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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 18 juillet 2016

Première synthèse du « Capitaine Haddock »


« Panama Pampers » 

Le 10 mai 2016, le CPI et l’ICIJ ont divulgué de nouveaux documents sur les Panama Papers !…

Le Center for Public Integrity (CPI), « Centre pour l'intégrité publique », est une organisation de journalistes d'investigation, sans but lucratif, créée en 1989, basée à Washington aux États-Unis.

Elle s'est donné pour objectif de « dévoiler les abus de pouvoir, la corruption et les manquements au devoir des institutions publiques ou privées, dans le but de les pousser à agir avec honnêteté, intégrité, responsabilité, afin de faire prévaloir l'intérêt public ».

Avec cinquante collaborateurs, le CPI est une des plus importantes organisations de ce type. Elle se veut être ni un parti, ni un groupe de pression mais est qualifiée de progressiste et libérale (gauche du Parti démocrate).

L'organisation publie ses travaux sur son propre site et les diffuse à un réseau de journaux dans de nombreux pays.

L’International Consortium for Investigative Journalism (ICIJ), « Consortium international pour le journalisme d'investigation ») est une émanation du Center for Public Integrity (CPI). Cette structure permet de ne plus centrer les enquêtes uniquement sur les États-Unis. En 2013, le consortium comptait 160 journalistes membres dans 60 pays.

Trois journalistes français sont membres de l'ICIJ : Fabrice Arfi et Karl Laske, journalistes d'investigation à Mediapart, Edouard Perrin, journaliste d'investigation aux productions Premières Lignes ainsi qu'Aurore Gorius,  journaliste indépendante.

En 2003, le Wall Street Journal a critiqué le CPI pour avoir accepté des fonds importants de George Soros. Le site de l'Open Society Foundations, organisation de Soros, fait part de quatre subventions au Centre. En 2002, le CPI reçoit une subvention de 1 million $ pour une période de trois ans. En 2009, le CPI a indiqué qu'il a reçu 651.650 $ de l'Open Society Foundations. La question de l'indépendance réelle du CPI en dépit des subventions importantes apportées par les fondations de George Soros a été posée par Jennifer Rubin dans le Washington Post.

Le Centre reçoit des dons, entre autres, de :
•La Open Society Foundation ;
•La Sunlight Foundation, une autre fondation mise en place par George Soros ;
•La Fondation Ford ;
•La Fondation des frères Rockefeller ;
•La Fondation de la Famille Rockefeller ;
•La Fondation W.K. Kellogg.

Les 320.000 sociétés offshore et trusts divulgués par les « Panama papers » sont disponibles sur : https://offshoreleaks.icij.org/

Le « International Consortium of Investigative Journalists » a publié le 10 mai 2016 une data base de recherche qui a divulgué les secrets de près de 214.000 entités offshore, crées dans 21 juridictions, du Nevada à Hong Kong et aux Virgin Islands.

Ces données, qui font partie des investigations des « Panama Papers », est la plus grande diffusion qui n’a jamais eu lieu sur des compagnies offshore et les personnes qui sont derrière.

Ces données révèlent aussi des informations sur plus de 100.000 entités offshores qui ont déjà été divulgués dans ses « offshore leaks investigation » de 2013.

L’ICIJ publie ces informations dans l’intérêt du public.

Les nouvelles données que l’ICIJ divulgue maintenant représentent une fraction des « Panama Papers », d’une richesse de plus de 11,5 millions de fichiers de la société juridique Mossack Fonseca, une société championne mondiale pour la création de compagnies, trusts et fondations, tous difficiles à identifier.

ICIJ ne publie pas la totalité de la fuite, mais il divulgue en masse des documents de base ou des renseignements personnels. La base de données contient une grande quantité d'informations sur les propriétaires d’entreprises, les procurations et les intermédiaires dans les transactions secrètes, mais il ne divulgue pas les comptes bancaires, les échanges de courriels et des transactions financières contenues dans les documents.

Dans son ensemble, l'application interactive révèle plus de 360.000 noms de personnes et de sociétés derrière des structures offshores secrètes. Comme les données proviennent de fuites, et non d’un registre standard, il peut y avoir quelques duplications des noms.

Les données ont été obtenues d'une source anonyme par les journalistes du journal allemand Süeddeustche Zeitung, qui a demandé à ICIJ d'organiser une collaboration mondiale globale pour analyser les fichiers.

Dans près de 80 pays sondés, plus de 370 journalistes évaluèrent les fichiers pendant un an. Leurs enquêtes découvrirent les holdings offshore secrets de 12 dirigeants de la planète, plus de 128 autres hommes politiques et une nombre record de fraudeurs, de trafiquants de drogue et autres criminels dont les entreprises avaient été mises sur liste noire aux États-Unis et ailleurs.

