On
se rappellera du bonhomme
Parce que s’il y en a un qui s’estime « légitime » pour causer
de la « planète-bleue » et en son nom, il se pose-là.
Rappelez-vous les « Ushuaia », ses
« tchiii-frrt-séquence-émotion-tchiii-frrt… – … tchiii-frrt- séquence-admiration – tchiii-frrt »
où il pouvait nous diffuser des images splendides depuis l’autre bout de la
planète à nous scotcher devant la petite-lucarne (qui se souvient de ses
références à son ancêtre, « tonton-Tati », la voix de son
maître ?), ponctuées de reportages achetés sur étagère…
C’est qu’il ne pouvait pas non plus être partout à la fois, même en
déplaçant ses équipes et matériels en avions cargos.
Et puis, il fallait aussi qu’il mette du beurre dans ses épinards en
développant « sa ligne » de produits de beauté éponyme.
Un bon business.
Par ailleurs subventionné par quelques mécènes aux intentions louables,
naturellement…
Bon, entre-temps, il a quand même « compété » à l’investiture
des verts, devenus depuis « EELV », face à la juge antitout, et même
contre la corruption avec le succès que l’on sait, qu’était devenue
« Ève-la-Jolie », avec le… succès qui a été le sien : Trop kons
pour l’investir.
D’ailleurs, ceux-là ont fini par disparaître, avalés par
« Âme-mont » en une seule bouchée, après avoir fait les
imbéciles-diplômés dans les ministères sous
« Tagada-à-la-frais-des-bois ».
Pas vraiment un service rendu à la nation et aux sans-logis, finalement.
Lui, pendant ce temps-là, il occupait encore les premières pages à faire
le cabot avec sa coupe au bol devant les caméras.
On l’aura vu à Copenhague dénoncer le suicide planétaire (… tiens ?
On est encore là ?), puis à œuvrer en douce dans les différentes COP dont
on sait le succès actuel, dans le sillage du GIEC (prix Nobel de la Paix,
faut-il rappeler).
La politique, il ne voulait plus en faire : Trop chiant et des succès
si minces qu’ils ne sont même pas « d’estime ».
On peut comprendre.
Alors, la surprise a été de taille quand j’ai appris qu’il intégrait le
premier gouvernement du « Jupitérien-Mak-Rond », sous les ordres du
« barbu-du-Havre » : Ça, pour une belle « prise de guerre »,
s’en était une et une belle !
Il avait jusque-là toujours refusé de devenir ministre, déclinant les
propositions faites par le « Chi », par « Bling-bling » et même
« Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Ça méritait peut-être une petite explication de texte.
Et il a su se fendre d’une courte intervention, sitôt virée
« Ségololo » de son fauteuil, dans Le Journal du dimanche de l’autre
fois.
Il m’a fallu un peu de temps pour « choper » le canard en
question où finalement il en dit d’avoir fait « le pari de l’espoir ».
Que c’est beau !
Il est où, mon mouchoir ?
« J’ai l’impression qu'il y a un moment
favorable. Dans la mythologie grecque, on parle du kairos. C’est l’instant T,
le bon moment pour agir. Un espoir s’est levé pendant la campagne, on le sent
bien », raconte le nouveau-sinistre, tout-nouveau-tout-beau.
J’adore : Avant l’heure, c’est pas l’heure, après l’heure, c’est plus
l’heure !
Eh, attend : Pourquoi tu nous as fait caguer sur plusieurs décennies
à vendre tes savon-douche à la mode exotique, au juste ?
Alors il raconte : « Être
ministre est aussi une façon d’aller au bout de mon engagement (ah bon… lui
aussi en a un ?), de me dire que pour
ce combat, qui est celui d’une vie, j’aurai tout essayé » en dit l’ancien «
envoyé spécial pour la planète » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Bé oui, pour lui aussi, Kronos reste implacable : Encore quelques
années de plus, et il sucrera les fraises, comme beaucoup…
Mais il préfère également prévenir ceux qui verraient en lui la solution à
tous les problèmes écologiques. « En me
nommant, le président de la République et le Premier ministre n’ont pas choisi
un magicien ».
Ah merde cagade alors !
Il a perdu la recette de ses « grands-reportages » qui nous
émerveillaient tant ?
« J’hérite du ministère du
temps long. Je veux convaincre que l’on peut faire de la contrainte écologique
une magnifique opportunité. »
Oui enfin… « Les-ducs-Sion » aussi, c’est un ministère « long ».
Très long même.
