À peine
signé, déjà menacé de caducité…
Je dois avoir l’esprit tordu, ce n’est pas possible
autrement !
Et pourtant…
Tout le monde – sauf en Israël – salue l’accord qui
vient d’être signé relatif à la levée des sanctions issues de la réaction
épidermique suscitée par les travaux sur le nucléaire iranien.
Ils ont toujours voulu des centrales nucléaires,
depuis l’époque du Shah alors qu’ils produisaient du pétrole à bon marché, pour
justement venir palier l’épuisement de leurs ressources pétrolières et
préparer, comme d’autres, le tournant énergétique qui approche.
Ça ne date donc pas d’hier.
Le problème, c'est la révélation en 2002 d'un site
nucléaire secret, une usine d'enrichissement d'uranium à Natanz, puis en 2009
celui de Fordo qui avait attisé les soupçons des Occidentaux, puis encore celui
du site militaire controversé de Parchin – où l'Iran s'est livré à des
activités suspectes (test de modèles d'explosion applicables à des armes
atomiques) et sonné le début d'une crise de douze ans, preuve qu’ils se sont procuré
les pièces détachées – auprès des allemands et autres qui ont ainsi contourné l’embargo
en toute quiétude – de centrifugeuses en grande quantité.
Qui dit centrifugeuses, même piratées et sabotées, dit
enrichissement jusqu’à fabriquer de la matière de qualité militaire : Ce n’est
un secret pour personne.
Or, la « qualité militaire » ne sert pas à
faire tourner une centrale électrique, mais à fabriquer des bombes et autres
munitions de destruction massive…
Là, danger dans une région qui menace d’être, et a
été, une poudrière à plusieurs reprises : Le voisin pakistanais possède
les mêmes munitions, financées par l’Arabie Saoudite, qui est elle-même la
voisine de l’Iran pour partager les rives du même Golfe persique, et Israël détient
une quantité non-autorisée de ces munitions prêtes à l’emploi.
Mais l’État Hébreu n’a pas signé les traités de non-prolifération…
Mais l’État Hébreu n’a pas signé les traités de non-prolifération…
Il s’en est d’ailleurs pas fallu de beaucoup pour qu’elles
soient utilisées quand Saddam Hussein tirait ses pétoires contre l’État Hébreu
à l’orée de la première guerre du Golfe.
Et c’est sans compter les porte-avions et navires
lance-engins de l’US Navy qui circulent librement un peu partout tout autour.
Depuis, des groupes islamistes pourraient peut-être
aimer tenter d’utiliser les mêmes munitions, dont ils espèrent pouvoir utiliser
contre tous les autres.
On a même vu des munitions
nucléaires tactiques tirées contre eux au Yémen, s’est vous dire s’ils
n’ont plus d’appréhension à se venger…
Et là, on veut nous faire croire que ce qui était
impossible jusque-là, c’est tout d’un coup révélé réalisable…
L'accord sur le nucléaire iranien instaure un système
de vérification international encore jamais vu dans le monde.
Sur les 19.000 centrifugeuses que le pays possède
actuellement, dont 10.200 en activité, la République islamique ne pourra en
conserver que 6.104 pour une durée de dix ans. Seules 5.060 d'entre elles du
type IR-1 (modèle le plus ancien) seront autorisées à enrichir de l'uranium.
Quant au stock d'uranium déjà enrichi, la République islamique ne pourra garder
que 300 kilos sur les 10 tonnes actuelles.
En revanche, aucun stock d'uranium au taux critique de
20 % (à partir duquel il est beaucoup plus facile d'accéder à la bombe) n'est
autorisé.
En outre, l'autre usine d'enrichissement que possédait
l'Iran, le site souterrain de Fordo (au nord du pays), est transformée en
Centre de physique et de technologie nucléaires. Ainsi, l'Iran ne pourra plus y
mener d'activités d'enrichissement d'uranium pendant quinze ans, même s'il y
conserve 1.044 centrifugeuses inactives de type IR-1.
Assez étonnant d’obtenir que les deux « grand Satan »,
au moins depuis l’affaire lamentable de la prise en otage des diplomates US à Téhéran,
un épisode du temps de « Karter », Jimmy, le Président, pas le
marchand de cacahouètes, se mettent d’accord, tout d’un coup.
