« Mac-Rond », le phénomène.
Avouez que c’est quand même extraordinaire que cette
immense réussite de « Tagada-à-fraise-des-bois » : Arrivé là sur
le rejet de « Bling-bling » et un peu par hasard, au lieu de s’occuper
des « kuls-terreux » et des « prolos » qui ont formé son
fonds de commerce, il s’est empressé de mettre en œuvre une entreprise de
« détestation-généralisée » !
Que de haines et de rancœurs à travers ses
gouvernements successifs !
C’en est parfaitement hilarant, finalement.
Incapable de refaire une « union des
gôches », mais là, à « mission-impossible », nul n’est tenu, il
aura réussi à constituer une équipe complète de prétendants à lui succéder dans
son fauteuil de Calife, tous aussi haineux les uns que les autres envers les
uns et les autres et tout le reste.
Il ne manque plus à la curée que
« Ségololo », mais comme elle vise un poste rémunérateur à
l’international (avec immunité diplomatique et billets d’avion gratos…), d’où
son discours pro-castriste à Cuba, très « tiers-mondiste », elle ne
fera plus d’ombre à personne…
Notez que les « Républicains-démocrates »
étaient partis avec une équipe de volleyeurs pour se retrouver avec une équipe
de hand-ball.
Chez les « soces », ils démarrent avec une équipe
de foot pour probablement se retrouver avec une équipe de rugby complète, même
si on ne sait pas encore si c’est à XIII ou à XV…
Et c’est sans compter les dissidents, genre
« MAMa » d’un côté et « Mac-Rond » de l’autre, tous deux
ex-ministres… même si ce n’est pas de la même, euh… « sensibilité ».
Fabuleux.
D’autant qu’il y a de sacrés numéros chez les
« ceux-ce » se réclamant de « gôche ». Ce qui attire le
regard, vu de loin, ce sont les gueulantes de « Menuet-Valse » et de
« Menuet-Mac-Rond ».
À voir ces deux spécimens, le constat n’est pas
rassurant. Généralement, un bon acteur maîtrise son personnage et son rôle.
Force est de constater ni l’un ni l’autres ne maitrise quoi que ce soit : Ils
se laissent emporter dans leur délire !
Je ne sais pas s’ils fument la moquette enroulé dans
les rideaux, mais ça va vous promettre de chaudes heures de … euh, comment dire
pour rester poli… de débats !
J’ai toujours été persuadé que « Mac-Rond »
roulait-F1 pour « Tagada-à-la-fraise-des-bois-diesel ». Comme celui-ci
ne prend pas le départ, poussé « hors-jeu » par
« Menuet-Valse », la mission du premier est devenu de dégommer
tout-court le second.
C’est déjà écrit et c’est une nécessité.
Et comme ils sont du même bois-hallucinogène, ils y
croient tous les deux et se voient déjà dans les traces de leur auguste
prédécesseur, à lui tailler des costards mieux que ne le ferait
« Fifi-le-vainqueur ».
Ah les effets des primaires, que c’est désolant pour
ceux qui passent la main … et tous les autres !
Aujourd’hui, on va s’attarder un peu sur « Mac-Rond »
alors que se pointe « Payons »,
« l’ex-ministre-philosophe ». Le premier y va avec un programme quasiment vide, se contentant de reprendre
celui de « Fifi-le-vainqueur », mais systématiquement à contre-pied.
Curieux, mais c’est comme ça !
D’autant qu’il est gonflé au cric et à l’hélium par
une presse-système et des médias « z’aux-ordres » qui tentent de lui créer
un profil de prophète, le tout basé sur une belle montagne d’arrangements et de
mensonges plus ou moins importants.
D’abord, il prône la grande marche et veut faire
prendre le bus à tout le monde. Marcher ou conduire : Il faut choisir, dans la
vie !
