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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 10 septembre 2023

Opération Juliette-Siéra (24/33)

Vingt-quatrième chapitre : Confirmations…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Effarant ! 
Et pourquoi l’ancien Président décédé aurait pris le risque d’un pareil détournement personnel ? 
C’est aberrant. Pas un homme de gauche, ce n’est pas possible s’insurge Paul dans son for intérieur. 
Les deux hommes qui lui font face lui laissent le temps d’encaisser le « choc ». Et reprennent. 
« Nous ce qu’on veut, c’est que notre client soit blanchi et plus inquiété par quiconque. Par ailleurs, il a engagé des frais pour faire valoir ses droits et exploiter son invention.
Il est bien conscient que les 24 milliards de dollars qui lui ont été volés ne correspondent pas aux services qui ont été rendus au peuple koweïti.
Mais 10 % de droits d’auteur doivent lui revenir ! » 
Et tiens donc ! 
Une prime d’aviseur d’un côté, des droits d’auteur d’un autre ! 
« Désolé Messieurs, je ne peux que transmettre vos doléances. Ce n’est pas moi qui dispose de cet argent. Et je ne l’ai même pas encore récupéré » fait-il pour toute réponse. 
Et puis, cet entretien relève peut-être dans la grande esbroufe, après tout : comment un Président de la République, normalement au-dessus des contingences bassement matérielles peut-il mettre la main dans la caisse pour y puiser ce dont il a envie et d’un pareil montant ? 
« Oh là c’est très simple ! Il a suffi d’un ministre de l’industrie au fait des brevets déposés, et de quelques coups de téléphone pour « capter » les droits sur ces brevets, au moins quant au contenu. Avec une photocopieuse, le tour est joué.
Il suffit alors de mettre en jeu quelques intermédiaires qui n’ont rien à vous refuser, genre « Sir-Veine » capables de tout pour faire modifier, à lui en faire faire un « 180° », une politique d’embargo sur les ventes d’armes par un ministre bienveillant. » 
Juste réactiver des réseaux préexistants, en effet. 
 
Et Paul a en tête les réseaux « A », « B » et « C » de l’affaire des frégates. Il a encore en mémoire les détails des « avatars » autour de « Clearstream », de l’argent qui se balade par centaines de millions de dollars. 
Il y a les 7 milliards (7,89 pour être précis) des indemnités de guerre jamais reçues ni du Koweït, ni de l’ONU pour « défraiement des troupes engagées ». 
Tout ça signale bien un « réseau de blanchiment » fonctionnant au quart de tour : ce qui a marché pour 7 milliards, peut fonctionner pour plus du triple, bien évidemment. 
S’il n’y avait pas eu en plus les morts « suicidaires » autour du Président de la République d’alors, avec classement « en première classe », du fait du manque de trace sous la dent, tout cela pourrait n’être que fantasmagories, pures spéculations romanesques, délires d’esprits complètement parano. 
Mais voilà, il y a Grossouvre, l’ami de trente ans, écœuré de l’affairisme ambiant dans l’entourage de l’Élysée.
Il y a Bérégovoy et le prêt de R-P. Latpel et Tramoulsi, à ce dernier qui lui a empêché d’aller au bout de son discours de politique générale devant l’AN contre la corruption, comme pour lui couper les ailes, les lui brûler pour avoir été trop proche du soleil comme Icare, Latpel qui est aussi un « ami personnel et de toujours » du fameux Président. 
Et l’ex-expert-comptable, de narrer son aventure : on s’est servi de son identité pour ouvrir des comptes, 6 au total, où ont transité sans qu’il le sache, presque 8,5 milliards de dollars, et les fermer tout de suite après. 
Il explique à Paul qu’il se bat de son côté pour faire ouvrir une enquête et être réhabilité après avoir été radié de l’ordre et empêché d’exercer son métier faute d’avoir payé une cotisation de 1.200 euros ! « Moi, le milliardaire putatif ! Vous vous rendez compte ! » 
Il détaille ses emmerdements avec le fisc venu en rajouter une couche pour des prunes, les classements verticaux de ses plaintes successives par Procureur de Paris interposé, « celui qui a même reçu la légion d’honneur pour services rendus à la patrie » ! 
Gros sur la patate, le bonhomme en costard gris… 
Paul est sonné quand il prend congé de ces deux-là. 
 
