Le réac’ du « P.Soce » :
« Deux-noix-Âme-mont »
Les « primaires », c’est franchement une
idée des plus suicidaires. On y reviendra au bout du bout, naturellement (et
seulement si Dieu me prête vie jusque-là), mais en attendant, cela ressemble à
une vaste entreprise de dénigrement mutuel des plus plaisantes… quand il s’agit
de dénoncer l’énorme fatuité « soce-alizante ».
Elle l’est moins, à mon sens personnel, quand ces
konnards de la « droâte-la-plus-konne-du-monde » s’en mêlent.
Pensez donc, ceux-là n’en terminent pas de ressouder
leur parti : Les trois principaux « courants » incarnés par
« Bling-bling », « Juppette » et
« Fifi-le-vainqueur », tentent, tentent seulement, de se mettre en
ordre de bataille.
« Le chef » est mort, exécuté, crucifié,
éliminé. Toute sa stratégie de « présentéisme-absolu » s’est effondrée
laissant à un glauque-cloaque à gérer à son successeur qui pour l’heure s’y
prend comme un manche : Il a bien directement intégré les équipes de son
prédécesseur sans même discuter, tellement il s’agit du clone de « Bling-bling »
en moins agité, comptant presque une douzaine de « portes-sa-parole »,
sans parvenir à se défaire des grenades dégoupillées par
« Juppette ».
Qui de son côté fait la gueule (de bois) en sa
baronnie…
De toute façon, Bordeaux, cette ville de négriers, n’a
jamais été un marchepied pour une présidentielle. Le précédant de « Jacquou-le-Gagneur »,
« Chat-bande-elle-masse », résistant et général de brigade s’y était
déjà cassé les dents en 1974…
Attendez, déjà l’affaire des soins de santé
dé-remboursés pollue un maximum le marigot-parigot et tend les rapports d’avec
le « Mac-MoDem », obligeant « Fifi-le-vainqueur » à se
renier publiquement ;
Demain l’affaire des fonctionnaires virés va le
défoncer auprès d’un bon quart des électeurs actifs, que là encore, il sera
amené à se renier publiquement ;
Après-demain, on reparlera de sa réforme-ratée des
retraites, du temps où il était « aux affaires », et la moitié des
électeurs vont comprendre qu’il veut les faire cocus, à moins de renoncer
publiquement une fois de plus en adoucissant la pilule ;
Quant aux « Saints-dit-kâ », quand ils vont
se réveiller pour un troisième tour social, le pays sera mis à l’arrêt dès
septembre 2017, ruinant tous les efforts de redressement des
comptes-publics à moins d’un énième renoncement !
En revanche, le tour de vis fiscal, là, vous n’y
couperez pas et au final, c’est tout le monde qui passera à la casserole.
Et j’en passe : Bref, assez mal barré,
finalement.
Qu’on retrouve tous ces éléments d’éparpillement
délétère chez la « gôche-soce ».
Ils s’étrillent avec soin et délectation…
Il est bien loin le temps du congrès d’Épinay, où en juin
1971, la logique des courants régulait les rivalités entre chefs qui en
avaient.
« Mythe-errantistes » et « Roro-cardiens »,
« Tonton-Yoyo-philes » et « Fafa-l’empoisoneur-buis-z’iens »
s’affrontaient au rythme des congrès et des logorrhées néo-post-marxisantes-avancées
des uns et des autres qui finissaient souvent par accoucher d’improbables
synthèses.
Certains courants avaient même plusieurs leaders et,
localement, les alliances se nouaient et se dénouaient de manière relativement
fluide. À la différence de ce qui se passait à « droâte », on
répartissait les investitures et les fonctions de direction au prorata des
scores des différentes motions et
« Flanby-à-la-fraise-des-bois-tagada » était le champion du monde des
« synthèses ».
Celui-là ayant été noyé à bord de son pédalo sous un
tsunami d’impopularité, y’a plus de synthèse possible, mais le
« P.Soce » fonctionne toujours avec les mêmes chromosomes et aligne
une équipe de prétendants présents à leur primaire, comme autant de tendances,
digne des « Barjots », l’équipe de handball qui nous aura tant fait
vibrer…
Et ça va être saignant entre les « ceux-ce »
qui ne payent pas leurs cotisations et quelques-autres
« portes-le-drapeau » exogènes ou non…
Il faut dire que le quinquennat rend quasi-permanente
la lutte entre les présidentiables, puis la mécanique des primaires balaye tout
ce fragile équilibre. La vie du parti est désormais entièrement réduite à des
affrontements entre grands ambitieux hyper-kouillés et égos-hypertrophiés.
