Secrétariat d’État à « l’Égalité réelle » !
C’est quoi ça ? Y’a-t-il des égalités
« irréelles » dans ce pays qui est le mien et que j’aime tant ?
D’ailleurs, elle ne sait pas elle-même : « Je vais d'abord faire une réunion pour délimiter les choses, délimiter
le champ », explique-t-elle depuis Fort-de-France.
Et puis voir dans quels locaux elle va loger et,
accessoirement si la cantine est bonne…
« C'est une
finalité de notre action politique » poursuivait-elle. « Faire en sorte qu'on puisse avoir l'égalité
quelle que soit notre origine sociale, notre race, notre couleur, notre
religion. »
Erreur : Le vocable de « race » a été banni à la
fois de nos dictionnaires et bientôt de notre Constitution.
De quelle « race » parle-t-elle donc, alors ?
De quelle « couleur », aussi…
Celle de son épiderme « hâlé » ou de ses chaussettes
?
En tout cas, on peut en conclure qu’il ne s’agit donc
pas d’une égalité mathématique, ni même intellectuelle.
Ni encore entre « le beau et le moche », le « riche
ou le pôvre », le « grand et le petit », « Laurel et
Hardy »…
Pas plus de sexe d’ailleurs : Il était temps d’en
avoir au moins une qui n’est pas obsédée par « la chose »…
« C'est la
réalité des droits. Faire en sorte que les droits qui existent dans la réalité
de la vie, ces droits ne sont pas vrais pour tout le monde. C'est un problème
dans la République ».
C’est vrai que toutes ne portent pas la même robe ni
les mêmes escarpins, que certains ont des talonnettes alors que d’autres des
perruques ou des lunettes.
Quant aux habitations élevées, elles sont appelées à
disparaître pour revenir toutes au rez-de-chaussée, naturellement…
Vous vous rendez compte, si ça avait été seulement
sexuel, on aurait raccourci aux 13,12 centimètres de moyenne en érection tout
ce qui dépassait, alors que ces dames en demandent pour 16 cm
de longueur et 12,7 cm de circonférence dans le même état !
C’est dire si elles auraient dû devenir
« malheureuses » tous les soirs (et même la nuit et la journée en
continue).
Ce qui est assez drôle, c’est que « Lolo-Roubignole »,
promue ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes, a elle aussi
séché dans un premier temps : « Écoutez,
je… Je crois que… Je me suis posée la même question que vous », aurait-elle
répondu sur BFMTV, avant d'affirmer que seule « une égalité formelle » existe en « Gauloisie-de-la-fraternité »
: « On est tous égaux dans la loi
(…) et on a un pays rongé par les
inégalités et les discriminations. »
Ah bé si, c’est aussi une affaire de sexe, finalement.
Et pas celui des anges, mais bien celui d’êtres de chair
et de sang dans leur vécu quotidien.
Pourquoi j’insiste tant ?
Mais parce que le premier « théoricien » de « l'égalité
réelle » au PS n’est autre que « Déesse-khâ » passé
expert-confirmé du sexe, non pas des anges, mais des femmes, depuis belle
lurette : 2004 pour être précis (vous ne pouviez pas savoir si vous
n’étiez pas né).
Il avait rédigé une note sur le sujet pour la Fondation
Jean Jaurès, dans laquelle il faisait la promotion de
« l'égalité réelle des chances », à différencier de « l'égalité
formelle ».
Je cite : « Le sens historique du socialisme a toujours été d’aller au-delà de
cette première égalité. Parce qu’elle suppose, à tort, que les individus sont
égaux et, qu’en offrant à tous les mêmes droits, tout sera résolu, cette égalité
formelle ne s’attaque pas aux sources mêmes de l’exploitation et de la
reproduction des privilèges. La République a proclamé l’égalité. Il restait, et
il reste encore, à la réaliser. »
On ne dira jamais assez ce qu’est le privilège de
réveiller le « chimpanzé-en-rut » en vue de se faire culbuter sans
rémission ni relâche…
Lui, il insistait déjà sur la nécessité d’« intégrer les exclus qui vivent aux marges de
notre société », « remettre
en route la promotion sociale de ces classes moyennes et populaires qui se
sentent oubliées par les pouvoirs publics » tout en menant « une politique économique qui permette à la
France de retrouver le chemin de la croissance ».
Le problème, c’est que depuis 12 ans, les
« classes moyennes » sont poussées à la ruine ou à l’exil et que la
croissance est largement négative quand on extourne les déficits de caisse de
la phinance publique.
