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Dassault
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
C’est autre chose que la cuisine d’Abu-Dhabi, « arabe » par définition,
mais surtout d’origine libanaise : La cuisine locale est en grande partie basée
sur l’utilisation de poisson, de viande et de riz. Les plats sont souvent un
mélange de ces trois éléments.
Dans les émirats, on mange du « Al Harees » : C’est l’un des plats que
l’on savoure le plus dans les cuisines des Émirats Arabes Unis, en partie car
il nécessite une longue préparation. Constitué principalement de viande et de
blé, c'est un mets populaire servi lors d’occasions spéciales comme le ramadan,
l'Eid et les mariages.
Ils y font cuire du blé concassé dans une cocotte avec une pincée de sel,
avant d’y ajouter la viande. Ils laissent ensuite cuire le mélange pendant de
longues heures, jusqu'à ce que la viande soit complétement dissoute dans le
blé. On verse ensuite le mélange dans une cocotte en argile, que l’on place
dans un four d’argile ou dans un trou conçu spécialement dans le sol et rempli
de charbon brûlant. Une fois la cocotte complétement recouverte de charbon, on
la laisse mijoter. Au bout de plusieurs heures, on en retire le mélange épais,
que l’on remue avec un bout de bois spécial. La bouillie obtenue est ensuite
recouverte de beurre fondu et servie dans des assiettes plates.
« L’Al Majboos » : C’est de la viande parfois remplacée par du poulet ou
des crevettes, et du riz. On plonge la viande dans de l’eau bouillante et on y
ajoute un mélange local d’épices et de citron vert séché. Ensuite, on ajoute un
oignon émincé frit à la viande cuite, puis un mélange de légumes comprenant
généralement des pommes-de-terre, des tomates et des poivrons verts. On laisse
cuire le mélange à feu doux pendant quelques minutes, avant d’ajouter le riz
cuit et du safran en formant des couches. Pour finir, on laisse cuire « l’Al
Majboos » à feu doux ou au four pendant environ 10 minutes.
L’Al Salona : Un plat qui se prépare en faisant bouillir de la viande avec
des oignons, avant d’ajouter divers légumes (courgettes, aubergines, oignons,
poivrons, tomates et quelques gombos). On ajoute également des épices et de la
purée de tomates, puis on laisse cuire le mélange à feu doux pendant 10 minutes
jusqu’à ce qu’il soit prêt.
« L’Al Madrooba » est un plat à base de poisson conservé par le sel
(localement appelé « maleh » ou poisson salé) et de farine. Le poisson est lavé
sous l’eau puis cuit dans une cocotte avec des épices. Pendant la cuisson, la
farine est ajoutée au poisson pour épaissir la sauce. « L’Al Madrooba » est
ensuite recouvert de beurre fondu avant d’être servi.
Le poisson est très utilisé dans la cuisine locale et se prépare sous
différentes formes : grillé, frit ou cuisiné avec du riz dans le style paella.
Les techniques ancestrales permettant de conserver le poisson sont toujours
utilisées : Poisson salé (appelé « maleh ») ou séché au soleil (appelé « Al
kaseef »).
Certains poissons séchés sont également hachés (« sahnah »).
Le pain dans l’émirat, c’est un pain plat « Raqaq ». Il est préparé à
partir d’une pâte molle sans levain aplatie et cuite sur une plaque de fer
chaude. Lorsque le pain est prêt, on le recouvre de divers ingrédients comme du
beurre fondu, du beurre et du sucre, du fromage ou du jus de viande (thareed).
Mais il y a aussi du pain à la levure. La pâte est préparée à partir d’un
mélange de farine, d’eau chaude, de levure et d’une pâte de dattes (faite de
dattes moulues préalablement trempées dans de l’eau). On laisse reposer la pâte
pendant environ quatre heures avant de la couper en plusieurs morceaux. Chaque
morceau est aplati pour former un cercle et frit des deux côtés dans une poêle
(ou cuit dans un four traditionnel appelé « tabi »). Le pain est ensuite
recouvert de miel et de beurre ou de fromage. Ce pain est traditionnellement
servi durant le ramadan.
Le pain « Al Jabab » est constitué d’une pâte molle versées dans un four «
tabi » ou dans une poêle antiadhésive. On aplatit la pâte avant de la faire
cuire dans la poêle des deux côtés, comme une crêpe. Lorsque le pain est prêt,
on le déguste avec du beurre fondu et du sucre, du miel, du fromage ou tout autre
ingrédient de son choix.
« L’Al Khabeesah » est un dessert préparé à partir de farine chauffée sur
le feu. Lorsque celle-ci prend une couleur marron, on y ajoute de l’eau de
rose, du sucre, du beurre fondu et de la cardamome. On laisse ensuite mijoter
le mélange à feu moyen jusqu’à ce qu’il soit prêt.
« L’Al Khanfaroosh » est préparé à partir d’un mélange de farine, d’œufs,
de sucre, de levure, de cardamome, de safran et d’eau de rose. On laisse
reposer le mélange, avant de le diviser en morceaux et de le faire frire dans
du beurre fondu. La farine est parfois remplacée par du riz, auparavant lavé et
séché au soleil, puis finement moulu.
