Dans un peu plus de 14 mois…
Mon « Boss-à-moi », il fait partie des
quelques 6.800 électeurs privilégiés monégasques convoqués aux urnes tous les 5
ans : La prochaine fois, ce sera en 2018.
Mais il surveille comme le lait sur le feu les
élections gauloises, le voisin omniprésent, et un peu moins l’Italie où il
compte grand-nombre de ses clients.
Récemment, il est allé faire un tour à Las-Vegas en repérage
du « monde d’après », pour en revenir effaré : Les technologies
du futur (pas toutes mais presque) seront au service de l’homme, mais en lui
retirant son travail.
Ce ne sont pas quelques millions de chômeurs en plus
qu’il faudra compter, mais à terme la quasi-totalité des prolos
occidentaux et plus encore ailleurs dans le monde, jusqu’à bouffer la
laine sur le dos des indiens et africains réunis !
Les robots auront remplacé la plupart de nos migrants,
jusque dans les tâches les plus nobles, et hors quelques-unes parmi les plus
éreintantes voire dégradantes.
On parle de 50 % d'emplois disparus dans le monde, alors même que d'autres estiment que 65 % des métiers du futur n'existent pas aujourd'hui : C'est dire s'il n'en restera pas beaucoup de traditionnels.
On parle de 50 % d'emplois disparus dans le monde, alors même que d'autres estiment que 65 % des métiers du futur n'existent pas aujourd'hui : C'est dire s'il n'en restera pas beaucoup de traditionnels.
Même les gosses chinois ne feront pas le poids face à
la déferlante qui s’annonce : Un robot coûte de moins en moins cher, ne
fatigue pas, ne fait jamais grève, est interdit d'accès aux Prudhommes, travaille 7 jours sur 7, 24 heures d’affilée sans
protester, n’a besoin que d’un peu d’énergie (qui va devenir quasi-gratuite : On a vu ça hier (cf. http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-cat-et-les-petrodollars.html) et de matière première ou de
produits semi-finis, va beaucoup plus vite que n’importe quel humain et ne se
trompe jamais…
D’autant qu’il sera « toujours prêt » et
qu’il devient « adaptable » au « fait sur mesure » !
Même dans les activités financières, il gagne déjà
plus que n’importe quel trader, fût-il génial…
D’autant qu’il va être désormais capable d’apprendre
tout seul, de par lui-même…
Inquiet, mon boss.
De retour de Davos, où on devait justement parler de
« 4ème révolution industrielle », il paraît qu’il n’en a
été que très peu question.
En revanche, alors que d’autres se faisaient flagorner
à tout rompre – fini le « frensh-bashing » – il n’aurait été question
que de « bulles », chacun y allant de la sienne : Bulle de la
dette, privée-publique, de l’immobilier (200 milliards rien qu’en
« Gauloisie du logement »), du pétrole, de la Chine, de la Russie, du
Moyen-Orient, de tout ça-tout ça !
Mais je crois que ce qui l’a le plus démoralisé, c’est
de se rendre compte que demain, il n’y aura plus un kopek en circulation.
Nos « sachants », au prétexte des impératifs
de sécurité, mais aussi pour des motifs cachés de lutte contre la fraude
fiscale, vont assécher les modes de paiement en billets et piécettes.
Déjà la BCE envisage de ne plus imprimer de « Ben-Laden » et de les retirer (les coupures de 500 € qu'on ne voit jamais, hors en Italie, mais dont on sait qu'elles existent), les Allemands n’émettent plus de pièces de 1, 2 et
5 centimes et adoptent la limite de 5.000 euros (là où en
« Gauloisie-suspicieuse » on en est à 1.000 euros) comme plafond pour
les paiements en espèces !
Une copie conforme du dispositif gaulois qui me
faisait bien marrer.
