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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 2 septembre 2023

Opération Juliette-Siéra (16/33)

Seizième chapitre : Les morts de « Clearstream » 
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul, après une bonne nuit de sommeil, note au cours de sa prise de connaissance du dossier, le rôle d’Yves Bertrand, directeur central des Renseignements généraux de 1992 à 2004. 
Début 2006, il a été suspecté d’avoir fourni de faux listings dans l’affaire « Clearstream 2 », ce dont il se défend.
Le 16 janvier 2008, son domicile et son bureau sont perquisitionnés. Cependant, rien en relation avec cette affaire n’a été découvert par les juges d’Huy et Pons chargés de l’enquête. 
Quant à Imad Lahoud, le « professeur de mathématique », génie putatif de l’informatique, dans Le Point du 26 novembre 2008, affirme que : « La dernière fois que j’ai vu Bertrand, c’était dans son bureau, pour ajouter le nom de Krasosky sur les faux listings. C’est le seul nom que j’ai ajouté. C’était en présence d’une troisième personne, dont je préfère pour l’instant taire l’identité ».
M. Bertrand affirme lui qu’il n’a « jamais vu ni entendu M. Lahoud, ni dans (son) bureau ni ailleurs »…
Le 20 mai 2009, Yves Bertrand a décidé de se désister de la plainte pour diffamation qu’il avait déposée contre l’hebdomadaire Le Point et contre l’informaticien Imad Lahoud. 
 
Le Général de division Rondot, à la retraite depuis décembre 2005, lui, après avoir reçu un listing « Clearstream » des mains de Jean-Louis Gergorin, a enquêté sur ordre du ministère de la défense, tout en rendant compte à au Premier ministre d’alors. Selon Le Monde du 29 avril 2006, il a déclaré aux juges qu’il lui aurait confié le listing mentionnant le nom du futur Président dès la fin 2003 et lui aurait demandé d’enquêter sur lui et ses prétendus comptes occultes chez « Clearstream ». Selon le général Rondot, son rapport ferait état d’une liste de bénéficiaires de comptes chez « Clearstream » qui serait « bidon ».
Par ailleurs, des notes compromettantes pour le ministre accusé de recel ont été retrouvées sur le disque dur du général après avoir été effacées. Le général Rondot a confirmé l’existence de ces notes et affirmé qu’elles avaient été effacées à la demande du ministre. Stéphanie Queroy, qui est à la fois la nièce et l’assistante du général Rondot, a confirmé le 4 juillet 2007 devant les enquêteurs le contenu de ces notes qu’elle a tapées et qu’effectivement, ces notes avaient été effacées à la demande du ministre. 
De son côté, Pierre de Bousquet de Florian est directeur de la DST depuis septembre 2002 et il aurait reçu la demande du ministre de l’Intérieur d’alors, d’enquêter sur l’affaire « Clearstream 2 » le 5 juillet 2004. Le commissaire divisionnaire Jean-François Gayraud est chargé de superviser une cellule d’enquête aujourd’hui dispersée. Le ministre lui aurait dissimulé à lui aussi l’existence des investigations du général Rondot et des doutes de ce dernier.
Devenu premier ministre et remplacé par le futur président au ministère de l’Intérieur, ce dernier lui reprocherait seulement d’avoir enquêté sur ses prétendus comptes occultes et d’avoir conclu à une manipulation sans jamais l’en informer. 
Selon le directeur de la DST, il s’agissait d’un simple « recueil de renseignements ». Pierre de Bousquet a appris à l’automne 2004 par Philippe Rondot que ce dernier avait entrepris des vérifications sur des hauts fonctionnaires de la défense cités dans les listings « Clearstream », mais il ignorait tout le reste. 
Dans ses notes saisies par les juges, M. Rondot avait écrit, à la date du 27 juillet 2004, avoir lui-même suggéré de « travailler avec P. de Bousquet ». Il ajoutait : « Pour D de P, qui est d’accord, il manque d’imagination ». La proposition n’aurait donc été suivie d’effet qu’avec plusieurs mois de retard, et très partiellement. À la DST, on assure n’avoir mesuré l’ampleur des investigations du général qu’à la lecture de la presse en avril-mai 2006. 
Le 10 juillet 2004, la DST obtient pourtant le document publié par le Point. Très vite, la falsification apparaît. Peu après, M. de Bousquet prévient le directeur du cabinet du ministre de l’intérieur, de la présence du nom du ministre dans le listing. 
Quant au juge Renaud Van Ruymbeke, il s’est laissé entraîner dès avril 2004 par Jean-Louis Gergorin dans un arrangement non prévu par le code de procédure pénale : un rendez-vous secret non-acté avec le vice-président d’EADS, Jean-Louis Gergorin, chez son avocat Thibault de Montbrial. Le « corbeau » est donc connu depuis toujours du magistrat qui a voulu protéger la vie de son témoin dans un dossier qui a connu une épidémie de morts subites relatives à l’Affaire des frégates de Taiwan. 
Le garde des Sceaux Pascal Clément avait demandé une enquête administrative. Plus tard, Renaud Van Ruymbeke postulait pour une fonction de président de chambre à la Cour d’appel de Paris. Le CSM, présidé par l’ancien Président impliqué dans l’affaire, a suspendu sa décision.
  
