Les « carnets du lait »
Une incroyable histoire qui semble vouloir enfin faire
surface. Maintenant qu’elle apparaît au grand-jour, je peux vous narrer ce que
j’en connais.
En effet, selon l'enquête du Point daté du 21 janvier
dernier, ce sont des enquêteurs allemands qui ont mis la main sur des listings
en perquisitionnant les locaux d'UBS outre-Rhin. De précieux documents qu'ils
ont transmis à leurs homologues « Gaulois ».
On nous en dit que les comptes qui figurent sur ces
listes de fraudeurs sont très hétérogènes. Si la moitié d'entre eux abritent des dépôts
modestes, inférieurs à 1.000 euros, les cent plus gros concentrent à eux seuls
un milliard d'euros…
La totalité c'est environ 12 milliards !
Et le fisc, toujours optimiste, espère en récupérer
une partie. « Cela va être difficile
de récupérer cet argent car il va falloir mettre des noms en face des numéros
de comptes. Cela veut dire identifier des dizaines de milliers de personnes,
des particuliers, mais aussi des entreprises. Cela signifie un intense travail
de recoupement ».
Eh ! Ils sont payés à quoi au juste ?
Eh ! Ils sont payés à quoi au juste ?
Et ce n’est que le début.
D’autant que cette identification est pourtant « un impératif car c'est le seul moyen de
demander la levée du secret bancaire suisse ».
Et « bientôt,
il sera trop tard pour poursuivre. Certains comptes pourraient être transférés
dans d'autres pays ».
Sans compter les délais de prescription… 10 ans en cas
de fraude.
En réalité, cette liste de comptes, transmise par la
DNEF aux juges Guillaume Daïeff et Serge Tournaire devraient alimenter leur
procédure engagée en 2012 : Ils cherchent à savoir si l'établissement
bancaire suisse a organisé un système généralisé de blanchiment aggravé de fraude
fiscale. Un système qui aurait duré pendant des années, suspectent-ils, et
baptisé « fraude des carnets du lait ».
Et je peux vous l’affirmer, ça existe depuis bien
avant et je vais vous expliquer pourquoi.
À l’occasion de sa mise en examen, la banque suisse
UBS AG a dû verser la plus lourde caution connue, soit 1,1 milliard d’euros ! Un
record.
Tout ça à cause de quelques petits carnets remplis de
chiffres écrits au crayon à papier découverts par les allemands !
Voilà comment j’ai vu que ça se passait : J’étais
encore jeune kon – enfin plus trop à ce moment-là, moins jeune veux-je dire –
et j’étais encore un invité régulier du carré privilégié VIP de Roland Garros,
petits fours et boissons offertes sous les tentes, plus pour mâter le sourire
des hôtesses, à deviner la couleur des culottes sous les jupettes courtes des
dames quand il ne pleuvait pas, que pour mirer les revers des joueurs qui se la
pétaient sur le central.
Avec les oreilles qui trainaient et ma cargaison de
bristols en poche : Journée « prospection » à en rentrer
« hâlé » du derme quand il faisait beau.
Et je croisais inlassablement ces
« commerciaux » gaulois aux allures de jeunes – ou moins jeunes – loups
de la finance, qui allaient jusque dans les loges à l’Opéra, les cocktails mondains,
dans des lieux huppés de la capitale, etc.
Toujours les mêmes.
Dans le jargon banquier, on appelle ça des « events »
à la fois pour « événements » mais aussi « éventuels »,
autrement dit des prospects qu’il fallait transformer en « client ».
Et chez UBS, une direction à part entière est même consacrée à ces « événements ».
Il s’agit d’entretenir le réseau d’UBS auprès de
sa clientèle fortunée, où sportifs et vedettes du show-biz sont activement
démarchés.
Ce que je savais par une indiscrétion de l’une
d’entre-elle que je poursuivais vainement de mes assiduités, c’est que la
banque classait ces « cibles » en trois catégories : Les « core
affluent » (noyau de riche : Moins de 500.000 euros de
capital à placer, j’en étais), les « high network »
(de 500.000 euros à 10 millions, dont
j’étais aussi pour être un éventuel apporteur de contacts) et les « key clients » (au-dessus de
10 millions d’euros dont je n’étais pas) : Elle, elle ne couchait qu’avec
ceux-là !
