Le Revenu universel et liquidité.
C’est à la mode, tout le monde en parle de plus en
plus et même nos voisins Helvètes vont « votationner » sur le sujet en
juin prochain.
Une idée très séduisante dans notre époque troublée
par un chômage endémique et les véritables risques qui vont se matérialiser
dans les prochaines années avec la révolution robotique qui sera un massacre
total pour l’emploi tel que nous le connaissons encore actuellement.
Et on y reviendra sans doute encore.
Le problème est présenté comme toujours le même :
Comment financer un tel revenu universel et continuer à créer de la richesse ?
Une question centrale que le communisme n’a jamais su
résoudre (le « à chacun selon ses besoins »). Si tout le monde touche
toujours la même chose, alors pourquoi faire plus, et si faire plus me fait
payer beaucoup d’impôts alors pourquoi produire ou faire plus ?
Du coup, tout le monde ne faisant plus rien, c’est le
PIB qui s’effondre. Une fois le PIB effondré, il n’y a évidemment plus aucune
ressource pour financer le revenu universel à part la planche à billets.
Attention, d’une certaine façon, avec toutes les aides
qui existent en « Gauloisie-sociale », un tel revenu serait, dans une
certaine mesure, déjà envisageable, alors même que le pays et son économie ne
brillent pas par son dynamisme et sa fiscalité est plus soviétique que
libérale, c’est incontestable.
C’est le 5 juin prochain que les citoyens suisses
voteront sur l’initiative pour un « revenu de base inconditionnel »
(RBI).
L’idée est d’inscrire dans la Constitution le droit
pour chaque citoyen de toucher à vie une rente mensuelle, sans condition.
La rente envisagée serait de 2.500 francs (suisses et
de 625 francs pour les mineurs), mais actuellement, le texte proposé ne précise
pas de montant. Pouvoir s’émanciper du monde du travail, y rechercher
l’accomplissement plutôt que la survie, avoir le choix, disposer d’un coussin
de sécurité à vie est certes désirable.
Selon les initiateurs du référendum, le RBI se
substituerait à la plupart des prestations et cotisations sociales existantes,
et il ne resterait à financer que l’équivalent de 3 % du PIB. Or, si une partie
de la population sort du monde du travail, cela entraînera une perte de PIB. Si
moins de richesse nationale est produite par le travail, le coût du RBI
représentera davantage, au fil du temps, que 3 % du PIB, selon les dogmes
économiques habituels.
Je n’en suis pas si certain : Il s’agit d’un
transfert de type social !
Je prends 3 % du PIB que je remets dans l’économie :
Une somme finalement nulle en termes de PIB.
Sauf à ce que ces 3 % ne repartent tous dans les
circuits de consommation (et donc de production et d’importation) mais en
épargne.
Notez que l’épargne, en Suisse, c’est une seconde
nature.
Qui paiera ? Ceux qui travailleront encore. Seuls les
impôts du travail permettront de compléter le financement de cette rente pour
ceux qui choisiront de quitter le travail salarié, toujours selon les schémas
économiques classiques.
En revanche, le coût du RBI est de toute façon appelé
à croître avec l’augmentation de la population. Par ailleurs, des suppléments
pour maladie, accidents, incapacité et invalidité s’ajouteront aux estimations
(déjà théoriques) ci-dessus, mais sans doute pas pour les risques vieillesse et
dépendance qui ne se cumuleront pas à terme.
Le RBI devra être financé par ceux qui,
paradoxalement, appartiennent au « monde d’avant RBI », celui du travail
salarié, le même que les défenseurs du RBI jugent désormais obsolète.
De façon inévitable, un système hybride qui mélange
RBI et travail, personnes entretenues et personnes salariées, pourrait créer
des tensions : Les salariés accepteront-ils de subventionner les oisifs ?
C’est un faux paradoxe, dans la mesure où c’est un
cercle : Je prends pour donner pour dépenser donc être pour être repris…
Sauf si l’on envisage que pour s’autofinancer, une
partie des bénéficiaires d’un RBI serait poussé à une forme d’autarcie. Or, ici
il dépendra en partie des aides de l’État (anciennement les prestations
sociales) et en partie des ressources du travail via les augmentations
envisagées de la fiscalité (ajustement de la TVA, de la fiscalité directe, taxe
sur la production automatisée, sur l’empreinte écologique, etc.).
