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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 11 septembre 2023

Opération Juliette-Siéra (25/33)

Vingt-cinquième chapitre :  Descente à Londres
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
À Aubenas, Paul est accueilli par un piquet de grève : forte impression les « g-men » en treillis autour de lui ! Pas fait pour détendre l’atmosphère, ce genre de chose. 
« Bon, tout le monde à l’atelier ! Je vais à l’échelle de coupée des bureaux pour vous voir tous ! »
Et il fend la mêlée sans difficulté.
Il en profite pour passer en enfilade tous les bureaux, direction les WC. Isabelle Nivelle le suit jusque-là, encadrée par deux gorilles des commandos de marine. 
« Tu vas leur dire quoi ? Qu’est-ce qui se passe au juste ? Pourquoi tu n’as pas donné signe de vie depuis ton dernier passage ici ? ».
La rengaine des femmes flouées, abusées, au courant de rien. 
« Tu vas savoir ! » 
C’est qu’ils sont tous remontés, d’abord inquiets, ensuite manipulés par les deux syndicalistes virulents qui ne manquent jamais une occasion de se faire mousser, de faire du bruit pour pas grand-chose. 
Ceux-là, on n’est pas encore arrivé à les virer, mais il va falloir s’en occuper sérieusement. 
Il faut dire aussi que Paul aurait dû prévoir la réaction au tir de missile sur la voiture de direction de l’été dernier alors qu’il passait en catimini. Mais il a eu tellement de choses à régler en même temps, qu’il a oublié d’y songer. 
« L’usine et son personnel ne sont pas en danger ! Cet attentat ne visait que moi et encore, ce n’était sans doute qu’un avertissement. » Enfin… espère-t-il.
« Nous devons rester vigilants. Vous savez combien notre outil de travail, nos savoir-faire, notre bureau d’études et de recherche importent aux yeux de certaines puissances étrangères. »
Ils le savent tous et sont régulièrement briefés pour ça. 
« Toutefois, je suis en passe de finaliser une mission « secret-défense » qui m’est tombée dessus avant mon départ en vacances. Elle m’a été imposée, bien qu’elle n’ait rien à voir, afin de garantir les financements de nos projets. Ceux que vous connaissez plus ou moins ici même et qui concernent notre avenir collectif.
Bien sûr, en l’acceptant pendant que vous vous reposiez au soleil, je n’avais pas imaginé une seule seconde qu’on en viendrait à faire le coup de feu jusqu’à ici même. »
C’est le moins qu’on puisse en dire, au moins à l’époque des faits.
« Depuis, les autorités ont pris les mesures nécessaires pour nous protéger tous, y compris moi-même » dit-il en désignant du menton les deux gardes du corps. 
« Car c’est plus moi et ce que j’ai dans le crâne qui reste visé. Aussi, pour ne pas vous mettre en danger d’actions qui pourraient avoir des effets collatéraux et dont vous pourriez, tous ou chacun être victime, je repars rapidement loin de vous par les yeux, mais reste proche par le cœur, rassurez-vous ! » 
Magnifique la métaphore…
« Tout ce que je vous demande, c’est de reprendre le travail selon les plans de charge prévus, exactement comme si de rien n’était : vous n’êtes pas menacés, ni même l’usine.
Vous n’êtes pas concernés, ni vos familles.
Ce n’est que moi qui suis visé, et je reviendrai comme à l’accoutumée dès que cette affaire sera pliée, rassurez-vous ! »
Pas très rassurant. 
Au point qu’il faut poursuivre en Comité d’entreprise « élargi », laissant la plupart rentrer chez eux pour leur première journée de « travail ». 
 
