Karla
m’a surpris
Dans un canard de « nanas-sages » (mode, recette-minceur et bronzage)
elle affirme : « Je ne sais pas
faire une division ou une simple multiplication, je n'ai jamais su, je crois… »
Des gars qui ne savaient pas faire un nœud-cravate ou simplement écrire
leur nom sur un formulaire, j’en avais croisé … à l’armée.
Un gros paquet même…
Qui ne savaient pas compter, un peu moins : En général les
sous-offs’… ils nous obligeaient à nous compter nous-mêmes et à haute voix,
alignés en rang d’oignons !
En soi, ce n’est pas bien grave : Je ne sais même pas moi-même,
répète-je à qui veut l’entendre, puisque je suis un pur produit de
« l’ékole-pue-blique » qui ne m’a jamais appris à lire, écrire ou
compter.
En revanche, je sais tout de la lutte des classes et de l’oppresseur
états-uniens…
Pas bien grave : J’ai des machines qui connaissent tous les résultats de toutes les opérations avec tous les chiffres imaginables possibles.
Pas bien grave : J’ai des machines qui connaissent tous les résultats de toutes les opérations avec tous les chiffres imaginables possibles.
Merci infiniment à Bill Gates.
Idem pour les mots écrits ou lus : y’a internet et les dicos en
lignes illustrés… et moi je sais lire une image ou un graphique.
Et pour mes cours de fiscalité-appliquée, j’utilisais les yeux de mes
étudiants pour décrypter les « petites-lignes » : Ça les rendait
indispensables !
Il n’empêche, ce n’est pas très drôle finalement. La proportion d'élèves
en très grande difficulté en mathématique est très faible dans 11 pays seulement
(moins de 4 % de l'effectif), faible dans 11 autres pays (entre 4 et 7 % de
l'effectif) plus forte dans 28 pays (dont la « Gauloisie-des-vérités »,
plus de 7 % de l'effectif), en 2006 d’après PISA.
En 2009, sur 65 pays étudiés les proportions suivantes sont constatées
comme très faible dans 11 pays (moins de 4 %) faible pour 14 autres pays (entre
4 et 7 %) plus forte dans 32 pays (dont la « Gauloisie-mathématique »,
au taux de 9,5 %) (taux supérieur à 7 %) en augmentation sur les deux rives de
la Seine.
En additionnant les effectifs sur toutes classes d'âge, cette difficulté
touche en donc au moins 7 millions de personnes, soit un taux de 9,5 % en progression
constante depuis 2003 : Pire qu’une démonstration d’échec-scolaire…
De 2006 à 2009, le taux a progressé de 13,1 % ce qui place mon pays (celui
que j’aime tant…) au 21ème rang (sur 25 pays européens), au 28ème
rang de l'OCDE (34 pays étudiés), au 36ème rang (sur 65 pays
représentant l'OCDE et les pays associés).
Là ça fait mal, mais expliquerait à la fois le cas de Karla et cette
proportion à additionner des navets et des carottes, comme vient de le faire le
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » qui après avoir annoncé
600 millions de taxe nouvelle pour un budget 2017 qui n’atteindra pas ses
objectifs de redressement, nous avoir bananer pour 50 milliards d’économies qui
ne seront jamais faites, que décidément, il y aura baisse d’impôt quand il sera
réélu…
« Et tu sais quoi ? Y’a
encore des gogos qui avalent ça ! »
Selon une étude INSEE parue en décembre 2012, 30 % des gaulois sont à
l'aise et 70 % (des 18 à 65 ans) ont des performances médiocres… en
calcul : C’est dire s’ils sont nombreux à prendre des vessies pour des
lanternes !
Ça me change que du temps où j’avais des « chefs », que quand tu
leur énonçais deux chiffres, ils faisaient mentalement la règle de trois avant
que tu ne finisses ta phrase…
« Par
« innumérisme », (à ne pas assimiler à de la dyscalculie) il
faut comprendre la situation provisoire d'un élève ou d'une personne, qui a
bénéficié d'une éducation « normale », mais qui rencontre des
difficultés dans la maîtrise de certains concepts mathématiques. On estime
d'ailleurs que 47 % des élèves du collège ont des lacunes plus ou moins
importantes en mathématiques.