Ouille, ouille-ouille ! Il n’a même pas le monopole, sauf celui de l’autosatisfaction,
semble-t-il : Tout lui, ça…
Finies les « petites-fleurs » dans les jardins, les ours
polaires déboussolés, les oies-sauvages qui ne vagabondent plus, les forêts
attaquées à l’acide ?
Et les veaux aux hormones ?
Et les poulets au mazout ?
Et les canetons vérolés à la grippe ?
Et les vaches-cinglées ?
Et les petites-n’abeilles tuées aux OGM ?
« J’ai l’espoir que l’on puisse
sortir du théâtre des apparences et en finir avec nos sempiternelles divisions
qui enlisent notre pays et le détournent en permanence de l’essentiel »,
ajoute-t-il.
Oui, c’est vrai ça : Nos femmes ne peuvent plus aller dans certaines
rues de la kapitale, ce n’est pas l’essentiel.
Un tiers du pays vote facho, ce n’est pas essentiel.
Des gosses meurent gazés en Syrie, c’est superfétatoire.
On s’entretue encore en Ukraine pour un accès à la mer-noire, cette
poubelle, c’est un détail.
D’autres sont déchiquetés par des « human-bomb » à la sortie
d’une salle de concert, c’est probablement anecdotique.
Quant à ces sectaires qui luttent contre la « mixité-sociale »
jusque dans des concerts interdits aux « peux-pâles », il faut bien
que jeunesse se passe…
L’essentiel n’est manifestement pas là aux yeux du nouveau-sinistre, nous
sommes priés d’en convenir.
Et il en profite pour promettre également et dans la foulée d’être « un garde-fou intraitable » (arf !) contre
les pratiques… « des grands semenciers
».
Quoi ?
Les types qui financent des recherches ardues sur les petites-graines qui
vont donner à becqueter à la planète entière ?
Vingt-dieux : Là, ça va décoiffer !
« Vouloir mettre en coupe réglée les
semences de la planète, c’est une violence absolue », lance-t-il.
Je veux aussi, naturellement.
Mais il va falloir drôlement s’agiter pour financer les semences du
futur : Il faut 10 ans de recherches pointues pour mettre au point une
nouvelle graine, presque 20 ans de travaux pour en fournir assez à ceux qui ont
le tort d’en vouloir pour leurs champs.
Au moment même où la « banque des graines » engoncées dans des
frigo-polaires est en train d’avoir trop chaud.
« Je ne suis pas anticapitaliste,
mais je suis contre tous les excès du capitalisme. »
Moi également, tiens donc.
Mais en notant ce qu’il ne sait manifestement pas encore, c’est que quand
on éradique un « acteur », fusse-t-il capitaliste, il faut le
remplacer par un autre, fusse-t-il … « capitaliste-d’État ».
L’État a le beau rôle : C’est lui qui décide en votre nom de ce qui
est bien et n’est « pas bien ». Il est là pour « réguler »,
autrement dire interdire dans la plupart des cas sous nos tropiques, et se
substituer en cas de carences, même provoquées par voie de décrets.
Pas grave si ça coûte à tout le monde : Ce n’est pas son pognon, mais
le vôtre.
Il suffit de décider de puiser à volonté…
Au-delà de ce sentiment d’urgence qui semble l’habiter, et de « l’espoir » que représente « Mak-Rond »
à ses yeux, il assure dans le JDD qu’il « y
avait quand même des choses » sur l’écologie dans le programme du nouveau
président.
Ah bon ?
Où ça ?
« Il s’est prononcé sur l’économie
circulaire »… Ce mot à la mode des béotiens qui tout d’un coup découvrent,
parfois presque par hasard, que la Terre est finalement ronde !
Fabuleux : Ça donne « l’économie-circulaire », forcément…
« Il a repris mon idée d’un
Grenelle de l’alimentation et a promis d’évaluer la compatibilité du Ceta avec
nos engagements climatiques. »
Punaise de gourgandine : Un autre mot à la mode !
« Grenelle » !
Celui-là, il aura été mangé à toutes les sauces depuis mai 1968…
Et par tout le monde, y compris « Juppette » et
« Bord-l’eau ».
Maintenant « Hue-l’haut » : J’admire.
Même s’il ne s’agit pas de réinventer le smic, mais d’aller voir la composition
des assiettes de « Gauloisiens-nutritifs ».
