Ma petite-sœur,
Celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand
même l’inventer, pour des tas de raisons et notamment
celle-là (lire jusqu’au bout), même si quand je me déplace d’un
endroit à un autre, elle téléphone à toutes ses copines qui téléphonent à
toutes les leurs jusqu’à provoquer d’invraisemblables embouteillages sur les routes
improbables où je suis putativement en déplacement, ne serait-ce que pour m’apercevoir
au moins quelques secondes, m’abreuve parfois d’informations diverses et même
variées.
Celle-là (un vidéo
de quelques 5 minutes) n’est qu’une compilation de quelques
interventions révélatrices et passées de « D’Jack-@talis » (que je n’aime pas vraiment) sur « ses »
visions de l’avenir commun.
Effrayant, puisque tout
ne sera bientôt que marchandisation, y compris de vos chairs (les âmes c’est
déjà fait puisqu’hier vous avez voté et il y a un mois de ça aussi… on y
reviendra) et celles de vos gosses.
Les « vieux », c’est déjà fait : On peut
légalement les « libérer » des contingences matérielles et vendre
leurs organes pas trop décatis.
Demain, on s’apprêtera à finir de les ruiner dans leurs
« médiocres » retraites en les ponctionnant toujours plus sur ce qui
reste, jusqu’à les pousser à l’indigence et finalement au suicide autant
inutiles qu’ils sont devenus : Place aux jeunes, SVP !
Les cycles de la vie…
Les jeunes, ils encombrent les statistiques du chômage,
ils coûtent et ne rapportent rien : On va les coller d’office en
formation-permanente à l’occasion d’une prochaine réforme de la rentrée.
Les autres il seront priés de la fermer, de dire merci
à l’occasion et de casquer pour tous les « sachants » qui savent le bonheur des z'autres mieux que tout le monde…
À condition sine
qua non de voter comme il faut et de ne bouffer et picoler que ce qui est
autorisé par « l’autorité », exempt de comportement déviant.
Non, ce qui m’a étonné c’est le laïus sur l’état d’urgence
qui va devenir permanent. Il y a peu justement, la Commission des Lois de l'Assemblée
faisait le point sur le sujet.
Et, conclusion unanime (de droâte à gôche) : Il « ne sert plus à grand-chose ». L’activité
judiciaire classique a désormais pris le relai et ne justifie plus cette
législation d’exception.
Heureusement qu’on peut compter sur de fidèles complices
issus des rangs de Daech et leurs sanglants attentats ici et là.
Le problème de vos députés et autres « sachants »
?
Il est bien maigre : Prendre le risque politique d’y
renoncer est inassumable (et le sera encore moins par la prochaine
législature).
Le risque ? Que lassés de renouveler ce régime d’exception…
le gouvernement et les députés le fassent, peu à peu, entrer dans le droit
commun.
Ainsi meurent les libertés publiques qui font les démocraties.
Depuis, « Le Monde » (ce quotidien d’étron) révélait
le projet de loi soumis l’autre matin par le gouvernement au Conseil de
défense, et c’est justement exactement ce qui arrive.
Assignations à résidence, perquisitions sans contrôle
judiciaire, avec cette nouvelle loi future… « c’est quasiment toutes les mesures de l’état d’urgence qui vont se
retrouver dans le droit commun » (Le Monde).
Effrayant.
Sur ce coup-là, le terrorisme islamique ne le criera
pas, mais il a franchement déjà gagné la guerre…
Et pour rappel, la perplexité, voire la gêne, a dominé
la discussion consacrée à l’état d’urgence, mercredi 22 février dernier, à la
commission des lois de l’Assemblée nationale.
Pour sa dernière réunion de la législature, elle
examinait le rapport d’étape sur le contrôle des mesures de l’état d’urgence.
Et le constat est partagé : L’état d’urgence ne sert
plus à grand-chose !
Déjà en février…
Nous sommes à la mi-juin.
