Les réserves du Conseil d’État et autres billevesées.
Vue de « Ritalie », ils font vraiment rire,
je vous assure.
Tout d’abord, le projet de loi devait être présenté hier
en conseil des ministres, alors même le Conseil d’État invitait déjà le gouvernement
à revoir sa copie.
Ah bon ?
Ce doit être la première réforme d’envergure du
quinquennat « REM » et « Bébé-Roux », le garde des sots en
a présenté les grandes lignes lors de sa conférence de presse du 1er
juin dernier.
On retiendra qu’il est par exemple prévu d’interdire
l’emploi par des parlementaires de membres de leur famille, de supprimer la «
réserve » parlementaire ou encore d’encadrer les activités de conseil des
députés et sénateurs. Le Conseil d’État a donc validé son avis, seulement
consultatif, sur le projet de loi, avant-hier, le 12 juin. Un avis qui comporte
quelques réserves.
Par exemple, l’idée de « banque de la démocratie » est
jugée sévèrement par la haute juridiction. Le « sinistre de la
justice » avait souhaité qu’une telle banque puisse prêter de l’argent aux
partis en étant par exemple adossée à la Caisse des dépôts. Un fonctionnement
complexe pour lequel le gouvernement veut obtenir la possibilité de légiférer
par ordonnance.
Mais, pour le Conseil d’État, l’étude d’impact est « beaucoup trop sommaire » et tardive. Par
ailleurs, il s’interroge : Pourquoi une telle « banque de la démocratie (…) serait
nécessaire afin de garantir la transparence du financement de la vie politique,
alors que le présent projet de loi crée déjà directement, aux mêmes fins, un
médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques » ?
Et puis étron-de-crotte ! À 1,42 € le bulletin de
vote tous les ans pendant 5 ans de législature, faudrait en plus prêter de
l’argent auxdits partis pour lesquels leurs élus sont par ailleurs grassement
rémunérés ?
Moi, je ne comprends pas tout, là : Il va falloir
que quelqu’un m’explique cette impérieuse nécessité.
Si je me souviens bien, à l’UMP, ils ont su blanchir
du pognon pour s’en sortir, non ?
Le Conseil d’État pointe aussi deux propositions qu’il
juge anticonstitutionnelles.
Diantre !
D’abord, le fait d’imposer aux partis de séparer la
fonction d’ordonnateur des dépenses et celle de payeur, qui contrevient à leur
liberté d’organisation.
Et enfin, l’obligation de certification des comptes
des partis par la Cour des comptes si ceux-ci ont bénéficié d’un financement
public et ont des ressources importantes, ce qui exclurait les experts-comptables
de l’opération.
Là, perso, je ne vois pas dans les deux cas ce qu’il
peut y avoir d’anticonstitutionnel dans ces dispositions qui relèvent des
mécanismes classiques de la finance-publique, « la norme » dès qu’il
s’agit d’argent « pas à soi ».
Passons : Je ne suis pas conseiller d’État, après
tout.
Et puis de quoi s’agit-il ? D’éviter d’aller
devant les tribunaux correctionnels pour « tricherie » comme pour
« Fifi-le-souteneur » ou « Marinella-tchi-tchi » et juste de
pouvoir leur couper les vivres ?
Très bien, mais ceci dit, il y a comme une erreur de
casting dans les plans à « Mak-Rond ». Et cette erreur s’appelle justement
« Bébé-Roux » du « Mac-MoDem ». Il va vite comprendre que celui-là
va tout faire pour lui pourrir la vie.
Même qu’il cause sans en demander la permission. Or,
depuis la jurisprudence du « Che », un ministre ça ferme sa gueule ou
ça démissionne.
Il n’a pas tout compris « Bébé-Roux » !
Comme dit l’autre, le Président
« tout-nouveau-tout-beau » devrait revoir le film de 1973 « L’emmerdeur »
avec Jacques Brel inoubliable et Lino Ventura, magnifique.
Parce que voilà, les « entorses » sont déjà
très, très nombreuses.
Les futurs nouveaux élus devaient être d’un nouveau
genre, transparents, intègres, désintéressés et compétents.
Tout d’abord, c’est une « auberge espagnole ». Mais
d’abord « soce »…
En effet, on retrouve 90 candidats « soces »,
80 « Mac-MoDem », 30 UDI et 10 LR. La proportion est claire : « Mak-Rond »
n’a jamais été « soce », mais il a vraiment un faible pour eux. Et
réciproquement.
Ensuite, question renouvellement, si la moitié des
candidats n’a effectivement exercé aucun mandat électif auparavant, ce n’est
pas le cas pour l’autre moitié, soit 244 candidats tout de même, même si
c’était majoritairement au niveau municipal. Et, d’ailleurs, 121 de ces
candidats, s’ils étaient élus, seraient en non-conformité avec la loi sur le
cumul des mandats.
