Je
suis vraiment fier de vous toutes et tous.
Pas un mot, pas une seule remontrance, même peut-être quelques
encouragements à suivre, pas une seule manifestation (et Dieu sait s’il y en a
eu tant et plus depuis le début de l’année), ni même un mouvement de grève,
sectorielle ou générale sur le sujet : Vous êtes décidément « parfaits » !
Taillables et corvéables (les deux impôts les plus impopulaires de
l’ancien régime) à merci !
La preuve, depuis hier vous êtes toutes et tous fiscalement libérés !
Et même pas de liesses dans les rues et cantons à vous signaler…
Deux cent sept jours à bosser pour votre bonheur partagé d’être résident
« Gaulois », fiers petits-coqs, droits-dressés sur vos ergots au
sommet du tas de fumier que représente toute l’actualité du pays (celui qui est
aussi le mien et que j’aime tant…) d’avoir eu le droit d’être racketté jusqu’à
hier, 26 juillet 2016, pour nourrir la « puissance publique » et ses
quelques 5 millions de magnifiques et loyaux serviteurs.
C’est ce que je trouve magnifique : Personne ne proteste ni ne
festoie !
N’émet seulement quelques remarques…
En 2016, les gaulois auront donc travaillé 207 jours, à 4 heures et 48
minutes du matin pour financer les dépenses de la sphère publique. À compter seulement
du 26 juillet, donc encore 159 jours seulement (et oui, 2016 est une année
« bi-sextile »… perso, ça ne me gêne pas, je suis indécrottablement mono-sexe-t’il…), vous
pourrez enfin profiter du fruit de votre labeur.
Enfin, nourrir, vêtir, loger vos « nichées » personnelles qui n’en
attendaient pas moins de vous !
Les soigner, les éduquer (même mal), les « socialiser » encore
plus mal avant que de devenir « soce » tout-court, ne vous en faites
pas, « ils » s’en occupent à votre place.
Bon, pour la sécurité de la « chair de votre chair », vous
repasserez encore un temps : Nul n’est tenu à l’impossible, n’est-ce pas…
Notez aussi que les juilletistes ont pris un petit-acompte, incapables
d’attendre plus longtemps : On peut les comprendre.
Selon l’OCDE, les dépenses publiques gauloises représenteront 56,60 % du
produit intérieur brut (PIB) en 2016. La sphère publique absorbe donc plus de
la moitié de la richesse produite en « Gauloisie-ruinée ». En
moyenne, les contribuables de la zone euro fêtent leur libération fiscale un
mois avant vous, notent les « spécialistes ».
Pour ma part, je ne compte plus : Avec mon régime fiscal un peu
particulier (résident fiscal rital « au forfait » pour être détaché,
assurances-sociales monégasques également forfaitaires, complémentaires
partiellement payées par « mon boss à moi »), ma libération finale a
dû intervenir courant février…
Et encore, le fisc gaulois vient de me rembourser un petit tiers de ce
qu’il me doit sur mes opérations d’exil d’il y a deux ans.
Quant aux assurances sociales, ça a payé une partie de mes frais de
l’année dernière qui ont été « chauds », chacun s’en doutent.
Mais finalement, pas tant que ça, net pour net.
Et puis mes « petits-calculs » ne tiennent pas compte des primes
de fin d’année à attendre des « opérations-Brexit » inespérées et improvisées dans l’urgence,
tellement personne ne s’y attendait (sauf moi, comme je le répète, mais
seulement dès le jeudi dans la nuit, quand je suis arrivé rincé par 5 heures de
route à Monaco pour notre journée « cabinet » du lendemain matin) qui
ont permis à « mon boss » et ses équipes d’engranger des plus-values
sans commune mesure avec « les plans » et autres budgets espérés…
On a d’ailleurs déjà eu un acompte avec la paye de juin : J’en ai
fait un écart de régime pour fêter ça et depuis, je ne maigris plus.
De 3 kg/mois depuis novembre, je suis revenu à un rythme d’1
kg/mois : Désespérant !
De double-quintal, on ne m’appellera pas « demi-quintal » avant
Noël, à ce niveau de « performance » !
La rage…
Ce poids de la dépense publique se finance par un excès d’impôt (991
milliards d’euros de prélèvements obligatoires, fiscaux et sociaux en 2016) et
d’endettement (établi à 97,4 % du PIB).