Bref, moins bandant…
Et puis, c’est un pays où l’alcool est banni, ce qui en ternit l’attrait
pour les gosiers occidentaux, quoique les accompagnateurs de Paul assurent que
dans cette « ville-champignon », bâtie sur du sable, aux portes du désert,
écrasée de soleil et gagnée en partie sur la mer, qui regorge de quelques tours
les plus hautes du monde, on peut trouver de quoi être fouetté à mort si l’on
est retrouvé ivre sur la voie publique.
Paul ne boit que très modérément : L’abstinence, ce n’est pas un problème
pour lui.
En revanche, l’abstinence de femmes, c’est une autre histoire. Mais là
encore, ses accompagnateurs ont quelques « bonnes adresses » où les spectacles
et danses sensuelles mettent « en appétit », même les moines indéfroquables !
Naturellement, ils rencontrent des officiels et Paul fait escale aux deux
principales universités de chacune des capitales de sa tournée : En jeu, un
contrat de 60 Rafales à Abu-Dhabi, et de 130 chasseurs en Inde [1], qui est
pourtant partie prenante dans le programme du Sukhoï T-50, comme il a pu le
constater au MASK au mois d’août dernier, notamment pour avoir « piloté » le
seul prototype biplace monté qui leur est destiné.
Bien sûr, il y fait le récit concis de son « tour du monde » en vol
hypersonique, annonçant à l’occasion son prochain tour du même monde, mais par
les trois caps et à la voile.
Bien sûr il parle de ses céramiques qui n’ont pourtant rien de si
extraordinaire, mais en gardant pour lui leur composition et méthode de
cuisson.
Et bien sûr, il leur parle du prototype « 002 », son avion satellitaire
qui intéresse tout le monde : Il s’agit de montrer que les ingénieurs français
maîtrisent tous les domaines de vols et restent à la pointe du progrès et de la
recherche.
Il touche même un mot du ZEHST d’EADS pour faire bon poids.
Bien sûr, on reproche au Rafale d’être de conception ancienne : Presque 25
ans depuis le premier vol du démonstrateur !
Mais c’est un avion qui a évolué et qui est désormais « mâture » arborant
fièrement le logo « Combat proven » (« testé en situation de combat ») depuis
son épopée au-dessus de la Libye.
Il faut noter que Paul l’avait vu voler en mission de guerre, version «
marine », au-dessus de l’Afghanistan depuis le CDG…
Un avion vraiment multi-rôle, capable de s’adapter instantanément à toutes
les situations de combat, en quelques clics, et ravitaillable en vol.
De tous les autres modèles proposés par les puissances occidentales, et à
part le F 16 qui a participé aux opérations en Serbie et le F 15 de conception
encore plus ancienne, aucun autre n’a cet avantage décisif.
Car les américains ne proposent pas d’avion de combat de dernière
génération, à l’exportation …
Et c’est en Inde, que Paul participe à un énième vol de démonstration en
petit comité du Rafale. Un engin puissant et maniable : Indéniablement, le
plan-canard lui apporte bien plus que les tuyères à axe variable du T-50.
Une vraie bête : Envergure 10,90 m, longueur 15,30 m, hauteur 5,30 m,
surface alaire 45,7 m², masses à vide 9.060 kg pour la version C, 600 kg de
plus pour la M et 9.800 kg pour la version B. Carburant : 4.800 kg en interne
et 6.800 kg en bidons supplémentaires. 23.700 kg avec l’armement pour une masse
maximale au décollage de 24,5 tonnes.
Des performances affichées « modestes » avec une vitesse maximale de 2.203
km/h (Mach 1,8), mais ce n’est pas forcément la vitesse de pointe qui compte en
opération. Un plafond opérationnel de 16.800 m un peu limite, mais là encore ce
n’est pas indispensable à tous les types de mission, mais surtout une vitesse
ascensionnelle extraordinaire de 18.000 m/min…
En à peine plus d’une minute, pied sur le frein en « début de piste », il
atteint son plafond de combat !
Rayon d’action en haute altitude : 1.850 km, 1.090 km en basse altitude et
ravitaillement en vol possible. Avec un facteur de charge de + 9 G à – 3,6 G :
Une vraie bête qu’il faut être « physique » pour encaisser tout ça !
Armement : 1 canon Nexter DEFA 30M 791B (30 mm) en interne, 9.500 kg de
différents types de missiles ou de bombes en externe.
Mais le plus intéressant pour Paul, outre les tables, les soirées et les
marchés durant ces quelques jours où il persiste comme à Moscou à prendre des
contacts utiles à ses propres affaires de flacons, c’est quand même les
échanges avec les ingénieurs en déplacement.
Eux veulent en savoir plus sur les céramiques et surtout la configuration
du « Nivelle 002 ». Après tout, certains d’entre eux se souviennent encore
d’avoir travaillé sur le projet Hermès.
Et ils ne comprennent pas trop cette affaire de « retourner » l’avion à
l’atterrissage et au décollage « pour avoir une protection thermique d’une
seule pièce ».
