n’en est pas réhabilitée pour autant, en tout cas pas avant un demi-siècle.
Quant à son persécuteur, le Pape Etienne VI, il paie le prix fort pour sa profanation : « À la suite d’une insurrection, vaincu et chassé du trône pontifical, il fut jeté en prison et étranglé, supplice digne des sacrilèges et méchancetés desquelles il osa le premier souiller le saint et immaculé siège de St-Pierre ».
D’une certaine manière, le seul Pape corse aura donc livré sa propre vendetta… posthume.
Depuis, ils hésitent à en élire un second de la même origine…
Pour revenir à nos moutons, notons tout de
même que « François 1er » a pour habitude « d’aller
plutôt là où ses prédécesseurs ne sont pas tellement venus » nous fait-on
savoir assez drôlement.
C’est-à-dire « dans les petits pays, où il y a peu de chrétiens » (c’est vrai qu’on a aussi des feujs et des mahométans dans l’Île-de-beauté, et même des orthodoxes grecs et quelques bouddhistes, mais ils restent minoritaires… au même titre que les « papistes » qui restent à évangéliser… fort drôle, n’est-ce pas ?), ou dans ceux « où il y a des situations difficiles de guerre ou de tensions », a rappelé le 13 novembre l’archevêque de « Paris-Olympique ».
Hein comme quoi, même à Notre-Dame de « Paris-olympique » on s’abreuve aussi et sans retenue de konneries télévisuelles et on croit qu’il y a la guerre, une féroce et cruelle au moins à l’égale de celle que mènent les Ukrainiens aux Russes et Coréens-du-Nord, en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » peuplée d’autochtones barbares imperméables à la religiosité papiste…
Fabuleux de se contredire de la sorte, mais passons.
« Un’onore tamantu è una gioia
tremenda » pour les autochtones (Traduction pour les pinzuti : Un
immense honneur et une immense joie !).
Les responsables politiques insulaires, tout comme de nombreux habitants, ont exprimé leur joie et leur fierté face à cet événement historique.
Et l’Île se prépare à vivre cet événement rarissime : On avait déjà une rue des deux empereurs à Bonifaciu, il ne m’étonnerait pas qu’on ait des places « François 1er » dans quelques années…
Même Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse proclame : « A Corsica riceverà a so Santità u Papa Francescu u 15 di dicembre. Un’onore tamantu è una gioia tremenda per a ghjesgia di Corsica è u so Cardinale, i cristiani di quì è d’altrò, è per u nostru populu sanu. Evviva ! »
(La Corse recevra Sa Sainteté le Pape François le 15 décembre. Un grand honneur et une immense joie pour l’Église de Corse et son Cardinal, pour les chrétiens d’ici et d’ailleurs, et pour tout notre peuple. Hourra !)
Stéphane Sbraggia, le maire d’Ajaccio, a quant à lui salué l’officialisation de la visite du pape « François 1er » sur son compte « Xxxl » : « Je me réjouis de l’officialisation de la visite de sa Sainteté le Pape François à Ajaccio, le 15 décembre prochain, à l’invitation du Cardinal François Bustillo. C’est une nouvelle d’une portée considérable, qui met en lumière de façon exceptionnelle Ajaccio et la Corse, ainsi que la profonde piété de nombre de ses habitants, très attachés au lien qui unit notre cité à sa Madunnuccia. »
Même la présidente de l’Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis, a également partagé son enthousiasme sur les réseaux sociaux : « Tamanta gioia è tamanta grazia d'accoglie in Corsica a so Santità u Papa Francesco ! Siamu degni di l’onore fattu à u nostru populu. L’aspittemu incu fervore »
(Grande joie et grande grâce d’accueillir Sa Sainteté le Pape François en Corse ! Nous sommes dignes de l’honneur fait à notre peuple. Nous l’attendons avec impatience).
