J’ai dû en louper !
Et je vous prie de m’en excuser. En principe,
il y en a 5 ou 6 par an et là, ça fait plusieurs mois que je n’en ai pas vu
passer.
Je vous explique (pour tous les nombreux nouveaux
sur ce blog) : Notre planète n’est pas la seule à devoir supporter une
espèce intelligente dans notre vaste univers, pensez donc !
Il y en aurait plusieurs dizaines de millions
et, de ce qu’on peut en savoir, l’ensemble s’organise en une vaste fédération harmonieuse
où chacun vit sur son « bout de caillou » dérivant dans le cosmos.
« La fédération », me semble-t-il,
organise des « échanges », marchandises, technologies, personnages, à
travers un réseau de « chemins » balisés par des « tunnels
d’Idrss ». Des sortes de « plis » de l’espace-temps artificiels
qui traversent sans aucun risque, je ne sais comment, d’immenses espaces.
Ce qui facilite les choses, d’autant que ce
que j’ai pu en comprendre, les voyages d’une étoile à une autre, relativement
proches ou en toute cas dans une même galaxie, ne peuvent se réaliser qu’en
maîtrisant « la flèche du temps », ce qui demande une
« technologie-avancée ».
Là encore, ne me demandez pas comment, en
revanche je sais pourquoi : Même en se déplaçant à une vitesse proche de
la lumière, le plus vite possible quoi, entre le moment du départ d’un endroit
et le moment d’arrivée à proximité de l’étoile visée, il s’est passé le double
du temps que met la lumière à faire le chemin.
En bref, la « cible » s’est
déplacée et vous passez à côté !
Or, si vous remontez la flèche du temps, plus
vous avancez vers votre cible, plus votre trajectoire sur une
« visée » devient correcte : Facile donc !
Ceci dit, la civilisation « Idrss »
a disparu dans la nuit des temps, mais sa technologie des tunnels du même nom
persiste et s’auto-entretient, ce qui permet, des milliards d’années plus tard
de faire fonctionner les échanges à moindre coût (et dépense d’énergie).
Bon, nous les humains de la planète Terre,
perdue autour d’une étoile dénommée « Soleil » elle-même perdue en
bordure de sa galaxie, elle-même paumée dans un amas local qui tourne autour de
son superamas dans le silence du vide, dans un quelconque coin de l’univers,
bénéficient des services de la fédération et sommes visités par diverses autres
civilisations aliènes.
Nous sommes considérés comme
« dangereux » et hors les Kameulfs qui résideraient à proximité (éloignée toutefois,
il est vrai) qui y reviennent souvent, nous ne sommes approchés que par des
missions « scientifiques » (peut-être pour mieux comprendre comment
on en est arrivé là), voire touristique (hors la pêche au thon-rouge dont
plusieurs « civilisations » raffolent : Mais c’est
réglementé, voire interdit !)
Dangereux, mais réputés « intelligents »
puisque nous serions capables de rire, en commençant par nous-mêmes, signe
indubitable d’une haute estime de nous-mêmes !
Ce n’est pas par hasard si je classe cette
catégorie de « posts » dans la rubrique dénommée « Histoires d’en
rire », comme d’une assurance-vie pour notre espèce !
Ceci exposé, les Kameulfs et sans doute
d’autres, aiment bien se moquer des « Ummos », l’espèce la plus drôle
de l’univers, dont les histoires plient de rire bien au-delà de la
Galaxie : Ce sont les pitres de l’univers, auteur de gags-cosmiques tels
qu’ils ont réussi à faire croire à quelques humains que leur planète,
« Umma » était leur voisine de quelques 3 années-lumière et
quelques : Pas plus !
C’est vous dire si ça a pu faire rire aux
éclats toutes les autres espèces de la galaxie, puisqu'elle seraient située en réalité dans un coin éloigné de la galaxie et que l'étoile la plus proche, le système triple d'alpha du Centaure visible depuis notre hémisphère sud, se trouve à plus de 4 années-lumière, tout le monde sait ça.
Depuis que nous avons appris à compter, elle
s’est quelque peu éloignée…
Et bien sûr, ils se présentent comme
« nettement » plus intelligents que les humains, voire comme leur
guide scientifique, politique, philosophique et font même des pronostics …
« décoiffants » qui font les délices de quelques sectes toujours
actives sur la planète Terre : Y’a même plusieurs sites-dédiés, dont celui-ci.