« Il ne faut pas faire comme la
navette. Elle est alourdie par son bouclier thermique et rebondie deux fois sur
les hautes couches de l’atmosphère. Pour amorcer ce processus l'Orbiteur est
orienté de manière à ce que ses moteurs de correction orbitale soient tournés
vers l'avant de la trajectoire, puis ceux-ci sont allumés de manière à réduire
la vitesse de 60 à 150 mètres par seconde selon l'orbite de départ. L'Orbiteur
est ensuite replacé le nez tourné vers l'avant dans une position cabrée avec
une assiette d'environ 40°. Cet angle est maintenu entre 37 et 43 degrés en
utilisant si nécessaire les moteurs de contrôle d'orientation arrière car les
gouvernes, en particulier celles de profondeur, n'ont aucune efficacité dans
l'atmosphère ténue. Au-delà de 43° l'échauffement serait trop important et le
bouclier thermique ne pourrait pas résister.
Mais il y a un autre moyen de faire :
En faisant chuter la vitesse en orbite de l’ordre de 5,5 Km/s, plus des
trois-quarts. C’est beaucoup plus de carburant à porter en orbite, mais ça
assure une approche des hautes couches de l’atmosphère à Mach 6 autour de 120
km d’altitude ! »
Ingénieux ! La température au point d’arrêt n’est alors plus que 1.911,6°C
maximum !
Plus de problème pour les céramiques, plus besoin d’en mettre partout «
sur le ventre » : Il s’agit seulement de protéger les bords d’attaque, comme
sur le « 001 ».
Résultat, une masse allégée, un compactage plus solide, des économies de
carburant à prévoir et surtout un coût de fabrication notablement « épuré ».
Il faudra qu’il y réfléchisse…
Paul ne sait pas pourquoi, mais ils sont tous d’accord et même
encourageants pour qu’il « dégage » du ponton rapidement, assurant par mille
raisons que la « saison des flacons » se passera « mieux que mieux ».
Mylène, qui pour l’occasion fera le plein de bocaux de cassoulet, de
ravioli, de tagliatelle à la carbonara, de choucroute, de bœuf bourguignon, de
jarret aux lentilles et de veau en sauce à ne plus savoir où les mettre, mais
surtout Barbara et Jean-Charles en charge de gérer l’activité, tous sauf
Florence : Elle veut garder « son » Paul sous la main, pour elle toute seule,
maintenant que Miho, Stéphanie et Cécile ont disparu de la circulation.
Monogame, Paul n’a pas l’habitude…
Ce qui le pousse lui aussi vers le large.
Florence envisage alors de partir avec lui… Mais comme elle a des
appréhensions à remettre ses sabots sur le pont du « Lisbeth », elle insiste
pour que Paul reste à Paris.
Il ira donc seul à Bonifacio réarmer son ketch.
Tant pis pour les machines de McShiant : Elles attendront son retour
sagement en sous-sol au Kremlin-Bicêtre.
C’est comme ça qu’il prend la mer fin octobre. Pour être cueilli « à froid
» par un petit coup de libecciu de suroît qui ne lui laisse pas trop le temps
de faire tourner sa machine à calcul sur le nouveau format du « Nivelle 002 ».
Qu’il en fait même une escale à Barcelone. Non pas que la ville olympique
soit extraordinaire, mais les abords du port de plaisance sont assez sympas,
les sangrias généreuses et on peut y avitailler à pas trop cher.
À conditions de ne pas être trop exigeant.
Bien lui en a pris : Carlita et Sabrina sont candidates à une
escapade-nautique au moins jusqu’à Algésiras situé en face de Gibraltar pour
l’hispanique, éventuellement plus loin pour la hollandaise qui aimerait bien
faire une escale aux îles du Cap-Vert avant de poursuivre vers le nouveau
continent…
« J’y passerai, mais au retour…
»
Carlita, c’est une « grosse » ronde, plutôt poilue, qui a l’avantage de
cuisiner toute la journée, mais l’inconvénient de cuisiner toute la journée… et
exclusivement à l’huile d’olive !
Une vraie cure de gaspacho à en être écœuré à vie… Et rien pour la
manœuvre.
En revanche, sur le « plan sensuel », il vaut mieux lui en fournir que de
lui en promettre. Pas très « appétissante », mais « chaude ».
Sabrina, quant à elle, c’est une blonde longiligne aux formes avenantes,
qui a la particularité de jurer comme une charretière, mais en Van-Gogh dans le
texte : Personne n’y comprend rien !
Et elle ne rechigne ni à la manœuvre, ni aux quarts, ni aux inter-quarts.
Pas déplaisante.
Paul débarquera l’une sur le ponton d’Algésiras et l’autre sur celui Praia
où ce sera l’occasion d’une halte « eau-douce », vivres frais et conserves…
Celles de Mylène ne sont pas encore entamées, ou si peu, pour se remettre
l’estomac de la cure de gaspacho depuis l’absence de Carlita, Paul se les
réserve pour les hautes latitudes des 40ème rugissants.
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[1] Celui-ci sera annoncé au début du mois de février 2012…
pour seulement 126 exemplaires !
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