(J’ôte le « f » de finance en compensation
de celui de « nénu-far » qui a perdu le sien… Mais garde le
« chapeau-chinois » du verbe ôter, parce que sans ça, on confondrait
« hôte » avec haute… ce qui n’est pas du tout pareil :
Passons !).
Les archives du « Parti-soce » complètent
utilement le concept puisqu’en 2010, comme ils s’emmerdaient ferme dans
l’opposition, ils avaient organisé une « convention » sur le sujet,
dont un compte-rendu est encore accessible
en ligne.
« Que l’on
soit femme ou homme, noir ou blanc, en situation de handicap ou non, les droits
réels auxquels on peut prétendre au quotidien ne sont pas les mêmes »,
explique le texte. « Ces
discriminations, qu’elles soient légales ou illégales, minent notre République.
(…) Pour que l’égalité des citoyens ait
un sens, elle ne peut rester formelle : Chacun doit pouvoir jouir des mêmes
droits. »
Et question « jouissance »,
« Déesse-khâ » en connaît un rayon !
« L’égalité
réelle passe par la lutte acharnée de la puissance publique contre toute forme
de relégation, d’enfermement, d’infériorité en fonction du genre, de la couleur
de peau, de l'origine sociale, qu’on soit en situation de handicap ou non ou encore
de l'orientation sexuelle. »
Quand je vous dis que c’est « sexuel »,
cette affaire-là, même que si ce n’est « pas queue », parce
qu’ils y sont tous allés de leur « laïus » personnel sur le sujet,
même les futurs « rayés des cadres », sous la présidence de
« Deux-noix-Âme-mont ».
Pour parvenir à cette « égalité réelle », le
P.Soce proposait alors plusieurs solutions, parmi lesquelles donner le droit de
vote et d'éligibilité aux étrangers lors des élections locales, supprimer les
discriminations envers les gens du voyage, « faire reculer les préjugés » ou encore concentrer davantage de
moyens pour les services publics « là
où les besoins sont prioritaires ».
De belles « avancées » dont on aura pu
découvrir ce qu’il en reste après 4 années d’exercice du pouvoir : Des
cendres et une secrétaire d’État.
Ils sont fabuleux de trisomie ces gars-là…
Tel qu’un peu plus tard Matignon a fini par (un peu)
préciser le périmètre de ce nouveau secrétaire d'État à l'AFP. Elle « aidera le Premier ministre à mettre en œuvre
les mesures d'égalité réelle, de décloisonnement et d'ouverture de la société
annoncées par les comités interministériels à l'égalité et à la citoyenneté
(Ciec), et le comité interministériel aux ruralité ».
Donc, vous voyez, même les « non-urbains »
sont kon-cernés…
Mais tout cela ne répond pas à ma première
question : Existerait-il une égalité « irréelle
» et une autre qui le serait moins, ou ne le serait pas du tout ?
Moi je veux savoir pour ne pas mourir idiot (une
échéance qui d’ailleurs se rapproche tous les jours plus rapidement en ce qui
me concerne, pour être devenue « réelle » et pas seulement
« hypothétiquement lointaine », presque « irréelle » comme
jusqu’alors…)
En fait, le concept d’« égalité réelle » se réfère à la loi du 4 août 2014 pour « l’égalité réelle entre les femmes et les
hommes ».
(Quand je vous dis que c’est « sexuel »…)
Cela dit, sachant qu’il existe également au sein de ce
gouvernement une ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes,
on peut supposer que « l’égalité réelle » dont la nouvelle va
s’occuper sera étendue à d’autres domaines que l’égalité femmes-hommes.
J’hésite…
Car un an après sa promulgation, la quasi-totalité des
textes d'application de cette loi « majeure » pour l'égalité entre
les femmes et les hommes a été publiée.
Encore dans la semaine récente, trois ordonnances et
un décret relatifs à l’égal accès des femmes et des hommes au sein des
autorités administratives indépendantes et des autorités publiques
indépendantes, des ordres professionnels, des conseils d’administration des
mutuelles et des instances de gouvernance des caisses nationales de sécurité
sociale ont été publiés.
Les mesures phares de la loi du
4 août 2014 et ses 77 articles visent à inciter les pères à prendre
un congé parental, à conditionner l'accès aux marchés publics au respect par
les entreprises de l'égalité professionnelle, à protéger les mères isolées des
impayés de pension alimentaire, ou encore à étendre à tous les champs de
responsabilité le principe de parité.