On est en plein délire : maintenant, il faut retrouver, dans l’immense masse d’informations volées par Miss Lidoire, et l’autre base de données fournie par les patrons de Lison, les traces de ces sommes pour confirmation. 
Soit d’avoir perdu son temps, soit la preuve que tout cet argent existe bien. 
Mais alors vient et taraude la deuxième question, si la réponse est positive : Pourquoi ? 
Dans quel dessein ? 
Paul rentre tout tourneboulé par cet entretien matinal. Joëlle est toute bronzée et souriante. La secrétaire de Paul encore plus rouge que d’habitude, la faute au soleil dans les deux cas. Les traits reposés des gens qui rentrent de vacances avec de belles images encore plein les yeux. 
Une tonne de paperasse sur la table de travail de Paul de Bréveuil : la saison a recommencé pour la MAPEA et on n’a toujours pas le premier rond pour poursuivre les travaux de recherche sur l’avion en céramique !
Un été pour rien à planer en tous sens à éviter d’éventuels tueurs… 
« Joëlle, J’aimerai qu’à l’avenir, quand vous bossez pour moi, vous me disiez ce que vous faites. Je viens de me prendre le plus mauvais week-end de ma vie entre les gencives à cause de vous ! » 
De moi ? 
Joëlle note le vouvoiement soudain… 
Et Paul de lui raconter que ses petits bidouillages, d’inventions d’IP fantôme, d’ID de « password » et autres billevesées, c’est très bien, mais pas quand on vole un IP d’un bureau de la police de Shanghai ! 
« J’ai failli être tué avec ce genre de conneries ! Vous ne vous rendez-pas compte !… » 
À son tour d’être ébranlée sévère… Un vrai savon ! 
Elle ne sait plus quoi inventer pour s’esquiver avant même d’essayer de comprendre comment elle avait pu faire une erreur pareille.
« Mes IP sont d’abord vérifiés avant d’être utilisés ! » 
Eh bien ses vérifications datent : les choses ont pu être modifiées entre-temps. Les puces qui sont mises en route peuvent s’attribuer ces IP fantômes à n’importe quel moment. 
Il faut qu’elle vérifie avant de les emprunter. 
Bref, elle se fait engueuler un long moment, Paul rouge de colère de la peur rétroactive pour cause d’ânerie de débutant. 
Qu’elle ne voie qu’une seule solution pour se dédouaner, d’autant que ses vacances avec son mari et néanmoins père de ses enfants n’a pas été à la hauteur de ses espérances.
Elle s’ouvre alors littéralement et avec conviction, à Paul qui ne met pas longtemps à réagir.
Quasi-entièrement nue et à genoux devant Paul, elle y met de la sensualité : Paul se pose la question de savoir pour quelle raison impérieuse les femmes qui font une fellation rajoute un « tour de poignet » quand elles accompagnent leurs mouvements avec une main ?
Ça n’apporte strictement rien. Autant passer « à l’essentiel » au plus tôt pour rassasier les deux partenaires !
 
« Bien, il faut rester sérieux et professionnel. Nous n’en avons pas terminé. Il me faut tout ce qu’il est possible de savoir sur un trust anglais. À Londres. De sa création que je suppose être des années 91/92 à nos jours. Est-ce possible pour la fin de la semaine ? »
Pas folle la guêpe ! « C’est ce qu’on cherchait depuis le début ? » 
Oui, et on l’a déjà dans les fichiers : « SJ trust ! Solutré-Jarnac trust… Mais il me faut le reste, tous les mouvements. »
« Solutré-Jarnac ? Ça me fait penser à quelqu’un, ça. Pas vous ? » 
Que surtout elle ne pense pas. Jamais ! 
Secret défense. « On ne touche pas comme ça à n’importe qui sans réfléchir, avant, à une voie de sortie. Mais pour sortir, il faut savoir de quoi ce truc-là est fait ! » 
Et d’expliquer que c’est peut-être une mauvaise piste.
Alors pas d’emballement. 
 