Et les « chargés d’affaires » helvètes faisaient
parfois le déplacement pour rencontrer ces prospects dont le patrimoine ne
demande qu’à être « restructuré ».
Or, la loi gauloise interdit à tout établissement étranger de
venir chasser un client sur le territoire national. Mais pas à un(e) commercial(e)
gaulois(e) avisé(e) de mettre ce client en rapport avec son homologue suisse,
ce qui reste permis…
Leur problème est alors de verser leur commission à
ces « chargés d’affaires » gaulois. Et pour ce faire, la banque
dispose d’un système de « reporting-transfrontalier »,
destiné à enregistrer les flux des chargés d’affaires.
On en a tous l’équivalent, ce n’est pas spécifique aux
suisses.
Leur système reposait sur des « Asset Transfer
Adjustment » (ATA) et fonctionne pour tous les pays, pas seulement pour la
Suisse. Les « ATA » servent à évaluer les performances des
commerciaux par rapport à leur chiffre d’affaires (c’est-à-dire à leur collecte
nette d’argent frais) : Le nombre de
clients qu’ils ont réussi à amener à la banque,
les avoirs qu’ils ont attirés en gestion.
C’est notamment sur cette base que sont évalués les
bonus en fin d’année.
Pour comptabiliser de façon équitable l’apport de
chacun, UBS réalisait un calcul simple en apparence : Pour inciter les chargés
d’affaires à jouer « groupe » plutôt que « perso », un « ATA »
est accordé à celui qui apporte l’affaire et débité à celui qui la
reçoit.
Les « ATA » sont en principe saisis dans le
système informatique du groupe, le « PMM adjustment
Tool ».
Un secret de polichinelle : Même vos assureurs
font pareil, ainsi que tous les grands « faiseurs » de l’industrie et
du bâtiment qui rémunèrent leurs apporteurs d'affaires pour mieux les motiver.
Chez UBS, ce que je ne savais pas, le responsable des
commerciaux gaulois de l’époque, va reporter, au crayon à papier, sur des
petits carnets, les « carnets du
lait » – en référence aux
éleveurs de bovins suisses qui tenaient leur comptabilité sur de petits
blocs-notes –, les sommes que les commerciaux disent avoir inscrites dans leurs
« ATA ».
Le but est de vérifier que celles-ci, inscrites en plus ou en moins,
ont bien atterri en Suisse pour être gérées par UBS.
Les carnets (en fait des listings informatiques
annotés) ne sont pas conservés après les discussions du gaulois et de ses
homologues du groupe qu’il rencontre une fois par mois.
Et jusqu’en 2009, ces « ATA » n’imposent pas
la justification totale des flux qui devraient y être inscrits.
Les noms des clients ne sont parfois même pas
précisés.
Depuis, on a appris en 2007, qu’un premier rapport
d’audit conseillait de mieux justifier les flux « d’ATA ». C’est sur
ce reporting que l’Autorité de contrôle prudentiel des banques (ACP) fera ses
recommandations qui aboutiront à sanctionner UBS.
Et ce sont ces « ATA » qui sont devenus,
dans un premier temps, le centre des investigations des juges précités.
Dans leur ordonnance de caution, ceux-ci avaient
analysé, mouvement par mouvement, la trajectoire de ces fonds et ont constaté
que « UBS France a reconnu n’avoir pas réussi à identifier 29
ATA portant sur 176 millions d’euros », pour des mouvements s’étalant de 2005
à 2008.
Ces sommes sont « précisément celles inscrites dans les carnets du lait,
envoyées au (responsable
parisien de la banque), à sa demande, par
mail ou même par SMS », soulignaient
les juges à l’automne dernier.
Malgré les alertes du responsable juridique de la
banque d’abord, de l’auditeur interne ensuite, tout continue de fonctionner,
pendant six ans, de 2002 à 2007. Chacun y trouve son compte : Les commerciaux
qui engrangent les bonus, la banque qui étend sa clientèle.
En 2007 le système dérape. Un chargé d’affaires vient
de faire une très belle opération : On sait que l’ex-propriétaire du Royal
Monceau décide de confier à UBS le
montant de la vente de l’hôtel : 40 millions d’euros d’un
seul tenant !
Les fonds doivent ensuite être envoyés à Londres. Le
chargé d’affaires compte sur la même clef de répartition des « ATA »
que celle qui a prévalu jusqu’alors.
