Le cas des 500.000 fonctionnaires à supprimer.
Vous connaissez mon point de vue déjà plusieurs fois
exprimé : Je n’ai jamais licencié personne (sauf 5 cas) dans toute une vie
de redressements d’entreprises. Ce qui ne veut pas dire que j’ai toujours
écarté les réductions d’effectif, loin de là.
En fait, sous la poussée des actionnaires, des
mandataires ad hoc, ou de ceux des
créanciers, tout en laissant partir « ceux qui n’y croyaient pas »,
j’avais parfois la solution de « les vendre », et avec eux l’activité
déficitaire qui plombait le métier premier des « boutiques » dont
j’avais accepté la responsabilité de les « relancer ».
Nettoyer la mégalomanie de mes prédécesseurs en définitive, et recentrer sur l’expertise du métier historique de
l’entreprise.
Une solution « qui marche », mais qu’on ne
peut pas appliquer à la fonction publique, sauf à mentir et à procéder en
réalité à des privatisations (cas de « Transe-télécom », de « l’ANPE »
par exemple)…
Mais, s’il s’agit de « réduire la voilure »,
le périmètre de compétence, c’est déjà un mensonge dans les primaires récentes,
au moins par omission puisque je n’ai pas souvenir qu’il en fut débattu.
Alors que vous savez bien que de mon point de vue,
c’est la seule solution possible, la mère de toutes les autres : Réduire
le périmètre d’intervention de l’autorité publique à ses domaines régaliens
intouchables, la seule vraie réponse de bon sens, même si elle est
« libérale » par essence.
En notant que c’est le rôle de l’État lui-même :
Protéger les libertés, toutes les libertés, sans ça, il faut y renoncer et le
renverser.
On dénombrait 5.448.312 emplois publics
(fonctionnaires, contractuels et militaires) ou 5.070.603 équivalents temps
plein en « Gauloisie-hexagonale » en… 2014. Un chiffre pas
particulièrement élevé, si l’on se réfère aux comparaisons internationales,
établies par l’OCDE…
Trois ans plus tard, il faudra en décompter 70 à
100.000 de plus et hors les emplois-aidés.
De plus, le candidat « Fifi-le-vainqueur »
vous expliquait encore la semaine dernière que bien sûr, il n’est pas question de
geler les embauches, de flic, de juge, d’assistante-maternelle, de militareux,
d’instituteur, d’infirmière, etc.
Mystère donc sur la façon de faire : Mensonge par
omission…
Et dans la lignée, vous allez voir que dans les jours
qui viennent, on va vous expliquer que tout cela est parfaitement possible,
puisque ça aurait déjà été fait… en Angleterre où « Camé-Rhône » y
aurait été au bazooka pour avoir supprimé 1 million de fonctionnaires.
Là encore, gros, énorme mensonge !
Deux choses concomitantes sont d’ailleurs assez
curieuses : D’une part le gros bobard a été plébiscité chez les électeurs de la
primaire de « droâte » et « Time-To-Philo » signalait que
dans le dictionnaire d’Oxford, la référence de la langue anglaise, accueillait
un nouveau mot cette année : « post-truth », pour post-vérité !
Et de gloser un peu autour de cette notion…
En notant tout d’abord que les élections récentes ont
en effet été marquées par une diffusion incontrôlée des contre-vérités, de la
part des candidats comme de leurs supporters. Face à un bon buzz sur les
réseaux sociaux, un démenti n’a que peu de poids : Nos deux finalistes à
la primaire s’en sont plaint l’un et l’autre.
Les algorithmes ne font pas le tri entre le vrai et le
faux.
À la question « résultats de l’élection américaine »,
Google News a par exemple affiché en première position un article publié sur un
site bidon qui prétendait que « Trompe » avait gagné en nombre de
voix (alors que c’est « miss Pine-tonne » qui a remporté le suffrage
populaire).
Et alors, après tout, la vérité a-t-elle jamais été
une valeur politique ?