Outre les difficultés rencontrées
tout au long de la scolarité, l’innumérisme constitue un véritable handicap social et professionnel.
De nombreux adultes évoquent leurs
difficultés en mathématiques qui freinent leur insertion professionnelle en des
termes qui démontrent un véritable « complexe mathématique » et ce, sur des usages les plus
simples des mathématiques dans la vie quotidienne et dans la vie
professionnelle. »
Ça n’a pas empêché Karla de
« s’intégrer », notez bien…
Mais expliquerait le reste.
Ces personnes ont des soucis soit dans la numération, soit dans les
opérations de division et de multiplication. L’addition et la soustraction sont
moins touchées car ce sont des principes plus courants et spontanés.
Tous les gamins les ont intégrés et utilisés dans leurs jeux avant de
rentrer à l’école.
Il n’en va pas de même pour les autres opérations.
« En mathématiques, le
programme du cycle 3 est trop exigeant ; pour beaucoup « c’est plus qu’en
6ème ».
C’est majoritairement sur
l’organisation et la gestion des données que se concentrent les critiques. Les
pourcentages arrivent en tête des critiques avec la proportionnalité, suivis
par l’échelle et la règle de 3.
On note, de façon
générale, que les enseignants rencontrent des difficultés sur la division, la
division décimale, le produit décimal, les fractions.
En géométrie, les
volumes, l’aire du triangle et sa hauteur sont cités.
La longueur du cercle
ressort comme étant difficile dans le champ des grandeurs et mesures (…). »
Le programme est trop chargé avec « des
notions complexes qui ne sont que superficiellement étudiées et peu en
cohérence avec les programmes du second
degré ».
L’innumérisme trouverait son origine dans les cours de maths tels qu’ils
sont donnés dans le primaire.
S’il persiste des lacunes en maths à 16 ans, c’est donc qu’il y a un
problème quelque part. Et il se situe au niveau de l’enseignement.
Et si beaucoup d’élèves sont bloqués dans ce domaine, c’est parce qu’on ne
ferait que de l’apprentissage verbal des mathématiques.
Les difficultés en maths seraient d’ailleurs bien souvent liées à des
problèmes de lecture et d’écriture.
« Pour les personnes qui ont été
scolarisées (…) et qui n’ont pas
acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul des
compétences de base pour être autonomes dans les situations simples de la vie
courante, on parle d’illettrisme. »
Pour lutter contre cela, il est préconisé un recours à des tableaux
mathématiques simples pour bien inculquer les règles de proportionnalité. Voire
même, utiliser un boulier. Un tableau, un boulier, ça ne dit rien, c’est juste
de la logique.
« Les gamins fâchés avec le
verbal peuvent s’en sortir plus facilement et se faire une représentation
mentale des concepts évoqués en cours. »
Le problème, c’est que l’innumérisme déborde sur l’économie et sa
compréhension. Mon pays « est
probablement le seul pays au monde où l'enseignement de la science économique,
du lycée à l'université, fait polémique.
La rédaction des manuels d'économie fait l'objet de discussion au sens où ils présentent tous une vision largement orientée (je dirai « dogmatique ») de l'économie et de l'entreprise où la lutte des classes est omniprésente.
La rédaction des manuels d'économie fait l'objet de discussion au sens où ils présentent tous une vision largement orientée (je dirai « dogmatique ») de l'économie et de l'entreprise où la lutte des classes est omniprésente.
Dans cette vue,
l'entreprise est plus un lieu d'exploitation du travail qu'un instrument de
création de la richesse tandis que patrons et actionnaires sont présentés comme
des profiteurs sans scrupule.
Comment s'étonner, dès
lors, que la plupart des jeunes bacheliers deviennent fonctionnaires plutôt
qu'entrepreneurs ?