Car si les relations diplomatiques entre Washington et
Téhéran se sont réchauffées grâce à cet accord sur le nucléaire, la République
islamique d'Iran reste sur la liste noire des États-Unis des États qui soutiennent
le terrorisme !
Faut le faire, non ?
Qu'est-ce, cette liste noire ? Rien à voir avec le « nucléaire »,
rassurez-vous !
Publiée par le département d'État sous
l'administration du même Karter, Jimmy pas son marchand de cacahouète de frère,
la première liste noire d'« États
soutenant le terrorisme » (« State
sponsors of terrorism », en idiome international) date de décembre 1979.
Quatre pays partageaient le tableau : l'Irak, la
Libye, la Syrie et le Yémen du Sud. Il s'agit d'un pur produit « inspiré par un manichéisme démocratique
similaire à la chasse aux sorcières de la guerre froide », explique une
spécialiste de la politique étrangère américaine à la Sorbonne.
Dans les années 1980 et 1990, Cuba, l'Iran, la Corée
du Nord et le Soudan y ont été ajoutés. « Au
total, on relève des ajouts dans cette liste sous des administrations aussi
bien démocrates que républicaines, ce
qui indique un traitement bipartisan de cette question aux États-Unis »,
remarque « Barthélémy Couillon », directeur de recherche à l'Iris,
spécialiste des relations internationales. L'actuelle liste comprend trois
États « sponsors du terrorisme » : l'Iran, la Syrie et le Soudan.
Comment l'Iran, la Syrie et le Soudan ont-ils « réussi
» leur entrée sur cette liste ?
L'Iran y fut inscrit en 1984. À la suite de la
Révolution islamique de 1979 qui détrône le Shah pro-américain, parce que le
nouveau Guide suprême, l'Ayatollah Khomeiny, mène une politique de résistance
acharnée contre l'« impérialisme
américain ».
L'antagonisme entre les deux pays atteint son paroxysme
avec la prise d'otages de l'ambassade américaine à Téhéran évoquée ci-dessus,
qui s'achève en 1981 après 444 jours de détention. En outre, Téhéran s'attire
les foudres de Washington en raison de son soutien assidu aux groupes armés
classés « terroristes », dont le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais,
fondé par l'Iran.
Mais l'élément déclencheur est l'attentat du 23
octobre 1983 à Beyrouth dans lequel ont péri 241 soldats américains.
Un an après, la République islamique intègre la liste
noire qu'elle n'a jamais pu quitter depuis.
Considérée par Washington dès les années 1970 comme
l'autre « sponsor du terrorisme » au Moyen-Orient, la Syrie « ne cesse d'appuyer les organisations
terroristes, telles que le Front de libération de la Palestine et le Jihad
islamique palestinien », selon un rapport du département d'État américain. Mais
ce n'est qu'en 1979, au moment où le régime de Hafez el-Assad se positionne
fermement pour la Révolution islamique iranienne, que Washington décide de
placer la Syrie sur sa liste noire.
La mésentente entre Khartoum et Washington remonte quant
à elle bien avant le « génocide » au Darfour. Situé au carrefour de l'Afrique
et du Moyen-Orient, le « pays des Noirs » sert depuis les années 1990 de terre
de transit pour les armes en provenance d'Iran à destination de la bande de
Gaza. « Le Soudan apparaît aux États-Unis
comme un refuge aussi bien pour des groupuscules affiliés à Al-Qaïda qu'au
Hamas palestinien, une base logistique où convergent des extrémistes issus
d'Afghanistan, de Libye, du Mali ou de Syrie ». En outre, il suffit de
rappeler que le fameux chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, à l'époque déjà dans
le collimateur américain, s'est installé au Soudan en 1992 pour y former des
combattants au Jihad.
« L'inscription
du pays sur la liste en 1993 est ainsi directement liée à l'identification
d'Al-Qaïda comme un risque sécuritaire majeur ».
La liste évolue en effet selon les intérêts
américains. L'exemple de la Corée du Nord est édifiant. Bête noire historique
des États-Unis, Pyongyang fut ajouté en 1988 à cause de sa présumée implication
dans la destruction d'un avion de ligne sud-coréen en 1987, avant d'être retiré
de la liste en 2008, à la suite d'un accord (éphémère) conclu avec Washington
sur son programme nucléaire.
En décembre dernier (2014), à la suite de l'affaire de
piratage de Sony, le président « Haut-Bas-Mât » a déclaré qu'un
retour de Pyongyang à la liste serait tout-à-fait envisageable.