Elle permet aussi de mieux lutter contre les violences
faites aux femmes, grâce au renforcement de l’ordonnance de protection et des
infractions relatives au harcèlement.
Mais le tout s’est récemment arrêté devant les portes
du métro-parigot…
Elle prévoit de donner la priorité à
l’éviction du conjoint violent du domicile ;
Le recul des stéréotypes sexistes, les pouvoirs de
contrôle du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et les obligations des
chaînes ayant été renforcés, et les concours de « mini-miss » devenus réglementés ;
La généralisation de la parité, avec la traduction,
dans tous les secteurs de la vie sociale, du principe d’égal accès des femmes
et des hommes aux responsabilités (fédérations sportives, mutuelles, ordres
professionnels, commissions consultatives placés auprès du gouvernement, etc.).
Et même la féminisation des mots comme
« Chef » qui cheffe puisque ça sert à « cheffer » en aurait
dit « Le Chi », Mairesse qui disparaît non pas au profit de maîtresse
mais de « la Maire », pompier qui devient pompière et non pas
pompeuse, malgré les Shadocks qui persistent à pomper, etc.
Et la vaisselle reste le fait de la machine à la
laver, un peu comme le linge sale…
Tout va bien.
Là encore, je n’invente rien : « Si le chantier est immense, la volonté du
gouvernement l’est tout autant. C’est un mouvement puissant et déterminé, qui
ne s’arrêtera pas. En renforçant les droits des femmes, c’est toute la société
qui progresse », a ajouté la secrétaire d’État chargée des Droits des
femmes.
Et il n’y a qu’à lire les propositions d’un des
comités Théodule né avant la loi sur le sujet :
« 1 – Éliminer
toutes expressions sexistes ;
2 – Accorder
les noms de métiers, titres, grades et fonctions ;
3 – User
du féminin et du masculin dans les messages adressés à tous et toutes ;
4 – Utiliser
l’ordre alphabétique lors d’une énumération ;
5 – Présenter
intégralement l’identité des femmes et des hommes ;
6 – Ne
pas réserver aux femmes les questions sur la vie personnelle ;
7 – Parler
« des femmes » plutôt que de « la femme », de la « journée internationale des
droits des femmes » plutôt que de la « journée de la femme » et des « droits
humains » plutôt que des « droits de l’homme » ;
8 – Diversifier
les représentations des femmes et des hommes ;
9 – Veiller
à équilibrer le nombre de femmes et d’hommes - Sur les images et dans les
vidéos - Sujets d’une communication - À la tribune d’événements, ainsi que dans
le temps de parole - Parmi les noms de rues, des bâtiments des équipements, des
salles ;
10 – Former
les professionnel.le.s et diffuser le guide… »
Finalement, de ce qu’il faut en comprendre, le concept
d'égalité « réelle » s'opposerait à celui d'égalité « formelle »,
de principe, inscrit dans la loi sans s'appliquer réellement aux citoyens et
non pas « d’irréelle » ; ou « imaginaire ».
Je vous le dis : On va droit vers l’uniforme-mao
et tous en auto-lib’ si ça continue comme ça.
Dommage, moi j’aimais bien le formalisme : C’est
au moins un point de droit devenu incontournable.
Et on a l’impression que ce nouveau concept se
rapprocherait de la notion « d'équité », qui consiste à mener des
actions en vertu du « sentiment naturel » de ce qui est juste et non
sur le seul droit en vigueur. Condorcet utilisait cette notion XVIIIème siècle
pour défendre l'instruction publique (l'école) comme outil pour atteindre « l'égalité
réelle » alors que la loi ne fait que proclamer l'égalité des droits.
Là, c’est kon : L’équité c’est traiter
différemment des choses dissemblables.
Un peu contraire, et pas qu’un peu, avec le concept
d’égalité…
Passons.
Notons que « l'égalité réelle » est aussi
devenue une revendication des ultra-marins et notre « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » avait annoncé « un grand
plan pour l'égalité réelle avec les Outre-mer » en septembre 2015,
lors de sa conférence de presse à l'Élysée.
Des travaux qui devraient s'étendre « sur une période de dix à quinze ans »,
avait-il alors estimé, l’optimiste béat. Une orientation que la nomination
d'une élue réunionnaise à la tête du secrétariat d'État semblait confirmer…
Et la bizute d'affirmer que ses compétences iront « au-delà de l'Outre-mer de la Réunion ».