Parce qu’en plus il existe une longue tradition
philosophique de… défense du mensonge en politique. Et nos auteurs de nous rappeler
que Platon le premier avait prescrit le « noble mensonge » comme remède, « pharmakon », dans la mesure où il
est utile à la cohésion de la Cité.
Aristote ou Tacite ne trouveront rien à y redire.
Le droit romain inventera la notion de « bonus dolus » (tromperie
acceptable).
Machiavel portera le mensonge et la tromperie au
niveau de l’art, pour le Prince comme pour lui-même : « Il y a beau temps que je ne dis jamais ce que je crois et que je ne
crois jamais ce que je dis, et s’il m’échappe parfois quelque brin de vérité,
je l’enfouis dans tant de mensonges qu’il est difficile de la retrouver. »
De sorte que l’académie de Berlin pouvait encore poser
candidement en 1780, la question suivante : « Est-il utile de tromper le peuple ? »
Que ce peuple soit trompé directement par la parole de
l’autorité, ou manipulé par les trolls sur les réseaux sociaux, quelle est au
fond la différence ?
Et d’analyser que « cette conception suppose une distinction claire entre vérité et
mensonge, autant l’idée de « post-vérité » implique une confusion progressive
entre les deux. » Progressivement, le vrai et le faux deviennent
indémêlables, les faits invérifiables, les débats indécidables.
Le Prince lui-même, simple émanation du marais des
opinions contradictoires, ne cherche plus à discerner le mensonge conscient de
la demi-vérité.
« C’est
l’avènement de ce que Nietzsche annonçait il y a un demi-siècle et demi : le
nihilisme, par-delà du bien et du mal, par-delà du vrai et du faux. »
Dès lors, on peut légitimement se poser la
question : Comment le vainqueur de la primaire de
« droâte-droâte » peut-il promettre de supprimer 500.000 postes de
fonctionnaires sans que personne ne soit pris d’une quinte de fou-rire
étouffatrice ?
Une telle saignée dans les effectifs reviendrait à ne
pas remplacer neuf départs à la retraite sur dix au cours du prochain
quinquennat dans tous les ministères, établissements publics, collectivités
locales et hôpitaux. Du jamais-vu !
Du irréalisable.
Que l’on compte bien pour une fois : Sous « Bling-bling »
la règle du « un départ sur deux non remplacé », qui se limitait à la
seule fonction publique d’État, n’avait permis de supprimer que… 144.000 postes
en 5 ans.
Alors certes, pour y parvenir sans voir se déliter les
services publics « Fifi-le-vainqueur » a sa recette miracle : Faire
basculer le temps de travail des fonctionnaires de 35 à 39 heures… avec un flou
total sur les éventuelles augmentations à la clé, qui ne sont nulle part
financées.
10 % de travail en plus fourni compenseront 10 % de
fonctionnaire en moins.
Mais quid de leur pension de retraite ?
D’ailleurs exactement le même décompte débile que
« Titine-Eau-Brie », mais à l’envers : 10 % de travail en moins
devait créer 10 % de postes en plus, 3,5 millions de chômeurs en moins…
Vous avez vu ce qu’il en est devenu : 5 millions de
fonctionnaires = plus de 5 millions de chômeurs…
En signalant en plus que les deux quarts-d’heure de
pause par demi-journée devant la machine à café était déjà compensés par des
gains de productivité : Ils ont seulement changé d’affectation et de
dénomination pour devenir « RTT ».
Et puis le mécanisme proposé suppose de faire sauter
le verrou des « 35 heures » pour tout le monde.
Bille en tête et sans états d’âme, il veut pulvériser
même le concept de durée légale hebdomadaire du travail, se contentant de la
borne européenne d’un maximum de 48 heures.
Pour l’ex-Premier-sinistre, libre aux entreprises de
négocier avec leur syndicat, leurs délégués du personnel, voire par référendum
la durée du travail, le seuil des heures supplémentaires et même les
compensations salariales qui, précise-t-il, ne seront qu’« éventuelles ».
