Quelques inédites…
Deux tigres de cirque bavardent dans leur
cage :
« – Tiens,
c'est bizarre… Pourquoi la patronne t'apporte des fleurs avec la viande ?
– Parce
qu'il y un an, j'ai bouffé son mari. »
Dans le même cirque, c'est un éléphant qui
voit un chameau pour la première fois :
« –
Hé, pourquoi t'as une paire de nichons sur le dos ?
– Dis
donc, t'es gonflé pour un mec qu'a la bite au milieu de la figure. »
Jean-Marc discute avec
Jean-Paul dans un bar :
« –
Aujourd'hui, j'ai perdu le contrôle de ma voiture.
– Ah
bon ? Tu roulais trop vite ?
– Non, non !
Mon fils vient de réussir son permis. »
Dans un bar, Jean-Marc et Jean-Paul discutent :
« –
Au fait, avec la fille d'hier soir, ça s'est bien passé ?
– Plutôt
bien, oui...
– Tu as
pris tes précautions, au moins ?
– Bien
sûr ! Pas fou ! Je lui ai donné un faux numéro de téléphone. »
Une jeune fille se présente pour une place de
soubrette dans une grande famille.
La maîtresse de maison la reçoit gentiment :
La maîtresse de maison la reçoit gentiment :
« –
Vous verrez, mon petit, je ne suis pas difficile.
– Je
sais déjà, Madame. J’ai aperçu Monsieur en arrivant. »
Jean-Marc et Jean-Paul se
croisent dans la rue.
« –
Ben t'en fais une tête !
– M'en
parle pas, c'est le boulot. Quand je pense que pendant deux mois, j'ai été tout
fier que mon patron m'appelle son bras droit…
– Où
est le problème ?
– Je
viens de m'apercevoir qu'il est gaucher. »
Maman est en train de tricoter.
La nounou est à la cuisine.
Une petite fille de 5 ans fait des dessins
sur un grand cahier.
Tout est calme et en harmonie.
Tout d'un coup, en se penchant, la maman
s'aperçoit que sa fille est en train de dessiner un énorme sexe d'homme.
Horrifiée, elle lui arrache la feuille des
mains et lui flanque une fessée.
La petite fille se met à hurler.
Attiré par le vacarme, le père s'amène :
« –
Qu'est-ce qui se passe ?
– Il se
passe que ta fille dessine des cochonneries ! » dit la mère en tremblant de
fureur.
Et elle lui tend la feuille.
Le père jette un coup d'œil, il a un
haut-le-corps et donne une gifle magistrale à la petite fille.
« Vilaine
! Où est-ce que tu as pu voir une chose pareille ? »
Et la môme réussit à articuler entre deux
sanglots :
« À
la cuisine !… C'est les ciseaux de nounou. »
Un client entre dans un bar et dit au patron
:
« –
Hé, Jean-Marc ! Y a ton chat qu'est
devenu fou ! Je viens de le croiser, il court dans tous les sens. Il traverse
la rue, monte sur les toits, redescend, retraverse la rue, regrimpe sur les
toits et redescend sans arrêt…
– T'inquiète
pas, c'est normal. Je viens de le faire opérer, alors il décommande tous ses
rendez-vous. »
Jean-Marc et Jean-Paul sortent
de l'église.
L'un a deux énormes cocards.
« –
Ben qu'est-ce qui t'est arrivé ?
– Tu
sais comment ça se passe pendant la messe… On se lève, on s'assoit… La dame
devant moi avait un pli de sa jupe qui lui rentrait dans la raie des fesses, et
ce pli, moi, ça me gênait pour me concentrer.
– Et
alors ?
– Et
alors, j'ai pas pu m'en empêcher. J'ai tiré un petit coup sur la jupe pour
défaire le pli. Alors ça lui a pas plu. Elle s'est retournée et m'a mis un
grand coup de poing dans l'œil droit.
– Et l'œil
gauche ?
– Ben
ça, c'est quand j'ai voulu remettre le pli en place. »
Jean-Marc se confesse :
« –
Mon père, je suis vraiment un bon exemple. Je ne bois pas. Je ne sors pas. Je
ne fais l'amour à aucune femme et d'ailleurs je n'en regarde jamais une seule.