Bon, ses bus, c’est un immense flop, avec les pauvres
60 millions d’euros de chiffre d’affaires depuis août 2015 piqués sur le dos de
Peppy et de ses cheminots qui en plus se fait accuser de concurrence déloyale
par « Air-Transe », et le fait qu’ils ne sont pas rentables, d’autant
qu’il ne reste déjà plus que 3 compagnies dans les décombres…
Quant à son dernier speech de dimanche dernier, qui a
fait les chaudes-heures des réseaux-sociaux, on a tout de même de quoi se poser
de vraies questions sur la santé mentale de ce jeune-garçon, pas sorti de
l’adolescence pour avoir épousé sa mère, qui n’a quand même juste pas fait
grand-chose d’autre de sa vie et qui se comporte comme un grand gourou de secte
bien plus qu’en leader politique au charisme indiscutable.
Même s’il a la tronche du
« gendre-parfait », propre sur lui…
Il y a aussi de quoi se poser de grosses questions sur
son marketing politique qui est en réalité assez effrayant, car il confine au
culte de la personnalité, fait appel à des « formules » magiques, à
l’inconscient collectif ou veut répondre au besoin d’action des concitoyens en
leur faisant miroiter leur participation à ce « mouvement » !
S’imaginer qu’il y a une once de réalité dans le site
Internet du gugusse sur lequel on dépose son idée qui se retrouve dans le
programme de la présidentielle, c’est au mieux… de la pub mensongère.
C’est encore une fois vide, totalement vide, c’est une
immense illusion.
Cette immense illusion se sert de l’allusion à la
grande marche de Mao pour implicitement faire passer le message de l’action
mais aussi de la « révolution », et d’ailleurs il parle lui-même de la
révolution.
Cette immense illusion fleure bon les révolutions
communistes qui ont clos le millénaire dernier et ne sont que des artifices
marketing afin de voler une « image » pour, en réalité, faire exactement le
contraire.
Fort drôle pour un candidat d’un système néo-ultralibéral.
Pour un candidat de la finance dans ce qu’il y a de
pire.
Un candidat du système qui fait semblant de cracher
dans la soupe.
Il n’est pas de « gôche », ça saute aux yeux
dès le premier regard et d’ailleurs il se fiche du prolo comme d’une guigne en
lui expliquant que pour avoir un beau costard, faut aller bosser. Ce n’est
évidemment pas faux, mais c’est tout aussi méprisant qu’un « sans-dents » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
ou le « Cass’-toi pôvr’-kon » de « Bling-bling ».
C’est désolant, mais on n’a jamais que ce qu’on
mérite, je vous l’ai toujours dit.
Rêver de révolution avec lui est un énorme mensonge
que seules les techniques marketings et la propagande médiatique rendent
possible.
Sa prestation dans son premier meeting aura été en
réalité effrayante dans tous les sens du terme : Au mieux, il est le « grand
gourou manipulateur », le schizophrène qui se prend pour Jésus et invite à
porter l’espérance, et le pervers narcissique qui veut faire croire à sa
révolution culturelle, au grand bond en avant vers encore plus d’Europe, encore
plus de « globalisation », et encore plus de libéralisme tel que revu
et corrigé actuellement et qui ne marche pas très fort en faisant croire
l’inverse.
Ce qui reste étonnant, c’est le traitement qui lui est
réservé par les médias. Police de proximité, chiffon rouge agité du
nationalisme, défense des 35 heures… Entre le produit de la « Gôche-de-tonton-Yoyo »
et celui qu’il propose, seul l’emballage change. C’est mieux présenté, plus
tape-à-l’œil, les slogans plus accrocheurs. Il mise tout sur la forme, peu
importe le fond.
Quitte à hurler pour être sûr de se faire
entendre !
Tout comme la caste dont il fait partie, il imagine
qu’il suffit de rencontrer quelques « Gauloisiens » pour les
comprendre, comme on va au zoo pour découvrir une espèce différente de la
nôtre.
Lors de son meeting à Lyon, le jargon du parfait
publicitaire était là : Pas de vision pour le pays mais un « contrat que nous passerons avec la nation,
le contrat pour présider, le contrat pour gouverner ».
Il doit penser qu’on peut consommer son image comme on
consomme le dernier paquet de lessive sorti en rayon, et s’adresse à la
ménagère quinqua : Après le « plus
blanc que blanc », voici le « plus
rebelle que rebelle ».