D’autres financements sont évoqués comme
l’introduction d’une taxe sur toutes les transactions économiques, ou la
création monétaire par la Banque nationale.
La première, si elle n’est pas mondiale, chasserait
des entreprises helvètes de Suisse, qui n’auraient qu’à déménager leur siège
pour éviter ladite taxe, mais ça peut être techniquement compensé.
La seconde créerait en principe une inflation qui
ferait des 2.500 francs-suisses le « nouveau zéro » : Le pouvoir d’achat de ces
2.500 francs devrait donc rapidement s’évaporer.
C’est un peu le monde dans lequel nous vivons déjà où la
plupart des banques centrales des économies majeures cherchent à créer cette
inflation avec le succès que l’on connaît en « inventant » des
montagnes d’argent… qui n’existent pas et qu'on retrouve dans les « bulles » qui se forment au fil du temps.
Résultat ? Néant !
La BCE après la BoJ en est à prêter à « taux
négatif » : Tu prends 1.000 et tu me rembourseras à 999,60 à terme !
Le RBI, qui serait dû « sans condition », est-il pour
autant un revenu, puisqu’il revient ?
En « Gauloisie-splendide » on dit que 17 %
de la population vit avec un salaire minimal (contre travail) de 1.570 francs-suisses
(1.458 euros).
En fait, c’est 51 % de la population, des comptes
bancaires et postaux ouverts en réalité, qui vit avec moins ou autant.
Ce qui n’est pas le cas en Helvétie : Un
référendum qui n’a aucune chance de passer en l’état, car la Suisse est aussi
un pays de travailleurs, qui ont très largement refusé, en 2012, de passer de
quatre à six semaines de congés payés annuels, une forme plus radicale de « ne
pas produire ».
Un peu comme les « Gaulois-de-Gauloisie »
sont passés de 40 heures hebdomadaires à 39 puis à 35 et de 4 semaines de
congés-payés à 5.
S’il est incontestable que le plein-emploi n’est plus
garanti et que les robots remplaceront de plus en plus de laborieux, la
solution doit passer par des compétences accrues et une éducation supérieure
pour des pans toujours plus larges de la population. Et dans ce but-là,
davantage de citoyens accepteront de payer des impôts.
Alors, finalement, pourquoi pas ?
On verra bien : De toute façon je ne migrerai
sans doute pas sur les bords du lac Léman ou d’un autre !
Il y a bien de l’eau, mais c’est un peu trop loin de
la mer pour moi. En mer, au moins il n’y a plus de frontière avec des postes de
contrôle, même s’il y a des contrôles à proximité des côtes.
Mais on peut s’étonner : Pourquoi toutes ces questions
sont-elles de plus en plus soulevés justement maintenant ?
Notamment depuis qu’on parle de plus en plus franchement
également de paiement électronique, sans contact même, en vue de faire
disparaître les billets de banque…
Moi-même, dans mon exil, je n’ai jamais plus de 40
euros sur moi et depuis des années et des années, même si je vais de moins en
moins souvent au DAB en retirer.
Le blanchiment d’argent, l’optimisation de l’impôt, la
corruption et aussi le terrorisme, peut-être ?
Ils existent depuis toujours.
Et de toute façon les vraies grandes affaires
financières crapuleuses ne passent pas par l’argent liquide : C’est un
faux-nez bien commode, me semble-t-il.
Que cela vaut peut-être la peine de regarder d’un peu
plus près derrière les coulisses et de se faire une idée de ce en quoi tout
cela est relié : Lors du krach financier en 2008 le système financier global
n’a pu être sauvé que par un « bail-out ». Cela veut dire qu’à cette époque,
les États ont apporté de l’aide avec l’argent du contribuable en injectant
artificiellement des capitaux et sauvé de nombreuses entreprises financières et
banques vouées à la disparition, avec la justification qu’elles seraient « too big to fail » ce qui peut se
traduire par « trop gros pour planter ».