Les membres du comité sont plus incisifs. De quoi parle le patron ? Par qui est-il menacé ? 
« Je ne peux guère vous en dire plus que tout à l’heure. Vous seriez immédiatement consignés au secret. Et je pense qu’on vous attend à la maison ce soir. Après tout, la rentrée des classes, c’est demain. » 
Que se passera-t-il s’il décède ? 
« Vous savez que c’est prévu. Personne ici n’est immortel. » 
Il a déjà expliqué qu’Isabelle Nivelle restait la Présidente et qu’un nouvel administrateur exécutif serait trouvé par qui de droit pour l’épauler. 
« Mais si par hasard vous êtes tous les deux tués dans un nouvel attentat ? » 
Ils ne sont jamais ensemble, sauf pour les Conseils d’administration parisiens et ici quand ils y travaillent, où tout le monde aura à cœur de déjouer toute tentative… 
Et l’usine, son activité, ses projets ? 
« Le carnet de commande est plein jusqu’à Noël. D’ici là, comme il y a des troupes qui se battent, il y aura des commandes supplémentaires pour le trimestre prochain. Par ailleurs, notre projet « Harpagon » (l’avion en céramique qui débouchera sur le prototype « 001 » et ses successeurs ultérieurs) peut continuer d’avancer. Nous avons les fonds jusqu’à la fin de l’année. Et je compte bien qu’on nous remettre une rallonge importante si j’aboutis rapidement dans l’affaire qui vous préoccupe.
Il se trouve qu’elle est pilotée par le ministère, celui-là même qui nous finance : je ne pouvais pas refuser d’y prendre ma part de responsabilités.
Pour vous, pour nous. » 
Bref, il faut avancer selon le calendrier prévu, tester les parties chaudes mobiles tel que cela avait été défini en mars dernier. 
« C’est aussi une question de crédibilité et de transparence. Nous devons faire ces tests et ainsi faire sérieux : dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. » 
Ce n’est pas suffisant : « Dites-nous ce que vous faites pour le compte du gouvernement, alors, et vous deviendrez crédible, patron ! »  Aaah, l’homme de la dialectique cégétiste ! 
« Désolé Jean. Tu vois les hommes et femmes en arme autour de moi. Eux non plus ne savent pas. Et pourtant, ils me font confiance et sont prêts à faire feu sur n’importe quelle menace ! » 
Raclement de gorge de « Dominiquette », qui sonne fort dans le silence qui vient de se faire. 
« Quoi ? Vous ne vous feriez pas tuer pour moi, Commandant ? » 
Toute rose, empourprée du visage par l’effet inattendu de son raclement de gorge, elle explique que si on pouvait éviter d’en arriver là, elle en serait fort satisfaite. 
Rires complices autour de la table. 
 
La séance est levée. 
C’est autour d’Isabelle de tenter de demander des comptes, sitôt Paul retourné dans son bureau. 
« Écoute, Patronne ! Je ne peux pas t’en dire plus. Tu gères la boutique comme d’habitude. Moi je file : j’ai des dossiers en retard. On se joint par portable et Sms. Je refais surface dès que tout est terminé ou si tu as besoin de moi dans l’urgence comme ce midi. »
Et Paul s’engouffre avec sa suite armée sur les talons, Gijou en tête, dans les véhicules prêtés par la gendarmerie locale, direction l’aéroport. 
« On file à Fox ! Au moins, je pourrais vous loger tous… » 
Une fois arrivé à bon port et après un repas servi sur le pouce par Lydia, il s’enferme dans son bureau. 
Le Capitaine de Corvette Gijou fait son rapport à ses supérieurs : la situation est redevenue « stable » et calme. 
 