C’est assez drôle d’ailleurs : Quel est le banquier, droit dans ses
bottines, qui prêterait 2.148 milliards et en redemande tous les ans, à un type
louche qui gagne à peine 388 Md€ (se répartissant comme suit : TVA : 195,8 Md€,
IR : 76,5 Md€, IS : 58,7 Md€, TICPE : 15,9 Md€, autres : 41,1 Md€, pour
quelques 233 taxes subies par les entreprises et pas tout-à-fait autant par les
particuliers, qui de toute façon payent la totalité directement ou
indirectement) pour une dette perpétuellement renouvelée et augmentée ?
Ratio de solvabilité : 5,5 ans !
5 ans et plus de 6 mois pour rembourser l’ensemble, sans absolument rien à
dépenser par ailleurs et sans garantie aucune, hors « la bonne
parole » donnée…
Fabuleux, n’est-ce pas ?
Essayez donc d’en faire autant, rien que pour mieux en rire…
Notez également que vous coûtez cher : Selon les chiffres ci-dessus,
603 Md€ (plus de 60 % du total) ne sont jamais que des
« redistributions », des dépenses sociales.
Ce qui représente quand même 27,3 % de tous les coûts qu’on retrouve dans
le PIB.
C’est juste un « changement de poche », aucune création de
valeur, à peine de quoi faire survivre ses « salauds de
pôvres » : Le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »
a finalement raison de les tondre eux aussi (même qu’il en pense qu’il a eu la
main à peu lourde depuis 2012) : Ils sont de plus en plus nombreux à ne
même plus pouvoir payer un chouïa d’IR…
Éliminés au fil du temps.
Bientôt, il ne restera plus que des « riches » au pays :
Magnifique programme, n’est-ce pas !
Mon pays dépense trop et cela a des conséquences néfastes sur sa
compétitivité et son taux de chômage.
Et malgré un léger fléchissement pour l’année 2016, il est à craindre que
l’année 2017 marque une nouvelle envolée des dépenses publiques.
En effet, les différents « cadeaux gouvernementaux » à vocation électorale de cette
fin de mandat pèseront lourdement sur le budget des années à venir, comme le
craint la Cour des comptes dans son rapport sur la situation et les
perspectives des finances publiques.
Notez encore que le joug fiscal progresse d’année en année :
17 juillet en 1999, 12 juillet en 2002, 16 juillet en 2005, 12 juillet en
2008, 24 juillet en 2012, 27 juillet en 2015 à 14 heures et 24 minutes (année
non-bissextile…).
L’épopée « Bling-bling » a été terrible, quoiqu’il en prétend…
Nos amis irlandais sont libérés depuis le 27 avril 2016.
Les japonais depuis le 28 mai 2016.
Les britanniques « brexités » depuis le 7 juin 2016.
Les « teutons » depuis le 11 juin 2016.
La zone euro depuis le 26 juin 2016.
Même les « ritaux-ruinés » depuis déjà le 2 juillet 2016…
Concrètement, qu’est-ce que tout cela signifie ?
Ces longs et lourds prélèvements sont dus principalement aux charges
sociales, avec d’importantes cotisations sur les salaires acquittées par les
employeurs mais piquées sur votre travail.
Les gaulois cotisent en moyenne plus que leurs voisins de la zone euro, où
la date de « libération fiscale » pour l’ensemble des pays membres était fixée
cette année au 26 juin, soit un mois de moins (1/12ème = 8,33 % d’un
tout).
Peut-on s’en passer, devenus tous (ou presque) shootés à la
subvention-vitale quelle que soit sa forme ?
Une belle « nationalisation » de toute l’économie et d’une
majorité de citoyens par ailleurs décriés comme autant d’une situation affreuse
qualifiée de « libérale ».
Mais si… !
Et puis ça n’empêchera nullement l’État d’emprunter un minimum de 186 Md€
cette année. Un, pour financer les 72 milliards de déficits prévus, deux pour
rembourser les échéances : On est en pleine « cavalerie » et
c’est un délit dans le Code pénal !
En bref, la puissance publique vivra « à découvert » dès le 7
août prochain, peu après 16 heures.
Elle n’est pas belle, la vie ?
Finalement, je préfère en rire figurez-vous.
C’est tellement « absurde » : Même en URSS, ils n’avaient
pas pu en faire autant !
