« Barre-ointe » & « Moscou-vicié »
sur écoute !
Je vous demande un peu !
Pire, d’après les documents mis à disposition par
WikiLeaks, ce serait tout la vie économique de mon pays qui aurait été mise sur
écoute.
Mais là, j’avoue que je suis un peu moins surpris :
Le « secret des affaires », c’est un leurre protecteur bien peu
fiable et de toute façon totalement provisoire.
On finit par toujours tout savoir : Il suffit de
décrypter les « communications officielles » et de recouper par d’autres
sources, comme
je vous l’ai expliqué avant-hier.
Parce que Julian Assange avait promis de nouvelles
révélations, c’est à nouveau à travers « Libé » (ce torchon qui
faisait presque l’apologie de l’assassin de l’auteur de mes jours qui me fait
encore frémir quand je l’évoque…), du temps où le fondateur de Mediapart y bossait,
et justement à ce dernier média, qu’il a diffusé de nouvelles révélations
concernant la NSA, l’agence de renseignement américaine.
Et Ô surprise, outre la vie diplomatique et politique gauloise,
les espions américains ont mis sur écoute les activités économiques de la « Gauloisie-transparente »,
avancent les deux compères.
La plupart des secteurs stratégiques sont visés par la
NSA : technologies de l’information, électricité, gaz, pétrole, nucléaire,
transports, biotechnologies, etc.
« Jamais la
preuve d’un espionnage économique massif de la France, orchestré au plus haut
niveau de l’État américain, n’avait été établie aussi clairement », écrit « Libé-le-torchon ».
Ce n’est donc pas un scoop : L’information « discrète »
n’est seulement que confirmée.
Une stratégie offensive américaine qui apparaît dans un document
secret fixant les objectifs prioritaires des États-Unis dans le domaine
économique.
Baptisée « France : développements économiques » et datée de 2012,
cette note constitue la doctrine de la NSA en la matière.
Elle vise à recueillir
toutes informations pertinentes sur les pratiques commerciales Gauloises, les
relations entre Paris et les institutions financières internationales,
l’approche des questions liées au G8 et au G20 ou encore les grands contrats
étrangers impliquant mon pays.
Les services de renseignement américains détaillent
ensuite chaque titre de chapitre dans son exposé des besoins.
Ainsi en est-il du « H » : « Contrats étrangers/études de
faisabilité/négociations ».
Son objet est très large : « Rapporter toute proposition de contrats français ou d’études de
faisabilité et de négociations imminents concernant des ventes ou des
investissements internationaux dans des projets d’envergure ou des systèmes
d’intérêt significatif pour le pays étranger hôte, ou 200 millions de dollars
ou davantage en ventes et ou en services, comprenant le financement
d’informations ou de projets de haut intérêt. »
Des contrats de 200 millions de dollars dans des
ventes à l’étranger, ce n’est rien ou pas grand-chose.
En d’autres termes, la NSA traque presque tous les
mouvements de développement international des groupes gaulois. Elle entend avoir
accès à tous les renseignements, informations, technologies d’avenir où les
entreprises gauloises ont parfois de réelles avances.
Ce dernier point reste d’ailleurs un des plus
sensibles.
Des pseudo-révélations qui risquent de jeter un froid
sur les négociations autour du Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe
et les États-Unis, dont le prochain round est prévu mi-juillet, à Bruxelles.
Car toutes les informations ainsi recueillies sont
ensuite partagées avec les principales administrations américaines : Département de
la Sécurité intérieure, département du
Commerce, département de l’Énergie, agence de renseignement de la Défense,
Réserve fédérale, Trésor et même commandement des forces américaines en Europe.
Preuve d’un espionnage économique massif, orchestré au
plus haut niveau de l’État américain, qui, il est vrai, n’avait pas encore été
établie aussi clairement.
Voilà donc à quoi faisait référence Julian Assange
dans son allocution au 20 heures de TF1, après la première salve de
révélations. « Le chômage est
particulièrement élevé mais il y a une raison à cela, » avait lâché, cryptique, le fondateur de WikiLeaks. « C’est que les États-Unis
jouent un sale jeu. »
Soyons sérieux : Si l’argent public n’était pas
dépensé sans compter à tort et à travers au profit de quelques « coquins-de-la-République »,
il en resterait de toute façon plus dans le porte-monnaie de chacun et d’un
plus grand nombre qui pourraient alors soutenir l’économie du pays par leur
pouvoir d’achat retrouvé et donc maintenir des emplois de consommateurs locaux…
Selon l’Agence
nationale de sécurité des systèmes d’information
(Anssi), une centaine d’entreprises hexagonales entrent dans les critères définis par la
NSA, dont la quasi-totalité de celles cotées au CAC 40. La plupart
sont classées « OIV » (opérateurs d’importance vitale), car leur activité est
jugée stratégique pour la nation.