En un mot comme en cent, ils font marrer tout
le monde avec leurs histoires à dormir debout et, leurs « histoires
drôles » sont régulièrement collectées pour être livrées dans tout
l’univers par les moyens appropriés à chacun.
Pour notre part, nous avons mis des années et
des années à décrypter ces « livraisons », tombées entre nos mains une
première fois tout-à-fait par hasard, bourrés d’informations techniques,
scientifiques et autres incompréhensibles.
J’avais le logiciel pour, que j’ai perdu lors
d’un déménagement, et Jean-Marc, mon
collaborateur d’antan qui n’en faisait pas une avant que je ne le débarque à
l’occasion de « mon exil », bossait peu, mais savait l’utiliser.
Et lui portait son intérêt, non pas sur les
programmes de divertissement, ni même l’horoscope incompréhensible des
Kameulfs, mais sur les histoires d’en rire (f)Ummistes.
Depuis, je compte sur mes
« correspondants » planétaires pour me rapporter tout le sel de ces
documents.
Un récent arrivage vient d’être détecté en
Suède : J’ai donc « activé » mon réseau et vous livre le peu qui
en est ressorti (parce que tout n’est pas compréhensible, je veux dire
traduisible, qu’il faut « adapter » et vérifier que ce n’est pas une
« redite » autrement dit « une revenue »).
Vous ne me croyez pas, naturellement ?
Visionnez donc cet
atterrissage-là…
Et vous m’en direz des nouvelles !
Une hypocondriaque Ummo s’ennuie terriblement.
Alors elle va tout le temps chez son médecin et lui
dit :
« Je crois
que j’ai quelque chose au foie. »
Ou bien :
« Docteur,
j’ai le cœur qui bat trop vite. »
Ou encore :
« Depuis
hier, j’ai une oreille qui me démange… »
Et à chaque fois, le médecin Kameulf l’ausculte et lui
dit :
« Ce n’est
rien, madame, absolument rien. »
Puis voilà qu’elle reste tout un mois sans venir.
Enfin, elle réapparaît dans le cabinet et le docteur
lui dit :
« – Eh
bien, il y a longtemps que je ne vous avais pas vue. Comment cela se fait-il ?
– Ah,
docteur, ne m'en parlez pas, je n’ai pas pu venir parce que j’étais malade ! »
Accroupi au milieu du trottoir, un Ummo est occupé à
dessiner des ronds invisibles au sol.
Le doigt tendu en avant, il trace soigneusement des
cercles et des cercles à n'en plus finir. Au bout d'un moment, un policier Kameulf
s'approche et lui touche l'épaule :
« Dites
donc, mon vieux, z'êtes pas un peu marteau, non ? Vous pourriez au moins prendre
un bout de craie pour qu'on les voie, vos petits ronds. Vous n'avez rien de
plus utile à faire ? Vous avez vos papiers ? »
Le gars se retourne, visiblement excédé.
Il regarde le policier Kameulf avec l'air candide d'un
honnête travailleur à qui on empêche de faire son boulot.
Il soupire profondément et essaie de s'expliquer :
« – Mais
monsieur l'agent, figurez-vous que j'ai un métier, moi. Et un métier propre !
Et un métier qui n'est pas à la portée de tout le monde ! Je suis sexeur
d'hippopotames-terriens.
– Hein ?
Vous êtes quoi ?
– Je
suis sexeur d'hippopotames-terriens ! La Terre, ça vous dit quelque chose, au
moins ? Ça veut dire que je détermine le sexe de leurs petits hippopotames
avant leur naissance.
– Sans
blague ? Et c'est pour ça que vous faites des ronds par terre ? »
Alors l'Ummo devient tout rouge et se met à crier :
« Mais
enfin, monsieur l'agent, vous n'imaginez tout de même pas que sexeur
d'hippopotames-terriens, c'est un emploi à plein-temps sur notre planète ? »
Une dame Ummo téléphone à son électricien lui aussi Ummo
:
« – Vous
deviez venir réparer ma sonnette depuis deux jours !
– Mais
madame, nous sommes venus.
– Ne
mentez pas, je n'ai pas quitté la maison.