« Tu penses ce que je pense ? » Les deux hommes, assis à une table basse des salons discrets du Cercle Interarmées de la place Saint Augustin sont au diapason : « Je conclus ce que tu conclus. » Et l’autre de reprendre : « Mon ami, vu ce que nous voyons, entendu ce que nous entendons, compris ce que nous comprenons, pensant ce que nous pensons, nous avons raison de conclure à ce que nous concluons ! » fit sentencieusement l’homme du château.
Le sens de l’humour des généraux étoilés…
L’enquête a avancé comme jamais, mais « on est très pressé de conclure, au sommet de l’Etna ! » 
La « crise » est passée par-là, les plans de relance de l’économie et de soutien des banquiers fleurissent partout dans le monde occidental.
« Il va y avoir un sommet à Pittsburgh à la fin du mois. C’est l’occasion pour le patron de rencontrer son homologue américain. Et il tient absolument à apporter des réponses précises à tous ces messieurs de Washington. » 
Voire des solutions d’ici décembre. 
Car, désormais, tous les deux soupçonnent que les fonds disparus depuis les années 90 existent bien. « Si Charlotte demande à aller opérer en Grande-Bretagne, c’est qu’il a des raisons. » 
Oui, mais ! 
« Tu te rends compte des retombées d’une opération barbouzarde chez sa Royale Majesté ? Il faut absolument que cela se fasse sous contrôle des autorités locales. » 
Une petite communication d’ambassade et un appui d’Interpol ? 
Absolument : on ne peut pas faire autrement. 
« Mais tu sais aussi ce que ça veut dire, si par hasard la pêche est bonne ? » 
Bien sûr qu’il sait ! Il l’a même évoqué avec le Secrétaire général de l’Élysée.
« On va devoir mettre en grande difficulté toute une partie de la classe politique. Et à l’avant-veille d’élection régionale, ça la fiche mal ! »
Il faudrait trouver une solution qui évite cet écueil.
« Rassure-toi. En haut, ils veulent rester discrets. Tu comprends, la doctrine du Président Rackchi est toujours en vigueur. Pas de versement de commission à autoriser si elle concerne des nationaux. Donc pas de vague : on doit faire comme si cela n’avait jamais existé ! » 
Puis, réfléchissant un moment, il reprend : « L’idéal serait que « Charlotte » nous trouve une solution. »
À quel problème ?
« Je résume. De l’argent disparaît. « Charlotte » le retrouve vingt ans plus tard. Admettons qu’il soit en position d’en disposer. Soit on le rapatrie dans les comptes du Trésor, mais ça va se voir. Et si ça se voit, il y aura bien quelqu’un pour poser la mauvaise question et déclencher un cataclysme politique.
Or, j’ai cru comprendre qu’on aurait encore besoin d’une opposition politique crédible. Et puis j’avoue que si tremblement de terre il doit y avoir, il est clair que se seraient nos racailles de trotskistes-écologistes qui en profiteraient et nous serions tous en danger.
Si ce n’est pas les tenants du « tous-pourris » de l’extrême-droite… »
Et alors, pourquoi pas ?
Donc, il ne faut pas le rapatrier en direct. 
« Certes, mais comme ces fonds appartiennent au pays, qui a, comme tu t’en doutes déjà, de lourdes difficultés financières, il faut quand même le rapatrier. D’autant mieux que les Américains souhaitent leur part.
Il semble, il semble seulement, c’est un point à confirmer, que notre Président ait reconnu il y a deux ans, le principe d’une dette à l’égard du Trésor américain. Une dette évaluée à 15 milliards de dollars. Ne me demande pas comment ni d’où elle vient.
Mais elle existerait également ! » 
Espérons que l’un compense au moins l’autre… 
« Et alors ? » 
À « Charlotte » d’élaborer une solution. 
« Et comment lui fait-on part de ces instructions-là ? Et crois-tu qu’il en sera capable ? Ne serait-ce pas plutôt le travail des agents de Bercy ? » 
Capable ? Pourquoi pas : il a bien été capable de retrouver une piste perdue depuis tant d’années. 
« Et ce n’était pas gagné, souviens-toi ! » 
Que Bercy pilote ou contrôle l’opération, pas de doute. « Mais à tout bien peser, idéalement et si on peut faire confiance à « Charlotte », autant que le moins de monde possible soit au courant à Bercy.
Je préférerai nettement qu’il pilote et que Bercy contrôle. Parce que si Bercy pilote, qui va donc contrôler ? »
Faire confiance à « Charlotte » ? À part l’épisode de fin août sous les fenêtres de la DCRI et sous leur nez à eux deux, avec l’espionne Coréenne, il n’y a pas eu de bavure, jusque-là ! 
 
« Où est-elle, d’ailleurs, cette espionne ? »
Au secret. 
« En fait, elle a confirmé le rapport indirect fait par « Charlotte », via le Capitaine Gijou et le Colonel Solre. Sa mission ultime, c’est de noyauter les activités de la MAPEA, directement dans l’entourage de « Charlotte ».
Je crois qu’on va décider de la renvoyer entre les mains de « Charlotte ». Comme ça, on pourra mieux enfumer les coréens et donc les chinois qui sont sans doute derrière ». 
Mais ce n’est pas encore décidé : le Service du contre-espionnage aime bien l’idée d’avoir un agent retourné sur place, mais pèse les risques de vraies fuites. Or, il y a un projet secret d’avion de combat du futur dans les ateliers à Aubenas.
Les drones, le projet le plus important pour les forces armées, sont logés ailleurs, même si Aubenas y participe. Un bon écran de fumée, en somme. 
« Quant à lui passer la consigne, mais tu as tout le personnel qu’il faut au ministère, mon vieux : un officier général, son adjoint. « Isidore », c’est l’armée, non ? Tu te débrouilles avec ! » 
Évidemment, pense pour lui le représentant du ministère de la défense : les corvées, c’est toujours pour le boulevard Saint-Germain. 
 
Charles Almont exulte dans son bureau de la banlieue de Washington ! 
Un rapide, « Charlotte » : s’il veut aller à Londres, c’est qu’il a retrouvé les fonds. Logique, Londres.
Les pistes de la maison s’évaporaient toutes au-dessus du Channel. Blocus instantané des autorités financières londoniennes. Comment lui va-t-il pouvoir passer au-dessus ?
Extraordinaire ce gars-là ! 
Quant à lui donner un coup de main sur place, bien sûr qu’avec les liens que le Service entretient avec le MI6 et le ministère, il n’y aura pas trop de problèmes.
Peut-être pas avec « un lasso et des pistolets à la ceinture », mais c’est l’occasion de contrôler le bonhomme dans ses excès : le coup de l’agent coréen qui passe par-dessus bord, c’est bien la preuve qu’il a un « côté sanguin » irrépressible.
À moins que ce soit un « faux-nez » ? Car ça ne cadre pas trop avec le personnage : un détail à suivre. 
Quant à le rencontrer après, eh bien non. Ce sera pendant l’opération. Il fera le déplacement et très vite pour préparer le terrain et être en mesure de réagir sur place. Si encore l’agent Lison avait pu lui dire où et quand… 
Nulle, cette fille-là ! 
Il s’appuiera donc sur son équipe, qui a localisé « Charlotte » dans le Haut-Var après son passage dans l’Ardèche : elle donnera le top départ ! 
Il a un peu de temps pour se préparer un petit séjour « aux oignons » dans la City. 
  