Ces entreprises, dont la liste est classifiée,
relèvent du secteur public comme privé, aussi bien dans le champ des transports
que dans l’énergie, la gestion des eaux, la santé, ou encore les télécoms. D’après
l’Anssi, les OIV sont la cible d’au moins une attaque d’envergure par semaine.
Les Russes, les Chinois et les Israéliens étant
également très agressifs sur ce secteur, l’origine de ces intrusions est
souvent difficile à déterminer. Mais ces dernières années, l’empreinte
américaine a plusieurs fois été formellement identifiée.
L’an dernier, les documents révélés par Edward Snowden
ont ainsi apporté la preuve que plusieurs entreprises européennes, dont Airbus,
avaient été espionnées par la NSA avec l’aide du BND, les services de
renseignement allemands.
À l’époque, Paris était resté muet.
Airbus, en revanche, vient de déposer plainte contre X
pour espionnage.
En clair, tout cela n’est pas nouveau et pas seulement
le fait des américains.
Marrant d’ailleurs que le BND espionne Airbus alors qu’il
s’agit d’une de ses entreprises où ils disposent d’administrateurs
particulièrement actifs : Soyons un peu sérieux, SVP !
On va y revenir.
Et rappelons que sur les secteurs hautement
stratégiques, cet espionnage peut aller du simple vol des plans d’étude au
pillage des données technologiques confidentielles.
On se souvient aussi de je ne sais plus quel
constructeur d’automobile qui avait viré, à tort, un de ces cadres soupçonné d’avoir
pillé la technologie des batteries des futures voitures électriques…
Mais ce qui intéresserait par-dessus tout la NSA, ce
sont les renseignements sur des appels d’offres impliquant des entreprises
américaines.
Un avantage concurrentiel potentiellement désastreux
pour les sociétés « Gauloises » nous en dit-on.
Sauf que comme ce sont les meilleures, elles ont aussi
leurs propres sources de renseignements.
Et de confirmer qu’une partie des informations
recueillies pas les américains sont également partagées avec leurs plus proches
alliés : La
Grande-Bretagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.
Depuis la guerre froide, ces « Five Eyes » s’appuient
notamment sur le programme « Echelon », un réseau d’interception planétaire mis
en place sous l’égide des États-Unis et dont l’existence n’a été révélée qu’en
1998.
On savait, donc officiellement, au moins depuis cette
époque !
Même si la liste est particulièrement longue, qui va des
relations économiques avec les États-Unis aux « activités commerciales douteuses ».
C’est qu’après l’effondrement du bloc soviétique, les
antennes satellites qui ne servaient plus à espionner les Russes ont été mises
au service des entreprises américaines.
Depuis, tous les services de l’État sont mobilisés
pour remporter la guerre économique. Une structure a même été spécialement
créée pour épauler les entreprises américaines dans la conquête des principaux
contrats internationaux : « l’Advocacy
Center », chargé de faire le lien entre le secteur privé et les
services de l’État.
Cette stratégie offensive
va prendre un caractère obsessionnel et industriel après les attentats du
11 Septembre.
Dès 2002, date de la première « expression de besoin », l’administration américaine réalise que les
moyens colossaux d’interception et de surveillance déployés dans la lutte
contre le terrorisme sont démesurés par rapport à leurs cibles. Et sous couvert
d’antiterrorisme, la NSA devient alors le bras armé des États-Unis dans la
guerre économique.
Une guerre dans laquelle mon pays (celui que j’aime
tant…) apparaît totalement démuni. « La
force des Américains est de mettre tous leurs services dans la boucle, alors
qu’en France, l’espionnage économique est tabou », décrypte Alain
Juillet, ex-directeur du renseignement à la DGSE.
« Aujourd’hui,
nos services de renseignement se contentent de faire de la contre-ingérence.
Sur l’offensif, on est à des années-lumière des Américains. »
Depuis, les nouvelles lois sur le renseignement
accorde en effet de nouvelles prérogatives aux services de renseignement, les
agents étant désormais autorisés à agir pour la « promotion des intérêts économiques et industriels » de la nation.
Jusqu’à espionner des entreprises américaines ?
J’en rigole, parce qu’on n’en parle pas trop,
finalement.
Mais nos CCI s’appuient depuis toujours sur nos ambassades et « les
services » quand elles épaulent des entreprises hexagonales à l’export.