C’est donc une question l’altérité sexuelle, alors,
m’interroge encore et toujours ?
Ce "ministère" de l'égalité réelle (mini-stère? écriture finalement sensée pour ceux qui pratiquent la langue de bois!) est la traduction de la déliquescence de ce pouvoir qui n'en finit plus de se demander ce qu'il va bien pouvoir inventer pour conserver le pouvoir à n'importe quel prix ...
RépondreSupprimerVu le programme de "mimi-Elle-Konnerie" qui va proposer - de ce que j'en ai compris - de faire les "réformes de gôche" dont ne rêvait même pas les LR et le patronat quant au temps de travail de ... tout le monde, y compris les apprentis, la durée de cotisation et les "quotas" d'une retraite à taux plein, il est probable qu'ils en sont a ratisser à droâte, dans le panel idéologique et dogmatique...
SupprimerEt là, le problème, c'est que si la gôche se trahit elle-même et ses électeurs, ils n'ont plus qu'un seul recours : Se tourner vers le programme social et économique du FN pour sauver au moins quelques "acquis sociaux" d'antan !
C'est en cours...
Car pour ce qui est "d'inventer", ils ont enfin trouvé le "filon" : S'en remettre aux multinationales, au TAFTA à venir et aux diktats de la "hôte-phynance".
J'adore : Une belle déculottée à venir.
Et je dois reconnaître que vous pourriez avoir été en avance sur tout le monde !
Merci à vous !
I-Cube
C'est effectivement ce que prépare "Elle, Connerie", plumitive de Valls et Macron ... La méthode est largement rodée :
Supprimer1. proposer quelque chose non pas d'inacceptable mais de carrément révoltant
2. reculer pour montrer que l'on est ouvert à la négociation
3. pour cela, utiliser la parole du "Chef" (Hollande) qui apparaitra comme un conciliateur type "France Unie" ...
Il est évident qu'ils feront tout ce qui leur est possible pour conserver, même partiellement (cohabitation), le pouvoir!
Assez écœurant, finalement !
RépondreSupprimerIls appellent "ça" la synthèse.
Pendant ce temps-là, le peuple perd patience et tout espoir...
Des manichéens, bien pire qu'ailleurs : Comment pouvez-vous supporter ça ?
Moi, je suis parti, mais je pensais pouvoir revenir en 2017 : Là, pas sûr !
Bien à vous !
I-Cube
Comment je fais pour supporter ça? Mais, le plus simplement du monde : c'est l'espoir qui fait vivre!
Supprimer@ Jacques : Vous êtes un grand optimiste, alors !
RépondreSupprimerEt moi, je dois vieillir comme un "vieux kon"...
Bien à vous!
I-Cube
Oui, je suis un optimiste car les êtres humains ne sont pas assez fous pour organiser leur propre disparition collective! La preuve : l'humanité existe encore!
Supprimer@ Jacques : Oh cela reste à démontrer de façon définitive : On l'a tellement redouté durant la guerre froide...
RépondreSupprimerEt puis les attentats-suicides qui se multiplient ne sont pas de bonne augure non plus.
Même si vous avez eu raison jusque-là.
En revanche, vues les politiques-économiques et sociales qu'on poursuit en "Gauloisie-miraculeuse" depuis une petite décennie (voire plus), je ne serai pas bien sûr que les habitants de ce pays ne soient pas "en avance" sur le genre humain...
Enfin, à chacun son opinion !
Bravo en tout cas !
Bien à vous !
I-Cube
Les Français seraient donc des mutants du genre humain? Les Français se sont toujours cru supérieurs aux autres. De fait, il sont postérieurs aux Humains donc "supérieurs" selon l'échelle du temps!
SupprimerVue les "résultats" de leur dite supériorité, je ne suis pas bien sûr qu'il s'agisse de cela...
RépondreSupprimerJe dirais qu'il sont "en avance" dans la décomposition, actuellement...
M'enfin, c'est aussi une question de point de vue : J'admets qu'on peut avoir une opinion divergente, par exemple vu de Chine !
Eh oui, la Chine étant l'empire "du milieu" vue de Pékin, la "Gauloisie-éternelle" c'est une "future colonie", lointaine et un peu décadente qui n'a d'intérêt que parce qu'il y a des œnologues qualifiés et le château de Versailles.
(Même pas les Airbus qu'ils savent construire chez eux, ou la tour Eiffel : Ils font bien mieux avec du bambou !)
Il faut donc relativiser...
Bien à vous !
I-Cube