Ceci dit, j’ai encore eu l’occasion de rire aux éclats grâce au nouveau
Maire de Londres, « Sadique Khan », même si ça n’a rien à voir.
Et comme je partage les « bonnes choses » et toutes les
occasions d’en rire (et je ne rigole pas du « moral des chefs
d’entreprises » britannique qui est au plus bas), j’ai noté que l’édile
londonien a pris un arrêté municipal applicable à partir du mois de juillet,
supprimant sur et dans tous les moyens de transports urbains municipaux, les
publicités susceptibles de créer chez les usagers « un problème de confiance en soi, lié à leurs corps »…
Résultats, désormais et jusqu’à plus tard, les Vénus blondes, minces,
déliées, ensoleillées britanniques sont chassées de l’espace public !
Magnifique là encore…
Mais non, ce n’est pas le « grand-remplacement » en marche,
soyons un peu sérieux.
C’est juste qu’il supprime seulement les images, fait disparaître le corps
et le visage de leurs femmes.
Rusé, il invoque d’ailleurs la compassion, l’hygiène publique pour masquer
son forfait.
Son discours passe d’ailleurs plutôt bien, puisque les grands médias ne
sont même pas choqués ! (Ils entrevoient sans doute l’avantage des achats
d’espace reportés sur les magazines !).
Il est vrai que les arguments avancés par le maire sont acceptables et
familiers à la pensée postmoderne « néo-soce » qui a cours de ce
côté-ci de la Manche.
Il est conforme, entre autres, au discours qui accompagne « l’Art
contemporain » depuis des décennies et aux manuels scolaires de la rentrée
prochaine (consultables uniquement sur Internet pour les instits’).
Logique : « La beauté est
inégalitaire, peccamineuse ! », un péché éhonté, quoi, ce qui bien
vrai : Il y a tellement plus de gens « moches » que « beaux »
que s’en est une insulte au Divin qui nous a fait à « son image »…
La faute à la malbouffe, aux sucres cachés, au vieillissement des
« vieux ».
Les dogmes en cours affirment que tout ce qui est esthétique, idéal, est finalement
« irréaliste », aliénant, voire « fasciste » même !
Je vais en causer à ma jument…
Après tout, là où l’islam exige la disparition radicale de la figuration, le
dogme artistique actuel exige sa « mise
en abîme », sa déconstruction, sa critique acerbe (souvenez-vous du magnifique
« Vagin de la Reine » à Versailles…)
La post modernité en Occident avait établi une règle : La beauté en
général et celle du corps humain en particulier étaient mis au service de la
publicité et de la consommation. La déconstruction de la beauté, sa négation
même, sont réservés à la seule fonction artistique !
Au moins jusqu’à plus tard…
(On se rappelle le sort des « Bouddhas » de pierre réservé par
les Talibans…)
Finalement l’entrée en scène de la puissance islamique en terre européenne
proclame et impose son refus catégorique des images, celles de la femme en
particulier, si l’on veut « vivre
ensemble »…
Magnifique, n’est-ce pas !
Une « news » qui m’arrive en pleine « libération
fiscale », ça ne se manque pas !
Une question se pose : L’iconoclasme post-religieux fera-t-il en « Gauloisie-galante »
le lit de l’invasion de l’Islam ?
Après la figure tutélaire de Marie, mère de Jésus, Vénus s’efface donc devant
nos yeux.
Elles disparaissent toutes deux dans un silence vertigineux…
La dictature est décidément en marche sous bien des aspects et pour
l’heure, rien ne semble pouvoir l’arrêter.
À suivre, finalement.
Bonne journée de libération à toute et à tous !
La dépense, c'est la croissance, les prélèvements, la solidarité! Mauvais français! Blague à part, tu noteras que la plupart des prélèvements et des obligations réglementaires sont invisibles aux yeux des français. Ceux qui râlent sont ceux qui voient ces prélèvements. Mais ce sont les exploiteurs de patrons... Ils peuvent toujours râler!
RépondreSupprimerBonjour Vlad !
SupprimerJe dirais qu'il y a deux dépenses : Celle issue de la croissance (la consommation) et va l'alimenter, et celle qui correspond à l'investissement et prépare la croissance.
La dernière peut être financée par les prélèvements obligatoires ou par l'emprunt...
D'ailleurs l'emprunt public (comme le privé l'est déjà) ne devrait être utilisé que pour l'investissement, pas pour les dépenses courantes de fonctionnement, ce qui n'est plus le cas depuis des années.