Magnifique !
Je ne sais pas comment il va se relever s’il persiste
de la sorte : Il doit bien avoir une porte de sortie cachée, ce n’est pas
possible autrement.
Il est drôle ce peuple du centre auquel il s’adresse,
adeptes de la mondialisation heureuse, élèves des écoles de commerce, abonnés au
« Monde » (ce journal crapuleux) et à « Femmes-actuelles »
qui écoute religieusement leur idole leur parler des délices de la hausse de la
CSG (qui frappera les cadres de plein fouet), du maintien des 35 heures (avec
d’inextricables négociations par branches), de la suppression des cotisations
sur le chômage et la maladie…
Sans oublier un bricolage du CICE pour pérenniser les
baisses de charge des entreprises…
Il va lui falloir éclaircir des positions sur l’immigration,
la lutte contre l’islamisme et la guerre contre le terrorisme. Surtout,
délivrer un message audible, dégager une vision. Pas celle d’un gestionnaire
astucieux, mais celle d’un futur chef d’État susceptible d’expédier deux
compagnies de parachutistes à Kolwezi ou des avions bombarder l’Irak et la
Syrie ou la plaine de la Bekaa.
Par comparaison avec d’autres, il semble totalement
« hors-sol » : Le pays n’est pas une société anonyme qui cherche un
PDG, mais une nation forgée par 1.000 ans d’histoire et autant de péripéties.
D’autres que moi en disent que c’est une « bête
de scène » qui vient de naître avec du poil aux pattes, de la testostérone
à revendre et un vrai potentiel à signer pour une pub L’Oréal ou Hugo Boss.
Que ça va dépoter sévère, ça va claquer de la mamie, que
ça va envoyer du steak, ça va brutaliser du chaton-mignon, que c’est « Mac-Rond »
qui vous le dit !
Tout seul, il serait déjà parvenu à rassembler des
milliers de personnes et à lever près de 3 millions d’euros auprès de donateurs
(dont on ne sait rien) pour financer sa campagne, qu’il en rencontre encore
régulièrement (à 7.500 € le couvert) et qu’il compte emprunter encore plusieurs
millions afin d’assurer une campagne tonitruante, alors que d’autres se
contentent de 50 K€ pour leurs 6 semaines de campagne de primaires.
Il ne boxe pas dans la même catégorie, manifestement.
Autrement dit, on sait maintenant qu’on n’a plus
affaire à un individu lambda, qui se serait mis au trot mais bien à quelqu’un
qui a, très probablement, préparé ses arrières et ce, depuis un moment.
Cependant, toute cette forme sur-vitaminée aux
couleurs chatoyantes et au micro qui pulse du décibel fébrile ne doit pas nous
faire passer au-dessus du fond, car petit-à-petit se lève le voile sur ce qui
se cache derrière ses quatre bouquins où on apprend tout de sa prime-jeunesse et jusqu’à son dépucelage.
Et là, c’est tout de suite moins excitant.
Une fiscalité du travail plus engageante, un droit du
travail simplifié, décentralisation, tout cela semble intéressant. Sauf que
c’est très flou : Peu ou pas de précisions sur la forme que prendraient
concrètement ces réformes, leur ampleur, leurs coûts et la façon dont il envisage
de financer tout ça.
Il ne peut quand même pas inviter toute la planète à
dîner pour payer tout ça…
En outre, il y a tout de même beaucoup trop de gros
morceaux d’étatisme bien gras dans son « programme ».
Entre le camouflage des cotisations salariales dans
une CSG bien dodue, une augmentation de la fiscalité du revenu du capital de
1,7 % (alors même que la fiscalité du capital est déjà un handicap
catastrophique pour le pays), des bricolages plus ou moins heureux en défaveur
des retraités par exemple, il y a déjà largement de quoi prendre autant de
recul que nécessaire.