– Mon
ouvrier a pourtant sonné plusieurs fois et personne n'a répondu. »
Un Ummo va consulter un psychiatre Kameulf.
Dès qu'il est assis dans le cabinet, il sort de sa
poche un paquet de tabac et s'en bourre l'oreille droite.
Le médecin le regarde avec étonnement.
« – Il me
semble évident, cher monsieur, que vous avez besoin de mes services.
– Absolument,
docteur. Auriez-vous un briquet ? »
Un Kameulf demande à un pêcheur Ummo :
« – Ça mord
?
– À
moitié… ça fait deux heures que je suis là et je n'ai encore rien pris.
– Et
vous appelez ça à moitié ?
– Oui,
parce que, vous voyez, l’Ummo qui est là-bas, lui non plus n'a rien pris.
Et il
est là depuis quatre heures. »
Dans la nuit, un Kameulf s'approche d'un Ummo en train
de scruter le sol près d'un réverbère.
« – Qu'est-ce
que vous cherchez ?
– Mes
clés de soucoupe volante.
– Vous
êtes sûr de les avoir perdues par ici ?
– Non,
pas du tout, mais c'est là qu'il y a le plus de lumière. »
Un couple d’Ummo revient dans la même station de ski
que l'année précédente. Là, ils se rendent à l'école de ski :
« – Bonjour,
ma femme et moi aimerions avoir le même moniteur de ski que l'an dernier.
Est-ce possible ?
– Bien
sûr. Comment s'appelle-t-il ?
– Ah !
Là, on ne s'en souvient plus. C’était un Kameulf qui avait un anorak bleu et un
pantalon rouge.
– Ah,
ce n'est pas suffisant, vous savez : Ils ont tous la même tenue… Il n'avait pas
un signe particulier ?
– Si,
justement ! Il avait deux anus !
– Deux
anus ? C’est plutôt rare pour un Kameulf… Vous êtes sûr de ça ?
– On ne
les a pas vus, mais chaque fois qu'il croisait un collègue, l'autre lui
demandait : « Alors, tu t'en sors avec tes deux trous du cul ? ». »
(Je pense que c’est une « revenue », comme
quoi, les Kameulfs accèderaient aussi à ce blog, mais j’ai la mémoire qui
flanche, l’âge aidant…
En tout cas, et sauf à faire de la confusion mentale-avancée,
elle me fait penser à celle-ci :
« Une Ummo
revient sur Terre pour une partie de ski.
La
planète Umma est relativement desséchée, sans relief fantastique et avec des
saisons peu prononcées compte tenu de la géométrie du système planétaire de
leur étoile. Alors, ils font du tourisme spatial quand ils en reçoivent l’autorisation.
Elle se
présente à l’école de ski et voit affiché : Risoul : 10 cm ;
Alpes d’huez, 15 cm ; Courchevel : 20 cm ; Méribel : 25 cm
et questionne au guichet d’accueil : « Savez-vous quand je peux
réserver le moniteur Méribel pour un cours ? »)
Un Ummo demande à son médecin Kameulf :
« – Alors,
docteur, vous croyez que je dois me faire opérer ?
– Oui,
mais ce n'est pas grave. Ce n'est qu'une petite opération.
– C'est
quand même bien embêtant.
–
Écoutez, si vous voulez, vous n'avez qu'à prendre un deuxième avis médical.
– C'est
ça ! Je reviens demain, docteur. »
Dans un restaurant (f)Ummiste « Aux saveurs
d’Italie », un violoniste Kameulf demande à un couple d’Ummo :
« – Voulez-vous
un peu de Paganini ?
– Volontiers, » répond
la dame Ummo, « mais ne forcez pas
trop sur la sauce tomate. »
Sur un vol de soucoupe-volante collective Kameulf,
avant le décollage, l'hôtesse au micro annonce aux passagers :
« Vous êtes
priés d'attacher vos ceintures. »
Un Ummo l'interpelle :
« Comment
je fais, mademoiselle ? Moi, j'ai des bretelles ! »
Sur la planète Kameulf (ou une autre), un touriste Ummo
admire un champ de fraises clonées à l’occasion d’une expédition sur Terre et
dit au paysan :
« – Elles
sont vraiment belles, vos fraises ! Qu'est-ce que vous mettez dessus ?
– Ben,
juste un peu de fumier.
– Ah ?
Ce n’est pas comme chez nous ! Chez nous, on met du sucre. »
Comme tous les jours, un Ummo vient acheter deux
billets pour rentrer chez lui.
Le guichetier se demande bien pourquoi.
Il en fait part à un ami contrôleur.
« Pas de
problème », dit celui-ci. « Je
vais lui dire que c'est stupide de prendre deux billets pour un seul voyage. »
Pendant qu'il contrôle les billets à bord du convoi-collectif,
il voit l’Ummo en question et lui demande pourquoi il achète deux billets.
« – Ah, ça
c'est technique.
– Comment
ça, technique ?
– Ben
oui, si je perds un billet, j'en ai un deuxième. »
Le contrôleur réfléchit un instant.
« – Oui,
mais si vous perdez le deuxième, comment faites-vous ?
– Eh,
je suis peut-être Ummo, mais je ne suis pas con : J'ai toujours mon
abonnement avec moi ! »
Un couple d’Ummo visite une maison mise en vente à un
prix alléchant.
Ils sont emballés et prêts à signer, lorsque passe un convoi
sur voie-ferrée, située au fond du jardin dans un fracas assourdissant.
« – Ne vous
inquiétez pas », dit l'agent immobilier en haussant la voix. « Au bout de trois jours vous ne les entendrez
même plus.
– Bien,
bien, » fait
l’Ummo. « Alors on passera les trois
premiers jours à l'hôtel. »
Une femme Ummo, étonnée, demande à son mari :
« – Pourquoi
tu me regardes ?
– J’ai
le hoquet !
– Et
alors ?
– Bah !
J’essaye seulement de me faire peur. »
Un Ummo, aux commandes de sa soucoupe colle au cul
d'une autre.
Il la klaxonne, hurle, insulte, fait des appels de
phare « parce qu'il vole à la vitesse maximale autorisée », et ne
fait pas d'excès de vitesse pour contrarier ceux qui volent trop vite.
Celui de devant se dit : « C'est amusant de penser que pour lui, j'aurai été durant deux minutes
la personne la plus importante au monde ! »
C'est deux petits Ummo qui discutent de la valeur
intrinsèque de leurs parents respectifs.
Alors l’un d’eux dit à l’autre :
« Ouais, eh
ben ma maman, elle est meilleure que ta maman ! »
L’autre réfléchit deux secondes et répond :
« Ouais,
j'pense que t'as raison, mon père dit la même chose que toi. »
Un Papa Ummo crie à son fils :
« – Si tu
n'arrêtes pas de faire l'imbécile, je t'enferme dans le poulailler !
– J'm'en
fiche !… J'pondrai pas ! »
À la douane, le douanier Ummo :
« – Vous
avez de l'alcool ?
– Non.
– Vous
avez des armes ?
– Non.
– Vous
avez de la drogue ?
– Non. »
Après avoir jeté un bref coup d'œil alentours, le
douanier :
« Vous en
voulez ? »
Le reste est encore à la traduction…
Bon week-end vous toutes et tous !
I3
PS : Pour ceux qui doutent encore de mes assertions introductives, notamment parmi les « nouveaux », ces deux petite vidéos marrantes comme tout : Celle-ci :
et celle-là : Cliquez -> ici
Le rythme des envois UMMU a sérieusement baissé depuis que temps…
RépondreSupprimerIl faut dire qu’avec une planète aussi agitée que la nôtre on comprend les réticences de nos visiteurs à établir un « contact ».
Parce qu’il y a tellement de problèmes à résoudre que c’est effrayant…
Fort heureusement, nos délicieuses créatures relèvent souvent le niveau…
Bien à vous !...
Haddock
Vous faites allusion à quoi ?
SupprimerA du "tourisme-sexuel" ?
Mais vous savez que comme la pêche au thon-rouge, c'est très strictement interdit !
A ce propos, hier en suivant les liens de Dailymotion, j'y ai vu un mini-vidéo espagnole montrant très nettement une soucoupe d'aliènes plongeant dans l'océan : Ils prennent tous les risques pour braconner le thon rouge dont ils raffolent de la chair...
Spectaculaire !
Bien à vous !
I-Cube