Je me souviens que dans une de mes jeunes-années,
quand j’étais « plus-jeune-DAF » d’une société cotée, j’avais eu ce
problème à régler : Le fisc voulait nous coller une amende pour chaque
livraison de marchandises d’une de nos filiales où on obligeait le client à
payer en cash : C’était (et ça reste) déjà dans la loi.
Parce qu’il nous avait déjà laissé des chèques en
bois, tout simplement. Et moi d’expliquer au chef de la brigade qu’on ne
pouvait pas refuser de livrer, car nous avions déjà été condamnés par les
tribunaux – lourdement d’ailleurs – pour « refus de vente ». Ce qui
est interdit par la même loi.
Le chauffeur livreur devait recevoir soit des espèces,
soit des chèques de banques certifiés…
On préférait les chèques de banque, mais c’était d’un
compliqué pas possible quand la commande dépassait son montant ou inversement
qu’elle était partiellement renvoyée : C’est que les espèces, ça se perd,
ça se vole et ça obligeait nos livreurs à faire un détour par la seule agence
bancaire (qui nous taxait) installée devant une gendarmerie et équipée d’un
coffre sécurisé et automatique…
Bé oui, à « la boutique », on avait quand
même essuyé un hold-up et trois cambriolages nocturnes et la poste locale –
solution de remplacement dans l’urgence – trois hold-up : « Tout le monde en a marre des espèces »,
avais-je plaidé en toute bonne-foi !
« Les espèces, c’est la plaie » : Un discours rodé qui avait finalement porté ses fruits.
Et comme les factures litigieuses de cette filiale étaient marquées
« Comptant-espèce », c’était assez facile d’en faire le tri pour
mieux nous pénaliser : Autant changer de métier !
Eh bien on y arrive, tout doucement et c’est déjà la
dématérialisation des paiements, jusqu’au « sans contact », qui
permet de tout « tracer ».
Et lui de baliser : « Tous les comptes de nos clients sont ou viennent de leur
comptes-bancaires. Les banques, italiennes aujourd’hui, chypriotes et grecques
hier, portugaises demain, espagnoles et françaises après-demain, sont en
faillite virtuelle. Le dispositif du « bail-in » est désormais en
place partout. Au prochain incident, leurs avoirs seront confisqués. On fait
quoi, nous, si en plus ils ne peuvent plus faire de paiement en liquide ? »
« Ils
viennent à Monaco faire le plein ? » fis-je benoîtement.
Bref, un big-hold-up se prépare, et il est légal,
celui-là…
D’autant que ce qu’il voulait dire, c’est quel support
relativement liquide et disponible soit assez sûr pour qu’on leur propose une
alternative crédible pour gérer leurs excédents monétaires du moment ?
Y’en a pas, sauf à faire de gigantesques supports à
capital-variable sur des actifs réels et diversifiés.
Genre bois-et-forêts, vignes, pâtés d’immeubles d’activité, de loisir ou
d’habitation, centres-commerciaux, usines, œuvres d’art, films en production,
quirats, installations portuaires, autoroutes, aéroports, récoltes sur pied, terres
agricoles (les gens boufferont toujours), droit d’exploitation de sous-sols, au
moins pour la part la moins liquide, or, métal précieux pour l’autre partie
cessible sur les marchés, en bannissant tout ce qui est titre de créances,
actions et autres ?
Parce que même placer de l’argent en obligation, avec
les taux négatifs, ce n’est pas très vendeur, dois-je reconnaître : La
totalité de la dette publique gauloise à moins de 6 ans est déjà à taux négatif !…
Pareil chez les Suisses (c’était un des objets de mon
passage à Basel de la semaine dernière chez mon « alter-ego » helvète
qui ratisse aussi en Bavière et en Autriche.)
Un FCPI européen multi-support, alors ? Et des paiements par dation de parts, du troc de titres, finalement ?
Pas chaud, mon boss, parce que c’est compliqué.