Curieusement, ces « trop grosses » ont
persisté à s’exposer à des risques encore plus grands et ont accumulé encore
plus de dettes.
Comme aujourd’hui les États ne sont tout simplement
plus en mesure de sauver de nouveau les banques en cas de crise, un autre «
bail-out », c’est-à-dire une autre aide financière venant de l’État, ne sera
plus possible dans un prochain cas d’urgence.
C’est pour cette raison que le « bail-in » a été
introduit en Europe dès 2015 et un peu partout depuis le début 2016. Cela veut
dire aussi qu’à l’avenir les entreprises financières seront sauvées tout
d’abord en ayant recours aux avoirs des actionnaires, des propriétaires
d’obligations et mais également des épargnants et des déposants.
Cela a déjà été mis en œuvre à Chypre et en Italie,
mais avec pour conséquences que beaucoup de gens essayent, actuellement, de se
protéger en fermant leurs comptes et en entassant leur fortune sous forme
d’argent liquide placé sous les tapis (comme ma « petite-sœur » aux
époques fastes d’un autre siècle ! Jusque dans le parapluie que quand elle
l’ouvrait, sous la pluie, c’était des liasses qui tombaient à ses pieds sous le
regard ahuris des passants qui passaient).
Ce n’est pas vraiment ce que je peux observer depuis
ma petite tour-d’ivoire, mais admettons.
Or, pour retirer aux gens cette possibilité de
retrait, l’argent liquide doit être supprimé ou du moins endigué. Car si
l’argent liquide n’existe plus, les gens seront obligés de laisser leur argent
dans les établissements de crédit ou bien de changer pour un autre
établissement de crédit prétendument plus sûr. Et en cas de crise, l’État et le
secteur financier pourraient sans problème par ce biais avoir recours à ces
dépôts privés.
D’autant que si l’argent devient une pure opération « Débit-Crédit »
entre deux ordinateurs, on recule le risque de rupture de liquidité qui a failli
emporter l’économie grecque il y a seulement quelques mois.
Souvenez-vous : Pour faire face, il a fallu à la
fois limiter les retraits de billet à 300 euros/semaine/compte et faire un
appel au « fonds d’urgence » de l’UE semaine après semaine.
Mais il existe une autre raison pour l’abolition
forcée de l’argent liquide.
Actuellement, les intérêts des banques sont à zéro, ou
bien même ils sont arrivés dans le négatif (en Suisse par exemple, au Japon et
dans quelques pays de l’UE).
La conséquence de l’intérêt négatif est la suivante : À
la fin de l’année, au lieu de payer au déposant des intérêts sur ses avoirs en
dépôt, dans un avenir très proche on lui prendra un pourcentage de son argent
comme d’un intérêt négatif !
L’inflation vous ruinait à une époque révolue,
désormais, faute d’inflation, on vous ruinera tout autant en vous « grignotant »
vos avoirs.
Quoique là, la population risque de pas accepter de
payer autre chose que des frais bancaires (et autres commissions d’opération),
une forme d’expropriation toute aussi insidieuse. C’est exactement ce
développement que l’État et l’industrie financière essayent d’empêcher
maintenant en présentant comme bonnes la limitation et l’abolition immédiates
de l’argent liquide, en les exigeant et en les faisant avancer.
Voilà pourquoi tout le monde en parle : On
prépare les esprits à se faire racketter !
Et notez alors qu’entre RBI ou « revenu universel »
et l’abolition de l’argent liquide ce sont quasiment toutes vos libertés d’agent
économique qui seront mises sous la toise.
Contrôle à l’entrée (la recette), contrôle à la sortie
(la dépense), interdiction économique de former de l’épargne personnelle (parce
que devenue coûteuse avec les taux négatifs), vous serez complètement cernés
jusque dans votre quotidien.