L'enseignement officiel
de l'économie nourrit et cautionne l'inculture économique gauloise. »
Inculte, c’est celui qui n’est pas cultivé mais reste
« cultivable », une friche, une jachère à exploiter, à réduire.
C’est pour cette raison que je préfère, à titre personnel, parler
« d’aculture économique », l’ablatif de « a » restant
approprié, puisque la friche restera à jamais inculte, sans aucune culture…
Y renonçant pour toujours, ne voulant même pas faire le moindre effort si
minime soit-il…
À ne pas confondre avec « acculturer » qui consiste justement à
se cultiver…
Un trait dominant de cette « aculture » consiste à affirmer que
l'accroissement des inégalités est le résultat du développement de l'économie
libérale.
C'est au contraire le jeu de l'État-providence qui contribue à écraser les
classes moyennes en faisant fuir les catégories les plus aisées, tandis qu'il
se propose de prendre en charge la masse croissante des plus modestes, lesquels
plongent ainsi dans une trappe à pauvreté, réduits au rang d’esclaves-assistés…
Par ailleurs, attribuer l'écart de richesses qui sépare les pays pauvres
des pays riches au jeu pernicieux de la « mondialisation libérale », c'est
encore une marque de cette « aculture » persistante : Les écarts
entre riches et pauvres sont bien plus criants à l'intérieur des pays pauvres
eux-mêmes, pourtant pas réputés pour être des modèles de pays libéraux…
C'est que la « Gauloisie-innumériste » a une lourde tradition
centralisatrice doublée d'un passé catholique qui se traduit par une conception
puritaine, mais dépassée, de l'économie, « contre-positive ».
Alors que plus de la moitié de la richesse nationale est redistribuée par
les administrations de l'État, gôche et droâte se retrouvent autour d'une
critique toujours plus acerbe de l'économie de marché.
Pourtant la compréhension des mécanismes économiques suppose justement
d'échapper au clivage gôche/droâte et ses dogmes.
Par exemple, le marché implique la mobilité socioprofessionnelle qui peut
voir un individu d'une classe modeste arriver à des postes de responsabilité
ou, à l'inverse, un bourgeois d'une famille établie tomber dans la déchéance, autrement dit les effets de la « méritocratie » Révolutionnaire.
Et curieusement la droâte la plus réactionnaire a longtemps cautionné un
ordre social fondé sur l'inégalité et la reproduction « héréditaire » de cette
inégalité.
De ce point de vue, le principe de mobilité sociale des individus
constitue un élément subversif pour cette droâte conservatrice.
De son côté, la gôche identifie le marché au principe marxiste de «
l'exploitation de l'homme par l'homme », l'argent représentant le véhicule de
cette exploitation.
L'État doit donc prendre en main les affaires économiques pour
contrecarrer ce principe d'exploitation que porte en son sein tout projet
capitaliste.
Résultat, le « socialisme », c’est « l’exploitation de l’homme
par l’homme »… par puissance publique interposée.
La tradition catholique n'a pas non plus arrangé les choses :
L'Église « papiste » a toujours été critique vis-à-vis de l'argent,
du commerce et du travail.
Elle fut, d'un côté, la caution morale d'une droâte franchement hostile au
progrès économique et, de l'autre côté, le vecteur de développement d'un
courant social fondé sur la charité. C’est de l’Histoire.
Pourquoi vouloir changer sa condition terrestre alors que le bonheur
éternel viendra récompenser les plus modestes ?
On retrouve cette idée dans les « castes-bouddhistes »…
D'autant que le travail des hommes allait nécessairement dépraver un «
état naturel » vu comme l'expression de la volonté divine.
Ce fatalisme religieux ne convient guère à l'esprit entrepreneurial des
économies de marché.
A contrario, dans la religion huguenote, le
travail agit comme l'instrument de la révélation et la réussite personnelle est
interprétée comme le signe tangible de la même prédestination : « Le travail sans relâche dans un métier est expressément recommandé comme le moyen le meilleur. Cela, et
cela seul, dissipe le doute religieux et donne la certitude de la grâce. »
Des konneries, mais enfin bon : On
retrouve la même chose chez les musulmans (en tout cas « les
miens »).