Il faut également signaler que France Info met en ligne le 16 mai 2006 sur son site une partie de la note dactylographiée intitulée « Opération Reflux » du général Philippe Rondot écrite le 17 mars 2004 et détruite en juillet 2004. Dans l’article de France Info, on voit sur la reproduction de la note qu’il y a un tampon daté du 17 mars 2004 et le journaliste de France Info précise que cette note est signée. Le journaliste suppose qu’en mai 2006 cette note devait être destinée à la ministre de la défense. À l’exception du journaliste de France Info et celui du journal « Le Monde », aucun protagoniste ne parlera de cette note avant que le fichier informatique qui a servi à son élaboration ne soit reconstituée en juin 2007 après l’analyse de l’ordinateur du général Philippe Rondot. 
Ainsi, à partir de juillet 2007, la justice découvre les 4 notes « Opération Reflux ». 
Dès lors, Rondot parlera aussi pour la première fois de ces 4 notes tapées à l’époque par sa secrétaire Stéphanie Queroy. 
À droite, à la place de l’adresse du destinataire, apparaît les mentions : « Opération Réservée PR - Exemplaire unique ». Une tradition des opérations spéciales… 
C’est une note interne avec une mention diffusion interdite. Selon le général Philippe Rondot, ces notes étaient des notes personnelles et n’avaient aucun destinataire. Pourtant sa note « Opération Reflux » a bien été communiquée par quelqu’un à France Info le 16 mai 2006 et plusieurs éléments laissent penser (le tampon, sa signature, son en-tête, l’intitulé du destinataire, la mention diffusion interdite reprise dans d’autres notes officielles, la mention du carnet Rondot le 19 juillet 2004 liant la destruction des 4 notes rapporte le propos du ministre : « Si nous apparaissons, le PR et moi, nous sautons ' --> 'notes et disquette détruites' »).
Prémonitoire ou seulement fort probable ? 
 
Début mai 2006, Le Monde apparaît comme le détonateur de cette affaire d’État en publiant la déposition du général Philippe Rondot auprès des magistrats Henri Pons et Jean-Marie d’Huy. 
La déposition au format « pdf » sera massivement diffusée sur les sites Web, les forums et les courriels d’Internet. Le 11 mai 2006, il publie des extraits des notes privées du général Rondot saisies à ses domiciles montrant à nouveau son accès au dossier d’instruction. Ce même jour, suite à la demande du général Rondot, le Garde des Sceaux demande au parquet de Paris d’ouvrir une information judiciaire pour « violation du secret de l’instruction ».
Quant à l’hebdomadaire « Le Point », dirigé par Franz-Olivier Giesbert, quand il rend l’affaire publique en juillet 2004 en faisant de l’affaire son titre de couverture, il parle de ministres et d’anciens ministres sans citer de nom. « Le Point a eu accès à des lettres anonymes envoyées au juge Renaud Van Ruymbeke dénonçant un système de blanchiment d’argent par « la banque des banques », Clearstream. Parmi les personnes « dénoncées », notamment de nombreuses personnalités politiques. » 
Le 24 septembre 2004, « Libération » indiquait, par la prose de Karl Laske, faire part de ses doutes dans l’article « Les comptes rêvés des frégates de Taiwan » : « La justice retiendra peut-être que, sans être vraie, c’est sûrement l’une des plus belles histoires qu’on lui ait racontées ». 
Mais c’est l’hebdomadaire « Le Canard enchaîné », qui le 26 mars 2008, publie une note d’Yves Bertrand (ancien patron des RG) indiquant qu’il aurait eu une réunion avec le Président en exercice et son secrétaire général à l’automne 2004, le 28 février 2005. Dans cette note, Bertrand indique que le ministre « m’avait en termes très vifs, reproché d’avoir été l’un des investigateurs, avec Philippe Massoni, de l’affaire Clearstream ». 
Rappelons que Massoni, après avoir été directeur des RG puis devenu Préfet de Police de Paris est alors le patron de la sécurité à l’Élysée.
Le ministre « avait élargi ses accusations à certains membres de l’entourage du Président de la république, qu’il soupçonne de complot contre lui ». Interrogé par « Le Canard enchaîné » avant la publication de l’article, le secrétaire général avait non seulement confirmé les propos, mais aussi ajouté « Je n’ai pas changé d’avis. ». 
Le procès s’ouvrira quelques jours plus tard, quand Paul finit de digérer ses informations sans vraiment voir le lien avec ce qui l’occupe pour le compte du ministre de la Défense, le 21 septembre 2009[1]. 
 