Les deux faces d’une même pièce de monnaie
feuille de papier…
Et puis alors quel bonheur pour les autorités policières :
En quelques clics, dès lors que vous êtes étiquetés « suspect » par
une administration quelconque, fiscale ou autre, un pouvoir réglementaire,
beaucoup plus agile et efficace qu’un pouvoir judiciaire, voire un pouvoir
législatif… quelle qu’en soit la raison – on l’a vu avec la loi « état d’urgence »
– n’importe qui peut bloquer vos moyens de paiement électroniques : Vous
devenez instantanément un « paria », un « déchu », un « impotent »
même pas capable de s’acheter un billet d’autocar pour fuir son pays de
résidence et encore moins faire le plein de son « tas de boue à roulette »
pour franchir une frontière ou se payer un avocat pour faire valoir ses droits
d’innocent-présumé jusque-là !
Surtout qu’avec les coopérations « sécuritaires »
entre États-anti-terroristes, les frontières, elles sont loin…
Une perspective assez sympathique pour cerner toute
forme de « déviance » politique, idéologique, dogmatique ou je ne
sais quoi d’autre encore : C’est même mieux que le Goulag ou les hôpitaux
psychiatriques, finalement !
Exilé en son propre maquis, sans pouvoir en sortir :
Magnifique.
Et c’est globalement l’avenir que l’on vous propose,
finalement.
Le pire, c’est que ces concepts vous sont « vendus »
au nom de votre sécurité, un motif que vous ne pouvez pas refuser, ou alors
vous êtes devenus fou-à-lier, une sorte d’urgence sanitaire.
Ne vous en faites pas : La solidarité, le troc,
ça existera encore. Et il y aura toujours quelques-uns qui auront quelques
quignons de pain à vous offrir et vous un peu d’or (ou des tableaux de maîtres,
des bijoux, des pierres précieuses) qui feront des envieux détenteurs de
bitcoins, tant que les plateformes d’échange, des « monnaies-libres »
ou seulement locales, de troc, de ventes entre particuliers ne seront pas
définitivement bloqués.
Et le plus drôle, c’est que le troc, ce n’est pas fiscalement
un revenu : Que des exonérations légales à venir, y compris en matière de
TVA !
Pour combien de temps, là est toute la question, car
recréer des alternatives crédibles devient de plus en plus urgent, me
semble-t-il.
En bref, ceci expliquant cela, il n’y a donc pas de
hasard à ce que ces sujets reviennent peu ou prou à effleurer l’actualité de
temps à autre.
le revenu universel en conservant le droit du sol......ça va se bousculer au portillon. Du coup il va falloir recruter dans les TP pour construire des frontières en dur et dans les services de sécurité.....
RépondreSupprimerLol !
SupprimerBien sûr et c'est une raison pour lesquelles la votation prévue me semble être perdue d'avance : Ils ont déjà tendance à ne pas adorer les frontaliers qui poussent les prix de l'immobilier à la hausse.
En bref, un recul alors même que l'affaire de l'hélicoptère de la BCE commence à trouver, contre toute raison, des partisans, malgré le ministre allemands des finances.
Bien à vous, Anonyme !
I-Cube
Incroyable! Ahurissant! Le droit du sol? depuis quand est-il écrit qu'il doit être généralisé? depuis quand, en Suisse, est Suisse toute personne qui est née en Suisse? Il n'y a pratiquement pas de chômage en Suisse! 2 à 3 % environ! C'est même exactement pour ça qu'il y a beaucoup de frontaliers! Vous allez m'inventer quoi comme "règle" juridico-administrative? Et quelle tronche allez vous faire si, d'aventure, la votation gagne? Vous prenez trop souvent vos désirs pour des réalités!
SupprimerJe glisse une idée, comme ça, au hasard ... Revenu universel réservé aux seuls Suisses nés, en Suisse, de père suisse et de mère suisse ... Vous répondez quoi, là? Mieux encore : réservés aux seuls Suisse inscrits sur les listes électorales et ne s'étant jamais abstenus depuis l'adoption de la "votation"! Et toc!
Eh ho, Jacques !
RépondreSupprimerCe n'est pas moi qui ai suggéré le droit du sol suisse, je vous signale.
Mais j'aime bien l'idée du droit du sang : C'est quoi un suisse qui vote à toutes les consultations, issus de père et de mère également suisse de sang, qui votent eux aussi, issus eux mêmes de parents suisse de sang qui ont toujours voté, qui eux mêmes, etc...