Dès lors qu’elles payent impôts et charges sociales
(le fameux « quitus ») au pays.
« Tout le monde
espionne. Mais il y a une vraie différence entre les États-Unis et les autres :
la NSA a des moyens et des objectifs dingues. Son rêve, c’est d’espionner tout
le monde, tout le temps. Nous, en plus du terrorisme, on doit se contenter de
diplomates de quelques pays et de quelques industriels », explique un
spécialiste du renseignement.
Un haut cadre de Bercy, qui s’exprime également sous
le couvert de l’anonymat, confie quant à lui à Mediapart : « Ces révélations sont déstabilisantes pour le
fonctionnement de l’État. Comment va-t-on faire désormais ? Cela peut avoir des
conséquences. Il n’y aura plus de débats internes à l’administration. »
Si ! Dans les couloirs et à la cafétéria, comme d’habitude.
En revanche, sans que ça me surprenne plus que ça, on
découvre que plusieurs personnalités politiques et hauts fonctionnaires « Gaulois »,
de dangereuses gueules de terroriste naturellement, ont été écoutés ces dernières années
par la National Security Agency (NSA) et au-delà de nos trois derniers
Présidents.
Ainsi, et c’est là que c’est vraiment drôle, deux
anciens ministres de l’économie « Barre-ointe » et « Moscou-vicié »
(aujourd’hui commissaire européen) en ont fait les frais, ainsi qu’un
sous-directeur du Trésor, un diplomate de haut rang et un parlementaire
socialiste en 2004 et 2012, nous assure-t-on.
Attendez, attendez un peu : 2004, c’est quoi déjà ?
Le « Chi » qui pose un « fidèle » Gaulliste
à Bercy, « Barre-ointe », à peu près dans le sillage du commando AZF,
non ?
Ah tiens donc…
À propos, Airbus espionnée, c’est aussi l’histoire d’un
de ses directeurs informaticien, le fameux « Là-Oude » qui a trafiqué
des « faux-fichiers » et a débouché ensuite sur les affaires « Cleastream
I » et II reprises pour vous ici !
Non mais attend encore un peu, STP : On est en
plein délire romanesque là !
Parce que « Moscou-vicié » au même poste de
ministre de la finance, là où on voit passer le pognon qui circule, pourquoi
donc sur écoute ?
Vous savez, il y a deux postes de ministre important
dans ce pays, où il faut des hommes de totale confiance : L’intérieur
où arrivent les « notes blanches » de tous les secrets de « tout-le-monde »,
et les finances, d’où l’on peut surveiller et traquer tout du pognon qui
circule.
Deux postes d’ailleurs, qu’a pu et dû occuper « Bling-bling », pas par hasard, mais mandaté pour rechercher les traces du pognon pas à la nation, alors qu’il n’a jamais été en odeur de sainteté à l’Élysée à ce moment-là, ou
encore sous son « pote » « Bat-la-mou », l’américain.
Si on comprend bien que l’allié américain cherche du
renseignement utile sur des détournements historiques, quitte à espionner même « ses hommes à lui », un
peu comme les Allemands de la BND espionne sa propre co-entreprise Airbus,
pourquoi « Moscou-vicié » ?
Mais attendez, attendez : C’est l’époque où on
coure après les milliards de la fraude fiscale, ne serait-ce que pour financer
les OPEX et donner des gages de loyauté aux USA.
Et justement, peu après l’affaire « Caca-zut-hack »,
voilà t’y pas qu’on nous ressort d’abord 10 milliards de redressements fiscaux
de « recettes-magiques », puis finalement 12 milliards à aller
chercher dans « un grand-emprunt » bis, façon « Bling-bling ».
Sans le savoir, cette affaire-là est également évoquée
ici !
Et vous savez comment ici
et là… pour « les queues » non encore rapatriées, même si pour tout comprendre de l'enchaînement logique, je vous propose de lire tout le « roman » !
Vraiment extraordinaire : Voilà que la NSA lit
mes « romans », mal-écrits et en francilien-natif, pour leur donner
corps !
Avouez que c’est « trop de la top » en dirait « ma
nichée » !
Et comme plus rien ne vous étonne dans ce pays qui est
le mien, vous n’aurez même pas tiqué aux réponses à peine lisibles, presque gênées
de nos autistes gouvernementaux face à ses révélations, au pays où Dreyfus avait enflammé l'opinion publique pour moins que ça : Faut le faire, non !
À peine plus que des déclarations polies, comme s’ils
étaient prévenus de « ne pas en faire trop » : Il pourrait y
avoir de vraies représailles.