Quant aux inexpérimentés, on peut penser que, bien
pilotés par les rares élus qui auront eu une expérience parlementaire, ils
pourront faire de parfaits godillots.
Et puis dans le tas, il y a quelques opportunistes de
la politique au parcours édifiant : Celui de « Claire O’Petit-tout-petit »
par exemple, des « Grandes Gueules » de RMC, « une ancienne conseillère municipale à Saint-Denis dont Le Parisien a
révélé qu’elle avait demandé, en 2015, l’investiture du Front national pour les
régionales » !
Mais si…
Dans le genre, « la
palme de la girouette politique revient toutefois à Billel Ouadah qui, avant de
rejoindre « République En Marche » dans la 10ème
circonscription de Seine-Saint-Denis, avait déjà été candidat pour l’UDI, le
Parti radical, le Mouvement des citoyens, le « Mac-MoDem »… et brigué sans succès l’investiture
UMP pour les régionales. »
Moralisation, avez-vous dit ?
Non : Modernité.
Pardon : Diversité !
Le Cevipof avait publié mercredi 7 juin une enquête
électorale sur les candidats investis par le parti présidentiel : Le
laboratoire de recherche de Sciences Po a passé en revue les 529 impétrants
désignés par la commission nationale d’investiture.
Et deux portraits robots se dégagent : Le candidat
« novice en politique » est une femme aisée de 44 ans, sans
affiliation politique, qui travaille dans le privé ;
Le « candidat expérimenté en politique »
(qui a déjà occupé un mandat électif) est un homme de 51 ans, appartenant à la
classe moyenne, plutôt de gôche et travaillant dans le secteur public.
Les deux pôles de la nouvelle majorité « mak-kron-iste ».
267 femmes contre 262 hommes, c’est presqu’une stricte
parité hommes-femmes. Un constat qu’il convient toutefois de nuancer. Les
femmes sont plus nombreuses parmi les candidats « novices » – ceux
qui n’ont jamais occupé de mandat électif – que chez les politiques « expérimentés »
puisqu’elles représentent 57 % des candidats n’ayant jamais eu d’expérience
politique.
Les candidats de « Rem-même-pas-en-rêve »
sont plus jeunes que les députés de la majorité sortante. Leur moyenne d’âge
est de 47 ans contre 54,6 ans pour les parlementaires élus en 2012.
La doyenne, candidate en Haute-Garonne, a 72 ans ; la plus
jeune 24 ans. Là encore, l’âge varie selon l’expérience politique des candidats
: L’âge moyen des « novices » est de 44 ans contre 51 ans pour les autres.
222 candidats investis ont déjà occupé un mandat
électif et 300 autres candidats estampillés « société civiles » ont
pour certains bénéficié d’expériences dans l’entourage d’élus locaux ou
nationaux. D’autres ont été assistants parlementaires. Enfin, un bon nombre de
candidats – près d'un tiers – ont déjà fait l’expérience d’une « socialisation
politique » : À la tête d’une association, d’une chambre de commerce et d’industrie,
de services municipaux…
50 nuances de gris ? Non 500 nuances de
politisation !
Les candidats sélectionnés sont en grande majorité
issus des classes sociales supérieures à 68,6 %. Les classes moyennes ne
représentent que 23 % du total des candidats investis et les classes populaires
8,5 %. Dans le détail, La République En Marche n’a désigné que… 0,2 %
d'ouvriers et 0,9 % d’employés. Guère mieux du côté des agriculteurs qui ne
représentent que 2,3 % des candidats. Les cadres du privé sont les mieux
pourvus et pèsent pour plus de 20 % des candidats investis. Les chefs d’entreprises
sont aussi en bonne position constituant près de 17 % des candidats.
S’ils sont élus le 18 juin prochain, les candidats
choisis par ce parti apporteront toutefois un rééquilibrage entre secteur
public et secteur privé. La République en Marche présentera en moyenne 60 % de
candidats issus du secteur privé.
Un petit séisme, quand on sait qu’en 2012, les
fonctionnaires représentaient 55 % des candidats élus.
Un choix qui se ressent dans la formation des
candidats : Alors qu’on ne compte que 8 anciens élèves de l’ENÂ, 2 anciens
élèves de l’Ékole normale supérieure, et 2 anciens polytechniciens, les anciens
étudiants d’écoles de commerce devraient faire leur entrée en force à l’Assemblée
nationale.
Ils sont 54 candidats au total à avoir suivi une
formation commerciale. 26 anciens de Sciences Po Paris et 14 anciens d’un
Institut d’études politique de Province.
Mais, aucun candidat de « REM-même-pas-en-rêve » n’est sous la
menace de la limitation à trois mandats consécutifs ;
Seulement cinq députés sortants ont embauché des membres
de leur famille lors de la précédente législature ;
En revanche, plusieurs candidats sont déjà visés par des enquêtes
judiciaires : Kon, ça !