Je me couche tous les soirs à huit heures, et tous les dimanches je vais à la
messe.
– Oui,
mon fils, mais tout cela va changer dès que vous serez sorti, » lui dit
l'aumônier de la prison.
Le père Mathieu envoie un de ses fils chez le
père Antoine, à la ferme voisine, pour emprunter une tondeuse. Mais à peine le
môme a-t-il ouvert la bouche en arrivant chez le père Antoine que celui-ci
éclate :
« –
Ouais, je sais ce que tu viens chercher ! C'est ma tondeuse. Ben tu pourras y
dire à ton vieux que je me la garde pour moi. Parce que moi, quand j'y demande
un service, y m'envoie paître. Et pis tu pourras y dire aussi que mes fesses,
c'est pas un garage !
– Que…
vos fesses… c'est pas un garage ? » répète Jean-Marc, interloqué.
« Parfaitement.
Comme ça, y pourra pas gueuler que ma tondeuse, j'ai qu'à me la foutre au cul. »
Deux chattes discutent :
« –
Tu sais, le gros chat noir de la boucherie, celui qui a l'air si viril…
– Oui.
Eh bien quoi ?
– Eh
bien, je ne te le recommande pas. Hier soir, il m'a emmenée dans le square
après la fermeture. Je me suis allongée dans l'herbe et il s'est couché sur mon
dos…
– Et
après ? Et après ?
– Et
après, il a passé une heure à me raconter son opération. »
Un petit cochon trottine entre les bâtiments
d'une ferme, mais il a deux jambettes de bois à la place des pattes de
derrière.
Jean-Marc s’approche du fermier et lui confie, admiratif :
Jean-Marc s’approche du fermier et lui confie, admiratif :
« –
Dites donc, c’est merveilleux de soigner les animaux blessés avec tant
d’attention. Vous devez drôlement l’aimer, votre petit cochon.
– Pour
sûr qu’on l’aime. C'est pour ça qu’on le mange par petits morceaux. »
Un curé est en train de distribuer la
communion.
Une brave femme se présente avec son bébé
dans les bras.
Au moment où le curé tend l'hostie à sa
paroissienne, le bébé avance la main pour l'attraper.
Le curé se recule.
Il essaie de recommencer, mais à chaque fois
le marmot tend la main.
À la fin, le curé, excédé, lui lance :
« Touche
pas, c'est caca ! »
En quittant son hôtel, Jean-Marc s'aperçoit qu'il a oublié son parapluie dans sa chambre.
Il revient sur ses pas et va raconter son
affaire au concierge.
« C'est
bien ennuyeux », lui dit le concierge, « parce qu'aussitôt après que vous avez libéré la chambre, on l'a louée à
un jeune couple en voyage de noces.
Moi, je
n'ose pas les déranger pour un parapluie.
Mais si
vous voulez leur réclamer vous-même… »
Alors Jean-Marc monte à l'étage, il s'arrête
devant la porte de la chambre, il va pour frapper, mais il entend des
gloussements et un étrange dialogue à travers la porte :
« –
À qui c'est, ça ?
– C'est
à toi !
– Et
ça, à qui c'est ?
– C'est
à moi.
– Et ça
?
– Ça
c'est à moi mais je vais te le prêter… »
Du coup, Jean-Marc s'énerve et se met à crier
:
« Quand
vous en serez au parapluie, il est à moi ! »
« Tu
rentres bien tard, ce soir », dit la femme du fossoyeur à son mari qui
a l'air complètement épuisé.
« C'est
pas de ma faute, chérie. On a enterré un grand comédien et il y a eu tellement
de rappels qu’il a fallu le remonter huit fois. »
Jean-Marc entre chez un
coiffeur et lui demande conseil :
« –
J'ai plein de pellicules. Qu'est-ce que je peux faire ?
– J'ai
ce qu'il vous faut », dit le coiffeur.
« C'est
compliqué, mais c'est souverain. Il y a sept bouteilles, chacune pour un jour
de la semaine. Vous vous frictionnez le lundi avec la lotion rouge, le mardi
avec la lotion verte, le mercredi avec la lotion jaune, le jeudi avec la lotion
bleue, le vendredi avec la lotion brune, et ainsi de suite, en suivant les
instructions du mode d'emploi. »
Quinze jours plus tard, Jean-Marc revient et
le coiffeur lui demande des nouvelles :
« –
Alors ? Je parie que vous n'avez plus de pellicules ?