Leur statut de hors la loi ou de personnalités publiques ne les a pas empêchés de créer secrètement des sociétés dans des endroits où les lois sur le secret rendent souvent impossible pour les procureurs et des chercheurs de retracer leurs actifs.

Les fichiers ont révélé, par exemple, que des associés du président russe Vladimir Poutine ont secrètement dispatché près de 2 milliards $ avec l’aide de banques et de sociétés opaques.

La réaction aux documents de Panama a été immédiate et virale.

Des citoyens outrés sont descendus dans les rues de Reykjavik, à Malte et à Londres, tandis que le hashtag #panamapapers a été diffusé sur Twitter pendant des jours après que l'histoire ait éclaté le 3 avril. Le Premier ministre Islandais a démissionné d’une société des îles Vierges britanniques dont il avait la co-propriété avec sa femme, tandis que d'autres leaders mondiaux s’embrouillaient pour expliquer leurs avoirs secrets.

Il a fallu trois jours au Premier ministre britannique David Cameron pour reconnaître publiquement qu'il avait bénéficié d'un fonds d'investissement créé par son père, et placé au Panama et géré dans les Bahamas. En Espagne, un ministre a démissionné après avoir été pris dans une série de mensonges à propos de ses liens avec les comptes offshore, et en Uruguay la police a arrêté cinq personnes soupçonnées de blanchiment d'argent pour un puissant cartel de la drogue mexicain.

Les « Panama Papers » mettent en avant les injustices et les inégalités créées par le système offshore, soulignent les médias et les dirigeants politiques.

« Lorsque les impôts disparaissent, lorsque les actifs de l'État sont pris et mis en ces paradis, tout cela peut avoir un effet négatif énorme sur notre mission de mettre fin à la pauvreté et de stimuler la prospérité », a déclaré Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale, quand il a ouvert les réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI à Washington, peu après que l’ICIJ, et plus de 100 autres organisations de presse, aient commencé à révéler les résultats de l'enquête de la collaboration avec les médias.

Le président Barack Obama, quant à lui, a fait remarquer que le plus gros problème était que la plupart des montages révélés par les documents de Panama étaient légaux. « Le problème n’est pas qu'ils enfreignent les lois, mais que les lois soient si mal conçues », a-t-il dit.

Les révélations ont relancé le débat sur la nécessité que des registres publics accessibles à tous soient disponibles pour savoir qui contrôle finalement une société. Le Royaume-Uni a rendu obligatoire et public la divulgation des données sur les propriétaires véritables, mais des territoires en outre-mer britanniques tels que les îles Vierges et les îles Caïmans, quelques-uns des plus actifs paradis fiscaux offshores, n’ont accepté de partager cette information que si elle est exigée par la loi.

Citant les « Panama Papers », le gouvernement américain a également annoncé jeudi qu'il a envoyé la législation au Congrès de créer un registre fédéral des propriétaires de toute société nouvellement créée. Le registre aiderait les autorités pour débusquer les vraies personnes derrière les sociétés anonymes utilisées dans le blanchiment d'argent et d'autres actes répréhensibles.

Les gouvernements d’Australie et d’Allemagne ont annoncé eux aussi leur intention de créer des registres publics des propriétaires d’entreprises.

Vendredi (en huit), la personne anonyme qui a organisé la fuite des documents « Panama Papers », connu seulement comme « John Doe », s’est exprimé publiquement pour la première fois dans une déclaration écrite et appelle sur des mesures concrètes pour lutter contre les paradis fiscaux. « Dans l'Union européenne, les registres des sociétés de chaque État membre devraient être librement accessibles, avec des données détaillées clairement disponibles sur les bénéficiaires finaux », a écrit la source. Doe a ajouté que les États-Unis « ne peuvent plus faire confiance à ses cinquante États pour prendre des décisions éclairées au sujet de leurs propres données sur les entreprises. »

La base de données consultables que l’ICIJ publie permet aux utilisateurs d'explorer les réseaux d'entreprises et de personnes qui ont utilisé - et parfois abusé - du secret des places offshore avec l'aide de Mossack Fonseca et d’autres intermédiaires. Les données de fuite couvrent près de 40 ans, de 1977 à la fin de 2015.

Les données, qui incluent les adresses postales, affiche des liens vers plus de 200 pays et territoires, de la Chine au Chili. Les utilisateurs peuvent filtrer les informations par pays et par juridiction offshore. Ils peuvent aussi explorer le rôle des banques, cabinets d'avocats et d'autres gardiens du système financier qui facilitent la création de sociétés offshore pour les particuliers fortunés. Pour la première fois, ils peuvent avoir des détails sur les fondations privées panaméennes, y compris des informations, lorsqu'elles sont disponibles, sur ceux qui les contrôlent.