Ce n’est pas tout. On oublie assez vite que l’affaire « Clearstream 2 » n’est qu’un avatar de « Clearstream 1 » qui est directement lié à l’affaire des « Frégates de Taïwan ».
                                                
Clearstream est d’ailleurs née de la fusion de « Cedel International » avec « Deutsche Börse Clearing ». 
Paul note qu’en 2004, la France tentait de négocier le rachat des frégates vendues en août 1991 à Taïwan. Une délégation taïwanaise était ainsi présente au salon du Bourget, ouverte à tout type d’accord. 
L’armée française n’a pas besoin de ces frégates et le budget de la France ne peut rembourser 2,5 milliards plus les intérêts. L’idée serait de trouver un pays tiers qui rachèterait les frégates maudites.
Le Qatar a été un temps évoqué.
De même, les 60 mirages 2000 fournis à Taïwan en 1992 pourraient avoir échoué à Singapour.
 
Et puis il y a eu des morts ! 
Trois protagonistes se seraient suicidés par défenestration ou seraient tombés par accident, et l’un a subi une mort violente.
Yin Chin-Feun (ou Yin Chen-Feng). Le capitaine de la marine de guerre taïwanaise gérait la direction des achats de la marine taïwanaise. En septembre 1993, il est envoyé en mission à Lorient, en France, où sont construites les frégates Lafayette. En décembre 1993, il est retrouvé noyé dans la baie de Taipeh, portant de violents coups à la nuque. Sa veuve Lee Mei-Kuei a été auditionnée le 14 mai 2002 par Renaud Van Ruymbeke, introduite dans son cabinet par Maître Thibault de Montbrial, l’avocat du vice-président d’EADS Jean-Louis Gergorin.
Jacques Morisson. Capitaine de vaisseau de la marine française, il était négociateur du volet technique de la vente des frégates à Taïwan. En mai 2001, il s’écrase en bas de son immeuble à Neuilly, dans la banlieue de Paris. Habitant au deuxième étage, il serait monté au cinquième par l’escalier de service, aurait ouvert une fenêtre pour se jeter dans le vide. La justice française a conclu au suicide. 
Thierry Imbot, le fils du général Imbot, ancien de la DGSE reconverti dans les affaires, a participé à la vente des frégates. Il fut retrouvé défenestré en bas de son immeuble. La justice française a conclu que M. Imbot réparait un volet de son appartement à 23 h 30 et aurait chuté. 
Son père a contesté cette version lors de son audition par le Juge Van Ruymbeke. 
James Kuo, « Loan Officer » sous les ordres de Joël Bucher[2] de la Société générale de Taïwan : il suivait le compte de « China Shipbuilding » mais pas le montage élaboré par la Direction SG/Sofrantem dans « l’opération Bravo ». 
Défenestration en novembre 1992 pour une raison probablement indépendante à ce montage mis au point par J. Bucher & Steve Ho de « Europasia », mais en secret.
Plus des morts « naturelles »… 
Jean-Claude Albessard. Aucun doute, cet ancien directeur de Thomson pour l’Asie, représentant de la société Thomson CSF à Taïwan, est mort d’un cancer au Japon en mars 2001.
Il ne sera pas le seul…
Yves de Galzin, ex-représentant des missiles Matra à Taïwan. Victime d’un accident thérapeutique en 2001… Comme son grand patron Jean-Luc Lagardère, plus tard. 
Le chef d’escadron Michel Rouaret également. Cet ancien commandant de la brigade financière de la Gendarmerie à Paris avait découvert le schéma des rétro-commissions chez M. Lambert, ex-financier de Thomson. Son dossier est ignoré par les juges dont bien curieusement E. Joly. Décédé d’une crise cardiaque quelques mois après son départ à la retraite dans le cabinet d’un médecin…
Pierre Aigrain. Le véritable responsable du choix des frégates par Taïwan qui le respectait en tant que conseiller militaire pour Thomson et membre du gouvernement français.
Il est décédé sans avoir jamais parlé aux juges pourtant au courant de son action décisive !
Il faut aussi compter avec Thierry Jean-Pierre, ex-juge, avocat. Mort lui aussi des suites d’un cancer à la veille de ses 50 ans et peu après la parution de son livre sur les frégates de Taïwan. « Taiwan connection » rédigé avec, en partie, les documents de son client Joël Bucher.
  