« Quelques jours après son
élection, je suis allé le voir à sa demande. Une phrase a achevé de me
convaincre. Il m’a dit : ‘‘J’ai bien conscience que l’enjeu que
tu portes est un enjeu essentiel qui conditionne tout le reste’’. »
La parole divine d’avant la pentecôte, l’heure où l’Esprit-Saint réveille
les vocations de prêcheurs ultimes et universels…
« Je n’en ai peut-être pas pris
encore toute la mesure et c’est bien pour cela que j’ai besoin de toi. »
Paul chutant de son cheval : « Seigneur, qu’attends-Tu de
moi ? »
Et de finir par nous rassurer : « Je fonctionne à l’instinct. J’ai senti de la sincérité. Je lui ai dit : J’espère que c’est moi qui vais vous
inspirer, les ministres et toi, et non vous qui allez m’aspirer. »
Presque un alexandrin.
Mais ça rime et en plus c’est un jeu de mot.
C’est beau comme un moment historique… !
Dans cette interview recueillie par le JDD, c’est aussi l’occasion pour le
tout-nouveau-tout-beau-sinistre de la « Transition écologique et solidaire »
de s’exprimer sur le sujet brûlant de Notre-Dame-des-Landes : Un détail.
« Nous allons remettre les choses à
plat. Il y aura un temps – six mois – pour une médiation. Je suis intimement
convaincu qu’il y a de possibles alternatives à Notre-Dame-des-Landes qui
peuvent nous permettre, à tous, de sortir par le haut », affirme-t-il.
Notez que ça va faire plus de 5 ans que tout le monde essaye de sortir
d’une façon ou d’une autre de ce bourbier, par le haut, par les bas, par les
travers, avec le succès que vous savez…
Interrogé pour savoir s’il quitterait le gouvernement en cas de
construction de l’aéroport, il souligne ne pas être « dans la sommation ».
Bon courage : Il n’a plus que 6 mois pour éviter de faire la culbute
sur le sujet…
« Il faut sortir des joutes
permanentes », insiste-t-il. « S’il y a un cri que je veux pousser, une chose que je veux dire aux
Français, c’est aidez-moi. Je ne suis pas dans un combat partisan, c’est un
enjeu humaniste. »
Je vous le dis : L’évangile lue par Saint-Nicolas…
Le « Éd. Phil-lippe » a par ailleurs confirmé la semaine dépassée
la promesse du candidat « Manu-Mak-Rond », son opposant pendant sa
campagne présidentielle, de nommer un médiateur pour étudier « l’ensemble des options » et trancher cet
« épineux » dossier avec une décision « claire » et « assumée ».
J’adore déjà…
Naturellement, il a été aussi question du nucléaire-civil. « La voix
de son maître » a assuré que la fermeture de la centrale nucléaire de
Fessenheim (Haut-Rhin) était acquise, mais, souligne-t-il, « si on doit fermer des réacteurs – et il
faudra le faire –, ce sera sur des critères sociaux et de sécurité ».
Aïe : Ce n’est pas gagné, alors…
D’ailleurs, concernant le centre d’enfouissement des déchets nucléaires de
Bure (Meuse), il souhaite « l’étudier
davantage ».
C’est sûr que ça manquait jusque-là d’études approfondies (c’est le cas de
le dire) et de rapports divers et variés.
Pas grave, « faire et défaire c’est toujours travailler » en
disait le Duce.
Du moment que c’est avec le « pognon des autres », y’a pas de
souci…
En bref, je ne sais pas où on va avec cette équipe-là (et encore il y en a
d’autres à « visionner »), mais on y va.
Pour ma part, j’assume ma fin de semaine et j’y vais : J’approche mon
yacht-personnel d’un point de départ pour une prochaine croisière estivale à venir.
Résultat, comme il va y avoir quelques élections la semaine suivante, je
vais vous remettre une flopée de textes qui datent de 2007 dans la série
« Aux plaisirs du Palais ».
Une petite pièce de théâtre rigolote, qui balaye l’époque du moment où le
« Chi » ne savait pas s’il faisait campagne ou non en 2007, puis le
passage de témoin d’il y a 10 ans.
Je n’avais pas trop d’inspiration pour le même passage de témoin (et de
code nucléaire) de 2012, mais profite de celui de 2017 pour vous raconter tout
ça.
Tout ce que personne d’autre ne vous dira jamais, en somme…
C’est histoire de vous remettre dans l’ambiance de l’époque et de
constater que finalement, les choses n’évoluent toujours pas dans le bon sens,
même si elles sont « En Marche »…
En vous souhaitant bon courage ainsi qu’à votre ministre de l’écolologie.
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