Mais alors pourquoi un accord à l’arraché avec le « Satan »
perse ?
D’autant qu’au même moment « Bill Desportes
Gates », le vénéré créateur de Windows, son Word et son Excel dont j’use
et abuse depuis qu’ils ont ringardisé Works et Multiplan (mille fois merci à
lui et ses équipes !), mise sur le nucléaire de quatrième génération.
L’homme le plus riche du monde, s’en prend aux
énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y va pas par quatre chemins
: Il vient d’investir 1 milliard de dollars prélevés dans son porte-monnaie
pour la recherche & développement dans sa firme nouvellement créée,
TerraPower qui collabore étroitement avec la Chine et la Russie.
1 milliard sur le même chèque, je ne boxe décidément
pas dans la même catégorie.
Il s’agit d’un réacteur nucléaire à neutrons rapides
brûlant de l’uranium 238 appauvri dont les pays fabricant leur propre
combustible à base d’uranium 235 enrichi à 4 % disposent en quantités telles
que cette technologie permettra de fournir de l’électricité pendant des
centaines d’années à l’humanité et sans émission de CO2, à des coûts
très faibles.
La technologie existe et est issue de notre « Superphénix »
qu’a pu faire fermer « Dodo-Vois-nez », notre ministre de l’écologie
d’antan – merci à elle en passant : Les écolos bossaient déjà pour la CIA !
Le réacteur et son fonctionnement en continu
permettront d’utiliser de manière optimale les neutrons afin d’atteindre des
rendements améliorés.
Ces améliorations permettront de « brûler » également
les actinides à haute activité et c’est la raison pour laquelle le réacteur
prototype ne coûtera qu’1,5 milliard de dollars – on est très loin des coûts
monstrueux de l’EPR !
Ce réacteur « brûlera » en effet, non seulement de
l’uranium appauvri, mais aussi le combustible usagé des réacteurs à neutrons
lents.
Pourquoi cet intérêt soudain à l’énergie nucléaire à
l’avant-veille du sommet de Paris ?
Parce que, dit-il, « il n’existe à l’heure actuelle aucune technologie de stockage avec des
batteries permettant de fournir toute l’énergie électrique dont on a besoin exclusivement
à partir des renouvelables car il est impératif de tenir compte des alternances
jour-nuit et des longues périodes, inévitables également, de ciel couvert et
d’absence de vent ».
Ce n’est que « mensongerie » : La
solution existe à Vignola, près d'Ajaccio en, « Corsica-Bella-Tchi-tchi »
et se nomme « Myrte ».
Passons.
Mais lui considère à juste titre que les sommes
colossales d’argent investies dans les énergies renouvelables telles qu’on les
conçoit aujourd’hui, éolien et photovoltaïque, sont perdues d’avance car elles
n’atteindront jamais leur but qui est de remplacer le pétrole et le charbon
dans la production d’électricité, non seulement pour l’industrie, les services
et les ménages mais également pour les transports à moins d’une diminution
brutale et drastique de la population mondiale de plusieurs milliards
d’habitants.
Les « déclinistes »
ne sont décidément pas loin même chez eux…
Il insiste sur le fait que c’est exactement ce que
veulent les « verts » car ils savent, du moins ceux qui ne mentent pas, que le
100 % renouvelable est impossible à atteindre.
Le système mis en place ne peut perdurer qu’avec des
subventions provenant de taxes que paient les utilisateurs finaux et il ne
profite qu’à une petite poignée d’industriels. Le tournant politique pris ces
dernières années pour développer les énergies renouvelables est une utopie
vouée à une impasse !
Un gâchis monumental…
Moi, je le savais déjà.
Alors que la technologie
du MSR est désormais mûre, notamment depuis les essais d’Oak Ridge
qui fonctionna en continu et sans aucun incident de 1965 à 1969.
De notre côté, nous avions déjà noté l’apparition de
nouvelles technologies dont celle de la
fusion froide, dont l’E-cat, le moteur Minato, etc.
À que donc, on est à la veille (2020, c’est demain) de
rendre désuet les technologies à uranium enrichi, au moment de conclure un
accord « historique » pour 10 à 15 ans.
Alors pourquoi cet accord, qui sera caduc d’ici à 5
ans, dès lors que tout le monde sait que ça ne sert à rien ?