Alors que l'application interactive découvre un monde qui n'a jamais été montré à ce niveau de détail, tous les propriétaires d'une entreprise qui apparaît dans les documents « Panama Papers » n’apparaissent pas dans la base de données publique. En effet, l’information de propriété est souvent enterrée dans des courriels, des délégations de pouvoir aux avocats, et dans les notes internes des employés Mossack Fonseca, et ne peut pas ainsi être facilement extraite d'une manière systématique. En outre, Mossack Fonseca a souvent oublié de recueillir des informations nécessaires sur les propriétaires ultimes d’une entreprise, comptant plutôt sur les banques et les autres intermédiaires pour garder une trace de ces données essentielles.

Pourtant, il est prévu que les révélations des « Panama Papers » continueront à faire surface en tant que régulateurs et que les citoyens tout autour du globe sonderont les nouvelles données disponibles et trouveront de nouveaux liens qui auraient échappé aux journalistes. Les citoyens concernés sont invités à partager des conseils avec l’ICIJ et les journalistes des « Panama Papers » qui continuent d'enquêter sur les documents. L'ensemble de données complet est également disponible pour le téléchargement.

« La transparence ne va pas revenir en arrière », a déclaré Kim à la réunion de la Banque mondiale au printemps, avertissant que ceux qui essaient d'éviter les impôts ou qui volent l'argent des caisses publiques doivent être « très prudents », car ils finiront par être traqués et découverts. « Le monde va devenir de plus en plus transparent au fur et à mesure que nous avançons. »

et


Ceci repris, que le « Capitaine Haddock » en soit remercié : Personnellement, je n’ai pas eu encore le temps de faire cet effort de synthèse.
Et plus, non pas si affinité, mais selon l’actualité.
Car je rajoute qu’il en sera naturellement question dans le roman d’été déjà partiellement en ligne et qui va vous gaver jusqu’à la rentrée (et même probablement au-delà), puisque j’écris actuellement les premières lignes relatives à la « corruption active » qui détruit tant de valeurs un peu partout autour du monde.
Bon, ce n’est pas le thème central de ce roman, mais ça en fait tout de même partie.

Bien à toutes et tous !

I3

4 commentaires:

  1. C’est intéressant de souligner le profil du « lanceur d’alerte » et ses motivations :
    Il a pris le pseudonyme de « John Doe ». Le lanceur d'alerte du scandale des Panama papers dit aujourd'hui avoir été motivé par " l'ampleur des l'injustices "
    Le lanceur d'alerte à l'origine de la fuite de plusieurs millions de documents mettant en lumière les pratiques d'évasion fiscale favorisées par le cabinet de conseil Mossack Fonseca s'est expliqué pour la première fois sur les motivations de son geste, vendredi.

    Sous le pseudonyme de « John Doe », le lanceur d'alerte a adressé au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung un manifeste de 1.800 mots que le journal a publié sur son site. « John Doe » affirme avoir agi en raison de « l'ampleur des injustices » commises et se dit prêt à coopérer avec les instances judiciaires.« Snowden, un héros »Il lance un appel à la Commission européenne, à la Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et à d'autres pays afin qu'ils prennent des mesures de protection des lanceurs d'alerte comme lui ou comme Edward Snowden. « Pour ses révélations sur l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), il (Snowden) mérite d'être accueilli comme un héros et une récompense substantielle et non un bannissement », écrit « John Doe ».

    « Les lanceurs d'alerte qui mettent au jour des infractions incontestables, qu'ils soient parties prenantes ou extérieurs, méritent l'immunité face au châtiment gouvernemental, point », poursuit-il.
    Le lanceur d'alerte précise qu'il ne travaille pas et n'a jamais travaillé pour aucun gouvernement, ni aucune agence de renseignement, directement ou en tant que consultant. Il dénonce également« l'érosion totale des critères éthiques qui conduit à un nouveau système que nous continuons d'appeler capitalisme mais qui revient à un esclavage économique ». John Doe termine son manifeste en estimant que la prochaine révolution sera digitale afin de lutter contre les inégalités de revenus.
    Source : http://www.ouest-france.fr/economie/fraude-fiscale/panama-papers/panama-papers-john-doe-le-lanceur-dalerte-se-confie-4215288

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    1. Intéressant, effectivement...

      Mais moi, je vais vous raconter une histoire un peu différente dans "Laudato si...".