Joëlle se met au travail dans la salle de réunion au moment où le téléphone sonne. 
Emily. « Je peux te voir en urgence ? »
De quoi il s’agit ? « Encore un attentat imminent ? » 
Non ! On lui a juste fait savoir qu’il a un agent-double depuis récemment dans son entourage. 
« On te propose de l’exfiltrer rapidement en Allemagne sur une base de l’Otan. » 
Et puis quoi encore ? Elle arrive par la route à la « piscine », l’agent-double, ou ailleurs et sous bonne garde. 
« Désolé. Ça m’a un peu retardé, mais j’ai balancé son cadavre en Méditerranée hier soir. Je ne savais pas que vous en aviez besoin. Faut être plus rapide que ça, les amis, sur ces coups-là ! » 
Toujours un répit de gagné avant qu’ils ne découvrent, à Washington, que c’est un bobard… 
Joëlle n’en croit pas ses oreilles et en écarquille les yeux grands comme des soucoupes volantes ! 
Sur le coup, Emily ne sait pas quoi répondre non plus. Elle ne voit pas « l’amour de sa vie » en tueur à gage acharné contre quiconque : ça ne cadre pas avec ce qu’elle sait de lui. 
« Mais t’en fais pas, tu diras à tes chefs que l’agent-double a confirmé l’histoire des pirateries de mon « hacker » personnel, qui vient de se prendre un savon monumental. » 
Là, elle est complètement déboussolée. « Tu ne te souviens déjà plus de notre RDV dans la baie de Calvi ? Et des messages que tu m’as fait porter en urgence le soir du 15 août dernier ? » 
Non, elle ne se souvient plus : un parfait agent de liaison, complètement cruche en plus… 
« Puisque je t’ai au téléphone, dis donc à tes employeurs que je suis sur une piste. Mais qu’il faut qu’ils m’introduisent à London-city avec peut-être l’appui des autorités locales. Il se peut que j’aille y faire un tour avec un lasso et des pistolets à la ceinture, un de ces quatre. Autant ne pas être tout seul : plus on est de fous, plus on rigole ! »
Là, complètement larguée, la fille. 
Mais ce sera peut-être l’occasion de rencontrer ses « guides naturels » à eux deux aussi. 
D’ailleurs, Paul insiste : « Tu leur dis, hein ! Et ça me fait penser que j’ai rencontré un type très bien, y’a pas longtemps, assez loin d’ici et lui de ses bases. J’aimerais bien le rencontrer à nouveau, mais pas forcément pour le rodéo londonien. Plutôt après. Tu peux le lui dire aussi ? »
Quelques onomatopées embarrassées plus tard, elle réitère son invitation à déjeuner ensemble pour bien redire le message qu’elle a à transmettre. 
« Écoute, j’ai plein de boulot à rendre. Je n’ai pas trop le temps de deviser avec toi. Et je te réaffirme que ton agent-double est à la flotte en train de se faire bouffer par les petits poissons : une glissade de mon hydravion. Il a oublié d’attacher sa ceinture et n’a pas maîtrisé les phénomènes d’appel d’air en haute altitude, c’est tout, mais c’est comme ça. Ok ? »
Faut vraiment passer à autre chose…
Il raccroche donc brutalement. 
 
Avant la fin de la matinée, c’est Isabelle Nivelle, la pédégère d’Aubenas qui appelle un peu catastrophée : il y a grève générale à l’usine !
L’attentat de la mi-août a laissé des traces sur les peintures, mais également dans les mémoires des cerveaux échaudés du personnel. 
Ils veulent savoir si le personnel de l’usine et des bureaux est en danger. 
« Tu leur racontes que non. Mais pour les calmer, tu leur dis que j’arrive ce soir sur le coup des 18 heures et qu’on fait une réunion pour explication. Les délégués, les représentants syndicaux, les membres du comité d’entreprise et les chefs de service. »
Tout le monde alors ? 
« Si tu veux. Une AG si ça leur chante. Mais qu’entre-temps, on remette l’outil de travail au propre pour demain matin. »
 