Seulement voilà, les règles changent et on lui fait
comprendre qu’il va peut-être devoir partager son bonus avec son homologue
anglais.
Lors d’une réunion du 19 septembre 2007, le ton monte,
au point que quelques jours plus tard, le « chargé d’affaires » est
convoqué par la direction de la banque qui n’apprécie pas les scandales.
Et là, furieux, il se lâche et conteste les carnets du
lait qu’il décrit « comme un système
volontairement « manuel »… Le mode de
reconnaissance repose sur une règle non écrite (remise en cause ce jour-là). Ses propos confus sur le sujet ont jeté le trouble et suscité plusieurs
interrogations de la part des responsables commerciaux qui craignent de perdre
le fruit de leur coopération internationale ». Pour le chargé d’affaires rémunéré à la commission (comme un agent d'assurance, vous dis-je) très remonté contre ces
nouvelles règles, cette communication confuse ne peut que cacher « un système organisé d’évasion de
capitaux de la France vers la Suisse ».
De son côté, l’auditeur interne alerte ses supérieurs
à propos de ces carnets.
Embauché le 10 septembre 2001, il met rapidement les
pieds dans le plat.
C’est sans doute lui qui alertera Tracfin et la DCRI
(le renseignement intérieur) en « Gauloisie-suspicieuse » qui n’a pas
encore tous ses outils de traçabilité en place, et l’ACP en Suisse. La traque
des fraudeurs est lancée.
Et souvenez-vous, après la crise de 2008, la fraude fiscale
est devenue insupportable : Même « Bling-bling » nouvellement
élu s’en mêle et va jusqu’à emmerder son monde avec son idée de
« moralisation » du monde de la finance !
Les banques complices sont alors montrées du doigt.
Et en 2009, le premier guichet de régularisation est ouvert
à Bercy, idem en Italie contre amnistie-fiscale promise par « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté », mais aussi un peu partout ailleurs en Europe.
Les fonds qui « dorment » en Suisse sont priés d’être rapatriés. Et les méthodes des établissements
bancaires, vantant leur système « d’optimisation fiscale » pour recruter de nouveaux clients, sont passées au crible.
UBS AG, bien sûr, mais aussi HSBC avec les fichiers
transmis par Hervé Falciani, sont les premières banques à tomber dans la nasse
judiciaire et fiscale. Et l'on sait depuis que la Banque Reyl & Cie, celle de « Caca-zut-hack » où il dissimulait le butin de ses rapines, a accepté de plaider coupable et de payer 2,8 M€ d'amende pour 6 comptes dissimulés pour quelques 4,8 M€, sur 11 milliards d'actifs financiers gérés, et ne plus entendre parler de rien.
Si le fisc enquête, les juges aussi…
Que vendaient réellement ces chargés d’affaires
suisses avec les atouts naturels des « Gauloises » ? De simples
services bancaires ou, plus clandestinement, des méthodes d’évasion fiscale ?
Dans leur ordonnance de caution, les juges d’instruction
affirment ainsi que « UBS proposait d’ouvrir des
comptes bancaires au nom d’entités (sociétés offshore, trusts et fondations) et des contrats d’assurance-vie, afin d’accroître l’opacité ». Autrement dit, des sociétés écrans
permettaient d’acheminer en toute discrétion des fonds sur des
comptes non déclarés en Suisse – et protégés par le secret bancaire d’alors en
vigueur.
En 2012, je ne suis plus dans le coup pour rester
« pointure » dans mon domaine « Franco-Gaulois »
d’optimisation fiscale et sociale (légale), mais une information judiciaire est ouverte pour « démarchage bancaire ou financier par personne non
habilitée et blanchiment de fraude fiscale et de fonds obtenus
à l’aide d’un démarchage illicite, commis en bande organisée ». UBS France
et sa maison mère suisse sont directement visées.
L’une puis l’autre sont mises en examen. Mais c’est
sur UBS AG, la maison mère de toutes les filiales mondiales, que les soupçons
sont les plus lourds.
Elle est en effet mise en examen pour « blanchiment aggravé de fraude
fiscale ».
Ne reste sur
sa filiale gauloise que la complicité de démarchage
illicite.