Dont bientôt votre « Garde-des-sots » et la
miss « Serre-naze », son bras-droit elle-même ministre !
Chapeau…
Moi, j’adore déjà !
Aucun de ces candidats n’enfreint actuellement aucune
règle. Mais en cas d’élection, ils seront contraints d’abandonner leurs
fonctions exécutives pour entrer à l’Assemblée nationale – une obligation
nouvelle qui découle de la loi de 2014 sur le cumul des mandats.
Et le Président « tout-nouveau-tout-beau »
souhaite aller plus loin en interdisant le cumul temporel de plus de trois
mandats successifs identiques. De ce point de vue, les 22 députés sortants de
LRM n’ont aucun souci à se faire. Tous élus entre 2007 et 2015, ils n’en seront
en cas d’élection qu’à leur deuxième ou troisième mandat.
Parmi les 22 députés sortants qui sont aujourd’hui
candidats sous la bannière LRM, on en compte au moins cinq ayant recruté comme
collaborateur parlementaire un membre de leur famille lors de la précédente
législature : Patrick Vignal a employé sa fille Maryll ; François-Michel
Lambert a employé son épouse Marjorie Hagobian-Mazille ; Jean-Louis Touraine a
employé son épouse Sylvie Tomassini ; Jean-Yves Caullet a employé son épouse
Muriel Caullet-Vergès comme collaboratrice parlementaire ; Monique Iborra a
employé sa fille Sophie comme collaboratrice parlementaire – mais cette
dernière a démissionné de ses fonctions en mars 2017 pour « être en cohérence avec les propositions d’Emmanuel
Macron ».
Cette proportion d’adeptes de l’embauche familiale est
supérieure à la moyenne (23 %, contre 18 % à l’échelle de l’Assemblée
nationale).
Plus d’un candidat LRM sur huit (71) pratique des
activités de conseil ou de « consulting
». Si la loi nouvelle était en vigueur, certains d’entre eux seraient
inéligibles, car celle-ci prévoit d’interdire aux députés de commencer une
activité de conseil dans l’année précédant leur élection, et les empêcher de
conseiller les sociétés liées à des marchés publics.
Pas grave n’est-ce pas : Depuis Vichy, aucune loi
n’est plus rétroactive…
Cinq candidats LRM sont visés par des poursuites
judiciaires – sans que cela présage de leur culpabilité :
– « Ricard-Ferre-rang » (6ème du
Finistère), député sortant et ministre de la cohésion des territoires, est dans
la tourmente depuis les révélations du Canard enchaîné sur un montage
immobilier qui a profité à sa compagne. Le parquet de Brest a ouvert le 1er
juin une enquête préliminaire contraint et forcé, qui devra notamment vérifier
s’il a enfreint le code de la mutualité. Malgré la multiplication des
révélations sur ses pratiques passées, il a été conforté par Matignon et l’Élysée.
– « Ro-main-Gros » (1ère des
Pyrénées-Orientales), ami de promotion de l’ENÂ du président, est visé par une
enquête préliminaire pour harcèlement moral sur les employés de l’entreprise de
maintenance aéronautique qu’il dirige, comme l’a révélé « Transe-Bleu ».
« Je n’ai été ni informé, ni convoqué par
la justice. Je me tiens bien sûr à la disposition de tous si c’est nécessaire
», s’est-il défendu.
« Mimille-Gay-Rel » (7ème du
Var), professeure d’anglais, est visée par une plainte de son adversaire pour «
escroquerie à l’assurance maladie ».
Selon lui, elle s’est mise en arrêt maladie en décembre 2016 pour pouvoir faire
campagne.
Ce qu’elle a nié.
La preuve, elle n’a même pas pu faire campagne en
diront les bonnes-âmes !
– Bien sûr, « Serre-naze » (11ème
de Paris, chez mon ex-chez-moâ), ministre des affaires européennes, est visée
par une enquête préliminaire pour « abus
de confiance ». L’eurodéputée FN « Sosso-Mon-tel » l’accuse
d’avoir employé un assistant parlementaire fictif. Mais il s’agit surtout d’un
contre-feu médiatique lancé par le FN, lui-même concerné par une enquête bien
plus avancée sur ses assistants parlementaires.
La gamine (décatie) a porté plainte pour dénonciation
calomnieuse contre Sosso.
– « Véro-Avril-mai-juin » (2ème de
Seine-Saint-Denis) a aussi fait l’objet d’une enquête préliminaire après avoir
été accusée par Mediapart de s’être comportée en marchande de sommeil, en
louant un appartement insalubre à des locataires à Saint-Denis.
Elle a été confortée par LRM après avoir admis avoir
fait une erreur.