Ce que je veux bien admettre, mais si on ne le fait
pas, d’autres auront pris de l’avance…
Et puis notre conversation a dérivé sur les
interrogations quant aux échéances électorales en
« Gauloisie-prochaine », à savoir la présidentielle d’avril/mai 2017.
Parier sur quelle ligne pour affronter les défis déjà identifiés ci-dessus (dont l'hyper-chômage de masse à venir) ?
Là, je me suis foutu de sa gueule pour pas cher !
D’une part, il y a le scénario où
« Marinella-tchi-tchi » passe dès le premier tour.
Et il prendra de
la vigueur après les différentes primaires qui se préparent pour la fin novembre
de cette année.
Là, on commencera à voir si en fait les parlementaires
se préparent ou non à faire « front-commun » dans une vaste
« union RCPS » (Républicains-démocrates-Centres-P.Soce) en
s’arrangeant pour une alternance plus ou moins prononcée comme en Suède ou un
partage du pouvoir, à Matignon et faire contrepoids à l’Élysée.
Lui n’y croit pas : C’est son droit et ça ne
change rien (nous allons y revenir).
Car, d’autre part, dans tous les cas suggérés depuis
trois ans par les sondages, et validés par toutes les élections partielles ou
locales, il est entendu qu’elle sera présente au second tour, et que le gagnant
final sera celui qui aura le privilège de s’opposer à elle.
Reste à anticiper de qui il s’agira, et les avis
divergent : Le candidat des Républicains-démocrates issu de la primaire ?
« François III » malgré tout ?
Un autre socialiste substitué à lui par un P.Soce qui
ne veut pas mourir ?
Un centriste miraculeusement porté par le rejet des
deux autres ?
Pour ma part, je reste persuadé que ce sera « Jupette », parce qu'il vient d'être adoubé de la sorte par un sondage qui le désigne à 42 %, loin devant tous les autres candidats potentiels et les gaulois ne se sont encore jamais trompés. Lui préfèrerait sans y croire un centriste de droâte.
Pour ma part, je reste persuadé que ce sera « Jupette », parce qu'il vient d'être adoubé de la sorte par un sondage qui le désigne à 42 %, loin devant tous les autres candidats potentiels et les gaulois ne se sont encore jamais trompés. Lui préfèrerait sans y croire un centriste de droâte.
Aucune importance, parce que le cas de figure retombe
sur la suite en juin.
Pourquoi ? Parce que pour la première fois l’élu ne le
sera vraiment que par défaut.
C’était déjà un peu le cas de « François
III » miraculeusement mis en selle par les ennuis de « Déesse-khâ »
surfant ensuite sur la vague du profond rejet de « Bling-bling ».
D’où sa rapide perte de popularité, faute d’une
adhésion réelle à son programme et à sa personne.
Mais là ce sera beaucoup plus net, et plus immédiat
encore !
« D’autant,
rappelez-vous 2002, « Le Chi » était en tête à l’issue du premier
tour, ce qui lui conférait un « noyau de légitimité » que n’aura pas
un candidat arrivé en second en 2017, surtout si c’est de loin.
Il n’avait pas besoin des voix de gauche pour l’emporter : Leur abstention aurait suffi. Le résultat final, enfin, fut assez écrasant pour rendre cette légitimité peu discutable. D’où un quinquennat, disons « paisible » voire « immobile ». »
Il n’avait pas besoin des voix de gauche pour l’emporter : Leur abstention aurait suffi. Le résultat final, enfin, fut assez écrasant pour rendre cette légitimité peu discutable. D’où un quinquennat, disons « paisible » voire « immobile ». »
En 2017, ce sera très différent : Si l’adversaire de « Marinella-tchi-tchi »
est le candidat de droite classique, il ne pourra gagner qu’avec une
mobilisation importante des électeurs de gauche.
Il en sera de même si c’est le candidat de gauche qui
est au second tour.
Et ce sera beaucoup plus serré qu’en 2002.
En bref, quel qu’il soit, le gagnant sera pour moitié
élu, et de justesse, par les électeurs de son adversaire historique.