Démerdez-vous !
À quel coût au juste ?
Et c’est qui qui paye quoi ?
Bon et puis qu’apprend-on de l’ampleur du bodard en
faisant des comparaisons avec le précédent de « Camé-Rhône » au Royaume-Uni ?
« Camé-Rhône » a-t-il vraiment atteint le
chiffre d’un million de fonctionnaires en moins sur un mandat et demi ?
OUI, à condition de tordre le cou aux chiffres et après la privatisation de la
poste !
Hors la poste et en juin 2015, la baisse des effectifs
n’a été que de 431.000 emplois pendant la première mandature de « Da-Vide-Camé-Rhône »
et le début de son deuxième mandat interrompu par le « Brexit ».
Pour arriver aux 979.000 suppressions d’emplois, donc
s’approcher du million avancé par « Fifi-le-vainqueur », il faut vraiment
inventer un mathématique nouvelle !
Autrement dit, inclure le transfert des salariés du
public vers le privé. Et par exemple inclure les privatisations des banques.
Or, celle-ci n’ont rien à voir avec des suppressions
d’effectifs.
En clair, le chiffre de 979.000 comprend la
reprivatisation des banques qui avaient été nationalisées après la crise de
2008 (Black Rock, Lloyds Bank et Royal Bank of Scotland, Bradford &
Bingley).
Sans oublier la privatisation en 2013 de la Royal Mail
(la Poste Britannique) qui représentent 160.000 salariés à elle seule.
Le problème, c’est qu’en
« Gauloisie-hexagonale » les banques n’appartiennent pas à l’État et « Fifi-le-vainqueur »
n’a jamais indiqué vouloir privatiser la Poste !
Et pour être complet au plan des faits, il convient d’inclure des reclassifications qui sont loin d’être neutres, comme la « sortie » comptable d’une partie des salariés de l’éducation et de la formation professionnelle des effectifs de la fonction publique, intervenue en Angleterre en 2012 et correspondant à près de 196.000 emplois (les « further education colleges » et les « sixth form colleges »), alors que ces emplois existent toujours.
Et pour être complet au plan des faits, il convient d’inclure des reclassifications qui sont loin d’être neutres, comme la « sortie » comptable d’une partie des salariés de l’éducation et de la formation professionnelle des effectifs de la fonction publique, intervenue en Angleterre en 2012 et correspondant à près de 196.000 emplois (les « further education colleges » et les « sixth form colleges »), alors que ces emplois existent toujours.
Et le candidat de « la droâte & du centre »
ne s’arrêtent pas là. Il oublie de dire que sur les 4,4 millions de
fonctionnaires britanniques (à temps plein), seuls 400.000 bénéficient d’un
statut qui se rapproche grosso modo
de l’emploi à vie de leurs homologues gauloisiens. Les autres sont des
contractuels.
Ils sont donc congédiables en contrepartie d’une indemnité.
Entre 2011 et 2012, 167.000 fonctionnaires sous contrat ont ainsi été
remerciés. Ce qui a coûté la bagatelle de 6,5 milliards de livres (7,65
milliards d’euros) au kon-tribuable du Royaume-Uni.
Dernier point, la majorité de la suppression des
effectifs a été réalisée par les collectivités locales. C’est effectivement ce
que montrent les statistiques officielles.
Or, en Grande-Bretagne, celles-ci sont totalement
soumises à la tutelle de l’État central. À l’inverse de la « Gauloisie »
où elles sont complètement autonomes.
Ce qui rend la suppression d’emplois bien plus
compliquée.
Enooormes mensonges du candidat !
Et c’est d’autant plus dommage que ce « coup de
force » va se heurter à la fois aux syndicats qui n’en veulent pas (c’est dans leur rôle-premier) et à
tous les électeurs fonctionnaires et leur famille, gage de succès garanti, s’il
en est.
Alors que l’objectif reste de réduire les dépenses
publiques, ce qui va devenir un autre mensonge.