Là-dessus, il n'y a donc plus besoin de solidarité, en tout cas pas dans la même dimension, quand justement il y a "croissance" ou équilibre entre dépenses et recettes d'activité.
Mais tu sais tout ça, je n'en doute pas.
Ceci dit, effectivement, les seuls qui comptent ces flux, ce sont ceux qui en sont les collecteurs "primaires", comme les chefs d'entreprises : Ils savent pour faire les chèques qui vont avec.
Tous les autres s'en foutent : Ne compte pour eux que le net-net disponible !
Et ils sont nettement plus nombreux...
C'est assez marrant d'ailleurs : Mon prof de droit de la sécurité-sociale, plutôt un "gôchiste" perdu dans une fac de "droâte" (avec GUD, GAJ et FN déjà) il dénonçait le tiers-payant en matière de soin.
Y'en a un qui décide de la dépense (le toubib), un second qui paye (les caisses primaires et les complémentaires santé) et un troisième qui ne sait même pas combien ça coûte et pour qui rien n'est trop beau, puisqu'il est bénéficiaire d'un "droit" à se soigner.
Sans jamais se rendre compte qu'en définitive c'est déjà prélevé sur sa feuille de paye de façon indolore et quasiment invisible.
Les effets de l'"acculture" économique du citoyen-moyen, état pour lequel tout est fait pour qu'il n'en sorte surtout pas...
Pour lui, ça ne pouvait que mener à une explosion des coûts sanitaires (il y a 30 ans déjà) et donc à des déficits vertigineux.
Ceci dit, il faisait l'impasse sur le régime Alsacien qui s'équilibre tous les ans parce que les assurés ont des comportements "responsables" : on leur rend des comptes détaillés tous les ans.
Et sur les régimes étudiant (à la fois caisse primaire et mutuelle complémentaire) qui ressortent avec des excédents d'une année sur l'autre, alors que c'est à cette époque de la vie que les soins coûtent le moins cher : Pratiquement rien hors la "bobologie"
(En fait : un peu de traumatologie, quelques maladies vénériennes, de la médecine générale, l'optique et nettement plus la dentition, ces deux-là, mal remboursés, absolument rien d'autre...)
Je sais, j'ai aussi bossé (un peu) pour la MNEF à une époque reculée et le problème, c'était d'en planquer un maximum pour ne pas se le faire piquer par l'Acoss...
Bref, il y a de quoi râler.
Bien à toi !
I-Cube
C'est vrai, quoi! Pour relancer l'économie du pays, pas besoin de se casser la tête! Quelques mesures bien senties et, toc!
RépondreSupprimer1. Suppression des retraites, et des charges qui les financent
2. Suppression du SMIC
3. Suppression de la Sécurité Sociale
4. Suppression de l'impôt sur les bénéfices, de la TVA, des accises sur l'essence, le tabac et l'alcool
5. etc.
Et, pour clore, le train de mesures, mise en place d'un UNIQUE impôt "per capita" ... Chaque année, toute personne physique française vivant effectivement sur le territoire national métropolitain continental s'acquitte d'un impôt de 10.000 euros par an, payable en une seule fois, le premier janvier ... quel que soit ses revenus et son patrimoine!
En sont exonérées, les nationaux qui vivent à l'étranger, les personnes morales (même si elles sont immorales!) quel que soit le pays étranger où elles sont domiciliées!
Ah, j'allais oublier : tous les salaires doivent être divisés par deux (dans un premier temps!). Le Code du Travail est abrogé, de même que le Code des Impôts ainsi que tous les autres codes (pas le temps de faire le tri!)
Si on veut que l'économie redémarre, il faut prendre les BONNES mesures et les appliquer d'une manière démesurées! Par exemple, en supprimant les allocations "chômage" et donc les cotisations du même nom!
Tout, absolument tout doit être fait pour améliorer la compétitivité de nos entreprises!
Relisez-vous, SVP !
SupprimerCe n'est même pas de l'humour...
Vous n'êtes décidément "pas fiables", pour rester poli.
Evitez quand même les alcools forts ou quelques substances illicites avant de commenter quoique ce soit !
A moins qu'il soit préférable pour vous d'aller consulter votre médecin-traitant, histoire qu'il adapte votre traitement.
Bonne journée à vous !
I-Cube