En réalité, leur parti ne compte plus, seules sont
déterminantes les écuries présidentielles.
D’autant que cette fragilité structurelle se double de
la perspective d’une défaite cuisante. Nul ne concourt sérieusement pour gagner
en 2017 !
Chacun, dans la plus pure tradition des
« courants » espère tirer parti de la campagne pour prendre des
options sur la suite.
C’est d’ailleurs ce qui a plombé le quinquennat de
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » avec ses
« frondeurs » : Ils sont tous là de nouveau.
Mais les haines vont s’attiser sans que rien ne
garantisse que le terrain gagné soit conservé après l’été 2017.
C’est un combat de « pôvres-gueux-loqueteux »,
les plus déloyaux, les plus féroces, les moins policés ayant forcément les plus
grandes-gueules et aucun souci de « jouer-collectif ».
Comment veulent-ils vraiment gagner en estime auprès
des populations ?
Neuf candidats se sont placés sur la ligne de départ.
Certains sont purement et simplement téléguidés, comme « Vingt-Sang-Payons »
par « Titine-eau-Brie » et quelques autres, histoire de nuire à
« Menuet-Valse » (qui se ridiculise pourtant assez bien tout seul
avec son « 49.3 » et quelques âneries du même tonneau) ou « Flo-flo-Pine-Elle » par « Jean-Mi-Bel-Lait »
en vue de négocier quelques investitures pour le PRG au moment des
législatives.
Le courant central et majoritaire avait un chef
naturel : « Tagada-à-la-fraise-des-bois ». Celui-ci disparu, ledit
courant agit comme un poulet décapité, courant de ci de là. Untel est récupéré
par « Valse », un autre par « Payons », un autre s’égare
vers « Menuet-Mac-Rond »…
La belle foirade que voilà !
Et puis il y a « Mes-Luches » qui, avec « Mac-Rond »,
a décidé de se dispenser de primaires. Plus le désordre frappera le PS, plus
ces candidatures extérieures seront dangereuses : Ce sont des primaires
sous influence en quelque sorte.
Chacun va tenter de s’élever en abaissant les autres
et, ce faisant, ils s’effondreront collectivement face aux deux énergumènes qui
s’agitent en dehors.
« Monte-et-bourre-la » et « Âme-mont »
sont en effet menacés par « Mes-Luches » alors que « Valse »
et « Payons » risquent d’être avalés par « Mac-Rond ».
Quant aux soi-disant « affrontements idéologiques »,
ils ne sont que références incantatoires à l’humain, à l’écologie, à la lutte
contre les excès du capitalisme et au combat contre l’ultra-libéralisme vide de conviction.
Vous constaterez que tous ces éléments de langage sont
brassés sans cohérence par les différents candidats.
« Monte-et-bourre-la » se veut radical mais
fait des clins d’œil au réalisme quand « Menuet-Valse » se dit
pragmatique mais sacrifie à des rhétoriques solidaristes. Cherchant à se
singulariser artificiellement, ils deviennent indistincts et ridicules, flous
au moins autant que la pique lancée par « Titine-Eeau-Brie » à « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
lors de la précédente primaire dont il n’aura jamais pu se débarrasser en 5 ans.
Ceci dit, il en est un que j’ai du mal à piffer.
Non pas à titre personnel (personne ne le voit dans
les habits d’un Président de la « Res-publica »,
à moins d’avoir un sérieux penchant pour le masochisme qui relèverait des
compétences de l’académie de médecine)…
Toutefois, il a un positionnement assez incroyable.
Propre sur lui, il a de l’humour, il est accessible,
il n’est pas prisonnier de ces illusions parigotes-bobos qui affichent son mépris
plus ou moins assumé sur tout autre et il est capable de tenir le crachoir deux
heures durant, façon « Castro ».
Ce qui m’intrigue, c’est qu’il multiplie, sous un air
de combattant révolutionnaire (de salon, il est vrai…), les positions
extraordinairement réactionnaires, au point qu’on peut se demander à quel parti
il appartient vraiment : « Marinella-tchi-tchi » pourrait
presque le recruter sans vraiment avoir à en rougir.