Mais personne ne voit comment en sortir. Le député de
Loire-Atlantique « Domino Reims-bourg », président (P.Soce) de la
commission des lois, détaillait alors comment « l’activité au titre de l’état d’urgence est très réduite » depuis
le 22 décembre 2016, date de sa prorogation jusqu’au lendemain des élections
présidentielle et législatives : 67 personnes sont actuellement assignées
à résidence et seulement 56 perquisitions administratives ont été ordonnées en
deux mois. Deux individus, seulement deux, ont été transférés au parquet
antiterroriste après ces perquisitions.
Alors que nous espérions tous que l’armée allait
débarquer dans les ghettos de « non-droit », les caves à tournante, les
« no-go-zones » et autres parties du territoire laissées en jachère.
« L’essentiel des
mesures de l’état d’urgence se concentre sur les opérations de contrôle
d’identité et de fouille de bagage ou de véhicule ordonnées par les préfets
» : 619 ont été dénombrées.
Les centaines d’assignations à résidence et les
milliers de perquisitions ordonnées dans les premières semaines de ce régime
d’exception semblent bien loin.
Pour lui, « l’activité
judiciaire classique a désormais pris le pas sur ces mesures, grâce à une plus
grande efficacité des procédures et une meilleure coopération des services qui
permettent de judiciariser plus rapidement des dossiers ».
Ainsi l’état d’urgence vient parfois suppléer la
justice.
Plusieurs personnes ont fait l’objet d’une assignation
à résidence à leur sortie de prison. De même, certains condamnés pour « consultation habituelle de sites djihadistes
», libérés automatiquement après la déclaration d’inconstitutionnalité de ce
délit, le 10 février, ont été aussitôt basculés sous le régime dérogatoire au
droit commun de l’assignation à résidence.
En revanche, de nouvelles mesures restrictives de
liberté ont été décidées dans des cas sans rapport avec la prévention du
terrorisme, comme dix-sept interdictions de séjour prononcées à Paris en
janvier à la veille d’une manifestation, ou l’interdiction de manifestations
prévues à Lille en soutien au jeune Théo L., victime de violences policières.
Mais si : Votre droit à manifestation sur le
domaine public, constitutionnellement reconnu (le fameux devoir de révolte
contre la tyrannie dudit préambule et sa déclaration des droits de l’homme et
du citoyen), piétiné par « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Pour le député des Yvelines « J’y-Frédy-Poison »,
co-rapporteur (Les Républicains-démocrates) de ce point d’étape, a redit
alors que « le temps qui passe érode
l’efficacité et la nature de l’état d’urgence ».
« On répète la
même chose depuis janvier 2016 sur le fait que l’effet de l’état d’urgence
s’estompe avec le temps, mais on le prolonge (…) alors que le lien avec le terrorisme est assez ténu », a déclaré de
son côté le député des Hauts-de-la-Seine « Séb-Bastien-Pietra-Santa »,
rapporteur « P.Soce » de la commission d’enquête sur les moyens mis
en œuvre pour lutter contre le terrorisme.
Il appelle de ses vœux « un consensus républicain pour sortir de l’état d’urgence après les
échéances électorales ».
Or, jusqu’ici, c’est pour prolonger l’état d’urgence
que le consensus a été quasi total.
De son côté, le député Europe « Écolologie-Les-Vermoulus »
des gauloisiens établis à l’étranger, « Cierge-gio-Concon-Ronaldo », qui
a voté contre les dernières lois de prorogation de l’état d’urgence, constate
pour sa part que « personne ne voit ici
les conditions politiques d’une sortie de l’état d’urgence, c’est très
inquiétant ».
Notez qu’on s’en fout : Il ne sera pas reconduit
dans son mandat dès l’autre jour.
Pourtant, le député de Seine-Saint-Denis « Pasquale-Po-pépé-lin »,
rapporteur « P.Soce » des lois de prorogation de l’état d’urgence et
de la loi du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le terrorisme et le crime
organisé, assure que « nous avons créé
les conditions juridiques qui rendent possible la sortie de l’état d’urgence
sans nous affaiblir ».
Autre voix dissonante, celle de la députée « P.Soce »
de l’Hérault « Marre-Yvonne-Le-dingue-Dain » : Elle s’inquiète
d’une prochaine législature qui, « fatiguée
de devoir renouveler régulièrement l’état d’urgence, le ferait entrer dans le
droit commun ».