Les parlementaires corses ont aussi salué
l’annonce sur les réseaux sociaux. Laurent Marcangeli, député de la première
circonscription de la Corse-du-Sud, a souligné l’honneur de cet événement pour
la ville d’Ajaccio et la Corse : « L’officialisation de la visite du pape
François le dimanche 15 décembre est un honneur pour la Ville d’Ajaccio, ainsi
que pour l’ensemble de la Corse. »
Officialisation, parce que je vous raconterai une autre fois que c’était déjà préparé depuis un certain temps…
François-Xavier Ceccoli, député de la deuxième circonscription de Haute-Corse, a ajouté : « La visite papale sur notre île le 15 décembre prochain s’annonce comme un moment tout à fait exceptionnel pour notre île. »
Paul-André Colombani, député de la deuxième circonscription de Corse-du-Sud, a quant à lui exprimé son émotion en corse, soulignant la dimension spirituelle et unificatrice de cette visite : « Sta visita di u Papa hè assai di più cà un mumentu storicu pà a noscia isula. Hè una ricunniscenza unica di l’anima corsa, prufundamenti arradicata in i so valori di fedi, di spartera è di sulidarità. Hè dinù un invitu à arricoglia ci, à trascenda i nosci difarenzi pà fistighjà insemi stu mumentu d’unità è di paci. »
(Cette visite du Pape est bien plus qu’un moment historique pour notre île. C’est une reconnaissance unique de l’âme corse, profondément ancrée dans ses valeurs de foi, de partage et de solidarité. C’est aussi une invitation au rassemblement, au dépassement de nos différences pour profiter ensemble de ce moment d’unité et de paix.)
L’improbable se produit donc : Neuf mois après son décès, le cadavre de Formose est exhumé, vêtu de sa tenue d’apparat, installé sur un trône dans un tribunal, pour ce que l’Histoire retiendra sous le nom de « Concile cadavérique ».
Le seul et unique.
« Et l’on vit, l’un devant l’autre assis, se bravant, le vieux pontife mort et le pape vivant. (…) Formose demeurait immobile et glacé, et comme sous un poids de douleur affaissé ».
Après un procès aussi expéditif que macabre et absurde, la sentence tombe : Toutes les décisions de l’ancien Pape sont considérées comme illégales, et annulées rétroactivement. On mutile même ce qu’il reste de son cadavre… avant de le jeter dans le Tibre (le romain).
Même pour l’époque, tout ce simulacre de procès et ses conséquences choquent l’opinion romaine. De mémoire d’homme, on n’avait jamais connu un tel outrage. La vengeance est allée trop loin.
Formose retrouve finalement le repos dans la Basilique Saint-Pierre.
Sa réputation n’en est pas réhabilitée pour autant, en tout cas pas avant un demi-siècle.
Quant à son persécuteur, le Pape Etienne VI, il paie le prix fort pour sa profanation : « À la suite d’une insurrection, vaincu et chassé du trône pontifical, il fut jeté en prison et étranglé, supplice digne des sacrilèges et méchancetés desquelles il osa le premier souiller le saint et immaculé siège de St-Pierre ».
D’une certaine manière, le seul Pape corse aura donc livré sa propre vendetta… posthume.
Depuis, ils hésitent à en élire un second de la même origine…
C’est-à-dire « dans les petits pays, où il y a peu de chrétiens » (c’est vrai qu’on a aussi des feujs et des mahométans dans l’Île-de-beauté, et même des orthodoxes grecs et quelques bouddhistes, mais ils restent minoritaires… au même titre que les « papistes » qui restent à évangéliser… fort drôle, n’est-ce pas ?), ou dans ceux « où il y a des situations difficiles de guerre ou de tensions », a rappelé le 13 novembre l’archevêque de « Paris-Olympique ».
Hein comme quoi, même à Notre-Dame de « Paris-olympique » on s’abreuve aussi et sans retenue de konneries télévisuelles et on croit qu’il y a la guerre, une féroce et cruelle au moins à l’égale de celle que mènent les Ukrainiens aux Russes et Coréens-du-Nord, en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » peuplée d’autochtones barbares imperméables à la religiosité papiste…
Fabuleux de se contredire de la sorte, mais passons.
Les responsables politiques insulaires, tout comme de nombreux habitants, ont exprimé leur joie et leur fierté face à cet événement historique.
Et l’Île se prépare à vivre cet événement rarissime : On avait déjà une rue des deux empereurs à Bonifaciu, il ne m’étonnerait pas qu’on ait des places « François 1er » dans quelques années…
Même Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse proclame : « A Corsica riceverà a so Santità u Papa Francescu u 15 di dicembre. Un’onore tamantu è una gioia tremenda per a ghjesgia di Corsica è u so Cardinale, i cristiani di quì è d’altrò, è per u nostru populu sanu. Evviva ! »
(La Corse recevra Sa Sainteté le Pape François le 15 décembre. Un grand honneur et une immense joie pour l’Église de Corse et son Cardinal, pour les chrétiens d’ici et d’ailleurs, et pour tout notre peuple. Hourra !)