Snowden et Assange sont-ils alors de ces « idiots-utiles »
(ceux de Lénine) ou de vrais « lanceurs d’alerte » dans cette affaire ?
Parce que bon, l’information des turpitudes « Mythe-errant-diennes »
des années 90 qui ressortent par la bande à la lecture des « scoops »
de WikiLeaks, sont
accessibles à tous, y compris à eux à qui « l’Ami-râle » a
fait une communication il y a plusieurs années.
Permettez-moi donc d’en rire à gorge déployée, SVP :
Le vent du boulet n’est passé loin et on attend la suite !
Billet repris sur les sites « alerte éthique » :
RépondreSupprimerTYPEPAD
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/wikileaks-et-les-%C3%A9coutes-de-la-nsa.html
ALERTE-ETHIQUE.FR
http://www.alerte-ethique.fr/news/wikileaks-et-les-ecoutes-de-la-nsa/
Effectivement, on peut qu’être stupéfait du manque de réaction des autorités, des journalistes, des institutions, à des révélations qui mettent en cause gravement le pouvoir politique.
Car sur des affaires de détournement de fonds qui se montent à des dizaines de milliards d’euros, comme la disparition des « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » en 1991/91 et l’escroquerie à 23 milliards de dollars sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, on constate un mutisme total en Gauloisie, dans les pays du Golfe et aux USA.
Tout du moins dans la presse, car sur internet, il y a tout ce qu’il faut !...
Je ne peux que rappeler le courrier explosif à « Titi-Breu-Tonton », ministre des Finances du « Chi », qui explique au gouvernement que la corruption des dirigeants politiques peut développer le terrorisme :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/lettre-thierry.html
Il est aussi possible de citer le courrier à Christine Lagarde, ministre des finances de « Bling-bling », qui alerte le gouvernement sur le détournement des 3,5 milliards de dollars des frais de guerre virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991 :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/mitterrandisme.html
Et pour finir, on ne peut être que consterné par l’incroyable courrier envoyé récemment à notre « Capitaine de pédalo » au sujet de la disparition de ces fonds :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html
Et bien malgré ces courriers mis en ligne sur plusieurs blogs, rien de sort dans la presse et les médias.
La justice reste désespérément aux « abonnés absents », les dirigeants politiques sont totalement muets, sourds et aveugles, les hauts fonctionnaires tremblent pour leur poste et leur carrière, les dirigeants des organes d’information du public et les journalistes refusent de se pencher sur les dossiers…
Incroyable !...
Quels sont ceux qui bougent sur ces sujets ?...
De simples citoyens, mais aussi nos services de renseignement et quelques « serviteurs de l’ombre » qui ne tolèrent plus une telle dérive de la démocratie.
Car si les chefs du renseignement ont poussé à la création de la « Loi renseignement », qui est une authentique dérive totalitaire, bon nombre de militaires, de policiers, d’agents du renseignement, considèrent que cette loi est d’abord faite pour le pouvoir politique qui va disposer d’un moyen unique de fliquer chaque citoyen, non pas pour lutter contre le terrorisme mais pour asservir et neutraliser les opposants politiques !...
D’ailleurs, on le voit bien sur ces affaires de la guerre du Golfe 1991 : il s’agit avant tout de protéger nos dirigeants, même s’il faut passer sous silence, et laisser dans l’oubli, nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe… Horrible…
L’addition risque d’être très lourde un jour ou l’autre…
Jean-Charles DUBOC
Bonjour "Ami-Râle" !
SupprimerLa protection des dirigeants en passe par la prise de pouvoir, la mise en place d'outils de leur protection efficaces comme lesdites lois totalitaires, protégeant ainsi leur silence.
Une police aux ordres qui matraquait des mères de famille tirant leurs poussettes dans la "manif' pour tous" et des militaires aux aguets qui patrouillent armés de Famas sur les boulevards.
Mais non, on est en démocratie-avancée où le peuple gouverne par mafieux interposés, qui n'hésite que peu de faire taire définitivement les séditieux, au non de la "sécurité pour tous".
Orweillien, on l'a déjà dit jusqu'ici, un petit blog sans importance parmi des millions d'autres.
Ce qui reste étonnant, c'est l'attitude de "As-Ange" qui en vient à demander l'asile politique dans cet ... "enfer-démocratique".
Et plus étonnant encore, la réponse négative renvoyée en moins d'une heure !
Il voulait quoi ?
Donner des gages avant de se soumettre ?
Et comme ça n'a pas "marché", il va faire quoi demain, SVP ?
Moi je dis "Chaud-devant" !
On va devoir y revenir...
Bien à vous !