Le reste de la semaine se passe un peu dans une atmosphère curieuse, où chacun se regarde en chien de faïence, s’isole et ne pipe mot : à chacun sa place. 
Grâce aux renseignements pris ici et ailleurs, à la veille de la gendarmerie locale, on sait qu’il n’y a pas de Coréens dans le secteur. Mais quatre bonshommes, dont deux au fort accent anglais qui surveillent à tour de rôle les allers-et-venues sur la route qui mène au domaine où Paul s’est réfugié.
Pas très discrets.
Et identifiés comme des attachés « culturels » de l’Ambassade de la Place de la Concorde. 
Le jeudi, on annonce l’arrivée de la conseillère de la Cour des comptes présentée au Capitaine de corvette Gijou comme la « hackeuse » de service. 
Et Paul de s’enfermer avec elle dans le huis clos de la pièce du haut. Aux jumelles, ils bossent, avant qu’elle ne reparte. 
Son travail confirme à Paul que le trust visé est bien celui recherché. 
Lui-même, piloté depuis Londres par un vieux Lord britannique, membre des Lloyd’s depuis des générations, possède une ribambelle de comptes, au Luxembourg, en Suisse, en France, à Guernesey, aux Bahamas et en Angleterre. 
Des sommes importantes arrivent en rafale depuis le début de l’année 91, depuis les comptes qui sont identifiés à la fois dans les fichiers piratés par Miss Lidoire, mais également dans ceux qui ont été remis par Emily à Calvi.
Puis encore et bien plus dans le courant de l’année 92. 
 
Et le tout par les fameuses plateformes interbancaires dont les fichiers piratés permettent de faire les corrélations, toutes les corrélations, grâce aux dates des opérations. 
Consternant, avec le recul, que les fichiers « Clearstream » ait servis à tout autre chose ! 
Pas tout-à-fait 30 milliards de dollars… Quelques dizaines de millions se sont donc encore évaporées au passage !
Mais ça ressort de 1992 à 1994. Pour aller se placer dans trois catégories d’actifs. De la dette publique française et surtout bien plus allemandes d’une part et régulièrement renouvelée depuis à presque chaque émission/remboursement de papier OAT émis par le Trésor français et la Bundesbank. 
Des titres de sociétés françaises, actions, obligations, convertibles ou non en action, des fonds de créances, des sicav, des FCP, tous émis et gérés par des banques françaises, nationalisées à l’époque. 
Et enfin, des sociétés civiles, forestières, lagunaires et quelques immeubles gérés sous forme de SCPI de bureaux et de locaux commerciaux, ou en direct, par SCI interposées, pour des locaux d’habitation dans des grandes villes, ou des domaines agricoles. 
Gestion impeccable de « bon père de famille ». 
 
Les dividendes, intérêts, loyers, plus-values perçues sont intégralement réinvestis sur des supports similaires à échéance longue, et dans les semaines qui suivent leurs versements. 
Hors les commissions du gérant du trust et quelques autres intermédiaires. 
« Depuis 20 ans, ils ont ainsi touché plusieurs dizaines de millions d’euros. La valeur capitalisée totale, à date d’aujourd’hui est de 35 à 36 milliards d’euros. Tout dépend de la valorisation des immeubles à la revente » signale Joëlle. 
« Ça veut dire que jamais une personne physique, une fondation ou une institution quelconque n’a touché quoique ce soit de cette fortune depuis tout ce temps ? » 
Réponse indubitablement positive : jamais, hors quelques minoritaires, naturels semble-t-il, dans les SCI, SCPI et autres. 
Voilà bien un mystère que Paul compte éclaircir rapidement. Il saisit son téléphone, compose le numéro du siège londonien du gérant du trust et engage la conversation avec son meilleur anglais. 
« Je souhaiterai parler à Lord Thornner, please ! »
 
Milady Joan Thornner. Lord Arthur est décédé depuis plus de 5 ans. Elle n’est pas disponible actuellement. 
Devant l’insistance de Paul de Bréveuil, rendez-vous est fixé au lendemain matin, dans les bureaux de la Compagnie. 
Branle-bas le combat ! Joëlle est renvoyée à Marseille auprès de ses collègues habituels et de sa petite famille. « Dominiquette » est sollicitée pour passer la nouvelle en « haut-lieu » et annoncer son déplacement imminent à London City.
Rémarde et ses équipes arment l’hydravion pour un vol à City-Airport dans la soirée.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !



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