Un peu plus tard dans l’après-midi, c’est autour de la « Dominiquette » de se faire introduire par la secrétaire de Paul dans son bureau. 
Elle vient au rapport. Miho est à Satory au secret. « Faut faire gaffe à celle-là : les bleusailles des services secrets américains veulent lui remettre le grappin dessus. » 
Comme elle n’a pas l’air de comprendre tout l’enjeu, Paul précise. « S’ils ne l’ont pas, ils vont la descendre ! » 
Un agent d’une puissance étrangère de plus ou de moins… 
« Pour le moment, je leur ai fait croire qu’elle était morte. Mais ça ne va pas prendre éternellement, surtout si elle ressort. Bref, on a peut-être une monnaie d’échange : il faut en avertir « le grand patron », depuis que je ne cause plus au mien ! » 
Mais ça veut aussi dire que Paul bosse pour une puissance étrangère ?
Ça vaut bien un rapport, ça ! 
« Ce n’est pas ça. Ça veut surtout dire que les Ricains sont sur le coup et qu’ils me tuyautent, et probablement pas que moi, depuis le début. Je t’en ai parlé le mois dernier… mon « ex ». Elle fait trop agent de liaison de la CIA depuis le début pour ne pas me rendre compte que je suis piloté depuis Langley.
C’est un fait, c’est comme ça. Alors autant que ça serve. » 
Et c’est quoi, cette mission du ministère en relation avec l’allié américain ? 
Toujours aussi curieuse, la « Dominiquette » !
Elle n’en saura pas plus. Paul l’avertit seulement qu’il va devoir faire face à ses devoirs et charges envers la MAPEA qu’il dirige. 
« Ce qui veut dire que mes déplacements vont redevenir prévisibles. Je me suis pris trois attentats, y compris sous les fenêtres de la DCRI alors qu’en principe personne ne savait où je me promenais, alors là, ça va vraiment devenir drôlement plus difficile d’assurer ma protection pour le service ! »
Et comme l’avant-dernière fois, c’était au missile, il va peut-être falloir mobiliser un char Leclerc avec des chenillettes anti-aériennes sur les autoroutes… 
La perspective n’amuse manifestement pas le Capitaine de corvette Gijou.
Qu’elle en choit réellement de la mâchoire. 
« De toute façon, j’y vais ce soir, avec l’hydravion. J’ai des places pour des gars en tenue de combat équipés de l’artillerie d’usage… Départ 16 heures de Pontoise. Ah, et puis, il va falloir assurer jusqu’au Royaume-Uni. Il se peut que j’aille y faire un tour… »
Là, c’est trop pour elle… Elle tourne le talon comme dans un demi-tour réglementaire et file, l’air furieux. 
Une vraie tornade ce type pense-t-elle pour elle-même ! 
 