C’est dans ce cadre que la banque suisse a dû débourser la
caution record de 1,1 milliard d’euros. Une
somme directement liée au montant maximal des amendes qu’UBS encourt : Selon les
juges, elle pourrait devoir débourser jusqu’à presque 5 milliards d’euros !
Officiellement, la banque réfute toutes les
accusations, considérant que son implication dans la fraude fiscale n’est pas
démontrée.
Officieusement, elle pense faire les frais d’une
chasse aux sorcières, plus politique que juridique…
Effectivement, les « dieux » dans cette
activité restent les banques d’affaires luxembourgeoises, du Lichtenstein, au moins de ce que j’en
connais à travers mes clients de l’époque, derrière ceux de la City londonienne
et leurs plateformes îliennes de l’atlantiques et de la Manche.
Quoique que rien, d’après les spécialistes, ne
vaudrait le très officiel Delaware en terre US, où il y a plus de sociétés que
d’habitants, mais là, je ne peux rien en dire de plus que ce que tout le monde
sait déjà…
Et selon l’ordonnance judiciaire datée du
23 juillet 2014, les magistrats ont pris soin d’étayer juridiquement leurs
arguments. Ils ont également rappelé que, durant l’enquête, des représentants
de la banque, d’anciens employés et dirigeants, avaient reconnu que, par le
passé, l’organisation de l’évasion fiscale pour des clients gaulois était une
pratique tolérée, sinon admise – voire pour certains encouragée par la maison
mère.
Aujourd’hui, les juges s’intéressent moins au « démarchage
illicite » qu’à ses conséquences : Ils
cherchent notamment à vérifier si, de 2004 à 2012, UBS AG a participé « de manière habituelle » à des opérations de
fraude fiscale à l’impôt sur le revenu, sur la fortune ou sur les sociétés, en
accueillant de l’argent gaulois hors du territoire national sans le
déclarer au fisc et en mettant en place des procédés destinés à le dissimuler.
Ce qui, au passage, est une concurrence déloyale des
filiales de banques gauloises ayant pignon sur rue et côte au
« Caca40 », à travers leurs filiales « offshore », qui se
sont senties dans l’obligation de faire les déclarations idoines… pour se
dédouaner préventivement.
Là encore, c’est un leurre : Elles ont les moyens
de « blanchir » dans les lessiveuses de marchés dérivés tout ce
qu’elles veulent et jusqu’en Asie, mais seulement pour leurs meilleurs clients,
les « key clients », entreprises ou particuliers.
Même qu’Airbus, on en a déjà parlé jusqu'ici (même si je ne sais plus ni où ni quand), a cru plus malin, pour échapper au piège, de racheter
directement une banque, allemande de surcroît : Souvenez-vous !
Dans leur ordonnance, les juges assurent avoir établi
que l’ensemble des sommes collectées en « Gauloisie-prospère », de
2005 à 2012 par UBS, via ses représentants suisses mais aussi luxembourgeois,
belges et singapouriens, s’élèvent à environ 1,5 milliard d’euros.
Selon eux, le service « Transe-International »
de la banque, basé en Suisse et chargé de gérer directement les avoirs occultes
tricolores, a récolté à lui seul 486 millions d’euros sur cette période.
En s’appuyant sur le témoignage le plus prudent qu’ils
ont obtenu durant leurs interrogatoires, ils ont estimé que 80 % au moins de
ces sommes n’étaient pas déclarés au fisc gaulois, vous, quoi…
Là, ils viennent de mettre la main sur un fichier
informatique contenant une liste de 38.000 comptes cachés en Suisse : Sur ces
comptes se trouvent 12 milliards d'euros ayant ainsi échappé au fisc, ces nabots du neurone affublés de cécité !
On est très, très loin des 3.500 « repentis »
annoncés par « Barre-ointe » quand il a eu été ministre de la
finances, et des déclarations victorieuses de son successeur actuel.
Et attendez les amis, il ne s’agit que de deux banques
suisses : Il y en a quantité d’autres, dont celles de « Caca-zut-hack » déjà citée,
le ministre « soce » déchu de la fraude fiscale, qui va passer devant ses juges une
première fois dans les semaines qui viennent.
Et puis encore cette affaire du « milliard koweïtien
disparu » en 1991 dont je vous rabats les oreilles.