D’ailleurs, il a mis la barre haute avec 100 milliards
sur le quinquennat (20 par an), alors que sous le mandat de « Bling-bling »
la fameuse révision générale des politiques publiques n’avait permis
d’économiser que 12 milliards d’euros sur 5 ans !
Cette fois, avec la suppression de 500.000 postes de
fonctionnaires (– 15 milliards), le report de l’âge de la retraite à 65 ans (– 20 milliards),
la division par deux de la dotation que l’État verse aux
collectivités territoriales (– 17 milliards), la limitation de l’augmentation
des dépenses de santé sous 2 % (– 20
milliards) et l’équilibre de l’assurance-chômage,
via la dégressivité (– 10 milliards),
même si ça ne fait pas le compte, tout le monde va souffrir, c’est promis et là
il ne ment pas.
Vous finirez même par regretter
« Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Pour un objectif final qu’est de réduire massivement
la pression fiscale, surtout au profit des entreprises. Après les 41 milliards
de CICE et la baisse de charges et impôts institués par votre
« Capitaine-de-pédalo », il double la mise avec encore 40 milliards
de baisse de charges patronales sur tous les niveaux de salaires, voire 50
milliards pour aussi baisser l’impôt sur les sociétés (de 33 %) à 25 %, le
niveau moyen européen.
Le financement est en partie transféré vers les
ménages avec une hausse de 2 points des taux intermédiaire et supérieur de TVA
que la baisse de charges salariales en leur faveur ne suffira pas à compenser.
Là encore, il ne ment pas : Vous en aurez
toujours moins pour, en plus, bosser toujours plus (par semaine et sur toute une vie de labeur) !
Merci pour les gamins.
Indemnités de chômage ? « Il n’est plus possible de maintenir un système aussi peu incitatif à la
reprise d’emploi », tonnait le vainqueur de dimanche dernier, qui veut des
allocations « fortement dégressives »
à partir du sixième mois… sans plus de précisions. Aujourd’hui, l’allocation
reste fixe sur vingt-quatre mois.
La dégressivité a existé de 1992 à 2001, puis elle a
été abandonnée faute d’être efficace : Rétropédalage réactionnaire ?
L’Institut Montaigne notait qu’« elle a favorisé le retour à l’emploi des plus qualifiés, mais a eu peu
d’impact sur les moins qualifiés ».
Les économistes restent réservés sur l’opportunité d’une telle mesure en
période de chômage élevé.
C’est discutable, bien sûr, mais un vrai libéral
devrait laisser choisir ceux qui payent, à savoir les salariés dans un monde
idéal qu’ils côtoient d’ailleurs au moment de la souscription d’un emprunt, au
lieu d’imposer des solutions à l’arraché aux employeurs notamment, qui
n’aboutissent jamais à des solutions contre le chômage…
En bref, mensonge par omission, par tromperie et le
tout mélangé dans quelques saillies de bon sens, et vous avez le parfait
Machiavel des temps modernes qui se permet en plus de tacler « la presse
aux-ordres » avec élégance.
Parce que vous aurez noté également que d’une part, la
potion vaut pour les dix prochaines années, mais qu’il n’est jamais question de
vous restituer le fruit des efforts qu’on vous demandera de consentir :
Non, tout cela se retrouve dans le niveau d’endettement du pays, déjà en
faillite il y a 10 ans et qu’il convient de redresser (de façon d’autant plus
urgente que les taux vont augmenter), au moins jusqu’en 2027…
Et encore, seulement « si ça marche », ce
qui est moins sûr.
Alors bon, on n’est plus à quelques mensonges près, de
« bonus dolus » des latins,
c’est la cynique réponse des politiques aux philosophes.
Il n’y a pas de limite à l’exercice, seule la victoire
est belle.
Et ils ont été des millions à plébisciter
l’exercice : Chapeau !
On ne peut décidément plus rien quand c’est tout un
peuple qui devient autiste-trisomique, à ce que j’en dis…
J'avais des amis à dîner hier soir. Ils m'ont dit qu'ils avaient participé à la primaire de droite et qu'ils avaient voté Juppé à chacun des deux tours! Jusque là, rien d'anormal!