Je vous ai déjà évoqué l’idée très « F-Haine-compatible »
de la taxation
des robots, qui résume en une seule expression une multiplicité de
conceptions rétrogrades.
Par exemple, la taxation des robots laisse clairement
penser qu’il faut pénaliser les entreprises qui remplacent les humains par des
machines.
C’est assez singulier et tant qu’on y est, pourquoi ne
pas taxer les entreprises qui utilisent l’avion, la voiture, les
« cars-Mac-Rond » sans chauffeur (la prochaine génération) ou le
train pour le déplacement de leurs salariés, plutôt que de les faire voyager à
pied ou à vélo ?
Ce serait bon pour l’air que vous respirez (hors les
odeurs de transpiration rapidement insupportables).
Et à propos, pourquoi ne pas taxer le téléphone, qui a
remplacé les messagers équestres ?
Et la « taxe-sur-les-courriels » ? Ils
remplacent bien les facteurs, non ?
Les ordinateurs et imprimantes ? Ils remplacent les comptables et les dactylos, je crois.
Ah et puis aussi une taxe sur « le cloud »
qui remplace les archives et leurs inévitables magasiniers, non ?
Et j’en ai d’autres…
Il y aura bientôt 5 ans de ça, je vous causais des
« déclinistes ».
Eh bien, malgré leurs effets dévastateurs que vous
avez pu constater (et encore, ils ont été largement bridés…), ils sont toujours
et encore là.
Parfois au « F-Haine », mais tout autant
dans cette frange ahurissante que porte « Deux-noix-Âme-Mont », ils
n’ont rien compris.
Ou font semblant de ne pas vouloir comprendre.
Reprenons : Il fut un temps où l’aliénation du « prolo »
par un travail abrutissant laissait peu le choix. La machine était la seule
façon de traiter dignement le « laborieux ».
J’avais des profs de lycée qui me faisaient lire de
très belles pages de marxistes-estampillés, mon quotidien d’adolescent quand
mes poussées d’hormones ne cultivaient pas déjà mon unique neurone, celui du
« nerf-honteux ».
J’emploie d’ailleurs le terme de
« laborieux », depuis que j’ai découvert l’existence du syndicat CGT des
« presses de labeur »…
C’était clair : Toute tâche confiée à un humain
qu’une machine était capable de réaliser à sa place était perçue comme une
tâche dégradante ou aliénante.
Je sais.
Je sais.
Et plus tard, devenu « adulte-responsable »,
et parfois « dirigeant d’entreprises » à la place du « légitime »,
Dieu sait si j’ai poussé à investir dans des robots – qui ne font pas grève, pas d’erreur et
ne s’arrêtent pas passé 35 heures de… labeur – en tentant d’automatiser toutes
les tâches possibles en entreprise.
Un : Pour soulager les personnels ;
Deux : Pour les former et les payer mieux ; Parce que Trois :
Ils devenaient plus « productifs » et moins fatigués, plus motivés et
moins absents.
À la même époque les « soces » les plus
radicaux croyaient aussi au progrès, il leur semblait évident qu’il fallait
libérer les prolétaires en confiant les tâches pauvres à des machines chaque
fois qu’on le pouvait.
Eh bien « Deux-Noix-Âme-mont » a, pour sa
part, renversé le raisonnement : Il préfère inciter à recruter des humains à la
place des machines et taxer ces dernières pour les faire cotiser, comme si
elles ne payaient pas déjà l’augmentation des compétences et donc,
accroissaient l’assiette des dites cotisations (taxes et impôts en tout
genre) !
Ça, c’est un mec qui n’a jamais traîné la moindre
palette de marchandise à la main de sa vie, c’est clair. Il ne sait pas ce que c’est de
se casser le dos sous la charge, de faire des vendanges dans la gadoue, de s’arracher
la peau des mains et de se casser les ongles à « dépoter » des cartons toute la journée, d’avoir
des ampoules aux pieds à parcourir des kilomètres dans un magasin, un entrepôt
ou une usine à trainer un chariot à la kon qui a des roues carrées…
Un « soce » de salon vous dis-je, cette
horreur « sociale-traite » !
Autre idée réac’ relevée pour vous : Le balayage
complet de la Sécurité sociale.
Sur le fond, l’idée consisterait à asseoir la
contribution patronale au financement de la protection sociale sur la valeur
ajoutée et non sur le travail, ce qui revient en effet à tuer l’idéal porté en
1945 avec les ordonnances sur la Sécurité sociale.