      Parce que vous ne vous étonnez même pas, ni vous ni personne, qu'aucune "corporate", aucun "GAFA", pourtant tous gros consommateurs d'évasion fiscale ne figurent dans les "Panama-Pampers".
      Il y a pourtant un "truc" qui devrait interpeler puisque c'est là où, en masse, on a le plus gros potentiel frauduleux.
      Curieux, non ?

      Par ailleurs, on ne sait toujours pas d'où "John Doe" il est issu.
      On nous a servi tour à tour le "roman" de la secrétaire panaméenne éconduite qui se venge, puis celui du correspondant helvète qui pris de remords a commencé à "baver", un schéma un peu similaire à celui d'Hervé Falciani, le type de la HSBC, une banque spécialiste de l'évasion fiscale frauduleuse de Genève, qui est allé voir le "juge en solex" de la côte d'azur avec tous les fichiers de ses clients européens...
      Que le fisc gaulois, mais aussi plein d'autres en Italie, en Grèce, au Portugal, en Espagne ont exploité, mais ni en GB ou aux USA...

      Or vous savez que dans "Opération Juliette-Siéra", ce gars-là a été "activé" par un "honorable correspondants" de la CIA pour débloquer la situation des indemnités Koweïtiennes sous "Bling-bling" après les dénis constants de "Mythe-errant" et du "Chi"...

      Et puis quoi, tout d'un coup vous avez l'attentat terroriste à Nice, alors qu'on l'attendait à Paris, la coupe d'Europe, les fan-zone et tout ça : Y'aurait-il encore des "hasards" dans ce bas-monde ?
      Pas bien sûr.

      Alors je "vous monte" une toute autre histoire, puisqu'on est dans le roman, cet été et qui confirmerait que c'est de l'instrumentalisation pure et dure !
      Et puis j'aime bien, c'est nettement plus complexe que ce qu'on veut servir à l'opinion publique.

      Bien à vous !

      I-Cube

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  2. Le scandale des "Panamas Papers" se développe dans trois directions :

    1. Curieusement, en effet, les "GAFA" (Google, Apple, Facebook et Amazon) ne sont pas mentionnées. Elles sont toutes les quatre américaines! Elles respecteraient donc, toutes les quatre, toutes les lois fiscales? Too big to be true!

    2. Le principal scandale des Panamas Papers ne consiste pas dans la transgression des lois fiscales mais, bien au contraire, dans le fait que, en RESPECTANT ces lois fiscales, "on" peut éviter de payer l'impôt. Ce sont donc les lois fiscales qu'il convient de réformer! Ce sont donc ceux et celles qui votent les lois fiscales qu'il convient de mettre en cause. Et non pas ceux et celles qui veillent à défendre leurs intérêts tout en respectant lesdites lois.

    3. Les Etats Unis disposent d'une législation qui accorde aux Pouvoirs Publics des instruments de "négociation" d'une efficacité phénoménale! Par exemple, la transaction pénale et le retrait de la licence d'exploitation pour une banque. Le langage tenu par l'Administration fiscale est le suivant : "Ou bien vous pliez, ou bien je vous casse!". Les autres Etats ne semblent pas avoir ces pouvoirs-là.

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    1. 1 - Elles les respectent mais sont domiciliées, comme Coca-Cola, GE et 60 % de Wall-Street dans le Delaware.
      Pas d'IS dans le Delaware, et exonération fédérale sur les dividendes versés, alors qu'ailleurs, il y a au moins des impôts fédérés.

      2 - Absolument d'accord sur ce point.
      Sauf que c'est tellement compliqué, tellement on relève tant de "points d'exception" locaux que l'uniformisation fiscale mondiale est une chimère.
      Même en Europe, on n'a pu faire qu'une union douanière, même pas celle de la TVA, ou seulement sur les assiettes.
      Et là encore, c'est tellement complexe qu'il existe plus de 200 schémas d'optimisation possibles dès que l'on met en rapport plus de deux personnes sur un opération...
      Notez que la TVA n'existe pas aux USA : Il s'agit d'un impôt sur les ventes...

      3 - Cette législation s'impose seulement sur tout ce qui est libellé, de par le monde entier, en dollar.
      Et rien que ça !
      Le dollar leur appartient, ils estiment pouvoir le contrôler et en contrôler l'usage partout où il est utilisé.
      Soit environ 60 % des transactions mondiales.
      C'est un des aspects de l'impérialisme américain qui est par ailleurs dénoncé par les "anti-tout" dont je crois que vous faites partie...

      Ceci dit, rien n'empêche effectivement de leur rendre la pareille avec l'Euro (et la Commission que vous vomissez s'en charge : Gogol par exemple, mais d'autres aussi...).
      Et la parade sera d'user d'une autre devise : Pourquoi pas le Franc-Pacifique, après tout ?

      Bien à vous !

      I-Cube

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