D’autant que les iraniens ont renoncé en 2003 à l’autre
filière militaire, celle du plutonium : D’ailleurs l'accord conclu à
Vienne limite considérablement leurs capacités nucléaires. Téhéran ne pourra
garder qu'une seule usine d'enrichissement, celle de Natanz (au centre de
l'Iran), où elle ne pourra enrichir de l'uranium qu'à 3,67 % pendant quinze ans
(un taux supérieur à 90 % est indispensable à la production d'une bombe), mais
4 %, c’est bon pour la technologie future de « Bill Desportes Gates ».
Un hasard, croyez-vous vraiment ?
Les grandes puissances se sont aussi assuré que le
réacteur controversé d'Arak ne puisse pas produire de plutonium en quantité
militaire. « Dans son design actuel, le
réacteur à eau lourde d'Arak, s'il avait été achevé, aurait produit la quantité
de plutonium nécessaire à une arme en un an », explique un document
d'analyse et de synthèse des négociateurs Gaulois à Vienne.
« Les grandes
puissances et l'Iran ont convenu d'une modification du design de manière à ce
qu'il ne produise plus de plutonium en quantité et en qualité militaires. »
L'objectif principal de l'accord est donc de mettre en
place des restrictions afin de garantir que le programme nucléaire iranien
n'aura pas de débouchés militaires. En échange, les sanctions économiques qui
étouffent l'économie iranienne seront levées.
Il prévoit que Téhéran limite ses ambitions nucléaires
pendant plusieurs années, en échange d'une levée progressive et réversible des
sanctions internationales.
« Cet accord
n'est pas fondé sur la confiance. Il est fondé sur les vérifications. Les
inspecteurs auront un accès 24 heures sur 24 aux installations nucléaires
iraniennes clés », en dit le Président américain.
« D'après les
premiers éléments qui nous parviennent, il est déjà possible de dire que cet
accord est une erreur historique pour le monde », a déclaré de son côté à
Jérusalem le Premier Ministre du pays local.
« L'Iran va
recevoir des centaines de milliards de dollars qui vont lui permettre de faire
fonctionner sa machine de terreur, son agression et son expansion au
Moyen-Orient et dans le monde entier », a accusé Netanyahu.
Son ministre de la Défense a lui aussi dénoncé une « tragédie pour tous ceux qui aspirent à la
stabilité régionale et craignent un Iran nucléaire ».
Se gourent-ils tous les deux ?
En fait, en réfléchissant, il ne s’agit nettement pas
de ça : L'accord sur le programme nucléaire iranien scellé permet de lever
les « obstacles » à la constitution d'une « large coalition » contre le groupe État islamique (EI) et « Le
Califat », en dit le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, moins kon
que les autres ou qui dit tout haut ce que tout le monde sait tout bas, sauf
moi qui devient sourd.
La normalisation de la situation avec l'Iran permet de
résoudre « toute une série de problèmes
et conflits dans la région » et aura « une influence positive sur la situation dans son ensemble », a-t-il
ajouté.
En effet, « les
possibilités s'élargissent pour la Russie et l'Iran de coopérer en matière de
technologie militaire, ce qui est particulièrement important à la lumière de
l'urgence de relever les défis de combattre les menaces de terrorisme dans la
région », en dit-il.
L'accord sur le dossier nucléaire iranien limite les
ventes d'armes pendant cinq ans, mais Sergueï Lavrov a indiqué que certaines
livraisons seraient possibles avec des autorisations spéciales.
Voilà, ces messieurs-là préparent la guerre.
L'accord maintient en effet l'embargo sur les armes à
destination de l'Iran, de cinq à huit ans pour les missiles, afin de ne pas
envoyer de « mauvais message » à
Israël et à l'Arabie saoudite, vent debout contre l'accord.
Si l'Iran ne respectait pas ses engagements, les
grandes puissances ont un « SnapBack », la réactivation sous 65 jours des
sanctions qui étouffent son économie et qui ne devraient être levées qu'au
début de l'année 2016.
Maintenant, ils attendent tous que l’Iran vienne au
secours des coalisés qui guerroient sans succès contre Daech…
Voilà pourquoi ils étaient si pressés d’en finir tous
avec cet accord : Ce n’est que ça et rien de plus, puisque demain, grâce à
« Bill Desportes Gates » (ou d’autres), tout le monde aura
accès au nucléaire « soft », rendant inutile, caduc tout le reste.
Merci au russe de m’avoir ouvert l’esprit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire