… et
on va encore prétendre que je suis pessimiste !
Ce n’est pas vraiment du pessimisme, ce sont des réalités qui frappent aux
portes de l’Europe, donc de mon pays (celui que j’aime tant…).
La Turquie, qui frappe elle-même et de temps à autres à la porte de l’UE,
membre actif de l’OTAN tout comme son voisin Grec, a interdit à l'hélicoptère
de la ministre allemande de la Défense, autre membre actif de l’OTAN et de l’UE,
d'atterrir à Mytilène sur l'île de Lesbos, a rapporté la chaîne grecque Skai.
Chez vous, en « Gauloisie-de-la-presse-libre », rien, nada,
ensemble vide…
Ce qui en dit long sur la « liberté de la presse » gauloise.
Ursula Gertrud von der Leyen, après un atterrissage à Mytilène sur l'île
de Lesbos, prévu pour ce dimanche 6 mars, devait atteindre en hélicoptère le
bateau allemand « Bonn » qui participe à la mission de l'Otan en mer Égée
pour la réduction de l'afflux des migrants.
Or, la Turquie considère comme « inadmissible
que l'aviation militaire atterrisse sur l'île car Lesbos est une zone
démilitarisée », a affirmé Ankara.
Attends, là, une minute : Depuis quand Lesbos n’est plus sous
souveraineté grecque, au juste ?
Et ce n’est pas son premier coup d’essai : Début février, le
gouvernement turc a interdit au jet d'affaires « d'Alex-Tsitsi-passe »,
premier ministre grec encore en exercice, qui se déplaçait jusqu’en Iran, de
survoler le territoire de la Turquie. Il a dû se poser sur l'île de Rhodes pour
un ravitaillement.
Suite à cette interdiction de l’avion civil non-armé, Athènes avait été
contraint de changer l'itinéraire du vol qui est arrivé en Iran en passant par
l'Égypte et l'Arabie saoudite.
Par ailleurs, les médias grecs accusent Ankara d'entraver l'accord sur le
déploiement des forces de l'Otan en mer d'Égée. La Turquie ne permet pas le
déploiement des forces de l'Otan, dont elle est membre, dans ses eaux
territoriales en dépit de l'accord conclu, a rapporté l'agence grecque Proto
Thema.
Globalement, la Turquie déverse « ses » réfugiés syriens – pas
les kurdes qu’elle bombarde depuis peu – sur Lesbos et les îles environnantes,
ou directement en territoire grec via Istanbul…
Un territoire devenu dépotoir-poubelle, chassant le touriste, rendant la
vie des locaux infernale : Ils n’ont pas « la jungle de Calais
», mais ils caguent dans les rues qu’ils empuantent, faute d’équipement !
Une « annexion » de fait, où les réfugiés, musulmans pour la plupart, sont désormais
largement plus nombreux que les îliens, orthodoxes, ce qui permet même au Pape « François
1er » de parler « d’invasion arabe »…
Et naturellement, les frontières du Kosovo et de la Macédoine, et encore
bien d’autres plus loin sur le chemin de Londres ou de Munich, sont fermées…
La Grèce, c’est loin et ce sont les mauvais élèves de l’Euroland :
Ils n’ont qu’à se démerder, n’est-ce pas et en passer par les diktats de la
Troïka qui en rajoute au boxon turc…
Regardez donc l’Irlande qui a fait l’effort, ses « bons
chiffres », le Portugal qui se redresse, l’Espagne qui surnagent…
Vous n’avez pas manqué de noter que le Portugal a voté et en devient
ingouvernable ;
Vous n’avez pas manqué de souligner qu’en Espagne également ils ont voté
et sont incapables de former un gouvernement ;
Et vous n’avez pas non plus manqué qu’en Irlande, ils sont passés
également devant les urnes, démontant pièce par pièce les
« sortants » contraints et forcés d’avoir obéit aux mêmes diktats de
l’UE : Que des échecs démocratiques !
Mais c’est un autre sujet que nous aborderons une autre fois…
Là, je m’inquiète pour l’Europe, incapable de s’entendre sur le sort des
réfugiés, quitte à fermer une frontière sans prévenir ses voisins, justement en
Belgique qui nous a fait la démonstration impériale qu’un pays pouvait se
passer de gouvernement durant des mois et des mois il n’y a pas si longtemps
que ça…
Sacré symbole de l’impuissance avérée des urnes, n’est-ce pas ?
Et dire que c’est le fondement de nos démocraties représentatives et
électives !
De quoi en trembler pour l’avenir…
C’est que le sort de la Syrie martyre, après le destin ahurissant du Liban
il y a quelques décennies de ça, déchiré par ses factions armées par des
étrangers et le supplice des réfugiés palestiniens traités comme de la
« chair à canon », rien n’a pas empêché 250.000 morts syriens et plus
d’un million de réfugiés, en Turquie, mais aussi en Jordanie.
C’est le résultat de « plusieurs guerres » en une seule.
En intervenant militairement dans le conflit en septembre 2015, il est clair que « Vlad-Poux-tine »
a changé la donne. Ses objectifs étaient clairs : Sauver le régime syrien à l’agonie
; garder, via la Syrie, un pied au Moyen-Orient et sur la rive est de la
Méditerranée où Moscou dispose de facilités navales ; replacer la Russie sur la
scène internationale après le conflit ukrainien.
Et la priorité russe a été de remettre sur pied l'armée syrienne, puis de
lui permettre de reconquérir les régions tombées aux mains de l'opposition non
djihadiste, partiellement armée par les Européens et les Américains, en y
déversant des tapis de bombes, façon US au Vietnam, il y a quelques décennies de ça.
Depuis, l’armée syrienne ratisse au nord d'Alep, en direction de la
frontière turque, pour couper les lignes d'approvisionnement. Elle vient également
de lancer une offensive au sud, vers Deraa, pour reprendre la région
frontalière de la Jordanie, très inquiète de voir arriver des milliers de
nouveaux réfugiés.
C’est une guerre russe, qui marque l'échec des Occidentaux, impuissants et
tétanisés. Ces derniers exigent toujours le départ de « Bla-bla-Char-el-As-Sale »
dit le « chimiste » qui se fera, éventuellement, à son heure et à
celle de « Poux-tine » et au mieux à l’occasion des prochaines
élections prévues fin avril, mais ils constatent que l'opposition armée qu'ils
soutiennent – trop peu, probablement – est sur le point de perdre la partie.
La Syrie permet ainsi aux russes de prendre leur revanche sur l'Ukraine et
la Libye. Ils n’ont jamais pardonné à « Bling-bling » et ses alliés
de l'Otan de les avoir trompés en dépassant le mandat de l'ONU pour éliminer « Kad-à-fi ».
Mais pas seulement.
Parce que la Turquie poursuit deux objectifs : Chasser le dictateur syrien
et mener, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, une guerre sans merci
aux Kurdes turcs du PKK. Et lorsqu'Ankara annonce que ses avions vont bombarder
Daech, ils frappent, en priorité, les sites du PKK.
D’autant que le 13 février dernier, et pour la première fois, la Turquie
est intervenue directement sur le sol syrien. L'artillerie turque a bombardé,
au nord de la Syrie, les Kurdes syriens du PYD, un parti qui ne serait qu'un
faux nez syrien du PKK, selon eux.
La Turquie refuse farouchement que les milices du PYD s'installent au nord
de la Syrie, le long de la frontière turque. Cette région pourrait servir de
base arrière aux combattants du PKK, estime Ankara, question de sécurité
nationale en disent-ils.
Ce qui reste incroyable c’est qu’en bombardant le PYD, les Turcs se mettent
en porte-à-faux avec leur allié américain qui les arme et les finance dans leur
lutte contre Daech.
Autrement dit, la Turquie profite de la situation pour mener « sa »
propre guerre en Syrie dont nous sommes solidaires à travers l'OTAN. Et pousse pour une intervention au sol à laquelle elle
se dit prête à participer, aux côtés de l'Arabie saoudite, entre autres.
Justement, la rivalité traditionnelle entre les deux grands de la région,
Arabie saoudite et Iran, a naturellement trouvé à se développer sur le terrain
syrien. Téhéran est un des alliés de la première heure du régime syrien, les
deux pays sont liés par un accord de défense datant des années 1990. Une Syrie
dirigée par une minorité alaouite (secte non sunnite et plus ou moins proche du
chiisme) permet à l'Iran de bénéficier d'une tête de pont en bordure de la
Méditerranée. Un moyen aussi de garder des liens étroits avec le Hezbollah
libanais, que Téhéran arme et finance.
En face, Riyad veut une Syrie dirigée par la majorité sunnite.
Depuis la guerre, les Saoudiens ont aidé financièrement et militairement
l'opposition, y compris des groupes djihadistes.
Ces derniers mois, l'Arabie saoudite, qui craint Daech et son idéologie
salafiste extrémiste, a mis sur pied une coalition islamique contre le
terrorisme, tout en participant à la coalition internationale. Elle regroupe
une trentaine de pays musulmans, du Maroc à la Malaisie.
Et tout aussi curieusement, des avions saoudiens sont arrivés sur la base
turque d'Incirlick. « Des experts vont se
réunir prochainement pour mettre au point les détails, les effectifs et le rôle
de chaque État de la coalition », a déclaré le général saoudien Ahmed Assir :
La guerre est en marche.
Une situation qui alarme Téhéran : « Nous
ne permettrons pas que la situation en Syrie évolue conformément à la volonté
des pays rebelles. Nous prendrons les décisions nécessaires le moment venu
», déclarait le 15 février, dans une interview télévisée à la chaîne Al-Alam,
le général Massoud Jazayeri, adjoint du chef d'état-major de l'armée iranienne,
alors que les armées du pays participent à la coalition internationale.
Plus diplomate, le ministre des Affaires étrangères tendait, lui, la main
à l'Arabie Saoudite pour que les deux pays « travaillent ensemble contre l'EI » et que cela permette de « surmonter (leurs) tensions ».
La situation pourrait encore rester « cohérente » et « gérable »
si vraiment tous les acteurs se fédéralisaient dans la lutte contre l’EI. Mais
c’est bien plus complexe que ça : La Turquie et la Russie entretiennent des
relations exécrables depuis qu'Ankara a abattu, en novembre dernier, un avion
russe à la frontière syro-turque.
Un bras de fer sans issue se déroule entre deux personnages autoritaires,
peu enclins aux concessions.
Leurs objectifs politiques sont aux antipodes sur la Syrie et le sort de
son président.
Le 13 février, Moscou a dépêché un navire lance-missiles en Méditerranée,
en passant par la mer Égée déjà sillonnée par les navires de l’OTAN, après
avoir organisé de grandes manœuvres en mer Noire, dans la Caspienne et au sud
de la fédération de Russie.
Et puis la Chine y déploie depuis quelques semaines ses propres navires
militaires…
Pour les observateurs, Moscou montre ses muscles à la Turquie, qui ne
semble guère s'en soucier et continue de bombarder les Kurdes du PYD, non
seulement soutenus par les États-Unis, mais aussi par la Russie qui vient
d'accueillir, à Moscou, un bureau du mouvement kurde…
Dans ces conditions, force est de constater que l’optimisme n'est guère de
rigueur et le flot de réfugiés ne faiblit pas au détriment de l’UE…
De toute façon, même si les armes se taisent, rien n’est résolu pour
autant.
En admettant même qu’un cessez-le-feu tienne dans la durée, alors que ni
Daech ni Al-Nostra ne sont partis au dernier accord, le compromis à trouver
relève de la quadrature du cercle : Il faudrait organiser le pays en
cantons de sorte que toutes ses communautés puissent se sentir en sécurité à
l’abri d’une large autonomie et que tous les courants politiques de
l’insurrection puissent rester maîtres des positions qu’ils se sont assurés.
Une carte, de l’avis de tous, très difficile à établir.
De plus, il faudrait aussi définir les pouvoirs de l’État central et
décider de qui l’incarnera, l’actuel président ou un autre issu d’une autre
communauté.
Mais qui, qui soit agréé à la fois pas l’Iran et de l’Arabie saoudite, des
chefs de file des camps chiite et sunnite, qui ne voudront ni l’un ni l’autre
renoncer à contrôler la Syrie sans être évincé ?
Pour les Saoudiens comme pour les Iraniens, l’enjeu est si fondamental
qu’il faudra soit que les cantons pèsent beaucoup plus que l’État central et
puissent s’aligner sur l’une des deux puissances régionales soit que le futur
président syrien rassure aussi bien Riyad que Téhéran.
D’autant qu’au Yémen, l’Arabie saoudite et l’Iran se combattent par
chiites et sunnites yéménites interposés dans une guerre dont la cruauté est au
moins égale à celle du conflit syrien.
Les monarchies pétrolières et l’Iran sont également aux prises à Bahreïn,
petit État du Golfe dont la famille régnante est sunnite alors que la
population est très majoritairement chiite.
En Irak, on se rappelle que l’intervention américaine a mis aux commandes une majorité
chiite, et depuis, l’affrontement est permanent entre les deux religions de
l’islam que soutiennent pleinement leurs parrains respectifs, parfois au
détriment des chrétiens de la zone, une fois de plus, qui meurent dans le
silence international.
Au Liban, les tensions s’avivent de jour en jour entre les protégés sunnites
et chrétiens de l’Arabie saoudite et le Hezbollah, la puissante organisation
politico-militaire chiite créée, armée et financée par l’Iran.
Et c’est sans compter sur le sort des urnes : L’Iran a voté pour
renouveler à la fois le « Majlis », le Parlement, et « l’Assemblée
des experts », l’instance cléricale à laquelle il reviendra, le jour venu,
d’élire le successeur du Guide suprême, l’homme le plus puissant de la
République islamique.
Réformateurs et modérés ont décidé de faire front, contre les
conservateurs, derrière le très pragmatique président de la République sortant.
Et ça a fonctionné : Le chef de l’État pourra libéraliser le régime
de l’intérieur et rechercher une détente avec l’Arabie saoudite en Syrie, au
Yémen et au Liban.
Pour compliquer le tout, aux USA, les urnes vont parler dans huit mois : Rien ne dit qu’il y
aura « continuité » diplomatique sur le sujet de la Syrie en
particulier et au Proche-Orient et Moyen-Orient en général.
L’effondrement des cours du pétrole vide par ailleurs et à grande vitesse
les caisses des États, jusqu’en Algérie, en passant par la Libye, les Kurdes, l’Irak,
Daech, l’Iran, les monarchies pétrolières, le Mexique et même la Russie.
Le premier à faire faillite, c’est le Venezuela qui en est à brader son
or.
Comble d’ironie, celui-ci, avant d'être vendu, n’étant pas reconnu comme satisfaisant aux
critères mondiaux, doit être envoyé en Suisse pour y être refondu et « purifié »…
La stabilité de tous ces pays a longtemps reposé sur la capacité de ses
gouvernants à acheter la paix sociale : Ils et elle vacillent jusque dans
le Maghreb, déjà amplement fragilisé, si proche de l’Europe et de la « Gauloisie-pétocharde »
en particulier.
D’autant que celle-ci n’est quasiment plus gouvernée : Vous allez
pouvoir vous en rendre compte dès cet après-midi.
« Bling-bling » en a été jusqu’à prétendre la semaine dernière
que le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » devait se démettre
très vite.
Voilà qui me fait bien rire (malgré ma côte manquante) : Le chômage
régresserait au sens du BIT et de « Lyne-sait » tout.
Il a ce qu’il lui faut pour envisager de se représenter, sans même de « primaires-soces ».
C’est vous dire, que sans vouloir devenir pessimiste, il n’y a pas lieu d’être
vraiment optimiste, finalement…
On ne peut que s’inquiéter face à ces déferlantes d’obscurantisme, de haine, d’intolérance, qui se chevauchent les uns les autres.
RépondreSupprimerTout se met en place pour une série de guerres sans issue où la barbarie sera le seul dénominateur commun.
Cela me fait penser à la prophétie de « Jean de Jérusalem » dans tout ce qu’elle a de plus horrible.
L’histoire s’accélère et j’ai bien peur que le « monde d’après », dans cette partie du monde, commence d’abord par d’innombrables déplacements de populations, des massacres sans fin, comme on n’en a pas connus depuis la deuxième guerre mondiale.
On peut espérer un sursaut des uns et des autres mais, de toute façon, il faudra des gouvernements forts, intègres et lucides, en particulier chez nous.
Un doux rêve que vous faites, là, "Ami-râle" !
SupprimerLes bas instincts auront le dessus jusqu'après le plein "l'an mil qui vient après l'an mil"...
Pas avant.
En revanche, c'est tellement intriqué, actuellement sur le terrain et avec toutes les conséquences géostratégiques, qu'effectivement, j'ai eu un mal de chien à "me" rendre les choses à peu près clair pour en faire un post ... pas trop long !
(Les pôvres yeux de ma môman-à-moi-même, vous savez...)
Et encore, je n'ai pas compliqué plus que ça en causant, une nouvelle fois du prix du pétrole, donc de l'énergie.
On est actuellement en phase de gel de la production, mais quand les iraniens auront remis leurs installation en marche, que va-t-il se passer sur les marchés des devises et des capitaux ?
Encore une autre guerre en prévision ?
Celle-là, elle va être terrible...
Pour l'heure, tout est fait pour que le prix du baril oscille autour des 30/35 dollars...
Il est possible qu'il descende à 20/25 dollars : En deçà, il y aura intervention des pétromonarchie.
Avec un plafond situé autour de 50 dollars pour plusieurs années, histoire de confirmer la fermeture de nouvelles sources potentielles.
Et tout cela ne résistera pas à l'E-Cat, ni même à la micro-fusion nucléaire ou encore aux mini-centrale au thorium.
Mais là, on sera déjà rentré dans le "monde d'après" qui deviendra de plus en plus irrésistibles.
Saura-t-on résister et faire reculer les barbaries dans l'intervalle : Telle est la bonne question (pas abordée dans ce post-là qui ne fait qu'un état des lieux du moment).
A suivre, surtout la résistance de la Russie de "Poux-tine" qui fait l'effort : Combien de temps ? Un an, deux ? Plus ?
Moins, à mon sens : C'est bien trop cher pour le peuple...
Bien à vous !
I-Cube
Où avez vous vu que Poutine intervient en Syrie? La République fédérative de Russie a un accord d'assistance militaire avec la République arabe de Syrie. C'est, juridiquement, un accord international entre deux Etats souverains. Le deuxième nommé demande au premier son aide militaire. Il n'y a rien à y redire! Le premier nommé exécute ses obligations envers le deuxième ... C'est exactement la même chose que les relations militaires entre la République Française et la République du Mali ...
RépondreSupprimerMais absolument.
SupprimerIl pouvait répondre par l'affirmative à cette demande d'assistance, ou pas.
Idem en ce qui nous concerne au Mail... ou pas !
C'est largement différent, d'un point de vue juridique et de droit international, que nos interventions en Lybie ou en Afghanistan, quoique là, c'était sous l'égide de l'ONU, mais je ne sais plus pour la Syrie, justement.
Vous aurez d'ailleurs noté que pour l'intervention en Irak, la seconde sous "Boubouche-junior", il y avait mandat de l'Onu, mais le "Chi" a fait le choix de ne pas y aller : Il savait pourquoi, alors qu'à l'inverse, "Mythe-errant" avait dit oui, mais il ne savait pas pourquoi : Il ne l'a su qu'après, dès le 21 février suivant, au deuxième jour de l'offensive terrestre de l'opération "tempête du désert" avec le don à la Nation d'un milliard de dollars de la part du Koweït "pour soutenir l'effort" (plus quelques "queues monstrueuses" un peu plus tard) ce qui vous a évité un impôt de guerre d'abord envisagé pour financer l'opération de la division Daguet.
Non mais que croyez-vous ?
Que tout cela est absolument désintéressé ?
Que nenni : "Poux-tine" fait barrage au gazoduc qatari qui doit traverser la région et protège ses propres débouchés de la concurrence, ni plus, ni moins !
Question : Combien de temps et à quel coût pour le peuple russe, au juste ?
A suivre et bien à vous !
I-Cube
La deuxième guerre d'Irak s'est faite sans mandat de l'ONU. La France ET la Russie ayant opposé leur véto ...Mais les Amer-Loques ayant des intérêts à y défendre ne se sont pas embarrassés de l'absence de mandat de l'ONU! Ils ont effrontément menti et sont intervenus sur la base de leur seule volonté.
SupprimerEn Lybie, la Russie a laissé faire en n'opposant pas son véto. C'est l'OTAN (organisation du traité de l'ATLANTIQUE NORD!) qui a fait le travail ... avec pour objectif unique inavoué l'assassinat de Khadafi. Baisée une fois, la Russie a opposé son véto pour la SYRIE car le but était le renversement du régime de Bachar Al Assad... Quant au coût pour le peuple russe, c'est l'affaire exclusive du peuple russe! La popularité de Poutine ne peut être sérieusement contestée par quiconque!
Oui, on sait tout ça, évidemment.
SupprimerNotamment depuis que "Baraque-Haut-bas-Mât" a baver dans la presse...
Quant aux russes, ils font bien que ce qu'ils veulent, du moment qu'ils le peuvent encore.
Après tout, ils font partis des "BRICS" dont on attendait tant dans le monde entier il y a encore quelques mois, un an ou plus.
Et puis, regardez donc où ils en sont : En pleine crise économique, judiciaire, sociale, politique pour certains : Il n'y a que l'Inde et l'Afrique du sud qui restent à peine égratignée.
A suivre et bien à vous !
I-Cube