Bien vu, car c’est ce que s’apprête à faire le « barbu-havrais »
et le Président « Mak-Rond » !
« Un risque
profondément antidémocratique », selon elle, auquel elle préfère le fait de
« le prolonger en toute connaissance de
cause » pour ne surtout pas le faire passer pour un « droit normal ».
Et en effet, l’état d’urgence est actuellement en
vigueur jusqu’au 15 juillet et aura ainsi duré vingt mois.
La décision de le prolonger ou non, et donc de
continuer à déroger à la Convention européenne des droits de l’homme, sera
l’une des premières décisions de la prochaine législature issue des élections
de juin.
Ce qui va vous amuser grandement, même si vous n’en
souffrez semble-t-il pas trop dans votre quotidien, c’est que désormais il est
question avec « Mak-Rond » de le prolonger – avec l’efficacité que
vous savez – jusqu’à la sortie d’une loi « normale » qui reprendra l’essentiel
de l’état d’urgence, comme prévu par « D’Jack-@talis » il y a
plusieurs mois de ça…
Il nous avait pourtant prévenus !
Hé jeunes-gens, moi je m’en contre-cogne le coquillard,
je ne suis pas là.
Vous – j’entends ma « petite-sœur » – vous n’avez
rien à vous reprocher, donc vous n’avez rien à craindre…
D’accord en ce qui vous concerne, sauf quand il vous
faudra le prouver à « l’autorité » (qui a pour ça l’éternité devant
elle pour vous suspecter de méfaits imaginaires qui n’existent que dans ses
procédures)…
Vous verrez : On en reparlera à l’occasion.
Et puis alors quoi ?
Effrayant : Au-dessus
de l’état d’urgence, il y a quoi, si les djihadistes continuent à persister à
frapper à l’aveugle et au hasard ?
Il y a l’état de siège.
Eh dites-donc, pourquoi ne pas sauter également l’étape
du provisoire pour finalement « durer » longuement ?
État de siège permanent : J’admire ce futur-là,
figurez-vous !
D’autant qu’on peut compter sur quelques alliés de
poids dans les rangs de Daech.
Et puis, si un jour ils sont tous trépassés, on en
inventera bien d’autres pour vous tenir bien fermement au creux de la pogne.
Entre-temps, on va vous expliquer que nous sommes en
guerre : La porte-ouverte à la loi martiale.
Là, il sera trop tard pour protester et vous l’aurez
bien cherché…
C’est à ça qu’on reconnaît un pouvoir totalitaire :
Il ne partage pas. Il veut tout et vous prend tout.
Et là, on peut déjà vous dire que c’est « En
Marche ! ».
Vachement bien fait en plus…
D’autant que l’autre jour, je suis tombé sur TNT24 et
une interview de « Camp-bas-des-Lys » (« Général-secret-taire »
de ce qui reste du « P.soce ») qui te nous racontait que si le
Parlement devenait une simple chambre d’enregistrement d’ordonnances diverses,
sans opposition (il pensait à lui, bien sûr), le débat (politique) devenait
inutile.
Et c’est vrai que sans débat, sinon un pouvoir omniscient,
omnipotent qui descend de son olympe jupitérien, verticalement, « à quoi sert un Parlement ? On peut s’en
passer ».
D’autant que le « quatrième pouvoir », les
médias, vous assomment derrière la « pensée-unique » dictée par les
agences de communication autour des thèmes du moment, même quand ce sont des contre-vérités
criantes.
Grand schlem.
Pouvoir totalitaire et pouvoir unique = dictature !
Nous y sommes : C’est le « monde d’après »
qui se dessine sous vos yeux.
Pas vraiment celui que nous espérions il y a encore
quelques mois.
Tous cocus !
Effrayant : J’adore…
Merci à ma « petite-sœur ».
Il y a bcp à dire sur le sujet. La dictature douce de Tocqueville. Il avait tout prevun ou presque celui là.
RépondreSupprimerOn va pouvoir en disserter tous les jours pendant 5 ans.
SupprimerEt "in vivo" en plus.
Bien à toi, Vlad !
I-Cube