Et être l’élu de ses adversaires habituels n’est pas de
nature à diriger vers une ligne politique claire et une action
déterminée : « Le résultat
imparable sera l’inaction ! »
Analyse « à chaud », improvisée, qui a
laissé coi mes « petits-collègues » médusés.
Les seules mesures prises seront de détail ou purement
« cosmétiques », du saupoudrage, aucune réforme de structure.
Il sera aussi l’objet d’une chute de popularité
rapide, à côté de laquelle celle de « François III » apparaîtra comme
un « atterrissage en douceur ». Car dès le lendemain de l’élection,
tous ceux qui n’auront voté pour lui que pour éviter quelqu’un d’autre ne se
souviendront plus que d’une chose : « Ce
n’est pas mon candidat. »
Je sais, j’ai fait pareil en 2012 en votant aux deux
tours pour « Che-minable »…
Quand on n’a jamais soutenu quelqu’un, qu’on a
souhaité sa défaite, milité contre lui pendant des années, « on ne devient pas son partisan, ni même un
observateur neutre, sous prétexte qu’on a dû lui faire la courte
échelle à contrecœur. »
C’est même plus frustrant qu’autre chose, et la
frustration n’engendre pas l’indulgence.
« Non, le
président élu, loin d’avoir les cent jours d’état de grâce n’en aura pas vingt,
ni dix, mais rien, pas un seul ! »
D’autant plus si l’élection législative qui suit ne
lui envoie pas, comme c’est l’habitude, une majorité présidentielle nette à
l’Assemblée Nationale.
« Avec une
majorité parlementaire fragile voire inexistante, le nouveau président ne
pourra faire aucune véritable réforme ». Face aux revendications
catégorielles, il temporisera, et « temporiser » c’est toujours
lâcher du lest !
Or, sans réformes, c’est la faillite assurée.
C’est vous dire si j’ai plongé le moral de mon
« boss-à-moi » dans ses chaussettes.
Je vais vous dire : Je revenais de Paris en
passant par Bâle, j’avais RDV à Milan et je voulais rentrer pour assister à la
soirée Gala du carnaval de Venise.
Eh bien, il m’a accompagné pour qu’on poursuive cette
analyse en bagnole et que je le remette à l’avion du soir sur Nice pour qu’il puisse reprendre le chemin du Rocher avant nocturne (et je
ne me voyais pas le ramener à travers cette autoroute côtière infernale qui me
sort par les yeux autour de Gênes).
« De tout
façon, le prochain président, il va claquer plein de pognon. C’est comme ça
qu’on achète sa survie politique », qu’on le tire de l’impôt (nous y
sommes) ou, quand on ne peut plus, de la dette.
« Celle-ci
ne pourra que s’envoler, quoi qu’en disent aujourd’hui ceux qui se présenteront
à nos suffrages » !
Voudraient-ils sincèrement la réduire qu’ils ne le
pourront pas, car cela implique des mesures impopulaires, réduisant notamment
les dépenses et les ambitions de l’État-re-distributeur, mesures qui
nécessitent des circonstances politiquement favorables.
« Or,
celles-ci seront les plus défavorables qu’on puisse imaginer » : Un
gouvernement fondé sur le rejet, minoritaire dans l’opinion dès le soir du
scrutin, avec en face de lui, outre ses électeurs d’un seul jour, le bloc
hostile des électeurs de la « perdante », doublement frustrés par la faible
représentation parlementaire que leur donne le système électoral en vigueur,
c’est ingérable !