RépondreSupprimerLe cocasse vient du fait que ce couple d'amis de très longue date votent "socialiste" depuis fort logtemps et qu'ils pourraient avoir l'intention de voter Mélenchon s'il est présent au second tour ...
Question : combien Juppé a-t-il rassemblé sur son nom de véritables voix juppéistes, c'est à dire des voix susceptibles de se porter vraiment sur son nom à la vraie élection? Bien peu semble-t-il!
Conclusion : Vous êtes ultra-minoritaire au sein de la Droite!
Réponse entendue et attendue : PAS ASSEZ, en tout cas !
SupprimerQuand à savoir si je suis "ultra-minoritaire", figurez-vous que ce n'est pas nouveau, perdu dans mon "grand désert" du bon sens !
J'y patauge depuis des années et des années, des décennies même puisque que ça en fait au moins une que je blogue à le hurler...
Pas un scoop !
D'autant moins que c'est un peu le thème de ce post : La portée du mensonge, de la demie-vérité, du non-dit, de l'omission...
On est en plein dedans et je me lamente, bien entendu, d'en constater les effets sur ce qui sert normalement de cerveau à l'humanité.
Mais que voulez-vous, la Vérité, même la plus criarde, peut-elle vraiment faire son lit chez les "autistes-trisomiques" ?
Qui en sont dépourvu d'un qui fonctionne normalement, en pense-je...
Probablement non, comme votre propos le laisse supposer.
Bien à vous tout de même !
I-Cube
Le nombre de fonctionnaires d'état, droite ou gauche, baisse. Ensuite c'est la fonction publique hospitalière et la territoriale. Le président n'a pas la main sur la territoriale. Sur l'hospitalière, il faudrait gagner en efficacité. Et même sur la fonction publique d'état, il faudrait simplifier pas mal de lois. Cette réduction d'effectifs, c'est juste un slogan. Rien ne changera. La fonction publique d'Etat diminuera en fonction des impératifs budgétaires, la territoriale se stabilisera éventellement en fonction des dotations, quant à l'hospitalière, l'Etat devrait faire une réforme difficile pour la réduire. J'ai du mal à y croire.
RépondreSupprimerGlobalement, on parle de la même chose : Un effet d'annonce pour gogo, rien de plus.
SupprimerOn devrait surtout voir des modifications dans la répartition des effectifs au sein des missions de la puissance publique.
Je ne vois pas de baisse d'effectif dans l'éducation (dont beaucoup sont déjà des contractuels), la justice, la diplomatie, la coopération, l'armée, la police, etc.
Il faudra même faire des embauches...
Il y aura une résistance dans la territoriale et encore plus forte dans l'hospitalière, sauf privatisation (mais qui ne réduira pas pour autant les postes : juste un transfert).
Justement, il parle aussi de privatisation des participations sans objectifs stratégiques : C'est qu'il devra probablement porter l'effort.
En bref et globalement, à part pour les administrations périphériques, ce n'est donc qu'un effet d'annonce dont on va nous gaver pendant 5 ans, s'il est élu.
Mais justement d'un autre côté, ce sont des points de son programme qui vont agir comme des repoussoirs dans l'opinion, ce qui n'est pas un gage de réussite.
Quand "Marinella-tchi-tchi" va commencer à causer de "protection" des emplois et des missions de droit public à conforter (c'était dans son programme de 2012, on attend celui de 2017 et les précisions qu'il va apporter), il n'y aura pas photo, surtout si elle est présente au second tour et que la "gôche" en sera absente.
Et si elle passe, il lui faudra des recettes nouvelles : Tu vas voir qu'on va en arriver à une "CSPM", ou quelque chose de plus rustique qui prendra le relai, comme des droits d'importation majoré.
Je te le dis, je reste inquiet, très inquiet...
Bien à toi Vlad !
I-Cube