– Non.
Maintenant, j'ai des confettis. »
Un groupe de missionnaires arrive dans un
village complètement primitif, où d'innombrables bestiaux partagent la vie des
indigènes.
Le plus vieux missionnaire déclare :
« Nous
sommes tous frères, nous vous aimons ! »
Tous les hommes crient :
« Gouikra
! Gouikra ! »
Le missionnaire continue :
« Nous
allons soigner vos malades ! »
Le peuple hurle :
« Gouikra
! Gouikra ! »
Le missionnaire, un peu surpris, ajoute :
« Et
nous allons vous faire connaître le vrai Dieu ! »
Une immense clameur emplit tout le village :
« Gouikra
! Gouikra ! »
Alors le chef de la tribu s'approche des
missionnaires et leur dit :
« Venez.
Je vais vous faire visiter le village, mais faites attention de ne pas marcher
dans la gouikra. »
Un antiquaire parisien fait la tournée des
brocanteurs de province, dans l’espoir de trouver quelques pièces rares.
Il lui arrive même de faire halte dans de
petites fermes où, sous prétexte d’acheter un œuf, il regarde le mobilier du
coin de l’œil.
Un jour, il tombe en arrêt, chez un paysan,
devant un objet rarissime : Un vieux bol du Moyen-Âge qui semble ne servir qu’à
donner du lait au chat.
Il retient son souffle et dit au fermier :
« –
Il est mignon, votre petit chat. Je voudrais l’acheter pour l’offrir à mon
petit garçon. Vous seriez d’accord ?
– Pour
sûr »,
répond le fermier.
Alors l’antiquaire paie le chat et ajoute :
« – Je
vais prendre son vieux bol avec, puisqu’il a l’habitude de boire dedans.
– Ah
non ! »
grogne le paysan.
« Le
bol, vous le laissez. Il m’a déjà fait vendre douze chats depuis le mois
dernier. »
Un homme arpente les rues de Lourdes en
criant à tue-tête :
« Je
maaarche ! Je maaarche ! »
Jean-Marc l’interpelle :
« –
C’est un miracle ! Vous êtes allé à la grotte ?
– Non,
on m’a piqué ma voiture. »
Une revenue-revue-corrigée pour terminer :
C'est Jean-Marc
qui a survécu à un naufrage et qui se retrouve sur une île déserte en compagnie
d'une brebis et d'un chien de berger.
Sur l'île, la nourriture est abondante, le
climat est parfait, l'eau est pure et disponible.
Bref, ce serait le paradis…
Bref, ce serait le paradis…
Sauf que, au bout de quelques mois, notre
naufragé commence à se sentir bien seul.
Aussi, des idées zoophiles envers la brebis
lui viennent de plus en plus souvent à l'esprit.
Et un jour, il saute le pas et tente de
jouer à saute-mouton.
Mais le chien ne l'entend pas de cette
oreille, et à chacune de ses tentatives, le chien lui mord les mollets.
Un beau jour, alors qu'il scrute machinalement
l'horizon, il voit quelque chose flotter.
Il nage jusque-là et trouve une belle jeune
femme étendue inconsciente sur un radeau de fortune.
Il ramène la belle rescapée sur son île et
lui refait une santé.
Lorsqu'elle revient à elle, elle lui dit :
« Oh
merci infiniment, vous m'avez sauvé la vie. Je vous dois tout. Dites-moi ce que je peux
faire pour vous, n'importe quoi qui vous ferait plaisir. »
Jean-Marc réfléchit quelques instants.
« –
J'ai bien une idée, mais j'ose pas…
– Mais
si, voyons, »
dit-elle avec un regard complice.
« Bon,
allez, je me lance… Vous voulez bien emmener le chien faire une petite
promenade ? »
Complètement absurde, au moins autant que
Jean-Marc en geek qui est repêché d’un naufrage par une superbe bombasse à qui
il ne manque rien sur son île déserte et qui lui demande si elle a aussi une liaison
internet…
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
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