Recul devant la réforme, absence de cap, des impôts
qui rentrent mal de par leur excès même, instabilité politique, les
particularismes confortés, des cadeaux à crédit, de la dette indéfiniment
reportée… « Le résultat final de
tout cela est connu : Un désastre à la grecque, en beaucoup plus dur, et cette
fois sans solution européenne. »
N’oublions pas en effet que la dette gauloise est déjà
sept fois plus importante que la dette grecque en valeur absolue…
Et l’Europe n’a tout simplement pas les moyens d’un
tel renflouement, sauf à lancer la planche à billets à un rythme au moins sept
fois supérieur, « ce qui ne
relèverait plus du quantitative easing mais du risque d’une hyperinflation
digne de la République de Weimar que l’Allemagne ne voudra pas ».
D’où l’explosion d’une nouvelle bulle, ou carrément
d’un « Francexit ».
« Après
celui des anglais, ça va faire tache ! D’ailleurs, ils pourraient même rejoindre « Mère-Qu’elle »
dans ses outrances si finalement ils ne sortent pas, alors même qu’ils ne sont
pas dans l’Euro.
Bien
sûr, d’un autre côté, ça soulagerait toutes les entreprises européennes qui
pourraient à nouveau exporter. Mais ce n’est pas là-dessus qu’il faut compter
non plus : Les japonais, chinois, britanniques et américains réagiraient. »
« Et puis
comptez bien, même si « Marinella-tchi-tchi » passe au premier ou au
second tour, ça ne change pas grand-chose : Passons sur les émeutes qu’on
nous annonce, elles ne changeront pas le résultat. »
(J’y reviens…)
Il reste difficile d’imaginer l’envoi à l’Assemblée
Nationale d’une majorité de députés frontistes, ce parti ne disposant pas
aujourd’hui d’une base suffisante dans le cadre de ce scrutin.
« Le plus
probable, et de très loin, c’est l’absence de majorité.
Dès
lors, une alliance « RCPS » à l’assemblée pourrait certes ressembler à une
majorité parlementaire, mais dans quel tumulte, et au prix de quels compromis ? »
Et combien de temps gouvernerait-elle avec une
Présidente récemment élue, pouvant user de son droit de dissolution ou des pouvoirs
de l’article 16, voire seulement ceux de « l’état d’urgence » qu’on
veut constitutionnaliser ?
On voit qu’on est en fait ramené au même problème : Pas
de ligne politique, grande instabilité, au mieux des majorités de circonstance,
qui sont toujours des consensus a minima,
voire des cartels de blocage, bref, une inaction au moins aussi forte (si on
peut dire) que dans la première hypothèse : Et la farce portera sans doute le
nom d’ « union nationale » que certains appellent déjà de leurs vœux : « J’en connais au moins un !
Mais
quant aux résultats, ils ne seront ni unificateurs, ni nationaux, seulement
nuls, comme tout ce qui résulte d’alliances purement tactiques ».
« Alors, c’est
l’immobilisme qui est en marche ? Et rien ne pourra l’arrêter !
».
L’esprit de synthèse de « mon boss-à-moi » pour un superbe oxymore,
tout de même !
« En tout
cas, aucun problème ne sera réglé, ni même seulement abordé pendant les
premières années du quinquennat qui s’ouvre en 2017, globalement à cause du
couple infernal « Bling-bling »/« François III » qui veulent chacun remettre le couvert. Et dans
l’état où se trouve déjà la société gauloise, émiettée, endettée jusqu’au cou,
alourdie de parasites clientélistes, ligotée dans un écheveau de corruptions, où
toute légitimité est en crise, l’immobilisme conduira inéluctablement à la
faillite. Il faudra attendre la
catastrophe pour savoir ce qui peut en sortir et comment ».
L’agonie peut être longue, mais plus elle durera, plus
la sortie de crise sera brutale !
C’est vous dire si « mon boss-à-moi » m’a
regardé bizarre par la suite : Je ne m’en fais pas, il s’en remettra et
moi je me prépare à changer de métier sous sa houlette.
Sa « boutique » en a vu d’autres depuis qu’elle
existe !