Et que l’affaire dévoilée au grand public est née en février 2001 et janvier 2002 par la publication de « Révélation$ » et de « La Boîte noire », coécrits (uniquement dans le cas du premier ouvrage) par Denis Robert, journaliste, et Ernest Backes, ancien numéro trois de « Cedel International », licencié en 1983, affirmant qu’il existait un système de comptes non-publiés, qui aurait été mis en place dans les années 1970, et généralisé après son départ. Ce système de comptes, en se servant du système (légal) de compensation interbancaire permet l’effacement des traces des transactions, et pourrait ou aurait pu faire de « Clearstream » une plateforme mondiale de l’évasion fiscale et du blanchiment d’argent. 
Complètement stupide, puisque la conseillère de la Cour des Comptes de PACA a bien réussi à retrouver toutes les écritures, après coup, constate Paul. 
D’ailleurs, d’après les défenseurs de « Clearstream, » aucune preuve de ces allégations n’a été apportée. « Clearstream » n’a pas été créée pour le blanchiment d’argent (il existe quantité d’autres façons de faire parfaitement légales) mais pour faciliter le règlement livraison des euro-obligations.
Aucune enquête judiciaire n’a établi que « Cedel International » – devenu « Clearstream » –, ait mis en place un système de transactions occultes et des comptes secrets utilisés par des banques délictueuses ou des personnes privées.
  
Pourtant, des entreprises disposent de comptes chez « Clearstream », et ces comptes ont servi à faire des transferts de fonds illégaux. Les clients de « Cedel International » puis « Clearstream » peuvent ainsi demander à ce que leurs comptes soient publiés ou non. 
Selon « Clearstream », les comptes dits « non-publiés » sont audités et soumis aux mêmes contrôles que les comptes dits « publiés ». Or, au moins une transaction illégale a été démontrée, c’est celle de la « BCCI » après sa fermeture judiciaire.
« Clearstream » détiendrait aussi des comptes de sociétés non financières et de particuliers. De nombreux groupes industriels internationaux sont aussi des groupes financiers, incluant une institution bancaire. Selon « Clearstream », ses clients sont des banques privées ou publiques ainsi que des Banques Centrales ou des institutions financières mais aussi quatre entreprises.
Or, selon Régis Hempel, un ancien informaticien de « Cedel-Clearstream » licencié en 1992, des données auraient été effacées avant les investigations de la justice luxembourgeoise. 
Ernest Backes affirme aussi dans « Révélation$ » qu’il était en charge du transfert de 7 millions de dollars de la Chase Manhattan Bank à la Citibank, le 16 janvier 1980, qui a permis de payer la libération des otages américains détenus dans l’ambassade de Téhéran. Il a donné une copie des fichiers à l’Assemblée Nationale, éclairant ainsi d’une façon particulière ce que les Américains appellent la « Surprise d’octobre ».
En mars 2001, Denis Robert et Ernest Backes ont présenté leurs travaux à l’intergroupe « Capital Tax, Fiscal Systems and Globalization » du Parlement européen ainsi qu’à l’Assemblée Nationale (mission parlementaire de « Vingt-cent-Payons » et « Art-no-Monte-bourgade », députés socialistes, adeptes d’une VIème République… irréprochable et sur une idée initiée par le Président « Tierimirent »). 
Un hasard de plus, se demande Paul ? 
 
