Moi,
ils me font marrer !
Je veux parler des taxis parigots et
autres qui n’ont encore rien compris de la vie et qui vous auront bloqués sur
les routes franciliennes tout au long du « mardi-noir » (et suivants), avec les enseignants
et instits’, une énième fois, les fonctionnaires, les agriculteurs, les
aiguilleurs du ciel, les postiers du Val-d’Oise, les TER d’Aquitaine et du
Poitou-Charentes et je ne sais plus qui d’autres…
Au moins, à Venise, on n’a pas ces
problèmes et pour cause : Hors les parkings de la « Piazzale Roma »
et de « Tronchetto », il n’y a pas de véhicule à roues motorisé.
C’est tout simplement interdit.
On circule à pied, parfois en
« Vaporetto », en « taxi-sur-l’eau » et plus rarement en
gondole : Point-barre.
De toute façon, la ville est une des
rares au monde à ne pas être équipée pour des déplacements en voiture.
Quant à mon « tas de boue à
roulettes », il est planqué à Mestre, chez un particulier et, quand j’en
ai besoin pour faire « mes tournées » dans l’arrière-pays où mes
allers et retours hebdomadaires vers Monaco ou Piombino comme la semaine
dernière, il me faut environ 20 minutes, 30 à tout casser et de porte à porte,
pour faire les 9 km nécessaires pour en prendre possession, à travers le
bien-nommé, « pont de la liberté ».
Les trains roulent toutes les 10
minutes, parfois moins, et sans discontinuer, même la nuit.
Et le coût n’a plus rien à voir avec un
ticket de parking, absolument hors de prix, même pour « les locaux ».
Alors pourquoi se gêner ?
Et pourquoi gêner autrui au
juste ?
J’ai suivi ça de loin, parce
qu’aujourd’hui je monte sur « das groβ Paris-sur-la-Seine », (10
heures d’autoroute, 1.100 km, juste un plein à tarif réduit en ce moment) non
pour aller faire la bise à « Sœur Âne » qui persiste à délirer
« sur-plage » dans son magnifique bureau-sur-Seine de mairesse et
autre communauté d’agglomération, mais parce que je compte bien arriver chez
« ma nichée » au complet demain, donc arrivée avant ce soir, pour fêter mon
anniversaire avec elle, en plus de la « cousinade » réunie à cet
effet : C’est que sans mon « ange-gardien », je ne serai plus
de ce monde à vous relever les effets de l’immense fatuité de vos
« sachants » et autres élus de vous-même, à peu près quotidiennement,
et que ce n’est jamais que provisoire !
Je vous le dis, je fais du
« rab » depuis tout jeune, ça ne va donc pas durer éternellement.
Alors pourquoi les priver de cette joie putative ?
À condition de ne pas être emmerdé sur
la route : D’où mes « actions » pour convaincre tout ce beau
monde de faire caguer la populace ravie aux anges, une semaine plus tôt.
J’espère bien que mes efforts seront
payants.
Tout ça pour vous dire que les taxis
s’aveuglent eux-mêmes à préserver leur « rente de situation » (une idée du « cousin Pasquale », que de rendre cessible leur licence de stationnement), alors
qu’ils ont sous le pied la capacité juridique de « combler les
vides » entre deux « prises en charge » au lieu de poireauter
comme des kons aux têtes de station ou de polluer à « marauder » sur
les boulevards et le tout pour un smic amélioré, voire tout juste doublé quand ils ont enfin remboursé l'achat de leur plaque.
Car la réglementation applicable aux
taxis glisse vers le grand n’importe quoi. Après les blocages que les
chauffeurs parisiens avaient imposés au printemps, une décision du Conseil
Constitutionnel vient de mettre les pieds dans le plat : Le cumul des métiers de
taxi et de chauffeur de voiture de tourisme est possible !
Rappelons que le problème récent est
venu d’une question prioritaire de constitutionnalité, qui a mis sur la table
le sujet qui fâche : Pourquoi seuls les taxis peuvent-ils bénéficier d’une
convention avec la sécurité sociale pour transporter les patients malades,
bouffant aussi la laine sur le dos des véhicules « médicalisés » ?
Pourquoi les fameux VTC en sont-ils
exclus ?
Et, subsidiairement, pourquoi l’article
L. 3121-10 du code des transports dans sa rédaction issue de la loi du 1er
octobre 2014 prévoit que « l’exercice de
l’activité de conducteur de taxi est subordonné à la délivrance d’une carte
professionnelle par l’autorité administrative. » ?
Le plaignant revendiquait la
possibilité, en tant que VTC, d’exercer, avec un véhicule différent et conforme
à la réglementation, le métier de taxi conventionné par la sécurité sociale
pour le transport des assurés.