Pour l'essentiel, je suis d'accord avec ce que vous écrivez quant aux différents scénarii (vous êtes en Italie!) possibles de la période qui s'ouvre. Au moment où vous rédigiez cet article, vous ne pouviez pas savoir ce qui vient de tomber sur la gueule de Sarko! En voilà au moins un qui ne nous fera pas chier ... Sera-t-il assez intelligent pour comprendre qu'il DOIT ABANDONNER? Je n'en suis, hélas!, pas sûr ... Il a déjà été capable de dire, à haute et intelligible voix, "Casse toi, pov con!" et il lui a fallu plusieurs années (au moins sept ou huit!) pour comprendre et reconnaitre qu'il avait fait une grosse connerie ...
RépondreSupprimerOui, bien sûr, il faudra un gouvernement d'Union Nationale et un recours fréquent au référendum pour trancher au sujet des réformes à conduire! C'est pour atteindre ce but que je vais, dès le premier tour, voter Marine Le Pen (sauf si Hollande avait une toute petite chance d'arriver deuxième, auquel cas, je voterai Juppé au premier tour puisque mon but n'est pas d'élire Juppé mais d'empêcher, à n'importe quel prix, Hollande d'être réélu et donc de faire en sorte que :
- Juppé soit indiscutablement intronisé pour la compétition d'Avril 2017
- Le Pen arrive en tête au premier tour pour bien faire comprendre à Juppé qu'il ne fera pas ce qu'il veut
- Juppé soit élu par - si possible - 51% des voix (pas plus!) contre 49 à Marine Le Pen (mais, là, je rêve complètement ...)
Toute cette bande de clampins vont-ils enfin comprendre que le but de la politique, ce n'est pas de faire en sorte que les entreprises aillent mieux mais que le PEUPLE aille mieux... quitte à ce que, pour y parvenir, on fasse en sorte que les entreprises aillent mieux ... Les entreprises sont un MOYEN, le PEUPLE est une FINALITE!
Un bon moyen de parvenir à assainir le climat politico-économique, c'est de CRIMINALISER tous les délits financiers! Que tous ceux qui ne pensent à rien d'autres qu'à faire du fric se retrouvent devant un jury populaire ... Je jubile rien que d'y penser!
Enfin d'accord ?
SupprimerJe goûte ce moment avec délectation...
Ce en quoi, je ne suis déjà plus d'accord avec vous : "Bling-bling", j'ai compté encore 4 ou 5 casseroles aux fesses, il n'est pas prêt de lâcher la bride !
"Carlita" veille à l'avenir de son étalon : Ils ont une gamine à nourrir, tous les deux !
Mais bon, il devrait lasser tout son monde, tôt ou tard : Il n'a plus que des concurrents à la primaire, avec "Coopé" qui revient en trombe : Du même bois, ces deux-là !
Ils n'ont honte de rien et s'apprêtent à en remettre.
Pas d'accord non plus sur la perspective d'un gouvernement "d'union" : Ca n'aura pour effet que d'enterrer encore plus profond toutes les réformes qui prennent du retard : On en a déjà pris pour 10, voire 15 ans, alors 5 ans de plus ... une catastrophe !
Quand aux référendum, n'y pensez même pas : Le dernier avait clairement dit non au TCE et on a eu Lisbonne en réplique !
Monstrueux !
Eux savent mieux que n'importe qui ce qu'il fait faire et ça continuera comme ça jusqu'à la mort du "système"...
Mais pour le reste, j'en suis bien d'accord : Le peuple d'abord (c'est l'objet même de la "chose politique").
Quant à criminaliser comme les violeurs ou les tueurs les "traders", si c'est bien une mafia à l'œuvre qui ruinera tout le monde et même elle-même, je ne le conteste pas, il fallait comme d'une promesse électorale : A savoir la séparation des métiers de banquier de dépôt et celle d'affaires...
On vous l'avez pourtant promis-craché-juré !
Qu'est-ce qu'il en reste au juste ?
Alors les solutions encore plus radicales, je n'y crois même pas en rêve !
Bien à vous !
I-Cube