D’ailleurs, je peux vous dire qu’entre ne serait-ce que
cette année 1991, pour ne pas remonter aux affaire Urba et Cie, jusqu’à nos
jours, ce ne sont pas des milliards, mais des dizaines et des dizaines de
milliards qui disparaissent à alimenter les marchés de la carambouille
généralisée qui gangrène la planète des « petites-gens »…
« De quoi
en faire sauter la République plusieurs fois » en disait, pour sa toute
petite-part, feu « Cire-vaine » de chez Elf…
C’est vous dire si je me bidonne encore en pensant à
tous ces fats qui, une fois leur pognon planqué, ne peuvent plus s’en servir
chez eux, alors qu’avec mes solutions d’ingénieur-fiscal, on arrivait à des
résultats similaires mais sans avoir à passer par la case « illégal » et
qu’ils auraient pu en disposer librement et sans danger !
Tout un art que de faire passer des vessies pour des
lanternes.
Un art que je ne maîtrise pas et quand bien même, que
je me refuserai encore et encore à utiliser : C’est trop facile et manque totalement
d’intelligence.
L'histoire dont on entend presque plus parler... et où les "lanceurs d'alerte" sont ceux qui sont poursuivis en définitive...
RépondreSupprimerLe fisc&co est/sont une bonne d'incapable simplement parce qu'on fait tout pour qu'il en soit ainsi... un peu comme l'AMF&co.
Bon, ça n'est pas vraiment en lien avec votre billet, plutôt en lien avec la guerre des monnaies actuelles et les attaques sur la Chine : http://www.freerepublic.com/focus/f-bloggers/2626002/posts
Que pensez-vous de cette petite histoire ?
Bien cordialement
Ah, le bon lait des vaches suisses! Et le "petit lait" que l'on boit avec délectation! Rafraichissant ...
SupprimerCurieusement, Cacazuthacker a un copain ... Et, quelques semaines avant le procès, le copain pond un livre présentant positivement le cacazuthacker ... Et le copain passe à la télé, LE MÊME JOUR, le matin sur une chaine, le midi sur une autre et le soir sur une troisième! Pur concours de circonstances bien sûr et hasard complètement et absolument hasardeux ...
@ Jacques : Ca, je n'ai pas encore vu en streaming.
SupprimerNi sur les site d'information.
Rien à dire, il sera condamné pour fraude, fera appel : On lui imputera ses "fautes" quant à la défaite de la gôche en 2017, au moins pour partie au moment du bilan du quinquennat, et finira condamné plus tard après s'être enfui en exil, lui aussi.
Peut-être même qu'il donnera des cours de "fraude fiscale" au canada, sait-on jamais !
Et le chocolat suisse sera toujours une référence, comme les pastilles Ricolas !
Une belle histoire !
Bien à vous !
I-Cube
@ Anonyme :
RépondreSupprimerLe cas Soros est un vrai poème à lui tout seul.
On se pose bien des questions dans la mesure où il y a une part de "fable" dans sa biographie, comme dans ces "oracles" et une part d'authentiquement flou, mais vraie !
Un grand dangereux, ce gars-là, qui n'a réussi qu'en bénéficiant de complicités cachées et/ou opaques.
Même si j'avoue n'avoir pas tout compris au post sur ledit lien laissé jusqu'ici, de toute façon, il finira mal, un jour ou l'autre : Une mémoire de banquier, c'est pire que celle des éléphants.
Reste à savoir quand : Mais plus ça dure, plus il s'en approche.
Pour le reste, c'est assez vrai que le système se défend en bazardant tous ceux qui crachent dans la soupe.
Parfois, et pour l'administration, ils se comportent comme des nains du neurone.
Sans doute contraint et forcés : On y reviendra !
J'imagine que vous faites aussi allusion à Kerviel, qui lui a payé le prix fort, très provisoirement, alors que Falciani (les comptes HSBC) est sous protection policière... provisoirement aussi.
Il n'est donc pas visé par votre propos.
C'est la règle et je suis bien placé pour vous en raconter plus, que d'avoir refusé de manger dans la main de l'illégalité : Rupture de carrière sous 60 jours, et près de 10 ans pour remonter la pente.
Alors qu'il aurait été si facile et tellement confortable d'accepter, même en fermant les yeux.
Il faut être prêt psychologiquement à faire l'un ou l'autre pour que ça marche.