Le Conseil Constitutionnel lui a donné largement
raison en considérant que l’interdiction de cumuler les fonctions de VTC et de taxi
constituait une atteinte à la liberté du commerce : « En instituant l’incompatibilité prévue par les dispositions contestées,
le législateur a porté à la liberté d’entreprendre une atteinte qui n’est
justifiée ni par les objectifs qu’il s’est assignés ni par aucun autre motif
d’intérêt général. »
Alors que l’inverse reste possible,
juridiquement permis, sinon encouragé…
Deux poids, deux mesures, c'est anticonstitutionnel et paf,
prends-toi ça dans les dents !
Soi-disant, lors du vote de la loi sur
les VTC, les taxis avaient obtenu une protection contre Uber en limitant les
conditions d’exercice du « métier » de VTC et en préservant leur statut de
taxi. D'ailleurs Uber vient de se prendre une maxi-amende pour seulement avoir omis de redire à ses chauffeurs de repasser au dépôt à la fin de leur dernière course, tant qu'ils n'en ont pas une autre prévue : C'est la loi.
Le Conseil Constitutionnel vient de
mettre à bas brutalement cette protection en autorisant les VTC à exercer aussi
le métier de chauffeur de taxi.
Et du coup de VM, voire d’ambulancier.
Alors que les chauffeurs de taxi qui se
plaignent de payer trop de charges, on leur rappelle à l’occasion qu’ils vont désormais
pouvoir travailler avec Uber et consorts !
Petit à petit, le Conseil
Constitutionnel ouvre la voie à une normalisation par la liberté : Le «
producteur », c’est-à-dire le chauffeur, pourra mettre en concurrence les
différentes façons d’exercer son activité. La décision du Conseil rééquilibre
donc fortement le rapport de force et devrait vider le statut de chauffeur de
taxi de tous les abcès qui en compliquaient l’exécution.
C’était la décision la plus sage à
prendre, mais elle revient, de fait, à aligner le statut de chauffeur de taxi
sur celui de VTC.
Et justement un nombre conséquent de
chauffeurs de taxi risque de l’avoir très mauvaise. Beaucoup se sont endettés,
dans les grandes villes, pour acheter leur licence. À « Paris-sur-plage »,
la valeur de celle-ci subit de fortes fluctuations, mais elle dépasse les
50.000 euros, et parfois les 150.000 euros.
Ceux qui se sont saignés aux quatre
veines toute leur vie pour la rembourser en sont pour leurs frais. Dès lors que
les taxis peuvent aussi être VTC, la valeur de la licence, qui était fondée sur
le monopole, va s’effondrer.
Mais c’est un mal pour un bien, car les
taxis occultent toujours les avantages concrets de la condition de VTC par
rapport à la leur alors même qu’ils oublient leurs propres avantages fiscaux.
En particulier, les chauffeurs de VTC
disposent d’une très grande souplesse horaire, d’une grande liberté
d’organisation, et ne sont pas spoliés comme les chauffeurs de taxis salariés.
Qui plus est, la facturation des
courses par la plate-forme numérique leur facilite grandement la vie…
En réalité, l’uberisation intelligente
(c’est-à-dire sans monopole confié à Uber) permet d’améliorer considérablement
la condition de taxi, en supprimant les rentes scandaleuses liées au monopole,
comme l’achat de la licence à des tarifs extravagants.
On rendra grâce au Conseil
Constitutionnel d’avoir enfin ouvert cette évolution fondamentale à l’occasion
d’une loi liberticide, protectrice, une fois de plus, des rentes
de leur monopoles : Un comble pour un gouvernement soi-disant des « pas
nantis », voire des « sans dents », et qui lutte contre les « rentes de situation » (des
notaires et de quelques autres professions protégées) !
En attendant, ils ont bloqué les
franciliens : Un coup de bol que Sud n’ait pas bloqué toutes les
gares !
Moi je m’en tamponne : Je rentre
demain par un autre chemin (le Rhin, la Suisse où je rends visite à mon
alter-ego helvète pour qu’il me parle de Davos, parce que mon boss-à-moi est
rentré démoralisé, alors que tout le monde en repartait « optimiste »
pour 2016, et je veux en comprendre plus pour lui proposer des solutions qui me
feront mousser un peu mieux que les collègues), si « l’autorité » n’en
profite pas pour m’embastiller au titre des mesures d’état d’urgence.
Manquerait plus que j’en sois une sans
le savoir, n’est-ce pas !
Bien à vous.
Je vous laisse un post promis et déjà
évoquée sur « Promis », juste histoire de mettre à jour mes
« archives » et de vous éclairer sur la nature de votre environnement
immédiat.
Souhaitez-moi une bonne route comme je
vous souhaite de bonne lecture !
I3
... Et il paraît qu'aujourd'hui, c'est au tour des VTC (et LOTI) de vous faire caguer sur les boulevards ?
RépondreSupprimerDe quoi en rire, non ?
Bien à vous !
I-Cube