On finit chez les romains assez rapidement et eux n'étaient pas suisses.
Donc la Suisse n'aurait plus de citoyens avec vos konneries...
Ils ne vont pas voter la mesure, vous verrez. Mais quand bien même il la voterait, ça va être très drôle à mettre en œuvre, vous verrez aussi, parce que ça risque de vous arriver sous peu de temps.
C'est "dans l'air" et de toute façon il faudra bien trouver les moyens de faire survivre 15 à 20 millions de chômeurs et autant d'étudiants et d'inactifs (dont vous-même) même dans notre pays (celui que j'aime tant, mais que vous précipitez par ailleurs dans l'abîme avec vos fantasmes...), là dans à peine quelques années.
Une poignée, pas même dix !
Il serait temps de réagir, SVP !
Bien à vous !
I-Cube
J'en conviens pour le droit du sol : ce n'est pas vous mais "Anonyme" ... (Ca me fait penser à Agatha Christie!).
RépondreSupprimerJE SOUHAITE QUE LES SUISSES ADOPTENT CE PROJET! Pour la mise en oeuvre, leur expérience nous servira. De toutes façon, 2.500 FS (= 2.200 euros par mois!), c'est complètement exclu... Clairement, on n'a pas les sous! Mais, à 500 euros/mois, je suis preneur ... car ça change la philosophie même du système! Il n'a jamais été question, pour moi, de payer des gens à ne rien foutre! Il s'agit de SIMPLIFIER le système allocataire (24 prestations diverses rien que pour les allocs de la Sécu!). Et il s'agit surtout de PARTAGER LE TEMPS de travail de façon que tout le monde en ait!
Réfléchissez un peu : Entre le RBI et "l'hélicoptère de la BCE", il n'y a guère de différence pour les citoyens.
SupprimerEt puis ça se paye en endettement supplémentaire, mais c'est de l'argent qui retourne directement à la croissance de l'économie, donc à du boulot en plus, des profits d'entreprise, de la recette fiscale et de la cotisation sociale.
Qui dit recettes publiques supplémentaires dit aussi des moyens nouveaux pour rembourser les dettes publiques (privées et autres, celles qui permettent l'investissement qui eux mêmes créent du boulot en plus).
Je ne sais pas, ça pourrait être une idée à creuser en y mettant des pare-feu : Il ne faudrait pas que cet argent servent à des dépenses publiques supplémentaires, mais au contraire de participer in fine à les réduire.
A suivre, d'autant mieux que le "gâteau" du boulot va peu à peu se réduire (l'ère robotique oblige) et qu'il faudra de toute façon trouver les financements indispensables pour que les gens puissent survivre.
Désormais, on en est sûr, tout le monde n'aura pas "un boulot", même partagé : Il y en a qui ne se partage pas, on l'a bien vu avec le passage aux 35 heures de "Eau-Brie" : Question de bon sens !
Ils sont allés "hors des frontières".
Personnellement, je laisserai faire les choses : Un code du travail réduit, qui redéfinit le contrat de louage d'ouvrage, simplifie et allège la notion de durée et de lien de subordination (dont je rappelle que ce n'est qu'une construction jurisprudentielle pour l'heure... curieux, n'est-ce pas, et pourtant !).
En revanche, il crée le compte d'activité personnel, il crée des périphériques de rémunération comme aujourd'hui (mais ça me semble plus de la compétence du code de sécurité sociale) et organise les "droits" collectifs (syndicaux et autres), les conditions de ruptures ordinaires et collectives, quelques principes incontournables (sécurité, discrimination et autres) et puis basta !
50 à 100 pages pour moins de 500 articles, c'est largement suffisant.
Après, c'est aux partenaires sociaux, aux patrons et aux salariés d'organiser le boulot.
Notez que la réforme "El-Konnerie" est assez loin de ses objectifs : Un truc qui va rajouter au boxon incompréhensible : Un bel échec à venir et qui va mettre tout le monde dans la rue.
C'est ça la "Gauloisie-splendide-&-magnifique" !
Bien à vous !
I-Cube