– « Houhou-m’ria-Berre-à-da » (2ème
du Nord) a quant à elle déjà été condamnée, en 2011. Elle avait écopé de huit
mois de prison avec sursis pour avoir produit un an plus tôt un faux diplôme
universitaire pour intégrer l’école des avocats de Lille.
Si le comité d’investiture de
« REM-même-pas-en-rêve » avait fait du casier vierge une exigence
pour tous les candidats comme prétendu, le parti a accepté de passer outre pour
celle-là, puisque cette condamnation a été effacée de son casier (comme toutes
les peines avec sursis au bout de cinq ans).
En revanche, plusieurs soutiens de sa campagne l’ont
lâchée.
– Dans un cas assez proche, « Pierrot-Carabiné »
a subi une sanction bien plus sévère. Accusé avoir caché une vieille
condamnation pour inéligibilité datant de 2003, il a été désinvesti de la 1ère
circonscription de Haute-Garonne… mais « LRM » n’a envoyé personne
contre lui.
« On vérifie
absolument tout, on est intransigeant là-dessus », expliquait l’entourage
du président. Une intransigeance de façade ?
– Les propos homophobes « d’Olive-Serre-vice »
(1ère de Guadeloupe), prononcés en 2012 sur un plateau de télévision,
lors d’un débat autour du mariage pour tous, ont ressurgi fin mai. Il avait
notamment qualifié l’homosexualité « d’abomination
». LRM a décidé de maintenir son investiture au motif qu’il s’était excusé.
– « Khadija-Moumou-d’nib » (8ème des
Yvelines) a, quant à elle, été accusée de conflits d’intérêts, car sa société
de soutien scolaire Format’Réussite a été financée à partir de 2013 par des
fonds publics de réussite éducative, attribués dans des commissions où elle
siégeait. Son association Eduquer pour réussir a également été subventionnée
par la mairie où elle siégeait comme adjointe.
– « Al-anus-Périnéal » (2ème de
l’Aude) a été épinglé en 2010 par la Chambre régionale des comptes (CRC) de
Languedoc-Roussillon, qui a relevé qu’il avait été rémunéré 9.000 euros sur six
mois pour rédiger une étude sur les harkis et le logement… qui n’a finalement
jamais vu le jour.
Celui-ci s’est défendu en expliquant qu’il avait
effectué d’autres missions à la place, ce qui n’a pas convaincu la CRC, qui a
souligné « l’inadéquation entre le
contrat passé et la mission exercée ».
– « Pruneau-Bonne-aile » (6ème du
Rhône) a utilisé une société domiciliée dans le paradis fiscal du Delaware (États-Unis)
pour éviter de payer des impôts, selon une enquête de Médiacités Lyon.
– « Laetitia-Avia-tion » (8ème de
Paris) a dû jongler avec les règles pour pouvoir être candidate. En entrant en
février dans la commission nationale d’investiture (CNI) du parti, cette jeune
avocate s’excluait d’elle-même de la course aux législatives, car les membres
de cette commission ne pouvaient s’auto-investir.
Poussée malgré tout à se
lancer dans la bataille, elle a rapidement quitté la CNI, et annoncé sa
candidature en mars pour être investie dans la 8ème circonscription
de Paris en avril.
En bref, jeunes-gens, tout cela me parait au minimum hautement
« rigolatoire ».
Pour quelques cas marginaux, ça sent nettement plus
fort le « kaka-en-boîte ».
Pas encore tout-à-fait-faisandé, faut-il reconnaître.
Notamment en rapport avec d’autres faut-il reconnaître
immédiatement.
Alors, avez-vous le choix, au juste ?
Bé pas vraiment, et c’est là l’extraordinaire de cette
campagne 2017.
Songez-y : Pendant des années, vous aviez le
choix entre « Juppette » et « Marinella-tchi-tchi » : Un non-choix.
C’est « Mak-rond »
qui sort vainqueur.
Désormais, vous avez le choix entre des « Mak-Rond-nistes tout-nouveau-tout-beau »
et une, non, des oppositions fragmentées, éparpillées, balayées par l’abstention
massive.
Rien : Des brindilles !
Un jour, si je suis autorisé à le faire, il faudra que je mette en ligne les carnets
de campagne de « ma pote » qui fait « Mak-Rond-niste » de
la dernière heure. Elle va être élue, y’a pas un pli.
J’ai vu son affiche : Si les gens la croisent sur
les marchés, ils ne la reconnaîtront pas tellement elle a vieilli du haut de
ses 60 balais.
La photo – retouchée, naturellement – date d’il y a au
moins 20 ans…
Un pur produit de marketing : Rien dedans que du
vent !
Pas plus.
Bon courage à vous toutes et tous : La
moralisation de la vie publique de mon pays est tellement mal partie qu’il vaut
mieux en rire, finalement…
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