Comment systématiquement attaquer les privatisations, demander à l'État de
combler les déficits des entreprises publiques et des régimes sociaux et
refuser dans le même temps d'étendre l'assiette fiscale à une plus grande
partie de la population, ou d'entreprendre toute réforme du secteur public ou
de la sécurité sociale ?
Comment prétendre défendre le système de retraite par répartition, vouloir
travailler moins et refuser toute forme de capitalisation des profits engendrés par l'activité laborieuse ?
Qui de toute façon se fait par voie autoritaire étatique quand il s’agit
de sauvegarder des bassins d’emplois ou des assiettes de cotisations, voire au
profit de quelques fleurons aux mains de la « technocratie », celle
qui a appris à compter !
Vos gouvernants auraient trouvé la réponse miracle : Il y a de l'argent,
il suffit de s'attaquer aux riches, ponctionner les marchés financiers et taxer
la spéculation.
C’est de Zola je crois, peu soupçonnable de sympathie libérale, qui observe un jour : « Le monde a-t-il été rendu meilleur par notre grande Révolution ?
C’est de Zola je crois, peu soupçonnable de sympathie libérale, qui observe un jour : « Le monde a-t-il été rendu meilleur par notre grande Révolution ?
Les hommes sont-ils en
quoi que ce soit en réalité plus égaux qu'ils ne l'étaient il y a cent ans ?
Pouvez-vous rendre tous
les hommes également heureux ou également avisés ? Non ! »
Faire du « social », voilà la grande ambition moderne des politiciens de
« droâte » comme de « gôche » qui se rendent compte au fil
de leurs échecs de leur immense incapacité à contrôler l'économie.
L'exception gauloise se traduit fabuleusement par une dénonciation de
l'argent et un rejet des riches. Ce rapport hypocrite à l'argent est la marque
d'un discours fondamentalement antiéconomique.
Pourtant, les pays les plus avancés ont connu une croissance solide et
durable à partir du moment où ils ont intégré le principe fondamental selon
lequel l'économie a plus à voir avec la logique qu'avec l'idéologie et les
dogmes.
Alors apprenons d’abord à nos gosses à compter, avec les doigts, des
boules ou des billes et des allumettes s’il le faut.
Puis du « par cœur » les tables de multiplication, une fois
acquis le principe qu’une multiplication n’est rien d’autre qu’une suite
d’additions (c’est plus facile de les apprendre que de refaire à chaque fois la
série d’additions durant toute une vie de labeur).
Ensuite seulement, on pourra passer à autre chose, même l’étude de celles
qui n’existent pas.
Mais sans aller jusque-là, il est alors assez facile de comprendre que tu
ne peux pas te saisir de plus de choses qu’il en est auparavant.
Je vous ai bassiné l’autre jour (http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/brexit-encore.html) avec les « destructions » de
valeur à l’occasion du « vendredi noir » issu du
« Brexit ».
Des fortunes englouties !
Ah bon ?
Vous vous êtes vraiment senti plus pôvre après ça ?
Pas moi.
Ceux qui se sont appauvris, les seuls, ce sont seulement ceux qui ont réalisé leurs
pertes, parce qu’ils ont arbitré leurs « supports » (ou avait besoin
de liquidités libellées en telle ou telle devise, là immédiatement et pas
demain…).
Mais ils savaient, avant, qu’il prenait un risque à attendre.
Les autres : Rien, ils n’ont pas eu de flux. Ils peuvent attendre…
En revanche, quand la puissance publique (ou sociale) vous pique
d’autorité votre stock, là il y a un flux et donc un réel appauvrissement.
Si encore vous le récupérez par un avantage équivalent, mais même
pas : C’est pratiquement toujours définitivement perdu, au moins pour une
large partie !
Peut-être arriverons-nous un jour à faire comprendre tout cela aux élites
de demain.