Mais surtout, sur certain sujet, il est clairement « En
Marche ! »… arrière : Il était pourtant entendu que notre homme
voulait revenir sur les 35 heures, qui sont devenues au fil des ans l’un des
dogmes les plus intouchables et imputrescibles du système social à la « Gauloisienne »
et surtout, le marqueur typique du « socesme-Gauloisien ».
Manque de bol, il ne touchera finalement pas à la
durée légale.
Remballez.
Il fait du « trompe », pas du
« Trompe », finalement…
Et lorsqu’on lit l’avalanche de ses propositions
sociales, on comprend que l’ex-ministre tente à présent de ramasser les miettes
de la gôche du milieu, du centre et de l’à-peu-près auquel son programme
chuchote assez bien.
Avec, déjà, des renoncements sur des éléments majeurs.
Un petit parfum d’attrape-gogos qui occulte à présent
avec application le bilan franchement médiocre de deux années au ministère de
l’Économie.
Il est devenu, me semble-t-il, un peu le « gentil-centre »,
réformateur mais pas trop, l’opposition rêvée à « Fifi-le-vainqueur »,
qui ne viole pas trop l’égo des « soces-démocratouilles », coincés
sans lui devant un choix pathétique avec « Menuet-Valse » qui porte
le bilan, « Monte-et-bourre-la » qui lui crache dessus, « Deux-noix-Âme-mont »
ou « Mes-luches » qui ne font guère mieux dans le style, sans se
rendre compte que ça ressemble un peu trop à du « Juppette-formule-magique »,
la jeunesse en plus, qui n’a pas bien pris même à « droâte ».
Et il semblerait que vu son programme et ses
déclarations, tout tend à faire penser qu’il n’offre aujourd’hui qu’une
révolution de coton, ce coton que les kidnappeurs enduisaient jadis de
chloroforme…
Ceci dit, il faut se rappeler qui se trouve derrière.
Souvenez-vous, SVP, de « D’Jack-@-talus », l’homme des coups-tordus
de « Mythe-errant » et de son passage télévisé en soutenance de son
bouquin « Peut-on prévoir l'avenir ? », (Fayard, 2015).
J’ai lu ce bouquin en diagonale parce qu’on me l’avait
offert pensant me faire plaisir : Y’a rien dedans, vous pouvez le jeter
(où l’offrir à quelqu’un d’autre qui ne vous en voudra pas trop parce qu’il
vous aime bien).
Et, par hasard, je suis tombé à l’époque sur une de
ces émissions littéraire qui lui consacrait 5 minutes d’antenne (ça ne vaut pas
plus) où on lui a posé la question : « Peut-on prévoir qui sera le prochain président ? »
L’impétueux avait répondu affirmativement et quand on
lui avait demandé qui c’était, il avait répondu avec un sourire qu’il le
connaissait, mais qu’il ne pouvait pas le désigner « pour ne pas lui nuire ».
Tiens donc !
Alors donc, entre « Menuet-Valse », coaché
par BHL et « Mac-Rond » coaché par « D’jack@-talus », quelle
que soit la férocité des attaques qu’ils se porteront, en toute logique le
gagnant resterait… probablement Benjamin Netanyahou.
Trop drôle, n’est-ce pas ?
Généralement, personne ne se préoccupe du perdant, ni
même de savoir qui c’est, mais je vous le dis quand même… Si l’un ou l’autre
parvient à se hisser au second tour en mai prochain, ce sera le pays tout
entier…
Vendu pour un plat de lentilles par quelques 30 % des « Gauloisiens »
qui feront « barrage », représenteront un peu plus de 50 % des
votants au moment du scrutin, et qui seront les premiers à crier qu’ils ont été
trahis par leur nouvel élu !
Et si vraiment il y a quelle que part un petit sursaut
d’orgueil au pays, ce n’est sûrement pas « Fifi-le-vainqueur » qui le
portera pour avoir été le laquais, pareillement rebelle « à son
chef » que les deux « soces-là » en concurrence, et
probablement, il faudra une autre candidate pour remettre de l’ordre dans tout
ça.
Plus ils avancent, et plus ils font son lit…
En sont-ils bien conscients au juste ?
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