Ça en détruirait l’idée d’une « assurance »,
qui assure un risque aléatoire, pour devenir un « big-bazar », une
« usine-à-gaz » qui financerait « l’industrie-sanitaire ».
Pourquoi pas, mais alors autant parler de
« financiarisation de la santé », un bidule « capitaliste
d’État », serait plus juste…
Arf : Le capitalisme, quelle horreur dans son
vocabulaire !
En vous confirmant que cela fait partie des projets du
« F-Haine » qui vont fleurir dès la trêve des confiseurs terminée.
Quel était en effet le principe de la Sécurité sociale
à l’époque ? Organiser la protection des travailleurs contre les risques de la
vie par un système mutualisé intégrant une participation des employeurs. La
Sécurité sociale était forcément liée au travail, par opposition aux systèmes «
beveridgiens » fondés sur la fiscalité et la solidarité.
Eh bien, il propose tout simplement de tourner la page
de cet équilibre, dit « contributif » par les spécialistes, en orientant le «
modèle social » « Gauloisien » vers une solidarité financée par
l’impôt.
Il ajoute même qu’il propose de fusionner la CSG et
l’impôt sur le revenu (avec un projet de 10 tranches…), ce qui achèvera de tuer
les contributions directes des salariés au financement de la protection sociale…
Magnifique d’autisme.
Que pour le coup, on aurait plutôt attendu « Fifi-le-vainqueur »
dans cet exercice, et c’est un candidat « soce » issu de
« l’aile-gôche » qui porte cette idée iconoclaste !
Probablement n’a-t-il tout simplement pas vu qu’en
vidant le travail de l’organisation de la Sécurité sociale, il écartait encore
un peu plus le prolo de sa gloire d’être de gôche, le conduisant à vendre même
sa santé au capitalisme…
Fut-il d’État jusqu’à sa prochaine « privatisation »…
Franchement, j’adore ce niveau de trisomie-appliquée-là !
Finalement, ce gars-là, je ne sais pas pour qui il
roule.
Pour lui, c’est sûr.
Mais n’est-il pas financé, propulsé en sous-main, peu
ou prou, à jouer les « idiots-utiles » chers au kamarade Vladimir
Ilitch Oulianov dit « Lénine », par quelques caciques du CACa40, ou
directement par « Riton-le-Castra », l’ex de chez Axa (qui roule pour
l’heure pour « Fifi-le-vainqueur ») ?
Attendez, vous imaginez un débat entre « Fifi-le-vainqueur »
et « Deux-noix-Âme-mont » ?
Ce serait d’un ennui mortel car ils n’auraient rien à
se dire, finalement.
Encore plus drôlatique à envisager : Un débat
entre lui et « Marinella-tchi-tchi »…
Là encore, il finira par prendre une carte et un
maroquin !
Comme l’a dit Sheryl Sandberg la directrice des operations de Facebook :
RépondreSupprimer« Ce sont encore les hommes qui dirigent le monde – et ça ne se passe pas si bien que ça. » Avec des femmes (cf le Brésil) c’est pas transcendant non plus…
Donc la prochaine étape comme dans la Relation Clients gérée par les Bots, il faut remplacer les politiciens de chair et de sang contaminé à la “pouvoroïne” par des robots.
Ça c’est une très bonne idée trouve-je...
ComtesseÔPiedNu
Peut-être, peut-être seulement.
SupprimerVous savez, Chère Comtesse au pied dénudé, tout cela n'est que du marketing,, du vent, rien d'autre et on le voit bien : Ils se positionnent tous par rapport à "leur marché", même au-delà des contradictions dans leurs propos : La preuve, celui-là est tellement kon qu'il ne s'en rend même pas compte !
Ceci dit, les robots sont ni plus ni moins que des outils qui démultiplient les possibilités humaines. On peut s'inquiéter de leur puissance démesurée, mais ce n'est pas plus dangereux qu'un marteau, un couteau ou une arme de destruction même massive : Ce qui compte c'est l'impulsion, morbide ou non, de celui qui s'en sert.
Les problèmes surviennent quand les outils sont tenus par des incompétents, non-qualifiés, à le faire.
Là encore "Deux-noix-Âme-mont" me semble en être un bon exemple, même s'il n'est pas le seul dans cette course démente de celui qui "pisse le plus loin".
Un jeu à la kon exclusivement de "meks", par excellence.
Bien à vous !
I-Cube