Eh bien, dites donc! Aujourd'hui, dans le genre "confus", vous faites fort! J'en reste sur le cul ... Toutefois, après avoir fait le tri et après avoir ordonnancé tout ça, je retiens des idées intéressantes :
RépondreSupprimer- Carla est encore plus conne que je ne le croyais. Tout bien pesé elle est de la même eau que son mari qui - je l'espère - va bientôt être marri. "Croc de boucher", "Casse toi, pauvre con!", "léger" défaut de maitrise du français, vulgarité à tous les étages, etc.
- Vous n'avez pas très bien compris le fondement de la "prédestination" calviniste (rien à voir avec les luthériens!). Pour un calviniste, il n'y a pas lieu de discuter des raisons qui font qu'un tel est riche et l'autre pauvre : c'est l'expression de la volonté de Dieu. Tandis que pour un luthérien, il suffit de prier pour gagner le paradis (je veux bien convenir que je fais dans le raccourci ...). C'est chez les luthériens que la valeur "travail" a donc la meilleure résonance! Pas chez les calvinistes ... Les bourgeois sont naturellement devenu calvinistes. Le peuple catholique est naturellement devenu anti-calviniste. Pensez-donc : les calvinistes voulaient supprimer la plupart des jours fériés alors que les gens travaillaient 15, 18 heures par jour!
- De toute évidence, vous ne voulez pas admettre qu'il est plus facile de gagner sa vie à la sueur du front des autres plutôt qu'à la sueur de son propre front!
Je vais devoir renoncer (provisoirement!) à vous expliquer que si le Peuple de France est à ce point hostile aux "patrons", c'est tout simplement dû au comportement des "patrons" eux mêmes ... Combien y a t-il de Bill Gates en France? Bill Gates, après avoir pris la précaution de mettre ses enfants à l'abri de tous besoins financiers (et seulement après!), a décidé de consacrer sa fortune à faire, ici ou là, du bien à des populations déshéritées ...
Vous y allez fort sur le sort de "Karl"...
SupprimerOn rappelle qu'ils sont très nombreux à le partager, en tout cas plus de la moitié de la population dont vous faites partie : Alors pas d'insulte !
Il y en a déjà tellement trop...
La prédestination "huguenote", c'est vrai, ce n'est pas mon fort...
- D'abord ce sont des "hérétiques" de mon point de vue "papiste-natif" (et depuis confirmé) : La preuve, il n'y a pas de prédestination et leur Dieu comme le mien reste infiniment miséricordieux à l'adresse de sa créature : Tous dans le même panier, puisque le pardon divin ne fait pas de distinguo.
- Ensuite, ils le sont d'autant plus qu'ils auraient voulu supprimer les jours fériés (carillonnés suppose-je), ceux-là même destinés à honorer Le Créateurs pour ses immenses bontés : Des cinglés...
Je sais bien que gagner sa vie à la sueur d'autrui est un principe immuable de tout Corsu-bien-né : On le sait de façon définitive dès après la premier goulée de lait.
Faut quand même fournir l'effort de la goulée...
Ceci dit, vous m'amusez très fort sur la vision des "patrons"...
Certes, il y en a quelques-uns qui se comporte comme de véritables négriers à l'égard de leurs "collaborateurs".
En général, ce sont des "technocrates" qui ne possèdent rien que leur stock-options et une forte notoriété "fabriquée" au fil du temps. Tant mieux pour eux s'ils trouvent des gogos pour les encenser (et les payer... cher !)
En revanche, vous passez sous silence les quelques 60 à 70.000 patrons qui mettent la clé sous la porte tous les ans après avoir tout sacrifié à leur activité professionnelle (et souvent leurs salariés).
Vous avez compté combien ça fait en 40 ans ?
2.600.000 personnes !
Autrement dit, vous faite un bel amalgame dont vous êtes coutumier en mettant les quelques dizaines dans le "grand-fourre-tout" dogmatique qui les assimile à tous les autres.
Le pire, c'est qu'il y en a encore à peu près autant qui survivent malgré vos crachats...
Quant à Bill Gates, moi je le remercie intensément : Il m'a permis d'être un peu moins kon avec un clavier !
Bien à vous !