Personnellement, mon parcours du moment ne me permettait pas - je dis ça avec le recul nécessaire (toute une vie ou presque) - de "franchir le pas" : Je ne pouvais pas !
Mais ça coûte, je peux vous l'assurer.
Bien à vous !
I-Cube
Merci pour votre réponse.
RépondreSupprimerConcernant le lien, je faisais allusion à la guerre monétaire actuellement en cours, avec pour principale cible la Chine.
Pour "éclairer" un peu mon propos : http://www.zerohedge.com/news/2016-01-31/much-larger-subprime-here-are-legendary-hedge-funds-fighting-chinese-central-bank
Et pour les lanceurs d'alerte je confirme, je faisais en effet allusion à Kerviel et aux autres.
Et pour finir, félicitation d'avoir su résister aux "sirènes de la tentation" ;-)
Excellente journée
@ Anonyme :
SupprimerMerci, mais avec le recul, je n'ai aucun mérite personnel : Pas prêt psychologiquement à entrer dans "la combine".
Et puis trop jeune pour faire de la prison en pensais-je à l'époque...
Pour ce qui est de la Chine, quand on sait que ce pays domine finalement les marchés de matière-premières extractives, qu'elle parvient à nourrir à peu près tout le monde, qu'elle a des réserves de charbon phénoménale, une population immense, relativement bien formée aux investissements occidentaux, qu'elle maîtrise même l'énergie nucléaire et qu'elle se réarme vigoureusement jusqu'à monter des bases militaires en plein mer sur des bouts d'atolls (en vue de s'assurer des routes maritimes vers ses clients indonésiens, mais aussi vers l'Amérique latine et l'Afrique) ;
Quand on sait qu'elle persiste à importer des tas d'or et que c'est le meilleur client des bons de la FED, on ne peut qu'en conclure qu'elle a tout intérêt à faire baisser la valeur de sa monnaie : Elle risque peu de chose, sinon de ruiner ses épargnants (même si le chinois est un "joueur" dans le sang ce qui lui permet d'encaisser ses pertes sans révolte).
Après tout, le pays finance une lourde partie de la nouvelle "route de la soie" vers toute l'Europe, sans passer par la mer, il s'est assuré, pour dans quelques années, un partenariat stratégique avec les russes pour le gaz, ses dirigeants ne prennent pas beaucoup de risque à ruiner les spéculateurs américains et européens en diversifiant ses sources d'approvisionnement et les débouchés du premier atelier du monde.
Il faut rappeler que la demande intérieure n'est pas la priorité, et même, elle part de tellement loin que si partout ailleurs on compte la croissance en deux ou trois pourcents de PIB, le pays est la première économie mondiale et surfe deux fois plus vite que n'importe qui même à seulement 6 % de croissance !
Alors, dans ces conditions, une guerre des devises ne pourra se faire qu'au détriment du dollar, voire de l'euro et du Yen, pas au détriment du Yuan.
La seule perte "collatérale" pourrait être le Hong-Kong dollar, arrimé au dollar lui-même : une constante régionale.
Mais HK part de tellement "haut" dans l'activité mondiale et n'a jamais été considéré par Pékin que comme une verrue qu'il faudra bien assimiler tôt ou tard en faisant entrer la ville dans la communauté nationale, au moins autant que Formose, ils ont donc tout le temps nécessaire pour y parvenir.
Et si au passage ils ruinent les spéculateurs américains et britanniques, ce ne sera que "bonus" à leur hégémonie.
Il faut se rappeler quand même que chez eux, ils sont l'empire du milieu autour duquel gravitent forcément tous les autres !
En bref, Soros et d'autres préparent les marchés à leurs propres futurs profits à eux : C'est de la propagande destinée à mieux les enrichir, rien de plus !
Il faut se souvenir que les attaques contre la Livre, et plus tard contre le futur euro, ne valaient que parce que les pays détenteurs de leur propres monnaies s'en tenaient à la doctrine de soutien du moment, qu'ils avaient annoncé en amont.
Dès qu'ils ont renoncé à soutenir leur monnaie, la spéculation s'est arrêtée du jour au lendemain et les choses se sont stabilisées : Une erreur que les chinois ne sont pas prêts de commettre, justement en restant dans l'opacité sur leurs intentions : Pas la peine de dévoiler ses atouts et sa tactique, n'est-ce pas ?
Bien à vous !
I-Cube