Et Paul épluche le dossier remis le matin par maître Lardco et Bassano. 
L’ex-expert-comptable niçois est en fait le héros malheureux d’une histoire très complexe liée à la Guerre du Golfe. Il s’est d’abord rendu compte qu’on s’était servi de son identité et de ses papiers pour transférer, via une banque hollandaise, des fonds provenant du Koweït. 
Et puis les billets qu’il collecte au fil du temps sont très complets. 
Paul en vérifie les détails dans les nombreuses bases de données fournies par Lidoire et Emily. 
On y retrouve, datant tous de la même période, des mouvements de fonds « entrants » suivants : 
Étienne T… : Banca dei Gottardo (États-Unis), compte n° 191.974 : 5.263.000.000 US $ ; 
François C… : UBS (Genève), compte n° 248.466.71 : 710.000.000 US $ ;
VOLKSBANK (Fribourg), compte n° 240.075.7739 : 1.280.500.000 US $ ; 
Bank   America International (New-York), compte n°393.72139 : 1.750.000.000 US $ ; 
Serge R… : BNP (Luxembourg), compte n° 63.114.887 : 1.320.000.000 US $ ;
BNP (Luxembourg), compte n° 52.195.582 : 50.000.000 US $ ;
BNP (Luxembourg), compte n° 165.964 : 3.363.600 US $;
UBS (Genève), compte n° 564.911.DF : 380.000.000 US $ ;
UBS (Genève), compte n° 20.087 S : 410.000.000 US $ ; 
Bankgesellschaft (Buelach), compte n° 80.5696.7 : 300.000.000 US $ ; 
Fouad H… : Lloyds Bank (Genève), compte n° 952.655 : 563.200.000 US $ ;
Kredietbank (Genève), compte n° 195.583 : 109.000.000 US $ ; 
UBS (Genève), compte n° 22.633 M : 690.000.000 US $ ; 
Citibank (Londres), compte n° 400.515.018 : 130.500.000 US $ ; 
Victor G… : ABN AMRO Bank (Rotterdam), compte n° 18.157 : 29.500.000 US $ ;
SBS (Genève), compte     n° 15.018/C.3.112.957 : 650.000.000 US $ ;
SBS (Genève), compte n° 16.287/C.3.112.957 : 715.000.000 US $ ; 
SBS (Genève), compte n° 15.018/C.3.112.957 : 9.000.000 US $ ;
DANER HENTSEH & Cie (Genève), compte n°10.465 : 13.000.000 US $ ;
ABN AMRO (Basel), compte n° 1.068.635 : 1.420.000.000 US $ ;
BMB (Genève), compte n° 7915 : 2.485.000.000 US $ ;
Royal Trust (Toronto), compte n° 436.543 : 1.811.000.000 US $ ; 
First Interstate Bank (New York), compte n°477.925 : 1.200.000.000 US $ ;
First Home Bank (Grand Cayman), compte n° 392.857 : 1.122.000.000 US $ ;
Et enfin UBS (Genève), compte n° 231.215 : 381.987.200 US $.
Pour un total hallucinant de vingt-deux milliards sept-cent-quatre-vingt-seize millions et cinquante mille huit cents dollars US[1]... 
 
Et Bassano de préciser dans une note jointe au dossier que, malgré les pressions et les menaces, il a été le seul à refuser de signer ses lettres d’instruction bancaire préparées par les notaires car il avait compris, de par son expérience d’auditeur de banques notamment à Monaco, la manipulation et le piège pour déposséder totalement les Ayant-Droits Économiques Réels (les clients « effectifs ») de la possibilité de regard, par rapport aux sommes versées sur chacun desdits comptes.
Ce que n’ont pas compris à temps les autres ADER, qui furent malheureusement à l’époque, tous manipulés par leurs avocats respectifs. 
Une note plus loin est cité le montant total des comptes légalisés par les notaires et qui s’élève à : 23.005.341.300 US $. Il manque donc 209.290.500 dollars ! Le prix des commissions diverses, se dit Paul. À peine 9,09 pour 1.000… 
Paul cherche dans ses fichiers, avec une requête Access, les mouvements sur ces comptes depuis 1991. 
Tous sont effectivement soldés, à 1 % près au total au profit de « SJ Trust »… 
Ça et les 7,89 milliards, on devrait donc trouver 30,895 milliards dans les comptes du trust de droit anglais[2]. 
En tout cas en mouvements d’entrée. Quant aux sorties, c’est à la conseillère régionale de la Cour des comptes de lui faire un topo complet d’ici quelques jours.  
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
[1] NdA : Ces numéros de compte et ces montants sont en réalité tirés des annexes aux conclusions du second avocat de l’expert-comptable de Grasse.
[2] La question demeure quant au milliard de dollar reçu directement du Koweït en février 1991 : est-il inclus dans ce montant ou faut-il le rajouter ?
Par ailleurs, dans les actes notariés repérés par la suite, s’il y a bien 9,09 pour 1.000 décomptés au titre des frais d’acte et commissions diverses (209.290.500 dollars) pour les divers intermédiaires, où n’apparaissent pas les « commissions de bonnes fins » versés aux deux « initiateurs » de la manipulation signalés ci-avant dans l’entourage direct du Président en exercice en 1991 pour le compte duquel aura été réalisée cette « arsouillerie », commissions d’un montant d’un milliard chacun (environ une « honnête » prime d’aviseur de 10 % des montants à se partager, arrondis au milliard, au tarif « officieux » des douanes).



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