I-Cube
Et puis je voudrais rajouter une chose : Une expérience authentique qui a eu lieu il y a quelques années...
RépondreSupprimerJe suis plongé dans le pot de départ en retraite d'une petite équipe de "prof" des ékoles.
Je ne sais plus comment ça arrive dans la conversation, mais l'un d'entre eux fait la pub de son marchand de chaussures : Celui-ci lui a fait payé 330 euros, le prix de trois paires, mais lui en a donné une quatrième (une de plus : 4 pour le prix de 3 à 110 € la paire), un classique des "promos" pour en vendre plus qu'une seule paire !
Et moi je pose la question : "Ca fait combien de réduction ?"
On me dit 33 %, un pour trois.
"Ah non ! C'est 1 pour 4, 25 %", réponds-je.
Vous ne le croirez pas, mais la discussion a bien duré trois-quarts d'heure, calculettes en main, à te faire des ratios dans tous les sens, calculant le prix moyen, la marge moyenne, etc, etc.
Ils allaient même en venir aux mains, après en être passés par la phases "noms d'oiseaux".
Un vrai gag, mais sans pouvoir se mettre d'accord...
Qui s'est conclu par la remarque de l'une des participants à ce pugilat verbeux qui a asséné à tout le monde : "Moi, je suis prof en maternelle, alors je ne sais pas !"
L'étendue de l'innumérisme, dans le corps enseignant même, jusque dans les ékoles.
Qui en dit encore plus long que l'épisode de Karla.
Radical, n'est-ce pas, puisque c'était le sujet de ce post !
Bien à vous toutes et tous !
I-Cube
Nous sommes d'accord : 25%, évidemment!
SupprimerDans le même registre, on a la question de la TVA ... le taux "normal" de TVA étant de 20%, il s'ensuit que quand on achète un bien payé 120 euros (TTC), on paye une TVA de ... 20% de 100 (et non de 120!). L'incidence de la TVA est donc de 16,67%. Mais pour un instituteur de maternelle, c'est "évidemment" faux ...!
Oui, c'est comme l'affaire du 13ème mois (une de mes spécialités passées).
SupprimerC'est 7,69 % alors que chacun des 12 autres mois seuls donnerait 8,33 % sans cette "prime" en général conventionnelle !
Magnifique, n'est-ce : On croit à un bonus, mais en fait, non seulement un salarié bosse à l'œil tout un mois complet pour n'être payé qu'à la fin, mais en plus, toute une année entière pour compléter son smic...
Merci les accords de mensualisation !
On appelle ça un "effet de report" dans la gestion des RH...
Mais celui-là est bien masqué, au moins autant que quand on vous dit qu'on vous donne une augmentation de 2 % annuelle, mais 1 % fin juin et un autre fin décembre !
Vous vous souvenez aussi des "rattrapages" du "coût de la vie" à travers l'évolution du smic ?
C'est du même bois : Le salarié était cocu tous les jours, mais il disait merci à la fin !
Et on recommençait ensuite la période suivante...
Bon, je m'énerve, là, et la clim est en panne.
Alors bonne soirée à vous, je file avaler un glaçon mouillé dans du whisky pour m'en remettre !
C'est qu'il y a concert, ce soir...
I-Cube
https://nicomaque.com/category/christianisme/
RépondreSupprimerQuelques articles sur le christianisme et le libéralisme; je n'ai pas le temps de faire le tri (y a un match). En même temps, découvre le blog de Damien Theillier, authentique libéral, et catholique. Une très grande érudition.
Merci pour cette invitation, Vlad.
SupprimerMais je ne suis pas vraiment un spécialiste de ces problèmes qui ont tendance à m'effrayer...
Trop fort pour mon unique-neurone !
En revanche, une petite synthèse de ta part, comme tu sais si bien les faire, ça pourrait être passionnant pour un béotien comme moâ.
Pour l'heure, et dans ce post en particulier, je me contente de dire ce que j'en pense (un peu) d'après le peu que je peux comprendre : Ne m'en veux pas, STP !
Bien à toi !
I-Cube