Dans les suites de cette enquête, Denis Robert diffusera trois listings en sa possession : celui de 1995 (4.500 comptes), celui d’avril 2000 (16.322 comptes) et celui d’octobre 2001 (33.400 comptes) (Source : « Paris Match » du 4 mai 2006).
Paul de Bréveuil en a un entre les mains, soi-disant le seul authentique d’après Emily, remis le soir du 15 août 2009 à Calvi, qui compte plus de 100.000 entrées.
Mais il est mondial avec une forte proportion de comptes européens et d’après ce dont il a pu se rendre compte, assez peu de particuliers, quelques entreprises industrielles ou commerciales de renom, tout le reste renvoyant à des institutions financières, brokers, traders, banques, et compagnies d’assurance. 
C’est le listing de 33.400 comptes, volé par un ancien auditeur de chez Arthur Andersen, Florian Bourges, et proposé à la vente par ce dernier à Denis Robert (cf. « La Boite Noire ») qui aurait été truqué et aurait servi de base à la tentative d’intoxication des services de renseignement français et du juge Van Ruymbeke dans l’affaire « Clearstream 2 » pour se résumer à seulement 895 noms. 
 
Parmi les grandes compagnies ayant eu des comptes non publiés, Ernest Backes cite le Shell Petroleum Group, Unilever, Siemens. Parmi les banques, Backes cite la Banque internationale du Luxembourg (309 comptes non publiés), Citibank (271), la Barclays (200), le LCL (23) et la banque japonaise Nomura (12). 
D’où l’idée que le Président Rackchi ait pu en avoir un… 
Des dizaines d’autres banques sont également citées, dont toutes les grandes banques françaises.
 
C’est ainsi que le 19 mai 2006, Jean-Louis Gergorin dévoilait le résultat de son enquête personnelle : « J’ai téléchargé le manuel utilisateur de « Clearstream », qui n’est plus disponible sur Internet. Les banques ne sont qu’une clé d’entrée pour ouvrir un compte chez « Clearstream » : de jure, c’est un sous-compte bancaire ; de facto, c’est un compte individuel. Avec quelques millions d’euros, vous pouvez demander l’ouverture d’un compte. Il y a des codes d’accès pour que le client dispose d’un accès direct à « Clearstream » sans passer par sa banque. Mais celle-ci ne donne pas à « Clearstream » le numéro de ce compte client, seulement le code de transfert. Puis le reporting du transfert de fonds est envoyé à la banque, pas à « Clearstream ». L’ensemble des transactions est alors consolidé au niveau du compte général de la banque. Il n’y a plus de trace de mouvements ponctuels. » 
C’est un peu ce que Miss Joëlle Lidoire a expliqué à Paul en début de mois d’août avant de partir en croisière ! 
Mais elle a été nettement plus précise. 
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
[1] À son arrivée au tribunal, Dominique de Pindevil déclare que sa présence sur le banc des accusés n’est due qu’à « l’acharnement d'un homme, Krasosky, qui est aussi président de la République française », et qu’il en sortira « libre et blanchi au nom du peuple français ». Le 29 septembre 2009, le même, interrogé par le procureur Jean-Claude Marin, déclare n’avoir « jamais eu connaissance de ces listings, et ne les [avoir] jamais eus entre les mains ». Gilbert Flam, ancien membre de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), lui aussi prévenu lors de ce procès, réfute le même jour ce démenti en affirmant qu’il a choisi de ne pas dénoncer la falsification des listings alors qu’il en avait connaissance. 
Le verdict sera rendu le 28 janvier 2010 par le tribunal correctionnel de Paris : Jean-Louis Gergorin est reconnu coupable de dénonciation calomnieuse, usage de faux, recel d’abus de confiance et vol. Il est condamné à 3 ans de prison dont 15 mois de prison ferme et 40.000 euros d’amende. Il fait appel de la décision. Imad Lahoud est reconnu coupable de complicité de dénonciation calomnieuse, de faux, d’usage de faux et de recel d’abus de confiance. Il est condamné à 3 ans de prison dont 18 mois de prison ferme et 40.000 euros d’amende. Il fait appel de la décision qui confirmera.
Florian Bourges est reconnu coupable d’abus de confiance. Il est condamné à 4 mois de prison avec sursis. 
L’ancien premier ministre est relaxé. Denis Robert est relaxé. 
Le 29 janvier 2010, le Procureur de Paris annoncera que le parquet fait appel de la relaxe de l’ancien premier ministre et des condamnations de Jean-Louis Gergorin et d’Imad Lahoud, estimées trop clémentes. 
En revanche, la relaxe de Denis Robert et la condamnation de Florian Bourges ne font pas l’objet d’appel, les réquisitions du parquet ayant été suivies dans ces deux cas.
[2] Lui-même décédé quelques années plus tard au Qatar dans des circonstances restées mystérieuses, non sans avoir témoigné au préalable devant la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur la corruption financière présidée par « Art-No-Monte-Bourgade » et « Vingt-Cent-Payons », deux tenants de la VIème République et futurs ministres et candidats malheureux aux primaires de 2017…



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