Stéphane Sbraggia, le maire d’Ajaccio, a quant à lui salué l’officialisation de la visite du pape « François 1er » sur son compte « Xxxl » : « Je me réjouis de l’officialisation de la visite de sa Sainteté le Pape François à Ajaccio, le 15 décembre prochain, à l’invitation du Cardinal François Bustillo. C’est une nouvelle d’une portée considérable, qui met en lumière de façon exceptionnelle Ajaccio et la Corse, ainsi que la profonde piété de nombre de ses habitants, très attachés au lien qui unit notre cité à sa Madunnuccia. »
Même la présidente de l’Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis, a également partagé son enthousiasme sur les réseaux sociaux : « Tamanta gioia è tamanta grazia d'accoglie in Corsica a so Santità u Papa Francesco ! Siamu degni di l’onore fattu à u nostru populu. L’aspittemu incu fervore »
(Grande joie et grande grâce d’accueillir Sa Sainteté le Pape François en Corse ! Nous sommes dignes de l’honneur fait à notre peuple. Nous l’attendons avec impatience).
Officialisation, parce que je vous raconterai une autre fois que c’était déjà préparé depuis un certain temps…
François-Xavier Ceccoli, député de la deuxième circonscription de Haute-Corse, a ajouté : « La visite papale sur notre île le 15 décembre prochain s’annonce comme un moment tout à fait exceptionnel pour notre île. »
Paul-André Colombani, député de la deuxième circonscription de Corse-du-Sud, a quant à lui exprimé son émotion en corse, soulignant la dimension spirituelle et unificatrice de cette visite : « Sta visita di u Papa hè assai di più cà un mumentu storicu pà a noscia isula. Hè una ricunniscenza unica di l’anima corsa, prufundamenti arradicata in i so valori di fedi, di spartera è di sulidarità. Hè dinù un invitu à arricoglia ci, à trascenda i nosci difarenzi pà fistighjà insemi stu mumentu d’unità è di paci. »
(Cette visite du Pape est bien plus qu’un moment historique pour notre île. C’est une reconnaissance unique de l’âme corse, profondément ancrée dans ses valeurs de foi, de partage et de solidarité. C’est aussi une invitation au rassemblement, au dépassement de nos différences pour profiter ensemble de ce moment d’unité et de paix.)
En revanche, je n’ai pas noté de réaction du
maire de Calvi (Balagne) qui vient pourtant de recevoir ses quelques amis pour
un « verre de l’amitié » à la nouvelle salle omni-théâtrale située à
l’entrée de la route des plages (au rond-point de la route de Pietra- Maggiore, quatre ans
de travaux et un lourd dépassement de budget pour occuper un petit terrain
plusieurs fois plastiqué où les boulistes pétanquaient), à l’occasion du
déplacement express et sous haute protection de « Gégé-Dard-à-la-Main »,
« ex-sinistre de l’ordre public & des cultes », pour lui remettre
les insignes d’officier de la légion d’honneur en hommages aux nombreux
services rendus à ses « kons-citoyens » balanéens…
Il avait probablement la tête ailleurs…
On peut comprendre que « Jupiter »,
qui n’est pas au mieux dans les sondages d’opinion du pays, essaye de tenter de
tirer l’ombre de la couverture et des sunlights de cette effervescence à lui
qui n’attire plus que mépris et sarcasmes quand ce n’est pas la vindicte
populaire…
La visite papale est une aubaine, mais il faudra qu’il se paye deux heures de jets aller-retour (sans jet-lag) pour croiser le saint-père dans le hall d’embarquement d’Ajaccio…
Je la trouve fabuleuse, celle-là…
Pas vous ?
Ça méritait d’être signalé et j’y reviendrai
probablement… parce que ça reste un moment « intéressant ».
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
La visite papale est une aubaine, mais il faudra qu’il se paye deux heures de jets aller-retour (sans jet-lag) pour croiser le saint-père dans le hall d’embarquement d’Ajaccio…
Je la trouve fabuleuse, celle-là…
Pas vous ?
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Planté !!!
RépondreSupprimerEt dans les grandes largeurs.
Formose n'était pas évêque de Porto (commune d'Ota), mais de Porto Romano, en "Ritalie"...
De toute façon, sa famille avait migré sous la protection du Vatican et la pression des Maures, probablement autour des années 870...
Vraiment désolé d'avoir été aussi imprécis et confus que ça !
Et merci à mes "gardiens" de me signaler mon erreur.
Bien à vous !
I-Cube